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Au Getty Center, Anne-Lise Desmas lève le voile sur Camille Claudel

C’est une fierté française qui débarque à Los Angeles. À la sortie du petit tram qui conduit les visiteurs du parking au sommet de la colline où trône l’imposant Getty Center, à Brentwood, le nom de Camille Claudel s’étale sur une affiche géante, à côté d’une image de l’une de ses sculptures iconiques : « La Valse ». Jusqu’au dimanche 21 juillet, la géniale sculptrice française (1864-1943) est la vedette d’une exposition unique (et gratuite), au cœur de l’institution fondée par J. Paul Getty, après une première étape à Chicago. Pour cet événement exceptionnel aux États-Unis, près de 60 des œuvres de Camille Claudel ont été réunies, la plupart venues de France.

Une artiste méconnue aux États-Unis

Bustes d’enfants ou de vieillards, silhouettes grandeur nature ou miniatures, bronze, marbre ou onyx, détails intrigants, regards profonds et sensation de mouvement… Elles soulignent la modernité d’une artiste déjà reconnue en son temps, mais parfois réduite à sa relation tumultueuse avec Auguste Rodin, son illustre mentor, ou ses 30 années d’internement en institution psychiatrique. Célèbre en France et en Europe, cette femme au destin hors du commun est encore méconnue aux États-Unis, où seules dix de ses œuvres sont visibles dans des musées. Alors, pour faire découvrir Camille Claudel aux Américains, qui de mieux qu’une Française ? 

À Brentwood, le Getty Center, dessiné par l’architecte Richard Meier, expose gratuitement ses immenses collections d’art, amassées par J. Paul Getty. © Agnès Chareton

Anne-Lise Desmas, à la tête du Département des Sculptures et Arts décoratifs du Getty, nous a donné rendez-vous à l’étage du Pavillon des expositions, sous la photo en noir et blanc de Camille Claudel qui ouvre la rétrospective. Carré brun et tailleur élégant, elle est l’une des rares conservatrices françaises aux États-Unis, et la seule à Los Angeles. C’est grâce à elle, et à Emerson Bowyer, le conservateur à l’Art Institute de Chicago, que l’événement a vu le jour, au terme de quatre ans de travail. Tout est parti d’une première acquisition d’une œuvre de Claudel pour le Getty (« Torse de femme accroupie »), en 2018. 

Pour Anne-Lise Desmas, c'est toute la « modernité » de Camille Claudel qui transparaît dans ce buste de Rodin. © Agnès Chareton
Pour Anne-Lise Desmas, c’est toute la « modernité » de Camille Claudel qui transparaît dans ce buste de Rodin. © Agnès Chareton

« Notre challenge était de réussir à réunir assez d’œuvres pour bien montrer l’artiste au public américain, raconte Anne-Lise Desmas. C’était plus difficile que par le passé, car aujourd’hui, énormément de ses œuvres sont détenues par des musées français et non plus par des collectionneurs. Or il est plus facile de priver un collectionneur d’une ou plusieurs de ses œuvres pendant une année entière qu’un musée, qui a la mission de les exposer au public. Au départ, il y a eu une petite réticence de nos collègues, mais nous les avons convaincus qu’il s’agissait d’une magnifique opportunité de faire briller Camille Claudel à l’étranger ! »

Sculptures vissés au sol en prévention des risques sismiques

Ces précieuses œuvres, Anne-Lise Desmas les a installées « de manière chronologique et thématique » dans le vaste bâtiment de Richard Meier baigné de lumière naturelle. Les piédestaux ont été regroupés sur des ilôts aux lignes courbes « pour encourager les visiteurs à tourner autour des œuvres », vissés au sol pour se prémunir des risques sismiques, et accompagnés d’écriteaux en anglais et en espagnol. Regard pétillant derrière ses lunettes carrées, la commissaire nous entraîne vers certains des plus grands chefs-d’œuvre de Camille Claudel, dont elle connaît les moindres secrets. 

« L’Âge de la Maturité » est un chef-d’œuvre de Camille Claudel détenu par le Musée d’Orsay, à Paris. © Agnès Chareton

Il y a ce buste de Rodin en bronze « très puissant, très fort et très moderne, avec cette barbe qui devient le socle lui-même ». La célèbre « Valse avec voile » représentant deux danseurs « perdus dans leurs mouvements ». « L’Âge de la Maturité », cette impressionnante sculpture du Musée d’Orsay mettant en scène la jeunesse abandonnée par l’âge mûr, emporté par le vieil âge ou la mort. « On y retrouve tous les éléments qui donnent autant de force et d’expression aux œuvres de Camille Claudel : un grand naturalisme dans ce corps de jeune femme ou ce visage ridé, et ce côté extravagant dans ces draperies trouées, sorties de rien » s’enthousiasme Anne-Lise Desmas.

