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Pourquoi il faut vous intéresser aux Mets et aux "World Series" de baseball

Si vous habitez à New York, vous allez en entendre parler toute la semaine: les Mets jouent les World Series à partir de mardi. Oui c’est du baseball et pour que vous puissiez étonner vos collègues de bureaux en ayant l’air de comprendre de quoi ils parlent, French Morning a demandé à un grand fan de baseball, new-yorkais, de nous expliquer pourquoi cette semaine compte tant pour lui et les autres “Mets fans”. Eric Schine, Senior features editor à Bloomberg News, attend que ses chers Mets le comblent depuis près de 30 ans…
World Series“: l’appellation est peut-être un peu arrogante, d’accord. Le vainqueur de ces rencontres (le premier qui aura gagné 4 matches) est le champion de la Major League of Baseball (MLB), donc la meilleure équipe d’Amérique du Nord. C’est déjà bien et pour les Mets ce serait mieux que ça: ce n’est que la cinquième fois qu’ils se trouvent dans les World Series depuis 1962, année de création de l’équipe. Et ils n’ont gagné que deux fois, en 1969 et en 1986. Les “Mets fans”, qui ne connaissaient que déception pendant des décennies, attendent depuis presque 30 ans cette victoire tellement convoitée.
Souffrances
Autant dire qu’être un supporter des Mets, c’est beaucoup souffrir. Non seulement de très rarement gagner, mais aussi -surtout- de voir l’autre équipe locale triompher. Si les Mets sont  les underdogs de New York, les Yankees sont vus soit comme la vraie équipe de New York, soit comme le evil empire, selon le lieu d’habitation ou la famille d’origine.  Les Yankees sont installés dans leur très célèbre Yankee Stadium depuis 1923 (reconstruit en 2010) dans le Bronx, tout à côté de Manhattan. Ils ont joué  dans 40  World Series et en ont gagné 27. Les “Bronx Bombers” sont  l’équipe riche et élite, l’équipe un peu snob, préfèrée par beaucoup de bourgeois Manhattanites. Ils ont un budget pour les salaires de 214 millions de dollars, le deuxième plus riche après les Los Angeles Dodgers, plus du double des Mets.
Et l’histoire des Yankees se mêle souvent à celle du baseball tout court, avec une longue liste de “dieux du stade” qui y ont joué: Babe Ruth, Joe Dimaggio, Lou Gerhig et plus récemment, Alex Rodriguez et Derek Jeter.
Mais le Mets fan est peu impressionné par les exploits des Yankees. Tout d’abord les Yankees appartiennent à l’American League, tandis que les Mets font partie de la National League. Ces deux leagues (qui composent la MLB) c’est un peu la gauche et la droite, ou la France et l’Angleterre pendant la guerre de Cents Ans, ou les Protestants et les Catholiques pendant les guerres de religion. Les différences de règles, d’histoire et de culture sont grandes et profondes. La différence principale: dans la ligue américaine, le lanceur ne frappe jamais la balle tandis que dans la ligue nationale, il est obligé de la frapper.
En vérité, les fans des Mets ont leurs racines dans le Queens et Brooklyn de l’époque bien avant les quartiers branchés, quand les ouvriers allaient au stade pour passer un après midi et boire de la bière en dépensant un sous ou deux. (On peut obtenir les billets pour les World Series à Citifield pour plus de $1,500 sur Stub Hub.)  Car les Mets sont les descendants des Brooklyn Dodgers, qui ont quitté New York en 1959 pour Los Angeles. Quand j’étais enfant, mon grand-père Nate, homme d’affaires, était pour les Yankees. Mon oncle Mike, socialiste (quand il y avait encore quelques socialistes aux États Unis), était pour les Mets.
Longtemps déçus, les supporters des Mets arrivent à peine à croire à leur chance. Il y a trois mois, les Mets étaient encore à la peine – une saison décevante comme toutes les autres, un équipe médiocre destinée à échouer avant la fin de saison. Une saison très longue puisqu’elle consiste en 162 matchs de début avril jusqu’à la fin septembre. Mais l’extraordinaire est arrivé! Début août, les Mets, grâce à quelques nouveaux joueurs qui ont inspiré les autres, ont commencés à donner du fil à retordre à leurs opposants.  Le plus bel exemple est celui de Daniel Murphy. Daniel était un bon joueur mais n’avait rien d’exceptionnel. Puis, au mois de septembre, il a brisé tous les records, 7 home runs en 6 matchs de “post-season”. C’est la première fois dans l’histoire du baseball. On commence à le comparer à Babe Ruth. Du jamais vu!
L’heure de la revanche a sonné. Les World Series commencent mardi soir contre les Royals à Kansas City.
Eric Schine

