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Conférence sur la loi fiscale FATCA à Houston

La loi FATCA, vous connaissez? La Foreign Account Tax Compliance Act requiert des banques et autres institutions étrangères qu’elles partagent avec l’administration américaine les informations financières de certains de leurs clients aux Etats-Unis. Les Français titulaires d’une carte verte, les Français des Etats-Unis ayant un compte en France, les binationaux notamment sont concernés par cette législation touffue, qui se met en place cinq ans après son adoption par le Congrès américain.
Pour connaitre les implications du texte sur vos finances, une conférence animée par le conseiller consulaire et élu AFE Damien Regnard aura lieu le jeudi 5 novembre dans les locaux de Coldwell Banker United, Realtors (Memorial Office) à Houston. L’élu évoquera l’application de FATCA par les banques en France, le “droit au compte” et les recours possibles.
La conférence est gratuite. Elle sera suivie d’une séance de questions-réponses. RSVP obligatoire auprès de Houston Accueil: [email protected]. Ouverte aux non-membres.

Kev Adams au Festival France Cinéma Floride

C’est le film qui cartonne en ce moment en France et vous pourrez le voir à Miami, avec son acteur principal en prime. Kev Adams sera en ville le dimanche 8 novembre pour présenter en première internationale “Les nouvelles aventures d’Aladin”, qui effectue le meilleur démarrage d’un film français en 2015.
L’acteur participera à une séance de questions-réponses après la projection, qui aura lieu dans le cadre du festival France Cinéma Floride. Il campe le rôle de Sam, qui se déguise avec un ami en Père Noel pour dévaliser les Galeries Lafayette. Des enfants le rattrapent et Sam se voit obligé de leur raconter une histoire, celle d’Aladin, ou en tout cas son Aladin. Sam est transporté à Bagdad, dans la peau du personnage de Disney.
Le film sera projeté en français avec sous-titrage en anglais. Sensation de l’humour en France, Kev Adams partage l’affiche avec Jean-Paul Rouve et William Lebghil. Ce dernier participera aux questions-réponses aussi.

"Out 1": Un Rivette culte (et interminable) à LA et New York

C’est un évènement dans le monde des cinéphiles : la plus grande oeuvre de Jacques Rivette “Out 1”  a été restaurée et divisée en huit épisodes. Les épisodes seront diffusés deux par deux au BAM à Brooklyn entre les 4  le 19 novembre et quatre par quatre au Cinefamily de Los Angeles les 14 et 15 novembre.
Le film est sorti en 1971, il faisait 12h30 mais ressort en 1972 en version courte (4h20 tout de même!). “Out 1” est l’adaptation libre et éclatée du roman de Balzac Histoire des treize. À Paris, en avril 1970, deux troupes de théâtre répètent une tragédie grecque. Un jeune sourd-muet fait la manche dans les cafés en jouant de l’harmonica. Une jeune femme séduit des hommes pour leur soutirer de l’argent. Alors qu’une conspiration se dessine, des liens se tissent entre les différents protagonistes…

