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Raclette et conversation franco-US à Barawine le 14 décembre

Pour son dernier Speak Easy de l’année, French Morning sort les gros moyens: l’appareil à raclette.
Après notre traditionnel “speed speaking” franco-américain, les participants qui le souhaitent sont invités à rester pour profiter de la raclette proposée par notre hôte, le restaurant français de Harlem Barawine.
Pour des raisons de place, il est impératif de préciser votre présence au moment de votre inscription avec le formulaire ci-dessous. Le prix du repas n’est pas inclus dans l’inscription.
Pour les petits nouveaux, un petit rappel du principe des soirées Speak Easy: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié « English native speakers ». Objectif: améliorer votre anglais et aider des Américains à parler français.
Chaque francophone discute pour 14 minutes avec un anglophone: les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.

Illumination du Sapin de l'espoir à San Francisco

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Participez à la 10e édition de la cérémonie d’illumination du Sapin de l’espoir à l’Hôtel de ville de San Francisco le mercredi 3 décembre entre 5:30pm et 8pm.
Ce grand sapin de Noël sera décoré de milliers de petits origamis contenant des messages de paix et d’espoir pour le monde. Des dessins d’enfants composent aussi les origamis, ils ont été envoyé d’écoles à travers le monde de San Francisco au Sri Lanka.
Traditionnellement cet arbre de Noël est offert par la communauté LGBT pour donner un message de paix. Beaucoup de personnalités les années précédentes ont elles aussi participé en écrivant leurs voeux dans les petits origamis. Tel que le Président Barack Obama qui avait laissé un voeu dans un origami l’année dernière “Un monde plus juste, plus égalitaire, plus bienveillant pour nos enfants que celui que nous connaissons aujourd’hui“.
Partagez vous aussi vos voeux sur le sapin de l’espoir en l’écrivant à cette adresse, il sera ensuite placé dans un origami et accroché au grand arbre de Noël.

Pourquoi "Black Friday"?

Promotions-monstres, cohues dans les magasins, batailles entre clients: le “Black Friday” est de retour vendredi 27 novembre.  La tradition veut que les magasins offrent des rabais exceptionnels le vendredi après Thanksgiving, ce qui lance le départ des courses de Noël. Mais pourquoi ce “Black Friday”?
Abraham Lincoln a fait du dernier jeudi de novembre le jour officiel de Thanksgiving, décrêté jour férié. Une tradition tacite voulait que les grands magasins commencaient leurs offres de Noël après la fête. Au début du XXe siècle, dans le bouillonnement économique des “Roaring twenties”, beaucoup de grandes enseignes se sont mises à organiser des parades et autres rassemblements festifs pour marquer le coup d’envoi des soldes. Macy’s a ainsi créé la sienne en 1924 à New York. Elle existe encore aujourd’hui.
Petit à petit, le vendredi est devenu une référence. Le succès commercial était tel que beaucoup d’absences étaient constatées dans les entreprises. En 1939, lors de la Grande Dépression, les commerçants demandèrent au Président Roosevelt de décaler la date de Thanksgiving d’une semaine pour que la période des achats de Noël dure plus longtemps. Ainsi, du dernier jeudi de novembre, Thanksgiving est passé au 4e jeudi de novembre – certaines années, il y avait en effet cinq jeudis dans le mois. C’est ainsi que les promotions monstres du lendemain de Thanksgiving se sont uniformisées aux États-Unis.
Quant aux origines du nom de “Black Friday”, plusieurs rumeurs circulent. Première version: au début du XIXe siècle, au lendemain de Thanksgiving, les esclaves auraient été bradés pour aider les propriétaires terriens à passer l’hiver. Cette rumeur entraine chaque année des boycotts de “Black Friday”. Elle a été démentie.
Une autre explication apparaît dans les années 80. Selon elle, les commerçants marquaient à l’encre rouge les déficits dans leurs comptes et à l’encre noir les profits. Le “Black Friday” étant le jour où les commerçants passaient du rouge au noir grâce aux soldes, le vendredi post-Thanksgiving aurait été renommé “Black Friday.”
Une histoire créée de toute pièce selon Bonnie Taylor Blake, chercheuse en neurosciences à l’université de Caroline du Nord et passionnée d’étymologie. Après avoir étudié plusieurs journaux et documents historiques, elle affirme que le terme “Black Friday”, utilisé pour designer le crash de 1929, a refait surface en décembre 1961. Il apparait dans une publication officielle de la police de Philadelphie. Les agents appelaient le vendredi en question “Black Friday” en raison des embouteillages causés ce jour-là par les fans de football qui venaient tous les ans à Philadelphie assister, le samedi, au derby Navy-Army, entre deux équipes de West Point. Pour ajouter du désordre au désordre, certains supporters en profitaient pour se servir dans les magasins bondés.
Les policiers de Philadelphie utilisaient ce terme d’une manière humoristique pour décrire une journée qui était désastreuse pour eux à cause de tous les bouchons et du monde qu’il y avait downtown. Ca leur donnait beaucoup de travail en plus” , explique Bonnie Taylor Blake.
Le phénomène se reproduisant tous les ans, les habitants de Philadelphie ont adopté l’expression. Au grand dam des commerçants qui la jugeaient trop péjoratif. Ils ont même voulu le changer en “Big Friday”. En vain. En utilisant le message des comptes passant du rouge ou noir, ils sont parvenus à donner une acception positive au terme, qui s’est répandu pour devenir, dans les années 90-2000, le synonyme de la cohue commerciale que l’on connait aujourd’hui.