Anne-Lise Desmas est la commissaire de l’exposition Camille Claudel, présentée jusqu’au 21 juillet 2024 au Getty Museum de Los Angeles. © Agnès Chareton

Diplômée de l’École du Louvre, docteur en histoire de l’art (Paris-Sorbonne) et ancienne pensionnaire de l’Académie de France à Rome, Anne-Lise Desmas a été embauchée par le Getty en 2008. Sur les hauteurs de Brentwood, elle y profite d’un cadre unique. « Travailler au Getty, c’est être dans une institution qui a une merveilleuse bibliothèque qui me permet d’étudier en continu, un grand centre de restauration, une fondation qui porte des initiatives et des programmes d’éducation dans le monde entier… », apprécie-t-elle. La « grande sensibilité » des Américains pour l’art la touche aussi : « Même quand ils ne connaissent pas les artistes, ils se passionnent instinctivement quand on leur propose de belles expositions ». Celle-ci en fait partie, assurément.

Les plus « jeunes » musées et mémorials de Washington DC

Avec ses dizaines de musées nationaux et mémorials, Washington DC regorge de monuments historiques. Et continue à en accueillir : depuis 2020, quelques nouveautés sont apparues malgré la crise sanitaire. French Morning vous fait découvrir les cinq adresses les plus récentes de la capitale américaine

Le Museum of Illusions

Une des illusions optiques à tester. © Nastasia Peteuil

Pour ceux qui aiment les expériences visuelles et troublantes, le Museum of Illusions, ouvert en septembre 2021, est un incontournable. Situé dans le nouveau quartier de DC, CityCenter, le musée propose des expositions et des installations qui jouent avec notre perception et les perspectives. Les visiteurs peuvent explorer des illusions d’optique, des salles inclinées et des jeux interactifs qui défient la logique et la physique. C’est un espace amusant et éducatif, parfait pour les familles et les groupes d’amis. Rendez-vous au 927 H St NW de 10am à 8pm tous les jours de la semaine et jusqu’à 9pm le vendredi et le samedi. Comptez 23,95$ pour les adultes et les ados de 13 ans et plus.

Le Mémorial National de la Première Guerre Mondiale

La statue du général John J. Pershing. © Nastasia Peteuil

Le Mémorial National de la Première Guerre Mondiale à Washington DC, inauguré en avril 2021, est un ajout significatif aux nombreux monuments de la ville. Situé dans Pershing Park, près de la Maison Blanche, ce mémorial rend hommage à l’effort des États-Unis durant la Première Guerre Mondiale. Il porte le nom du général John J. Pershing, qui commandait les forces américaines en Europe. Le site comprend une statue impressionnante du général, ainsi qu’une série de panneaux informatifs. Comme l’indiquait French Morning lors de la présentation du projet, une Française, Monique Brouillet Seefried, a fait partie de la commission du mémorial. Rendez-vous sur Pennsylvania Avenue NW entre la 14th Street et la 15th Street, en face du Visitor Center de la Maison Blanche. 

Le Musée Planet Word

La bibliothèque du musée est reflétée au plafond. © Nastasia Peteuil

Ouvert en octobre 2020, le Planet Word est un musée dédié aux poids des mots et du langage dans nos cultures. Situé dans le bâtiment historique Franklin School, ce musée interactif offre des expériences immersives qui célèbrent la langue sous toutes ses formes. Les visiteurs peuvent chanter dans une salle consacrée au karaoké, prononcer un discours célèbre à l’aide d’un téléprompteur, ou encore découvrir les langues en voie de disparition. Rendez-vous au 925 13th Street NW, du mercredi au vendredi et le lundi, de 10am à 5pm, le samedi et dimanche, de 10am à 6pm. Dernière heure d’entrée 1h30 avant la fermeture. L’entrée est gratuite mais un don de 15$ est suggéré. 

Le Dwight D. Eisenhower Memorial

Vue sur le mémorial de nuit. © NPS

Inauguré en septembre 2020, le mémorial Dwight D. Eisenhower est dédié au 34e président des États-Unis et général de l’armée pendant la Seconde Guerre mondiale. Situé au centre de Washington DC, près du National Mall, le mémorial comprend une vaste esplanade avec des statues de bronze représentant différentes phases de la vie d’Eisenhower. Rendez-vous au 540 Independence Ave SW.

Le Musée de l’Armée des États-Unis

Un musée interactif qui retrace les différentes batailles de l’histoire. © National Museum of the United States Army

Bien que situé un peu à l’extérieur de Washington DC, à Fort Belvoir en Virginie, le National Museum of the United States Army est une addition récente qui mérite le détour. Ouvert au public en novembre 2020, il retrace l’histoire de l’armée américaine de la Révolution américaine à nos jours. Rendez-vous au 1775 Liberty Drive Fort Belvoir en Virginie, tous les jours de 9am à 5pm. L’entrée est gratuite.

Pomme envoûtera les scènes nord-américaines avec ses « Saisons »


Claire Pommet, alias Pomme, la talentueuse artiste française, s’offre une tournée au Canada et aux États-Unis. Elle posera son micro dans sept villes différentes : Québec (le dimanche 09 juin 2024 à l’Imperial Bell), Toronto (le lundi 10 juin au Phoenix Concert Theatre), Boston (le mercredi 12 juin à The Sinclair), Washington (le jeudi 13 juin à Union Stage), New York (le samedi 15 juin au Webster Hall), San Francisco (le mardi 18 juin au Great American Music Hall) et Los Angeles (le mercredi 19 juin à The Regent Theater).