Six bourses pour financer un MBA ou un master aux USA

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Venir étudier aux Etats-Unis coûte cher. Heureusement, ces organismes vous offrent un petit coup de pouce.
6. Les bourses Serge Bellanger
Les bourses “Serge Bellanger” ont été lancées par la fondation de la French American Chamber of Commerce. D’une valeur de 10.000 dollars, elles sont attribuées à des étudiants français admis dans un MBA aux Etats-Unis (ainsi qu’à des étudiants américains admis dans un MBA français). Trois jeunes Français ont été sélectionnés pour la première cohorte (2013), et cinq pour la deuxième (2014).
Claire Lecarpentier, étudiante en MBA à Wharton, fait partie des lauréats: “Cette bourse couvre une petite partie du prix total de mon MBA – il va me revenir à 200.000 dollars pour deux ans, logement compris – mais c’est un vrai coup de pouce. C’est aussi très gratifiant. Et cela me donne accès au réseau de la chambre de commerce, ce qui est très intéressant”. Plus d’infos ici
5. Les bourses Fulbright
Fulbright, c’est « la » bourse la plus connue et la plus compétitive pour faire des études aux Etats-Unis. En France, le taux de sélectivité est de l’ordre 10% pour les candidatures de niveau master, selon le rapport d’activité pour 2013-2014.
Dix à douze étudiants de ce niveau sont sélectionnés chaque année. Le montant de la bourse s’élève à 20.000 $ maximum. La commission Fulbright gère aussi l’attribution, chaque année, du Harvard French Scholarship Fund, qui aide des étudiants français admis à Harvard. Plus d’infos ici
4. Les bourses Georges Lurcy
Chaque année, la fondation Georges Lurcy finance des bourses à destination de six Français ayant été admis dans une université aux Etats-Unis, et qui ont décidé de se spécialiser sur les Etats-Unis (que cela soit en histoire, sociologie, droit etc). Chaque bourse est d’environ 20.000 $. Plus d’infos ici 
3. Les accords du Florida France Linkage Institute
Ces accords concernent 38 universités publiques ou community colleges de Floride, et sont réservés aux étudiants français. Ils  permettent, sous réserve de validation de leur dossier par un comité, de payer ses études au prix des étudiants “in state” (résidents de Floride) et non pas des étudiants “out state” ou internationaux. Ce qui représente de très importantes économies. Ces accords concernent des étudiants inscrits dans un programme diplomant, de niveau licence ou master. Plus d’infos ici 
 2. Les bourses du Rotary Club
Le Rotary Club attribue des bourses (appelées “subventions mondiales” ou “global grants”) pour des étudiants qui souhaitent faire des études internationales de niveau master. Le projet professionnel doit être en accord avec l’un des axes stratégiques de la fondation (la solidarité, la résolution des conflits, la santé, le développement économique local, la gestion de l’eau). Le montant est variable, à partir de 15.000 $. Le candidat doit fournir la preuve de son admission dans un programme. Plus d’infos ici
1.Les bourses de la fondation Forté (pour femmes uniquement)
La Forté Foundation, qui vise à promouvoir l’accès des femmes à des postes à hautes responsabilités, finance chaque année des bourses pour les candidates à des masters (dans certaines universités américaines partenaires seulement). 465 étudiantes ont été sélectionnées en 2014, dont un quart hors Etats-Unis. 32% des lauréates de la promotion 2016 étaient non-Américaines. Plus d’infos ici 

Mobilisation à New York pour le naufragé breton de l'Alaska

 
Les images ont fait le tour du monde. Un marin, agrippé à la proue de son navire en perdition, qui plonge au péril de sa vie sur un brise-glace venu lui porter secours dans une mer déchainée, au large de l’Alaska. Nous sommes le mardi 20 octobre.