Rébow, un ensemble pas comme les autres au Symphony Space

Rébow est un ensemble de musique de chambre pas comme les autres. Composé de vingt musiciens de neuf nationalités différentes, ce nouveau collectif de jeunes artistes issus des meilleurs conservatoires veut donner un coup de fouet à la musique classique. Rien que ça!
Le mardi 1er décembre, l’ensemble au grand complet se produira au Symphony Space pour son premier gala et jouera des morceaux de Ravel, Tarréga, Mozart et Barber.
La France est bien représentée dans le joyeux groupe de virtuoses avec sept musiciens vivant entre Paris et New York. Le collectif a déjà joué au Carnegie Hall et prévoit de faire des représentations “pop up” dans des endroits insolites de New York et de faire participer le public au processus créatif.

La sensation "Book of Mormon" arrive à Austin

Le meilleur musical du siècle“, selon le New York Times, arrive à Austin. Non, il ne s’agit pas du “Roi Lion”, mais de “Book of Mormon”. Il sera joué du 8 au 13 décembre au Bass Concert Hall.
La comédie musicale, montée par les créateurs de South Park Trey Parker and Matt Stone et mise en musique par l’oscarisé Bobby Lopez, “Book of Mormon” raconte les aventures d’une paire de missionnaires qui sillonne le monde pour répandre la bonne parole. Le show a été un vrai hit partout où il a été joué, en Europe comme en Etats-Unis.

Austin veut rejoindre la French Tech

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Austin est candidate au label French Tech. Cette initiative lancée l’année dernière par le ministère de l’Economie français pour réunir l’ensemble des acteurs de l’industrie numérique afin de soutenir la croissance des startups françaises s’est en effet rapidement internationalisée. D’abord pour accompagner les jeunes pousses françaises à l’international. Mais aussi, désormais, pour perfectionner l’accueil des startups étrangères en France.
Christophe Daguet présente French Tech Austin à Capital FactoryMembre du conseil d’administration du French American Business Council of Austin en charge du dossier French Tech, Christophe Daguet a particulièrement souligné ce dernier point en présentant le projet French Tech Austin devant un parterre d’entrepreneurs français et texans récemment réunis à Capital Factory, l’accélérateur emblématique des Silicon Hills texanes, à l’occasion de la venue d’une délégation d’Angers (la ville jumelle d’Austin en France). « Le message clé, c’est que la France est en train de changer », a appuyé ce dirigeant, responsable de la Stratégie et de l’Innovation du géant de l’informatique Dell, basé dans la banlieue de la capitale du Texas.
« Ici, nous savons tous pourquoi Austin attire. » Il importe maintenant, pour Christophe Daguet et l’équipe de bénévoles qui œuvre avec lui à la constitution de la candidature French Tech Austin, de faire prendre conscience des évolutions intervenues en France avec le succès d’entreprises comme BlaBlaCar, ou la multiplication des projets liés aux objets connectés, se traduisant par une forte présence française au Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas.
A l’heure actuelle, « nous sommes en train de réunir les soutiens de partenaires locaux afin de démontrer la présence d’entrepreneurs français à Austin et de soumettre une lettre d’intention aux responsables de l’initiative, qui a déjà essaimé à New York, en Israël et à Tokyo », a détaillé Christophe Daguet. « Par la suite, nous examinerons quelles sont les entreprises locales du numérique qui souhaitent développer leur activité en Europe. »
Cette tâche s’annonce également d’envergure. Rien qu’à Capital Factory, « plusieurs startups ont déjà des clients en France », indique le directeur des relations internationales de l’accélérateur, Fred Schmidt.
Le French American Business Council of Austin espère avancer rapidement et décrocher le label French Tech d’ici la prochaine édition du festival international de musique, d’internet et de cinéma South by Southwest, au mois de mars. Toute personne intéressée par le projet est invitée à contacter l’association via leur site web.

