(Article partenaire) Chaque vendredi, vous avez rendez-vous avec l’environnement sur TV5 Monde. La chaine francophone internationale propose pendant tout le mois de novembre un rendez-vous hebdomadaire “Oxygène” pour explorer différentes facettes de la question climatique en vue de la COP 21 à Paris en décembre.
Le programme complet (diffusions à partir de 11pm heure EST):
Vendredi 6 novembre
Le climat se réchauffe sur TV5 Monde en novembre
Un nouveau réseau d'entraide pour les Français de San Francisco
Parce que s’installer aux Etats-Unis n’est pas toujours évident, trois Françaises ont créé le réseau d’écoute et d’entraide Main dans la Main dans la Baie de San Francisco.
« On s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup de Français qui avaient besoin à un moment donné d’une aide et d’un soutien mais qui ne savaient pas forcément vers qui se tourner. Il y a bien parfois de l’aide entre amis, entre connaissances, mais rien de structuré… On a donc décidé de créer la plateforme Main dans la Main», souligne Alice Tien, une des bénévoles derrière le projet.
Outre cette éducatrice spécialisée de 36 ans, la petite équipe de Main dans la Main compte Gwladys Louis-Marie, psychologue clinicienne, et Roseline De Luizon, présidente de l’association SFBA (San Francisco Bay Accueil) à laquelle le réseau Main dans la Main est affilié. Le réseau s’adresse « à toute personne ou famille, quel que soit l’âge, qui rencontre une difficulté d’ordre psychologique, éducatif, médical, administratif, économique ou social ».
Des sujets souvent tabous auxquels la plateforme veut pouvoir répondre via une permanence téléphonique (ouverte du lundi au vendredi) et une permanence physique répartie dans la Baie de San Francisco. Des visites à domicile sont prévues si besoin.
San Antonio passe la nuit avec Cédric Gervais
Le DJ français Cédric Gervais fait un crochet par le Live Ultra Lounge de San Antonio le 7 novembre.
Le Marseillais qui s’est fait une place au soleil de l’électro, grâce à ses résidences dans des clubs prestigieux et ses remixes (notamment « Summertime Sadness » de Lana Del Rey en 2013, qui l’a propulsé au sommet des charts), poursuit son chemin aux Etats-Unis. Il s’est fait remarquer récemment en collaborant avec la star colombienne de la pop Juanes, qu’il a rejoint au Madison Square Garden en août. Il effectue actuellement une tournée qui l’emmène aux quatre coins des Etats-Unis.
A noter que le star se produira aussi au Marroko Live de McCallen le 12 novembre.
Danse dans un état second au Hollow Artspace de Bushwick
La galerie d’art Hollow Artspace, située à Bushwick, met à l’honneur deux artistes français pendant le mois de novembre : Sophie Varin et Charlotte Colmant. Cet espace d’art a pour objectif de faire découvrir les oeuvres d’artistes émergents internationaux.
L’artiste Sophie Varin participera à une exposition collective appelée “Staves, Gussets, Laths, Tenons” qui se tiendra du mercredi 4 novembre au jeudi 10 décembre. Elle exposera les sculptures de sa série “Store water on a low shelf or right on the ground”. Ses sculptures se composent de plâtre et de bouteilles en plastique qu’elle a peintes et qui seront dispersées à travers la galerie.
La galerie organise chaque samedi soir des “Nighttime at The Hollows”, rendez-vous d’artistes. Le samedi 14 novembre, la danseuse française Charlotte Colmant se produira pour une représentation appelée “Parasomnia”. Lors de cette performance, la danseuse explorera la relation entre le corps et l’esprit. La chorégraphie se voudra représentative de l’état entre l’endormissement et l’éveil, elle laissera le corps parler par lui-même en semi-conscience.
Docu: Découvrez New York à travers cinq Françaises
Suivez les aventures new-yorkaises de cinq Françaises dans le documentaire de Pierre Brouwers « 5 Françaises à New York ». Il sera diffusé dimanche 8 novembre sur la chaîne française June TV à 8:30pm (heure française). Vous pouvez retrouver le DVD à la librairie new-yorkaise Albertine.