Bons plans: l'histoire de New York en six musées peu connus

A New York, on peut aller au musée pour voir des œuvres d’art bizarroïdes, des tableaux anciens, s’instruire sur le sexe et les maths. Mais on peut aussi apprendre à comprendre la ville. Voici six musées, testés et approuvés par French Morning, où vous pourrez découvrir pourquoi le subway est aussi désorganisé ou comment les mafieux de l’East Village échappaient à la police pendant la Prohibition…
6. Museum of the American Gangster

Ce micro-musée situé dans l’East Village, terrain de jeu de la mafia new-yorkaise au début du XXème siècle, est une petite mine d’or. Vous y découvrirez l’histoire des grands pontes du crime organisé, dont beaucoup vivaient à New York. Des visites guidées vous emmèneront notamment dans le speakeasy voisin, reconverti en théâtre, où vous découvrirez les techniques surprenantes utilisées par les gangsters pour échapper à la police pendant la Prohibition. 78 St Marks Pl, New York, NY 10003. (212) 228-5735. Ouvert de 1pm-6pm. Page facebook
5. MTA Museum

En bon New-Yorkais, vous adorez détester le “subway”. Après une visite au MTA Museum, qui porte le nom du gestionnaire des transports new-yorkais, peut-être que les longues attentes sur le quai à 3h du matin en sortant de boite passeront plus facilement. Ici, vous apprendrez l’histoire du métro new-yorkais, l’un des réseaux les plus complexes au monde, son expansion et surtout les nombreux dangers qui ont accompagné la construction des premières voies. Bonus: vous pourrez vous asseoir dans d’anciennes rames, situées au sous-sol de ce musée localisé dans une station de métro. Boerum Pl & Schermerhorn Street, Brooklyn. (718) 694-1600. Site ici
4. Brooklyn Museum
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Osez quitter Manhattan pour découvrir le Brooklyn Museum, l’un des musées les plus anciens des Etats-Unis. Ouvert en 1823, sa maison actuelle – un imposant bâtiment à quelques encablures de Prospect Park – devait être plus grande que le Louvre, mais des obstacles à la construction en ont décidé autrement. A l’intérieur, une importante collection américaine qui retrace l’histoire des Etats-Unis, New York en particulier. On vous conseille d’y aller le premier samedi du mois pour ses “First Saturdays” gratuits, et animés. 200 Eastern Pkwy, Brooklyn, NY 11238. (718) 638-5000. Site ici
3. Queens Museum 

Ce musée méconnu du Queens se trouve près des courts de tennis de Flushing Meadows. Situé dans le grand pavillon de l’exposition universelle de 1939, le musée comporte une collection d’objets et autres éléments d’archives sur les grandes foires de 1939 et 1964, quand les inventeurs du monde entier se sont retrouvés dans le Queens pour présenter “le monde de demain”. Prenez le temps de vous balader au “Panorama” , une gigantesque salle où vous attend une réplique miniature de New York. New York City Building Flushing Meadows Corona Park, Perimeter Rd, Queens. (718) 592-9700. Site ici
2. New York Historical Society

Les férus d’histoire (et d’histoires) se sentiront chez eux dans ce musée, très riche, de l’Upper West Side. On y trouve des expositions sur le passé de New York et de l’Etat de New York. Ne vous attendez pas uniquement à des peintures ronflantes: les collections de la New York Historical Society sont diverses et variées. A partir du 13 novembre, vous pourrez, par exemple, y voir une exposition sur les liens entre New York et l’histoire de l’informatique. 170 Central Park West, New York (212) 873-3400. Site ici
1. Museum of the City of New York