Que faire à New York pendant Thanksgiving (à part manger)

Thanksgiving, le seul jour de l’année où New York ressemble à un dimanche en France. Malheureusement pour vous, le repas du jeudi ne dure pas quatre jours. Voici quelques bons plans pour occuper votre temps en dehors de la dinde et Black Friday.
10. Travailler
Non, on rigole! Sorry Mister President!
9. La Thanksgiving Day Parade

On commence par le plus évident: la grande parade de Thanksgiving, organisée par les magasins Macy’s. Les festivités commencent sur Central Park West et la 77eme rue à 9h pour se terminer sur la 34eme rue et la 7eme Avenue. Ballons géants, chars, performances… les organisateurs ne ménagent pas leur peine pour vous faire oublier le froid de fin novembre. Si vous hésitez à sauter le pas, sachez que Mariah Carey et Miss America participeront au défilé. Toutes les infos et plus encore ici 
8. Une belle balade

Certes, les températures sont en train de tomber, mais ça n’est pas une raison pour raccrocher les crampons. La fraicheur de fin novembre se prête parfaitement aux grandes balades à travers la ville. L’an dernier, nous vous recommandions quatre itinéraires pour grands marcheurs à Brooklyn, Manhattan, Queens et le Bronx. Profitez-en aussi pour vous balader le long de l’Old Croton Aqueduct qui traverse de coquettes villes du Westchester ou dans l’un de ces treize endroits où les Français ne vont jamais.
7. Rouler un patin

Les patinoires de New York sont ouvertes. On vous conseille celle de Prospect Park (et ce n’est pas parce que l’auteur de ces lignes est un Brooklynite chauvin). Située au Lefrak Center, près du superbe lac du parc, elle est composée de deux patinoires. Une cafet’ et des tables sont sur place pour se restaurer.
Allez, pour ceux qui ne veulent pas quitter Manhattan, sachez que le Rockefeller Center et sa patinoire mythique proposent cette année de réserver en ligne votre place pour la dernière session de la journée. L’offre concerne certains soirs seulement. Quitte à s’étaler avec votre “date” dans les bras, autant le faire sur une glace mythique.
6. Aller voir Picasso au MoMA

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Credit: MoMA

Le musée sera fermé jeudi, mais pas vendredi! Ça tombe bien, vous vouliez aller voir l’exposition “Picasso Sculpture”, visible jusqu’en février 2016. Elle présente les travaux du maitre en 3D, particulièrement intéressants car, contrairement à la peinture, Picasso n’avait aucune formation en sculpture. Cent travaux sont visibles. Plus d’informations ici.
5. Wes Craven à l’IFC
A Nightmare on Elm Street
Tremblez! Tremblez! Histoire de connaitre quelques émotions fortes pendant Thanksgiving (outre le moment où vous découvrirez la dinde concoctée par votre pote), le cinéma IFC consacre une série au maitre du film d’horreur Wes Craven. Du mercredi 25 au samedi 28 novembre, il vous propose “A Nightmare on Elm Street” sur le mystérieux tueur Fred Krueger qui hante les rêves (ou plutôt les cauchemars) des enfants d’Elm Street. Un chef d’œuvre à voir et à revoir (avant “Love Actually” pour se changer les idées). Projections à minuit. Infos ici
4. Un tour au Big Apple Circus

Pour une sortie en famille, choisissez le légendaire Big Apple Circus. Cette troupe, fondée en 1974 avec l’ambition de promouvoir le cirque classique à New York, est une référence. Son nouveau show, Le Grand Tour, sera joué du 21 octobre au 10 janvier au Lincoln Center. Il vous plongera dans l’atmosphère d’un cirque des années 20, avec des performances d’acrobates, de jongleurs, de clowns venus des quatre coins du monde. Attention: certains shows affichent déjà « complet » . Infos et tickets ici
Ce show faisait partie des cinq spectacles pour les nuls en anglais que nous vous recommandions le mois dernier. La liste marche aussi pour les enfants!
3. Un clubbing de dinde à Cielo
Chus et Ceballos / Facebook