Le documentariste Pierre Brouwers, un passionné de New York à qui l’on doit les populaires “Arthur à New York”, a rencontré une trentaine de femmes avant de trouver les cinq participantes. « Je voulais des femmes qui connaissaient bien New York, qui avaient des parcours différents et surtout qui pouvaient trouver le temps dans leurs quotidiens chargés pour le documentaire. »
Céline, Laïla, Sophie, Corinne et Juliette nous embarquent dans leurs quotidiens, leurs projets, leurs envies, leurs échecs et leurs réussites. L’objectif est de faire découvrir New York par les Français qui y habitent et les endroits de la ville inconnus des touristes. C’est aussi l’occasion de mettre en parallèle la vie parisienne à la vie new-yorkaise.
Certaines participantes sont bien connues du landerneau français de New York, comme Céline Legros, qui a monté son entreprise de canelés Canelés by Céline. Les autres sont artistes, entrepreneuses, créatrices de mode…
Résultat: un documentaire aux thèmes variés, allant de la carrière à la vie personnelle des cinq Françaises en passant, bien entendu, par des images de la ville de New York.
Sunset Drive, un village français au cœur de South Miami
La gastronomie et le savoir-faire français se sont taillés une place sous le soleil de Sunset.
Drapeau bleu-blanc-rouge sur les murs, tour Eiffel en vitrine et « Bonjour » au bout du fil… Sunset Drive à South Miami n’est pas un village d’irréductibles gaulois. Au contraire. C’est un petit coin de France qui se plaît et s’étend dans le quartier. Au fil des ans, la population française croît et cette dynamique se manifeste par une augmentation des commerces estampillés “made in France”.
Le plus ancien commerce français est un petit restaurant de quartier, le Café Pastis. Philippe Jacquet (ci-dessous), son propriétaire, a ouvert en 1999, mais son aventure à Miami a démarré en 1982.
Il a longtemps cherché le local idéal et c’est le hasard qui l’a conduit ici. Plutôt que de s’agrandir, il a ouvert depuis un autre établissement dans Downtown. « Le quartier de South Miami est devenu à la mode. Il n’y a pas de touristes, c’est très résidentiel. Les passants aiment faire leur shopping, aller dîner ou boire un verre sans conduire. Tout se trouve à proximité. »
Les frères Didier et Pascal Vedel (ci-dessous), eux, ont ouvert la boulangerie Le Royal en 2000, à quelques pas du restaurant. Ils exerçaient à Miami Beach puis ont décidé de se rapprocher du Café Pastis, pour lequel ils réalisent les desserts. Leur clientèle de particuliers est essentiellement locale, fidèle et pas forcément française. Ils sont contents de pouvoir parler français et de retrouver des produits de l’Hexagone.
Au salon de coiffure Nikita Paris, Nathalie Dugourd explique avoir ouvert sur Sunset car il était proche des écoles avec programme français, comme Sunset Elementary School. Le quartier « compte 27 salons de coiffure depuis des années. Chez nous, les clients viennent chercher aussi bien un savoir-faire français qu’un style différent ou simplement le plaisir d’une conversation. »
Didier et Sophie Libessart, un couple de kinésithérapeutes ostéopathes, ont quitté Lille avec leurs enfants en 2009 pour tout recommencer à zéro. Leur clinique s’étoffe peu à peu et développe des services esthétiques et psychologiques appréciés de la clientèle locale. Le charme de la vie de quartier sur Sunset Drive les a séduits, en plus du tarif des locaux commerciaux « beaucoup plus raisonnables que sur Miracle Mile à Coral Gables. La communauté française est déjà importante ici. Pour nous, c’était aussi un élément important afin de se refaire une clientèle rapidement.
Attention idée business en cadeau ! Une petite librairie dans la langue de Voltaire apporterait un charme certain au quartier et serait appréciée des écoles voisines. Les Français expat’ sont loin d’être les seuls francophones. Les Haïtiens, très présents depuis les années 1960, seraient environ 200.000 selon les estimations des responsables communautaires.
Passer son permis de conduire à Los Angeles
L’État de Californie mesure près de 430.000 km². Rien que la ville de Los Angeles s’étend sur 1.300 km². La voiture est une religion dans la Cité des Anges et sans le permis, votre vie sera compliquée. Voici comment obtenir ce petit papier.
Dois-je passer mon permis?