Ce rescapé, c’est un Rennais de 28 ans appelé Manu Wattecamps-Etienne. L’Amazonie, Terre-Neuve, le Cape Horn, Hong Kong, le mythique passage du Nord-Ouest entre les océans Atlantique et Pacifique: le Français, vrai aventurier des mers, épris de liberté, sillonne le monde en bateau depuis 2007.
Il y a des gens qui sont nés pour être prêtre, c’est une vocation. Ils sont appelés par Dieu jusqu’à la mort, au prix de nombreux sacrifices. J’ai pris conscience que, pour moi, cela serait la même chose. La mer est tellement présente dans ma vie que je vis pour naviguer maintenant” , dit-il.
Ce mardi 20 octobre, son bateau, la Chimère, est pris dans une forte tempête. Certains medias font état de vagues de 20 mètres de haut. Le Breton déclenche sa balise de détresse. Un appel auquel répond heureusement le brise-glace Tor Viking. Le marin abandonne son navire en détresse, non sans sa chatte, Pipalup, actuellement aux mains des douanes américaines qui s’occupent de lui administrer les vaccins requis par la loi. “La peur n’était même pas une priorité, je me disais que j’étais en train de perdre mon bateau. C’était toute ma vie, dix ans de labeur. Je mettais tous les centimes que j’avais dans ce bateau. Dedans, il y avait des souvenirs de mes tours du monde” , se souvient Manu Wattecamps-Etienne.
L’association des Bretons de New York BZH organisait, lundi 2 novembre, un diner au restaurant OCabanon avec ses membres pour rencontrer le miraculé et faire connaitre sa page de crowdfunding sur la plateforme GoFundMe. Celle-ci doit lui permettre de lever des fonds pour acheter un nouveau bateau. Près de 7.000 dollars ont été récoltés en onze jours.
Laurent Apollon, un passionné de voile membre de BZH, l’a fait venir à New York. “On n’a pas hésité une seconde, indique Simon Herfray, le co-président de l’association. Quand on a eu cette nouvelle-là, on s’est dit: qu’est-ce qu’on fait? On a pris en charge sa venue à NYC. Des membres de BZH l’hébergent…” Manu Wattecamps-Etienne le promet: il reviendra aux Etats-Unis… en bateau.
 

A l'AFI Fest, sept jours de ciné gratuit à Los Angeles

Un festival de cinéma gratuit, cela ne se refuse pas. Comme chaque année, l’AFI Fest propose une sélection de nouveaux ou anciens films à voir du 5 au 12 novembre dans divers cinémas de Los Angeles.
Pour cela, il suffit de s’inscrire et de réserver son ticket à l’avance.
Le programme est riche, et comporte plusieurs productions françaises. Parmi elles, “My Golden Days” d’Arnaud Desplechin (“Trois souvenirs de ma jeunesse”), “Dheepan” de Jacques Audiard, “In the shadow of women” (“L’ombre des femmes”) de Philippe Garel, “No home movie” de Chantal Akerman et “The White Knights” (“Les chevaliers blancs”) de Joachim Lafosse.
Le programme comporte aussi des films de jeunes réalisateurs français, comme “Evolution” de Lucile Hadzihalilovic et “Disorder” d’Alice Winocour.

French Weeks 2015, c'est parti!

Miami aux couleurs de la France. La 8e édition des French Weeks en Floride a démarré jeudi 29 octobre avec le cocktail organisé par la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) de Miami, à la résidence consulaire.
Sa présidente, Séverine Gianese-Pittman, et le Consul général de France, Philippe Létrilliart, ont chacun mis en avant les nouvelles collaborations économiques qui nouent davantage les liens entre la France et les Etats-Unis –voire la Floride- tout en appelant à poursuivre la promotion de l’Hexagone.
Le jazz band French Horn, toujours apprécié, était de la partie et a donné au jardin de la résidence consulaire des airs de “garden party”, avec un buffet proposé par une demi douzaine de restaurateurs français.
Lire aussi: 7 choses à faire lors des French Weeks Miami 2015
Les French Weeks de Miami ont gagné en crédibilité au fil des ans et s’installent dans le paysage comme un rendez-vous marquant. En témoigne la participation de Carlos Gimenez, le maire de Miami Dade County, au déjeuner principal du 5 novembre. “C’est un honneur de le recevoir et cela marque l’intérêt que les officiels ont pour nos actions” , se félicite Pascale Villet, directrice de la FACC.
Les French Weeks 2015 se concentrent désormais sur deux semaines articulées autour de la gastronomie puis du lifestyle. Pour la première fois, la Framco, un organisme d’affaires de Tampa Bay, a rejoint l’organisation et permis à une douzaine de restaurants des environs de Tampa de participer à l’événement en proposant des menus prix-fixes. « Nous souhaitons rayonner à travers la Floride pour ces deux semaines. Miami est une base importante, mais ne doit pas concentrer toutes nos actions », ajoute Pascale Villet.
Autre nouveauté : la Petite Fair qui se déroulera le 11 novembre au Miami Iron Side et dont l’entrée sera gratuite. Des exposants français viendront vendre leurs créations et un défilé de mode aura lieu. Les French Weeks se termineront le jeudi 12 novembre.
 