Pour brûler la dinde, direction Cielo dans le Meatpacking (on reste dans la viande) pour un clubbing très espagnol. Le duo Chus et Ceballos, DJs espagnols, décrits par la promo comme les pionniers du mouvement “son ibérique”, feront tourner les platines pour une soirée Thanksgiving jusqu’à 4am. Infos ici
2. Voir du basket universitaire au Barclays Center

Après la «cranberry sauce » , plongez-vous dans une autre passion américaine: le sport universitaire. Le traditionnel tournoi de “college basketball” NIT Season Tip Off arrive pour la première fois au Barclays Center. Quatre équipes (Stanford, Georgia Tech, Arkansas, Villanova) joueront les mercredi 26 et jeudi 27 novembre. Infos et tickets ici
1. Un “day trip” chez les pèlerins français des USA
huguenot street
 
Thanksgiving, l’occasion de se souvenir des Pères pèlerins. En bon Français, allez rendre hommage aux pionniers francophones de l’Amérique en visitant New Paltz. Ce “village français” a moins de deux heures de route de New York a été créé par un petit groupe de huguenots français et belges il y a plus de trois siècles. Ils fuyaient la persécution catholique en France dans la seconde moitié du XVIIème siècle. Sept maisons de ces premiers colons, préservées par l’association Historic Huguenot Street, sont ouvertes au public les samedis et dimanches jusqu’au 20 décembre. Infos ici

Hollande aux Français des USA: "C'est votre tâche de continuer à vivre"

Mélanie a hésité longtemps avant de venir à la réception organisée à l’ambassade de France à Washington. Avec une telle foule réunie autour de  Hollande, elle n’a pas pu s’empêcher de penser que le rassemblement pourrait être une cible facile pour les terroristes de l’organisation Etat islamique.
« Mon petit frère était au Stade de France le jour des attaques, il s’est fait marcher dessus. La France a été ciblée et maintenant on entend des rumeurs sur les Etats-Unis. Je suis venue ici écouter François Hollande pour avoir des réponses à nos questions. Je m’inquiète vraiment », témoigne cette habitante du Maryland, un petit drapeau bleu-blanc-rouge à la main, en attendant l’arrivée du président français.
Mesures de sécurité autour de l’ambassade
Par mesure de sécurité, les invités ont dû passer les portiques installés à l’entrée de l’ambassade plus d’une heure avant l’arrivée du président. Depuis les attaques de Paris, deux véhicules stationnent en permanence devant l’ambassade de France à Washington. Mardi, pour la venue express du chef de l’Etat, ce dispositif a été encore renforcé avec des policiers américains et un déploiement important des services secrets.
Mais à la tribune, François Hollande a voulu avant tout être rassurant. Il s’est même laissé aller à une plaisanterie sur les Américains qui ont repris la Marseillaise avec « une compréhension tout à fait… particulière de notre hymne national ». Mais « c’était beau, c’était grand, tous ces gens qui voulaient être Français, qui voulaient défendre l’esprit de la France », a-t-il insisté.
« Les sites français aux Etats-Unis ont été sécurisés autant que possible »
Longuement applaudi avant et surtout après son discours, le président français n’a pas éludé les menaces d’attentats encore présentes. Mais il a refusé de se montrer alarmiste : « Nous avons pris des mesures en France pour protéger nos concitoyens, c’est-à-dire vos familles, vos proches, à Paris et dans tout le pays ». Et d’ajouter : « Je sais aussi que vous êtes attentifs à votre propre sécurité ici. Les sites qui sont ceux de la France, grâce aux autorités américaines, grâce aussi à nos propres initiatives, ont été sécurisés autant que possible ».

Credit: Olivier Douliery/ABACAPRESS.COM

Pour François Hollande, la vie doit désormais reprendre ses droits, en France comme aux Etats-Unis. « Il faut que ceux qui sont fonctionnaires puissent travailler pour l’Etat, que ceux qui sont responsables d’entreprises puissent continuer à porter l’excellence de nos produits, que ceux qui sont enseignants ou qui sont les diffuseurs de la culture et de la langue françaises puissent continuer aussi à le faire en toute sérénité », a-t-il énuméré.
Et le chef de l’Etat d’adresser directement un message aux membres de la communauté française aux Etats-Unis : « c’est votre tâche de continuer à vivre, de porter la vie comme une espérance. Nous le devons aux morts, à ceux qui riaient jusqu’au moment où ils ont été fauchés ». A tous, François Hollande a aussi demandé de s’associer à l’hommage national qui sera rendu vendredi aux 130 victimes des attaques de Paris.
Ce message combatif, c’est celui qu’attendait Lionel. « C’était une bonne idée pour François Hollande de venir ici et de demander l’aide des Etats-Unis », assure ce trentenaire venu du Maryland.