Si vous êtes sur un visa touriste (90 jours) et que vous possédez un permis français, nul besoin de passer le permis californien, votre permis gaulois étant valable pour une durée de trois mois en Californie. Vous pourrez alors conduire des véhicules de même catégorie que ceux autorisés par votre permis français. Sachez aussi que le permis international est valable un an si vous êtes de passage. Attention: si vous êtes résident (titulaire d’un visa ou d’une carte verte) californien, il ne sera valable que trois mois. Au-delà, il vous faudra obtenir le précieux papier pour vous rendre sur les plus belles plages de la ville. Ceux qui ont leur permis français devront passer un test de conduite.
Passer le code
Il faut vous rendre au DMV (Department of Motor Vehicles) de Los Angeles, dans lequel on vous remet gratuitement le « California Driver Handbook » (il y en a un par Etat, car certaines règles changent), la bible pour connaître le code de la route sur le bout des doigts.
Sachez qu’au DMV, vous pouvez attendre des heures, alors prenez votre mal en patience. Il est recommandé de prendre un rendez-vous en ligne pour espérer attendre moins longtemps. On peut prendre rendez-vous jusqu’à 45 jours en avance pour passer le code. En revanche, si l’on a besoin de prendre rendez-vous pour le test de conduite (« behind the wheel drive test »), il faut appeler le DMV.
Dès qu’on est bien familiarisé avec les règles de conduite, on peut contacter son DMV pour prendre rendez-vous pour l’examen qui se présente comme l’examen français (QCM de 36 questions, avec 5 réponses fausses possibles). Vous avez trois essais et pouvez choisir de passer le test dans votre langue natale, mais dans ce cas, vous aurez le droit à moins de fautes (et les traductions sont parfois incompréhensibles). Il faut se présenter avec sa carte de « social security » ou un passeport avec son visa. Vous devrez également remplir le formulaire DL 44, passer un examen de vision, payer les frais (33$) et vous faire photographier et prendre vos empreintes.
Passer le permis
Une fois le code en poche, on peut s’entrainer à conduire avec un proche majeur qui a plus d’un an d’expérience (en Californie) ou alors prendre des cours de conduite dans une auto école. Contrairement à la France, il n’y a pas de prérequis d’heures de conduite, sauf pour les mineurs (50h dont 10h la nuit), mais il faut bien sûr être suffisamment à l’aise sur la route pour passer à l’étape suivante.
Vient ensuite le test de conduite (20 min). On peut venir soit avec sa propre voiture soit avec une voiture empruntée (dans les deux cas, il faut prouver qu’elle est assurée : avoir, par exemple, une confirmation écrite avec votre nom dessus, attestant que vous êtes bien assuré) ou louée car le DMV n’a pas de flotte de voitures à disposition. Vous pouvez aussi vous inscrire dans une auto école et emprunter l’un de leurs véhicules.
A noter qu’il faut avoir un numéro de sécurité sociale pour postuler.
Que se passe-t-il si j’échoue?
Vous avez un essai pour passer le permis (c’est compris dans le forfait initial). Si vous le ratez, vous devez repayer une somme faible pour avoir le droit de le repasser (le lendemain s’il le faut!). Si vous échouez à trois reprises, vous devrez recommencer toute la procédure. Attention: si vous avez des questions, il faut les poser avant de commencer l’examen du permis, une fois dans la voiture l’examinateur ne répondra pas. Une fois l’examen réussi, le DMV vous donne un permis provisoire (valide 90 jours) avant de vous envoyer le document officiel. Si au bout de 60 jours, vous n’avez toujours rien reçu, rentrez en contact avec le « Legal Presence Verification » (916 657 7790 ou 916 657 7445). Après, à vous les mythiques Mulholland Drive, Hollywood Boulevard ou encore la Route 66.
Gad Elmaleh et Gesaffelstein au Fun Fun Fest d'Austin
Pour sa 10ème édition, le festival Fun fun fest d’Austin s’offre deux artistes français de choix : Gad Elmaleh et le DJ Gesaffelstein. Les deux stars françaises se produiront toutes les deux le samedi 7 novembre à 3:15pm pour Gad Elmaleh et à 5pm pour Gesaffelstein.
L’humoriste préféré des Français, qui a entamé sa première tournée en anglais aux États-Unis en septembre, jouera pour la première fois à Austin en anglais, entre deux humoristes américains. Ses 15 minutes de représentation au festival le mettront en jambe pour son spectacle “in english” au North Door d’Austin le soir même à 7pm.