Elle interprétera sur scène les morceaux de son dernier opus, « Saisons », un mini-album qui, comme son nom l’indique, s’inspire des différentes saisons de l’année. Les titres qui s’y succèdent tissent ainsi une ode musicale aux changements de la nature. Un hommage qui marque un tournant pour la jeune chanteuse puisqu’elle explore un univers artistique nouveau à tendance expérimentale.


Au programme des concerts : un voyage sonore dépeignant les quatre saisons à travers des fresques musicales en trois parties chacune. Pour ce travail inédit, Pomme a collaboré avec d’autres talents de renom tels qu’Aaron Dessner, Flavien Berger ou encore Malvina, l’artiste qui a composé et dirigé les parties classiques. Attendez-vous donc à traverser automne, hiver, printemps et été au rythme de sons qui mêlent folk et arrangements envoûtants. Expérience sensorielle, voire émotionnelle, à prévoir !

Apéros et littérature avec Benoît Cohen à New York

« En mai, fais ce qu’il te plaît »… Mais va surtout au Festival International des Auteurs Francophones ! Fondé en 2021, le rendez-vous des amateurs de littérature reprend ses droits à New York pour plusieurs jours d’événements publics entre la Grosse Pomme et le Westchester. Bonne nouvelle : ils sont tous gratuits et l’apéro sera de mise !

La manifestation est organisée par Rencontre des Auteurs Francophones, un réseau d’auteurs français et francophones présents dans le monde entier. Une trentaine de membres venus de trois continents participeront aux festivités.

Le coup d’envoi sera donné le mercredi 15 mai dans les locaux de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il sera suivi le lendemain d’un « apéro culturel » ouvert à tous entre 6pm et 8pm à la Maison de l’Occitanie (244-250 W 54th St). Le thème : l’œuvre des résistants Romain Gary et Albert Camus. Pendant cette rencontre-débat arrosée au vin, le réseau dévoilera un recueil écrit par plusieurs de ses membres en hommage à Gary, le résistant et ancien consul de France à Los Angeles, à l’occasion des 110 ans de sa naissance. L’événement sera animé par Mona Azzam, professeure de lettres et spécialiste de Camus. Réservation obligatoire.

Les deux prochains jours sont consacrés à des dédicaces avec les membres du réseau. Le vendredi 17 mai, rendez-vous au complexe résidentiel Shore Acres Point Club de Mamaroneck (504 The Parkway) de 4pm à 8:30pm pour une rencontre avec une trentaine d’auteurs sur les rives du Long Island Sound. Biographies, auto-biographies, romans, oeuvres engagées… Il y en aura pour tous les goûts. Infos ici.

Le samedi 18, retour à Manhattan, avec une autre séance de dédicaces. Celle-ci aura lieu au restaurant OCabanon (245 W 29th St) entre 2pm et 8pm. Des textes de Romain Gary seront lus par des membres de la troupe francophone L’Atelier Théâtre New York. Ils interpréteront aussi des écrits du réalisateur Benoît Cohen (« Nos Enfants chéris », « Tu seras un homme »…) et de Laurent Seksik (auteur d’un ouvrage sur Romain Gary notamment), respectivement invité d’honneur et parrain du festival. New-Yorkais depuis 2014, le premier viendra présenter son ouvrage Mohammad, ma mère et moi, sur l’accueil d’un réfugié afghan par sa mère, chez elle à Paris. Il sera sur place de 2pm à 4pm pour signer son livre et échanger avec le public.

Une sélection d’ouvrages pour enfants sera également en vente, de même que les livres des parrains et membres d’honneur du réseau, comme La Liste 2 mes envies, le petit dernier de Grégoire Delacourt. Ils seront proposés par la librairie francophone de Washington, Bonjour Books.

Germinators : Inscrivez-vous, ça ne prend que 10 minutes

C’est un concours à ne pas rater si vous avez créé ou dirigez une start-up innovante, française ou américaine, dans les secteurs de l’alimentation, des boissons ou de l’hôtellerie : Germinators, la compétition organisée par la Chambre de commerce franco-américaine de New York (FACC NYC), est de retour pour sa 4e édition et les inscriptions sont ouvertes jusqu’au samedi 4 mai inclus.

Le principe est simple : si vous êtes sélectionné, vous venez convaincre un jury de professionnels lors d’un pitch en anglais de quelques minutes pour avoir une chance de gagner un prix de 10.000 dollars, un coaching d’expert et une adhésion annuelle à la FACC-NY qui vous permettra de profiter de l’accompagnement et du réseau de Chambre.

© FACC-NY

La finale se déroulera le lundi 24 juin dans un lieu prestigieux de New York en présence d’investisseurs, d’hôteliers, de fournisseurs, d’importateurs et d’autres professionnels. 

L’an dernier au Hall des Lumières, la start-up parisienne Les Nouvelles Pailles avait remporté le prix du Jury et celui du Public grâce à son concept de paille éco-responsable en canne à sucre, son succès avéré dans le secteur de l’hôtellerie en France et son opportunité clairement identifiée sur le marché américain.

Tentez votre chance, l’inscription prend moins de 10 minutes (questionnaire ici) et est entièrement gratuite.