Sylvie Guillem, une dernière fois à New York

Elle l’avait annoncé il y a un an : pour ses 50 ans Sylvie Guillem, danseuse étoile hors normes mettra, fin à ses 39 années de danse après une tournée mondiale d’adieux. Elle viendra saluer le public New Yorkais une dernière fois pour trois dates du 12 au 14 novembre pour son spectacle Life in progress.
Jamais personne avant elle n’avait été nommée étoile de l’opéra de Paris aussi jeune, à 19 ans en 1984. Mais Sylvie Guillem ne se contente pas de l’opéra de Paris, elle poursuit sa carrière au Royal ballet de Londres jusqu’en 2008 et passe par les plus grandes compagnies de danse internationales. Réussissant avec brio des choix audacieux en passant du classique aux créations contemporaines, Sylvie Guillem a honoré la danseuse surdouée qu’elle était pour devenir une chorégraphe célébrée dans le monde entier.
Débutée en mars, sa tournée d’au revoir, Life in progress a fait salles combles et a été saluée par la critique. Les chorégraphies ont été conçues par et pour elle pour un spectacle à son image. Quatre créations contemporaines y sont interprétées, dont deux solos de la danseuse mythique qui ouvrent et clôt le spectacle : Techne conçu par le chorégraphe Akram Khan et Bye crée pour elle par Mats Ek.
Après, Paris, Londres, Athènes, Singapour, Shanghai, New York… Elle fera ses ultimes au revoirs à Tokyo le 20 décembre et la salle affiche déjà complet.

Deux prodiges du classique au Lycée français de New York

Elle est pianiste, lui violoniste. Leurs doigts magiques leur valent de faire partie d’une nouvelle génération de virtuoses. Hélène Tysman et Virgil Boutellis-Taft ont rendez-vous le jeudi 5 novembre sur la scène du Lycée français de New York.
Les deux musiciens joueront des morceaux de Tartini, Janacek, Chausson, Hersant, Bartók et Saint-Saëns. Diplômée du Conservatoire de Paris, Hélène Tysmans s’est révélée en remportant la 16eme édition de la prestigieuse International Chopin Piano Competition, qui rassemble des pianistes du monde entier tous les cinq ans autour de l’œuvre du compositeur. Depuis, elle a joué au Carnegie Hall et au Lincoln Center notamment.
Virgil Boutellis-Taft a, lui, commencé le violon à l’âge de 7 ans. Après avoir joué en Europe et aux Etats-Unis, il fera ses débuts au Carnegie Hall le 19 novembre.

Black Friday à la française: le meilleur des 2 mondes

(Article Partenaire) Le “Black Friday” a fait, en 2014, une entrée tonitruante dans les habitudes des consommateurs français. Si nos compatriotes de France ne fêtent pas encore Thanksgiving, ils profiteront en nombre des prix cassés du “Black Friday” à la française qui aura lieu le 27 novembre prochain.
Si vous avez envie de produits français, que vous voulez profitez de promo allant jusqu’à moins 85% et d’un euro toujours aussi faible, il est temps de commencer le repérage et de vous inscrire sur Easy-Delivery afin de pouvoir vous faire réexpédier vos achats.
Lancé en 2014 par une équipe de professionnels experts du transport et de la logistique, le site Easy Delivery propose aux Français des Etats-Unis de livrer chez eux, toute commande passée sur un site d’e-commerce français ou européen, à des tarifs qui figurent parmi les plus bas du marché.
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Non-voyant, j'ai couru le marathon de New York