Dans un autre registre, Gesaffelstein enflammera le festival avec son électro sombre. Il est l’un des rois de l’électro en France. Il a remixé des morceaux pour de grands artistes comme Lana Del Rey et Tiga. Mais a aussi produit deux morceaux du dernier album de Kanye West “Yeezus”.
Mélodies franco-brésiliennes au Lycée Français de LA
Venez vous faire bercer par les mélodies brésiliennes de Marcio Faraco le 13 novembre à 7pm, au théâtre Raymond Kabbaz.
Marcio Faraco est guitariste, compositeur et chanteur. Ses mélodies sont empreintes de samba, bossa nova, baiao et fado portugais, accompagnées de ses paroles en brésilien et en français.
Il quitte son Brésil natal en 1992 pour venir s’installer en France et commencer une carrière internationale. En 2000, il sort son premier album, “Ciranda”. Sept autres suivront. Depuis, il arpente les scènes du monde.
Sur scène, il sera accompagné d’un accordéoniste (Lionel Suarez), d’un bassiste (Gerson Saeki) et d’un percussionniste (Julio Gonçalves).
Un jazzman à 14 Grammy joue en plein air à Miami
Il est l’un des papes du jazz “latin”. Paquito D’Rivera, le jazzman qui a remporté quatorze grammy (excusez du peu!), se produira sur la Fred Shaw Plaza sur le campus de Kendall du Miami Dade College (MDC) le samedi 7 novembre.
L’artiste, roi du jazz latin, jouera quelques-uns de ses plus grands hits en plein air. Le clarinettiste-saxophoniste a réalisé trente albums. Il se produira dans le cadre de la 9eme édition du festival MDC Live Arts, qui rassemble des artistes du monde entier
A Bushwick, un Français, un resto et un plat au nom imprononçable
Oko …. comment ? “O-ko-no-mi-ya-ki”: un mot imprononçable et inconnu pour qui cuisine japonaise rime uniquement avec sushi. C’est pourtant une spécialité courante du pays, plus particulièrement des régions d’Osaka et Hiroshima. “C’est un mélange entre une pizza et un pancake, un plat familial qu’on ferait le dimanche entre amis ou à la maison” explique Vincent Minchelli.
Ce Français de 40 ans, tatouages et cheveux long, en a fait le plat star de son restaurant, Okiway, ouvert le 21 juillet dernier à Bushwick. Implanté à New York depuis 15 ans, ce fan du Japon, bercé par Goldorak et Godzilla et qui a visité le pays 16 fois, rêvait depuis longtemps d’importer l’okonomiyaki aux Etats-Unis. Dans le civil, il est coiffeur au studio Arrojo, un métier qui le passionne et qu’il continue de pratiquer malgré sa nouvelle casquette.
Vincent Minchelli a toujours eu la passion de la cuisine (ses parents ont un restaurant de poissons à Paris) et il a participé à l’élaboration du menu : “On y retrouve une base japonaise, bien sûr, mais aussi des influences méditerranéennes, l’huile d’olive, le citron, le côté tapas, de la bière corse : ce sont mes origines”.
Le plat central reste le fameux okonomiyaki. “C’est une sorte de galette faite de chou, d’oeuf, de farine et de porc et cuite sur un grand grill. En japonais, ça signifie “grillé comme tu aimes” : on peut donc y rajouter autant d’ingrédients qu’on veut…”
Chez Okiway, il se décline dans les versions classiques d’Osaka et Hiroshima, mais aussi mexicaine avec de l’avocat et du chorizo, hommage au quartier de Bushwick et sa population hispanique. Avec cela, il faudra tester le guacamole de wasabi, originalité de la carte. L’okonomiyaki est généralement servi avec une sauce sucrée et se déguste arrosé de mayo japonaise (ici faite maison).
Crédit photos : David Breger
“Au Japon, c’est un classique de la cuisine, qui se trouve surtout dans la rue. Mais notre objectif était d’élever le niveau : je voulais que les clients s’assoient, dans un cadre sympa, pas qu’ils mangent dans une barquette en plastique”, explique le restaurateur.
Il se fixe de nouveaux défis comme celui de changer la carte régulièrement : “Je veux que les clients soient excités, découvrent et qu’ils reviennent”. Il prévoit déjà d’ajouter de la ratatouille au menu et, “French Touch” oblige, une assiette de fromages.