L’humoriste belge Véronique Gallo sur scène en Californie

45 ans, divorcée, trois enfants… Dans son nouveau spectacle « Femme de vie », l’humoriste belge Véronique Gallo plante d’entrée de jeu le décor, et rien de va échapper à son humour à la fois féroce et bienveillant : les seins qui tombent, les bourrelets accentués par les jeans taille basse, le jeu de l’amour et surtout du hasard sur Tinder… Et c’est sans compter sur sa mère qui ne manque jamais d’enfoncer le clou en lui rappelant qu’elle est célibataire et que le temps qui passe n’arrange rien à l’affaire, et ses enfants qui lui réclament des mac’n cheese comme souvenirs de son voyage aux États-Unis…

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Véronique Gallo viendra présenter son spectacle aux francophones de Californie le mardi 7 mai à Menlo Park (Guild Theatre, le spectacle est complet, mais on voit souvent des reventes de dernière minute), le mercredi 8 mai à San Francisco (Swedish American Hall, billets), le vendredi 10 mai à San Diego (French American School, billets), et le samedi 11 mai à Los Angeles (Théâtre Raymond Kabbaz, billets).

Ancienne professeure de français, la Liégeoise s’est lancée dans l’écriture de son premier one woman show en 2003, puis est devenue scénariste et romancière. Après le succès de « Vie de mère » et plus de 300 dates en tournée, « Femme de vie » est le dernier spectacle de Véronique Gallo, présenté d’abord aux États-Unis avant d’être joué en Belgique et en France prochainement.

Best Croissant à San Francisco : La liste des boulangeries finalistes

Vous avez été nombreux à voter pour désigner les finalistes de l’édition 2024 du concours du Meilleur Croissant de San Francisco, et nous sommes impatients de vous faire découvrir la liste des boulangeries qui participeront à la finale. Organisée par French Morning, Frenchly, et L’Apéro by FAHGA, elle aura lieu le dimanche 19 mai au Clift Royal Sonesta, devant un jury de professionnels. L’événement affiche déjà complet, avec 300 tickets vendus comme des petits pains, bien sûr, mais vous pouvez vous inscrire sur la liste d’attente ici.

Les meilleures boulangeries viendront présenter leurs viennoiseries et vous pourrez ainsi passer de stand en stand, déguster les croissants et autres délicieuses spécialités, et voter pour décerner le Fan Prize. Nos juges, eux, après avoir goûté tous les croissants à l’aveugle, décerneront le Grand Prix.

Voici la liste tant attendue des dix boulangeries que vous avez choisies, par ordre alphabétique :

Bonjour Bakehouse

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Fondée en 2019, Bonjour Bakehouse est l’un des secrets les mieux gardés de la Bay Area. À sa tête, François Bernaudin est un vétéran de la boulangerie, avec plusieurs années d’expérience à La Boulange à San Francisco, au restaurant Austral de Tokyo, et plus récemment chez Doughbies. Bonjour Bakehouse est spécialisé dans la confection de cookies et de French scones. Le concours du Meilleur Croissant sera peut-être l’occasion de révéler l’étendue de leur talent, d’autant que leurs crookies (le mariage du croissant et du cookie) font fureur. Site.

Craftsman and Wolves

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Depuis son ouverture dans la Mission en 2012, Craftsman and Wolves est considérée comme l’une des pâtisseries les plus innovantes de la Bay Area. Fidèle à son nom, le côté artisan se retrouve à la fois dans le mélange audacieux des saveurs, et la maîtrise des techniques pâtissières, largement inspirées de la France. Rendu célèbre grâce à son Rebel within, un muffin au fromage et à la saucisse, dont le coeur révèle un œuf mollet entier. Site.

Jane the Bakery

Jane the Bakery. © Nicole Seguin Photography

Connue pour sa gamme variée de pains et de viennoiseries, Jane est devenue une des boulangeries préférées des San Franciscains, comme en atteste la longue file de gourmands qui patientent sur Geary boulevard. On peut par ailleurs déguster ses produits dans ses deux cafés, situés sur Fillmore et sur Larkin street. Jane The Bakery a remporté le prix du jury au concours du Meilleur Croissant en 2018. Site

Juniper Cafe

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Nouveau venu depuis 2023 sur Polk street, Juniper peut se vanter d’une lignée prestigieuse. En effet, cette boulangerie a été imaginée par les créateurs de Saint Frank Coffee, et son menu a été imaginé par Andrea Correa, un ancien d’El Bulli. Outre ses viennoiseries, Juniper est connu pour ses choux à la crème, salés ou sucrés. Site.

One65

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Le complexe gastronomique du chef Claude Le Tohic a plus d’une corde à son arc : outre O’, son restaurant étoilé, Elements, son bar chic, le bistro One65, le salon de thé situé au rez de chaussée ne désemplit jamais. Outre des pâtisseries savamment exécutées et des chocolats délicieux, les viennoiseries font souvent l’unaminité auprès des gourmands. Site.