Je pourrais vous dire que j’ai terminé 15 minutes plus tard que mon objectif, que j’ai beaucoup souffert après le kilomètre 35, que j’ai eu du mal à monter les escaliers pour rentrer chez moi. Mais non, je veux vous dire que je suis heureux.
Comment décrire un million de personnes qui crient votre nom, une ville qui, à la manière d’une vieille amante, sait soudain vous rappeler pourquoi vous l’aimez tant ? Ce n’était pas un marathon, c’était une parade, une lettre d’amour !
Tout commence avec Spike Lee et Bill de Blazio, Frank Sinatra et le pont Verrazano. J’étais avec 50.000 amis sur la ligne de départ, avant le majestueux Verrazano entre Staten Island et Brooklyn, prêt à conquérir la ville. Il est un peu plus de 9 heures du matin. Il fait froid, il y a du vent. Je suis ému, impatient d’en découdre avec le bitume new-yorkais. Malgré mes efforts pour les retenir, je finis par verser une petite larme en écoutant “New York New York”.
Quand le top-départ est donné à 9:50, on se sent indestructible. Les hélicoptères nous suivent. Rapidement je comprends que je ne suis pas dans un bon jour. Mon rythme cardiaque est un peu haut, je transpire beaucoup, je me dis que ça va être une longue journée.
On arrive à Brooklyn. Ah Brooklyn! La foule est si dense, les spectateurs si enthousiastes que je ne peux même plus entendre les consignes de mon guide. Mais on s’en fiche, je souris, je vole. Cette hystérie collective se poursuit jusque dans le Queens. On traverse ce rêve, puis on arrive au pont Queensboro, qui relie le Queens et Manhattan.
Aïe.
Ça monte bien, je suis dans le rouge, je le sens venir, je ralentis, mais rien à faire. Matt Leibman, l’un de mes trois guides, commence à gémir. Au moins, je ne suis pas le seul en enfer. Il n’y a pas un bruit, simplement cette cruelle montée. Je me dis quand même que la vue doit être magnifique.
On arrive enfin à Manhattan, l’hystérie reprend. J’ai l’impression de rentrer dans un stade de football. Quel contraste formidable après le silence du pont. Je m’y attendais, mais je suis tout de même surpris. J’ai la chair de poule. Cela dit, je sens bien que mes jambes sont lourdes.
Je commence à lever le pied, on arrive au kilomètre 30, brusquement je suis affamé. Pourtant, je me suis bien alimenté jusque-là (bananes, Gatorade, gels énergétiques et d’autres petits bonheurs de sportif). Je panique. Je me dis que marcher serait quand même plus agréable. Mais vous commencez à me connaitre, ce n’est pas mon genre. Alors je m’empiffre. Je prends tout ce que mes guides ont sur eux, des barres, des gels… Après environ 20 minutes, ça va mieux. Mais que c’était dur !
« Come on, let’s go home Charles »
La machine repart enfin, mais les dégâts sont faits, je ne terminerai pas en 3h40, mon objectif. C’est là que ce marathon est vraiment magique. Dans une course traditionnelle, j’aurais eu des pensées négatives, j’aurais commencé à refaire la course mentalement, je serais mécontent. Mais je décide de lever la tête, je pense à mes parents qui me suivent sur le GPS, à ma femme qui m’attend sur la ligne d’arrivée. Je murmure: « j’arrive ! »
On passe rapidement dans le Bronx, puis c’est la 5eme Avenue, Matt reprend confiance et me dit : « Come on, let’s go home Charles ».
Je sais qu’un groupe d’amis m’attend sur la 110eme rue, je veux faire bonne figure. Le soleil fait son apparition, quelle journée parfaite ! Je lance des bisous à la foule, je profite de chaque instant.
J’arrive devant mes amis, l’adrénaline me fait accélérer, je suis extatique. C’est tellement gratifiant de savoir que ces gens sont là depuis peut-être plusieurs heures, simplement pour quelques secondes d’une interaction indescriptible.
Je n’avais jamais remarqué que la 5eme Avenue étais si pentue, rapidement je suis de nouveau dans le dur. Les guides qui m’ouvrent la route, Dustin  Abanto et Stefan Irion, décident de chauffer la foule, ils crient : «  Voici Charles, c’est son premier marathon, il a besoin de vous maintenant ! » Le public est adorable, une vague d’encouragements me précède, je grogne, je donne tout.
On entre dans Central Park, je retrouve mon terrain d’entrainement, j’ai l’impression d’être le propriétaire des lieux. Qu’elles font mal ces dernières bosses, je suis persuadé que mon genou droit va se disloquer.
Mais heureusement j’entends le micro du speaker, Stefan, qui faisait son quatrième marathon en trois mois, me dit : «  Charles, profites de cet instant, tu l’as fait, tu vas terminer ton premier marathon ! » Au loin, je reconnais la voix de ma femme criant mon nom, comme je suis fier. Merci à vous tous qui m’avez suivi, encouragé. On se donne rendez-vous l’an prochain. Je participerai au mythique Boston Marathon en avril, puis je serai de nouveau sur la ligne de départ du marathon de New York.