Pour Marianne, plus que jamais « fière de son prénom », le président français se trompe cependant de voie quand il refuse de faire l’amalgame entre réfugiés syriens et terrorisme. « On ne parle pas des vrais problèmes, du terrorisme, de l’islamisme radical. On va droit à une catastrophe », assure cette sexagénaire. Pour essayer de se protéger, cette habitante de Virginie ne fréquente les centres commerciaux que le matin et les cinémas dans la journée.
Sylvain, lui, s’apprête à recevoir dans quelques heures à Washington sa famille venue de France pour des vacances. Depuis les attaques, cet employé de la NASA regarde en permanence les informations à la télévision mais il l’assure, il ne changera pas son programme de visites. Ce sera d’abord les monuments du Mall à Washington puis une escapade à New York. Parce qu’après le temps du deuil et de l’hommage, explique-t-il, est venu le temps de « l’action ».

Barack Obama avec Hollande: "Nous aimons la France"

 
Deux petites tapes amicales sur le bras devant les photographes, une discussion en tête-à-tête pendant près d’une heure et une conférence de presse commune face à la presse du monde entier : Barack Obama a reçu avec tous les honneurs celui qu’il appelle « François », mardi 24 novembre, à la Maison-Blanche.
L’occasion d’une déclaration d’amour du président américain à la France. « Nous aimons la France mais nous sommes parfois trop timides pour le dire », a glissé Barack Obama devant les journalistes, saluant « l’esprit, la culture et la ‘joie de vivre’ (en français dans le texte, nldr) ».
Le président américain a même glissé qu’il avait une photo de Paris dans ses appartements privés, un portrait de Michelle Obama et lui s’embrassant dans le jardin du Luxembourg. En attaquant Paris le 13 novembre dernier, l’organisation Etat islamique s’en est pris « aux sociétés libres, au monde entier », a insisté le président américain.

Credit: Olivier Douliery/ABACAPRESS.COM

Un objectif commun
Pour la France et les Etats-Unis, deux alliés et deux « amis » ont insisté François Hollande et Barack Obama, l’objectif désormais est très simple : détruire l’organisation Etat islamique. Mais pour y parvenir, « nous devons faire davantage ensemble », a reconnu Barack Obama.
Le président américain a promis d’améliorer la coordination des attaques aériennes avec la France et de mieux partager les renseignements des services américains. Cela permettra concrètement de frapper le plus durement possible les positions de l’organisation Etat islamique en limitant au maximum les « dommages collatéraux » dans la population civile.
Saluant tous ces gestes, la délégation française a assuré, après la rencontre, que François Hollande avait obtenu le soutien concret qu’il était venu chercher à Washington. Depuis les attaques à Paris, la détermination des Etats-Unis à agir s’est renforcée, a encore insisté cette source.
La grande coalition, un projet encore dans les cartons
Mais le projet de François Hollande de voir émerger une grande coalition anti-Etat islamique, allant des Etats-Unis à l’Europe en passant par la Russie, semble encore hors de portée. Pendant la conférence de presse commune, Barack Obama a eu des mots particulièrement durs, voire acerbes, à l’égard de Vladimir Poutine. Pour le président américain, si la Russie veut se faire une place dans cette coalition, une seule solution, elle doit « renoncer de soutenir le président Assad ».
Quant à la perspective de voir un jour des soldats américains déployés massivement en Syrie et en Irak, c’est une option que Barack Obama n’envisage même pas, restant sur sa ligne « no boots on the ground ».
Pour les deux présidents, reste une autre certitude commune : il ne faut pas confondre migrants et terroristes. Barack Obama a critiqué sans détour les Etats américains qui s’opposent à l’accueil de réfugié en provenance de Syrie sur le sol américain, rappelant que chaque procédure d’admission prenait en moyenne deux ans, un niveau de contrôle inégalé. « Nous ne succomberons pas à la peur, de la même façon que nous ne laisserons pas la peur nous diviser », a insisté Barack Obama. Avant de conclure : « ‘vive la France’ (en français, ndlr) et God bless the United States of America ».