One House Bakery

One house Bakery. © Nicole Seguin Photography

Gagnante du prix du Public (Fan Prize) de la Meilleure Baguette en 2019, cette boulangerie de Benicia est une entreprise familiale. Hanalee Pervan, la fille, a travaillé dans des cuisines prestigieuses, comme celle de The French Laundry. mais rêvait depuis toute petite d’ouvrir sa propre adresse. Grâce à l’aide de Catherine et Peter Pervan – les parents -, c’est un dream come true depuis 2018. Site

Red Bird Bakery

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À Santa Rosa, Red Bird Bakery réinvente son histoire. D’origine tchèque, la famille Cermak prépare quotidiennement ses pains et pâtisseries. Elle propose une large variété de produits, passant de la traditionnelle baguette au pain complet à l’abricot et aux noix. Ces derniers sont vendus en boulangerie, mais aussi sur les marchés et commerces locaux. En 2019, Red Bird Bakery a remporté le concours de la meilleure baguette organisé par French Morning. Réussiront-il un doublé avec le Meilleur Croissant cette année ? A vous et aux professionnels de juger. Site.

St. Regis

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On parle bien de l’hôtel de luxe situé à deux pas du SFMOMA. Il semblerait que nos lecteurs apprécient particulièrement les croissants de l’Astra, le restaurant de l’hôtel. À la tête des équipes pâtisserie du St Regis depuis 2023, le chef Sebastian Huyhua a fait ses armes à Epic Steakhouse, Meadows in Napa, et La Mar à San Francisco et plus récemment Alexander’s Patisserie. Site.

Starter Bakery

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Cette boulangerie de Berkeley existe depuis 2010, mais ce n’est que depuis 2023 qu’elle a ouvert une boutique pour les particuliers sur College Avenue à Oakland. Spécialisée dans le wholesale, Starter Bakery a fait bien des heureux en ajoutant ce nouveau point de vente. On peut également trouver leurs viennoiseries dans de nombreux farmers markets de la East Bay, ainsi que dans plusieurs enseignes locales comme Gus ou Rainbow Grocery. Site.

Thorough Bread and Pastry

Thorough Bread and Pastry. © Nicole Seguin Photography

Véritable institution dans le quartier vibrant du Castro, la boulangerie ouverte par Michel Suas, et reprise par sa fille Juliemarie, propose, depuis plus de 15 ans, toute une gamme de viennoiseries artisanales. Michel Suas, qui a fait ses classes au restaurant étoilé Barrier à Paris, est une figure bien connue du monde de la boulangerie dans la région de la Baie, puisqu’il a fondé en 1996 du prestigieux San Francisco Baking Institute (SFBI). Juliemarie a dignement repris le flambeau, et Thorough Bread a remporté la troisième place du Meilleur croissant 2023 organisé par French Morning. Site

L’édition 2024 du concours du Meilleur Croissant de San Francisco est rendue possible grâce au soutien de notre généreux sponsor, Beurremont.

Slift, ce trio toulousain qui remue la scène rock américaine

C’est l’histoire de trois copains ayant grandi dans un petit village au sud de Toulouse qui sont en train de devenir des musiciens de rock réputés et demandés aux États-Unis. Deux frères, Jean (guitare, chant, claviers) et Rémi Fossat (basse, chant), et leur ami de lycée Canek Flores (batterie) ont fondé le groupe Slift. Leur troisième album, « ILION », est sorti en début d’année sur le label de Seattle Sub Pop, la fameuse maison mère de Nirvana. Et leur tournée américaine à l’automne s’annonce comme un gros carton.

« Il nous tarde !, confie Jean Fossat entre deux concerts sur les routes de France. C’est toujours une aventure de venir aux US ! On y est déjà allé deux fois : on commence presque à avoir l’habitude. » Pour cette troisième escapade sur le continent nord-américain, Slift va passer l’étape supérieure en fréquentant des salles réputées aux quatre coins du pays.

De Los Angeles à Houston en passant par Montreal et New York

Au programme : Los Angeles (Teragram Ballroom le mardi 8 octobre, billets ici); San Francisco (Great American Music Hall le mercredi 9 octobre, billets ici), Portland (Wonder Ballroom le vendredi 11 octobre, billets ici); Vancouver (lieu non encore déterminé le samedi 12 octobre, billets ici), Seattle (The Crocodile le dimanche 13 octobre, billets ici); Chicago (Reggie’s le vendredi 18 octobre, billets ici); Detroit (El Club Detroit le samedi 19 octobre, billets ici); Toronto (Lee’s Parce le dimanche 20 octobre, billets ici); Montreal (Théâtre Fairmount le mardi 22 octobre, billets ici); Boston (Brighton Music Hall le mercredi 23 octobre, billets ici); New York (The Meadows Brooklyn le jeudi 24 octobre, billets ici); Durham, Caroline du Nord (Motorco Music Hall le samedi 26 octobre, billets ici); Atlanta (Terminal West le dimanche 27 octobre, billets ici) et Houston (White Oak Music Hall le mardi 29 octobre, billets ici).

Un marathon en moins de trois semaines. « Il va falloir bien se reposer avant, sourit Jean Fossat. On va faire du foot pour pouvoir tenir le rythme. Le public américain nous a toujours accueilli très chaleureusement, et nous en sommes hyper reconnaissant. » Leur musique est à moitié rock, tendance Jimi Hendrix, moitié psychédélique. « Hendrix est une sorte de figure mythique pour moi, reconnaît le musicien toulousain. C’est le Dieu de l’église électrique ! Il a révolutionné la musique à son époque et je pense qu’il est toujours en avance aujourd’hui. Il a cette façon d’emporter l’auditeur dans un voyage, et en live il se livre à un tout autre jeu. C’est là que tout se passe, et pour nous c’est aussi le cas. On est un groupe live. »

Leur représentation en direct, depuis une chapelle de Rennes lors des Transmusicales en 2020, pour la radio américaine KEXP, les avait fait entrer dans une nouvelle dimension et leur musique avait alors dépassé les frontières de l’Hexagone. Leur univers bien à eux a convaincu Sub Pop, le label mythique de la scène grunge et indie de Seattle, de les signer.