L'Ecole Internationale de la Péninsule, l'école bilingue de demain

(Article partenaire) Les enseignants et les parents qui arrivent de France à l’ISTP (International School of the Peninsula) doivent s’attendre à un petit choc culturel.
L’école de San Francisco n’est pas seulement bilingue, elle est aussi résolument technologique et tournée vers l’innovation. Tables collaboratives dans les salles de classe pour faciliter le travail en groupe, “Ted Talks” pour élèves, “Makers space”, utilisation de programmes comme Powerpoint ou Keynote: ici, on est à mille lieues de l’Education nationale.
Avant, les écoles étaient dans un système fordien. On préparait les élèves à travailler dans un bureau. Mais le comportement des enfants évolue. L’objectif aujourd’hui est de former des enfants adaptables. Le travail tout seul n’existe plus. On travaille en équipe. On leur apprend à s’effacer et à travailler ensemble” , souligne le directeur de l’ISTP, Philippe Dietz.
Dans cette école internationale de Palo Alto, qui regroupe près de 600 élèves de la Nursery au 8th Grade, on propose deux filières: mandarin-anglais et français-anglais. Cette dernière est la plus ancienne. C’est elle qui a lancé l’école en 1979 – le programme de mandarin est venu s’ajouter en 1996. L’ISTP est homologuée par le Ministère de l’Education nationale français.
Sa différence par rapport aux autres écoles internationales ? Elle expose ses élèves dès la Nursery aux nouvelles technologies. Les iPad, qui deviennent partie intégrante du curriculum à partir de l’élémentaire, sont utilisés comme des instruments de création, mis au service des activités artistiques proposées en classe, mais aussi comme des outils de consolidation pour faire des puzzles et des exercices logiques en lien avec le programme.
Les enseignants agissent comme “modérateurs de l’apprentissage” . “Les enseignants devaient être très présents dans les salles de classe de ma génération. Aujourd’hui, ils parlent moins pour laisser les enfants se construire. Mais cela implique tout de même d’avoir un programme, un cadre. Les enseignants savent ce qu’on va apprendre et quand” , poursuit le directeur.
“Nous sommes une école qui pense à l’avenir” , dit-il, mais pas au point de former des élèves qui ne savent pas tenir un stylo ou sans rigueur. “Nous n’avons pas de problème de discipline” , glisse Philippe Dietz. L’école n’oublie non plus ses racines d’école bilingue. Une dimension que l’ISTP veut renforcer en ouvrant sa pre-school toute l’année à l’exception de l’été pour accroître l’exposition des plus jeunes au français. Autre ambition: “affiner sa mission internationale” en réalisant des projets pédagogiques collectifs qui mettent en avant les différentes origines des élèves. “Il y a 40 nationalités dans l’école et 30 langues parlées, précise le chef d’établissement. Notre ADN, c’est d’être une école bilingue. Mais nous voulons l’être avec un regard transculturel. Nos élèves viennent chez nous pour la langue, mais restent pour la qualité éducative” .
Pour en savoir plus:
Le site de l’ISTP ici
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