Les Français cartonnent aux International Emmy Awards

La production télévisuelle française était à l’honneur lors de la 43e cérémonie des International Emmy Awards, lundi 23 novembre à New York.
Sur les quatre créations françaises nominées, trois ont remporté une statuette : la série “Engrenages”, le documentaire “Illustre & Inconnu : comment Jacques Jaujard a sauvé le Louvre” de Pierre Pochard et Jean-Pierre Devilles et le film “Soldat Blanc” de Georges Compana et Éric Zonca. Seule la série comique de France 2 “Fais pas ci, fais pas ça” est repartie bredouille.
Le sacre de Canal +
Les International Emmy Awards récompensent la création télévisuelle en dehors des États-Unis alors que les Emmy Awards sacrent les seuls programmes télévisuels américains. C’est la troisième année que Canal + est récompensé pour ses créations originales. En 2013, la série “Les Revenants” remportait la statuette de meilleure série dramatique, un prix que “Braquo” avait reçu l’année d’avant.
Cette année, c’est la série “Engrenages” de Canal + qui remporte pour sa 5ème saison le prix de la meilleure série dramatique. Elle plonge le téléspectateur dans le quotidien d’un procureur, d’une capitaine de police, d’un juge d’instruction et d’une avocate pénaliste, qui mènent des enquêtes judiciaires.
Lors d’une conférence de presse la veille au consulat de France à New York, l’un de ses acteurs principaux, Thierry Godard, s’est félicité de cette deuxième nomination aux International Emmy Awards. “Les Américains sont un peu les maîtres en matière de séries” .

L’équipe du documentaire “Illustre & Inconnu : comment Jacques Jaujard a sauvé le Louvre” s’est, elle, vu remettre la statuette du meilleur programme sur l’art. Ce documentaire met en lumière un volet peu connu de la résistance française : le sauvetage des oeuvres d’art des musées français. C’est Jacques Jaujard, directeur des Musées nationaux, qui a organisé les transferts des oeuvres d’art du Louvre notamment, au château de Chambord. Le documentaire, dont la narration est assurée par Mathieu Amalric, brosse le portrait de cet homme représenté en personnage animé au milieu d’images réelles.
Pour Pierre Pochard, co-réalisateur et co-auteur, rencontré aussi la veille de la cérémonie, “il était important de présenter une forme méconnue de résistance, la résistance administratrive” . Selon lui, le documentaire a “une résonance malheureuse avec l’actualité française, car c’est l’histoire d’une lutte contre une idéologie barbare” .


Enfin, pour clôturer cette belle soirée pour les Français, c’est dans la dernière catégorie présentée (“film de télévision et mini série”) que le film “Soldat blanc” d’Éric Zonca a remporté un International Emmy Award. Ce film diffusé sur Canal +, basé sur une histoire vraie, relate l’histoire de soldats français envoyés en Indochine en 1946, dont 300 vont déserter.

Des chants de Noël en français à San Francisco

Vous allez enfin pouvoir comprendre les paroles. La chorale California Bach Society entonnera des chants de Noël français inédits à San Francisco (vendredi 4 décembre), Palo Alto (samedi 5) et Berkeley (dimanche 6).
Le spectacle, qui s’appelle tout simplement “Joyeux Noël”, rappelle que Noël est chanté en France depuis le Moyen-Age. Composée de 30 voix, la chorale spécialisée dans les chants baroques et de la Renaissance proposera un répertoire varié, allant des chants grégoriens jusqu’aux chants de Noël modernes. Jean Mouton, Henri Dumont, Hector Berlioz, Marc-Antoine Charpentier, Francis Poulenc et Pierre Villette sont au programme.
 
 

Retour du marché de Noël français de Houston

Après avoir pensé à la dinde, il faudra se creuser la tête pour les cadeaux de Noël. L’association EFGH et Houston Accueil organisent, les 4 et 5 décembre, leur traditionnel Marché de Noël de la communauté française de Houston à la Memorial Drive Lutheran Church. Entrée gratuite.
Gourmandises, broderies, couture, décorations de Noël, bijoux, carterie: il y aura de quoi faire de belles emplettes. Et soutenir une bonne cause: les fonds récoltés bénéficieront à EFGH et seront consacrés à la location des locaux pour les classes, à la commission d’Aide Financière pour l’octroi de bourses scolaires, ainsi qu’à l’achat d’équipements et de fournitures scolaires.