Leur apprentissage de la musique à Toulouse

« C’est un label historique, savoure Jean Fossat. Grâce à Sub Pop, nous allons pouvoir venir aux États-Unis plus souvent. C’est une envie que l’on a eu après la sortie de notre précédent album Ummon : nous voulions un label américain. Chez Sub Pop, ils savent défendre des disques et ils ont fait du super boulot sur ILION, notre nouvel album. Ils sont venus nous voir en concert à Seattle et le courant est bien passé entre nous. Quand tu te penches sur les groupes qu’ils ont sortis, on est honoré d’intégrer ce label, c’est clair ! »

Bien du chemin a été parcouru depuis les premiers pas de ce trio dans le sud-ouest de la France. « On a grandi à la campagne, où il n’y avait pas des masses de concerts de rock, se souvient Jean Fossat. Des potes nous disaient : ‘’il faut que vous bougiez, allez vers le nord !’’. Il se trouve que le nord n’était pas si loin : on s’est installés à Toulouse après le lycée, et c’est là que tout a commencé à bouger pour nous. On allait voir des concerts de psyché, il y avait plein d’associations et d’événements, on sortait beaucoup. » Une route que les trois copains ont empruntée ensemble. « On a rencontré pleins de super musiciens à Toulouse mais on a toujours voulu tout faire tous les trois, explicite le chanteur. Il faut voyager, mais toujours savoir d’où l’on vient. » Une maxime qu’ils vont sûrement beaucoup se répéter sur les routes, et dans les aéroports, des États-Unis.

Les meilleures caves à vin nature à New York

Autrefois réservé à une clientèle caricaturale fan de breuvages « glouglou » au goût de poussière et effluves de poney, le vin nature est aujourd’hui un phénomène qui va au-delà d’une simple mode pour bobo citadin. Qu’appelle-t-on « vin nature » ? « L’écrivaine Alice Feiring, référence en la matière a défini le vin nature comme un vin dans lequel “nothing is added, nothing is taken away” » rappelle Pascaline Lepeltier, sommelière du restaurant Chambers à TriBeca, élue meilleure sommelière de France en 2018 et arrivée quatrième au concours du meilleur sommelier du monde à Paris. 

Ce postulat suffit-il à faire d’un jus un bon vin ? Certainement pas. « Le problème avec le vin nature, c’est qu’il n’y a aucune législation qui l’encadre, souligne Pascaline Lepeltier. Seule une association française, Vin Méthode Nature, s’est dotée d’un véritable cahier des charges validé par les instances officielles françaises avec un logo pour garantir la qualité des breuvages et une véritable démarche éthique de A à Z : vignes bio, récolte à la main, avec des règles précises sur la vinification dont l’utilisation du dioxyde de soufre. »

En effet, certains malins, attirés par le succès marketing de cet OVNI (Objet Viticole Non Identifié), se sont engouffrés dans la brèche et labellisent leur vin « nature » quand ils se contentent d’éviter l’ajout de soufre mais continuent d’utiliser des vignes traitées avec des pesticides ou venant de l’agriculture conventionnelle. « Pour faire la différence entre un vigneron soucieux de partager son terroir d’une démarche purement commerciale, il faut se renseigner en amont de l’achat. Il y a de nombreux ouvrages sur la question comme ceux de Isabelle Legeron et Aaron Ayscough. Également la newsletter et les livres d’Alice Feiring et l’application Raisin », précise la sommelière. Autre solution ? Faire confiance à un caviste. « Son expertise est essentielle. En voyage, je suis mon intuition, je regarde les étiquettes sur les rayons, elles sont souvent plus originales que les bouteilles proposées dans des caves classiques. Il faut poser des questions, voir si la personne connaît l’histoire derrière les flacons. Et surtout un bon caviste nature ne fait que du nature ! », explique Zev Rovine de Zev Rovine Sélections, importateur de vins natures aux États-Unis. 

Wine Therapy à Soho

La boutique Wine Therapy à Manhattan. © Géraldine Bordère

La boutique sur laquelle nos experts sont unanimes. Une cave qui donne soif, menée goulot battant depuis 2005 par le Français Jean-Baptiste Humbert qui propose une sélection éclectique de petits producteurs engagés. « En ce moment, j’ai environ 1200 références, 80% en vin nature. Comment je les sélectionne ? En goûtant ! Beaucoup. Je ne suis pas un extrémiste du vin nature, c’est-à-dire que je m’attache à ce qu’il y ait une vraie démarche écologique mais si un jus me plaît et qu’il y a une dose acceptable de sulfites, j’y vais quand même »

On opte pour : un vin d’Autriche, Maria & Sepp Muster Erde 2021, 88,99$. Wine Therapy, 171 Elizabeth St, New York – (212) 625-2999

Discovery Wines à East Village

« Le plus important pour moi dans une boutique ? L’expérience d’achat, explique Vladimir Ocokoljic-Coja, propriétaire du restaurant Kafana qui fut l’un des premiers à mettre du vin nature à sa carte. Je préfère qu’il y ait peu sur les étagères et que la personne aux commandes me raconte l’histoire des vignerons, qu’il s’intéresse à mes goûts et me fasse découvrir quelque chose ». Bingo ! C’est le cas chez Discovery Wines. « Ils ont l’une des sélections de vin du Jura la plus importante. Et quand on aime le vin nature, on sait que c’est là-bas que tout se passe en ce moment », confirme Ryan du compte Instagram @SuperVinoBros.

On opte pour : un Bourgogne aligoté, domaine François Mikulski, 48,60$ ou un Chardonnay Domaine Tissot “Patchwork”, 44$. Discovery Wines, 16 Avenue B, New York – (212) 674-7833

Chambers Street Wines à Tribeca

« C’est une cave pionnière engagée dans cette mouvance avec une équipe qui va régulièrement à la rencontre des producteurs. Ils ont donc une réelle connaissance de terrain et pratiquent de très bon tarifs. Ce que j’aime bien avec eux également, c’est qu’ils prennent des risques, ils importent eux-mêmes des vins qui ne sont pas encore présents aux États-Unis. On y trouve des vins uniques », affirme Pascaline Lepeltier.

On opte pour : le champagne nature André Beaufort Réserve Brut, 55,99$. Chambers Street Wines, 79 Chambers Street, New York

Stranger Wine & Spirits à Williamsburg

Andrew Tarlow, restaurateur à Brooklyn, et Dennis « DJ » McNany, musicien et amateur de vin naturel, se sont associés pour créer Stranger Wines, une boutique de vins naturels et biologiques au cœur de Williamsburg. Ils prennent soin de sélectionner des vins auprès de petits producteurs durables du monde entier, offrant une sélection toujours évolutive et intéressante.

On opte pour : un PetNat Rosé, Anders Frederik Steen, 38$. Stranger Wine & Spirits, 132 Havemeyer St, Brooklyn – (718) 337-8035

Henry’s Wine and Spirit à Bushwick

La cave Henry’s à Brooklyn. © Henrys

Une véritable caverne d’Ali Jaja dans laquelle Henry Glucroft officie depuis 2013. « J’ai ouvert après avoir constaté qu’il y avait un vrai manque dans le quartier, dit-il. Mon idée c’était de proposer uniquement des vins et sprititueux natures de petites productions, des choses que vous ne pouvez pas trouver ailleurs ». Zev Rovine confirme : « Il y a ici des pépites du Jura, une région extrêmement dynamique ces dernieères années en vin nature avec des artisans vignerons exceptionnels comme Alice Bouvot ».

On opte pour : Côtes de Roussillon, Fernand Vaquer (1985) à 69$ ou Domaine de L’octavin, Le Roi des Cépages (2021), 54,99$ . Henry, 69 Central Ave, Brooklyn – (347) 435-0070

Vinyl Wine UES

La boutique-cave Vinyl Wine à Manhattan. © Géraldine Bordère

À mi-chemin entre la cave à vins et la boutique de disques vintage, Vinyl multiplie les bonnes ondes pour vous en mettre plein les sens. C’est aussi l’un des shops préférés des frères du compte @SuperVinoBros. « C’est vraiment la boutique hidden gem du quartier. Le propriétaire a un goût sûr même si sa sélection est plutôt modeste. Je lui fais confiance les yeux fermés quand j’y vais. »

On opte pour : Un Riesling, Stein ‘Palmberg’ Kabinett Trocken Alte Reben, 49,99$. Vinyl Wine, 1491 Lexington Ave, New York.

Emeric Le Bars : Comment j’ai obtenu un visa O1 pour vivre mon rêve américain

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Depuis son adolescence, Emeric Le Bars rêve de découvrir les États-Unis, plus spécifiquement la ville de New York qui représente l’Amérique des films et des jeux vidéo : une architecture, une industrie du cinéma, la ville de tous les possibles. S’il parvient à ses fins et part quelques jours en séjour linguistique dans la ville qui ne dort jamais, lorsqu’il se met en tête de faire son stage de fin d’études aux États-Unis, les choses se compliquent. L’étudiant en communication élargit alors son champ de recherche vers LA ville du film : Los Angeles.

Aujourd’hui dans French Expat, je vous invite à découvrir l’histoire de ce jeune homme déterminé à faire sa place dans un secteur hautement compétitif, celle du film et de la photographie, aux États-Unis. Emeric revient avec lucidité sur son parcours en Californie, en Géorgie, puis plus récemment à Denver, là où je l’ai rencontré il y a quelques mois. Comment a-t-il pu rester travailler au pays de l’Oncle Sam ? Qu’est-ce qu’un visa O1 (exceptionnal abilities), aussi connu sous le nom de “visa talent” ? La carte verte (titre de résident permanent américain) est-elle vraiment plus simple à obtenir avec ce visa ?

Après avoir enseigné la photographie timelapse pendant plusieurs années, Emeric s’est découvert une passion il y a environ un an pour les phénomènes météorologiques extrêmes, des phénomènes qu’il suit et capture armé de tout un tas d’appareils en tous genres. C’est d’ailleurs ce qui l’a conduit à s’installer dans le Colorado, non loin de la Tornado Valley.

Retrouvez Emeric sur YouTube pour découvrir son travail en photographie timelapse ou pour suivre son quotidien aux Etats-Unis.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Devenir Américain: Ce que vous devez savoir sur la nationalité et les implications fiscales

Nous vous donnions rendez-vous le 23 avril 2024 pour un webinaire gratuit d’une heure, traitant de la nationalité américaine et de ses implications fiscales.

Au programme:
• Du visa à la Green Card : Un guide détaillé des visas disponibles pour les Français souhaitant vivre, travailler ou étudier aux États-Unis.

• Gestion des implications fiscales : Quelles sont les obligations fiscales en tant que détenteur de visa, de Green Card et de la nationalité américaine ?

• La nationalité américaine expliquée : Découvrez les critères et le processus pour obtenir la nationalité américaine en tant que Français(e)

• Rendre son passeport et sa nationalité : Les démarches pour renoncer à la nationalité américaine et les implications fiscales lors du retour en France

• Questions/Réponses en direct : Une session interactive pour répondre à toutes vos questions sur la nationalité américaine.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre page YouTube

Avec :
Olivier Sureau, CPA
Olivier Sureau est co-fondateur de JADE FIDUCIAL, société de comptabilité et fiscalité pour les entreprises et particuliers français et américains basés aux États-Unis, au Brésil, en Argentine et depuis la France. 
? [email protected]

Paola Usquelis, Esq.
Paola est avocate depuis 24 ans, spécialisée en droit de l’immigration et en responsabilité civile.
? Prendre rendez-vous: https://calendly.com/p-usquelis/30min?back=1&month=2024-05&date=2024-04-29

Olivier Giroud à Los Angeles, une nouvelle star française dans le championnat américain de foot

Va-t-on parler français sur les terrains de foot de la MLS, le championnat nord-américain de soccer ? La question se pose après la signature d’une nouvelle star tricolore de ce côté-ci de l’Atlantique : l’avant-centre de l’équipe de France, Olivier Giroud, s’est en effet engagé cette semaine avec le Los Angeles FC pour une durée de 18 mois (et une autre année en option). Il fait suite à la venue d’un autre Bleu, Hugo Lloris, dans la même équipe de la Cité des Anges, il y a quelques mois. Une dizaine d’autres footballeurs, plus anonymes, font aussi le bonheur des autres formations du championnat. Et l’entraîneur dont tout le monde parle, champion l’an dernier avec Columbus Crew, est lui aussi français : il s’agit de Wilfried Nancy.

Olivier Giroud rejoindra le club de Californie à la fin de son contrat avec le Milan AC (Italie) où il évolue actuellement, c’est-à-dire cet été, probablement après l’Euro en Allemagne (du 14 juin au 14 juillet) pour lequel il devrait être retenu par Didier Deschamps. Il ne pourra donc pas être sélectionné avec l’équipe de France pour les Jeux olympiques de Paris 2024, une option un temps envisagée. Il débutera avec ses nouveaux coéquipiers du Los Angeles FC dans le courant du mois d’août ou début septembre, un peu à la manière de ce qu’avait choisi Lionel Messi il y a quelques mois avec Miami, à l’issue de son aventure avec le Paris Saint-Germain.

Meilleur buteur devant Henry, Mbappé, Griezmann et Platini !

Pour Los Angeles, c’est une nouvelle grosse prise parmi le football international. Olivier Giroud est en effet le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France. Avec 57 buts en 131 sélections, il devance d’autres légendes de ce jeu, comme Thierry Henry (51 buts), Antoine Griezmann (44) et Michel Platini (41). Même si Kylian Mbappé, intercalé dans ce classement (46 buts), lui ravira à coup sûr la première place dans les années à venir, Olivier Giroud a d’ores et déjà marqué l’histoire du sport français, en devenant notamment champion du monde en 2018 avec les Bleus.

L’avant-centre français avait depuis longtemps clamé son envie de venir jouer aux États-Unis. À 37 ans, il a estimé que l’essentiel de sa carrière professionnelle était derrière lui et qu’il était temps de visiter un quatrième pays, après la France (Grenoble, Istres, Tours et Montpellier), l’Angleterre (Arsenal, Cheslea) et l’Italie (Milan). Il a dû pour cela consentir à quelques efforts financiers. La MLS n’a pas les mêmes moyens que le football européen, et obéit en plus à des règles différentes : comme dans la plupart des autres sports américains, le salary cap interdit aux clubs de dépasser un certain montant de masse salariale. La MLS a toutefois introduit des exceptions, dont va profiter Olivier Giroud : il va signer un contrat de designated player, ce qui lui permet d’être rémunéré au-dessus du montant maximum. C’est-à-dire autour de 3 millions d’euros par an.

C’est aussi un projet de vie pour le footballeur français, père de quatre enfants qui vont pouvoir s’épanouir sous le soleil de Californie. Lui et sa famille ne seront pas totalement dépaysés : en rejoignant Hugo Lloris, ils retrouvent un proche, un ancien voisin, du temps où ils évoluaient dans des clubs concurrents mais dans la même ville, Londres (Lloris était à Tottenham). Assurément, on va un peu plus parler français sur les terrains de la MLS.