Photo: Byron Co., 1897

C’est un “must” pour quiconque s’intéresse à l’histoire de New York et l’urbanisme. Le Museum of the City of New York propose plusieurs expositions en lien avec “le passé, le présent et le futur de la ville” . Une exposition photographique sur le mythique marathon de New York est visible jusqu’en mars 2016. L’autre grand “plus” de ce musée: ses conférences, qui rassemblent des autorités de l’urbanisme new-yorkais. Incontournable. 1220 Fifth Avenue. Site ici

"Le dernier métro" de Truffaut au Fiaf

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Salué par la critique, et consacré aux Césars lors de sa sortie en 1981, “Le Dernier Métro” est l’un des films les plus personnels réalisés par Françaois Truffaut. Depuis longtemps, le cinéaste voulait consacrer un film à la Seconde guerre mondiale, mais il le fait en doublant aussi d’un regard sur son métier de metteur en scène, dans une savante mise en abîme.
Le film est aussi marqué par la rencontre entre les deux monstres sacrés du cinéma français, Gérard Depardieu et Catherine Deneuve (ils joueront ensemble dans six autres films par la suite). Catherine Deneuve joue Marion Steiner, directrice d’un théâtre depuis que son mari, juif, a dû fuir les nazis.
En réalité il s’est réfugié dans le sous-sol du théâtre, où sa femme le retrouve chaque soir pour qu’il puisse suivre l’avancée de la pièce qu’ils préparaient et notamment le travail du jeune premier de la troupe qu’elle a embauché, Bernard Granger (Gérard Depardieu).
Représentations le 27 octobre à 4 pm et à 7:30 pm.
La créatrice de parfum et fondatrice de la maison d’édition ICONOfly, Olivia Bransbourg, présentera le film lors de la séance de 7:30pm.
 

Un Français met en vente sa townhouse de l'UES pour 10 millions de dollars

Quatre étages, cinq chambres, trois terrasses sur quelque 500 mètres carrés: voilà à quoi ressemble le luxe dans l’Upper East Side à Manhattan. On allait oublier le prix: 10 millions de dollars.
Le propriétaire du 177 East 64th Street est un discret homme d’affaires français, Jean-Marcel Rouff, fondateur de Inflight Sales Group, spécialiste des ventes en duty-free à bord des avions.
Achetée en 2010 pour 5,3 millions de dollars, nous apprend le site Street Easy, la maison a été agrandie, entièrement rénovée et remise en vente l’an dernier pour 12 millions de dollars. Bien que “raisonnable” pour le quartier (sur le même bloc, une maison surnomée modestement “le Versailles de Manhattan” est en vente pour 25 millions de dollars), le prix était sans doute excessif. Le bien n’a pas trouvé preneur.

Mais le vendeur n’a pas renoncé et vient de la remettre sur le marché légèrement en dessous de 10 millions de dollars (9,5 millions). Au passage, il a changé de “broker”. C’est désormais un Français, Aurélien Millecamps (de Douglas Elliman), qui est en charge du produit.
“A 9,5 millions de dollars, le prix est maintenant très raisonnable, pour le quartier et le type de bien”, assure-t-il. Pour lui, si la maison n’est pas partie plus tôt, c’est “d’abord une question de marketing. Le travail nécessaire n’avait pas été fait”. 

L’agent a donc fait appel à une designer spécialiste du “staging” d’appartements, Susan Goldstein, “une star dans ce secteur”. L’investissement est conséquent (environ 50.000 dollars pour meubles, tableaux et objets de décoration, tous en location), mais il est rentable: “dans l’immobilier de luxe, les acheteurs veulent pouvoir poser les valises, s’imaginer entrer dans le logement immédiatement”, explique Aurélien Millecamps, avant de raconter qu’un client qui envisage de faire une offre “a demandé s’il pouvait acheter les meubles”.
Autre élément clef du marketing dans l’immobilier de luxe: des photos à la hauteur. Aurélien Millecamps, qui s’y connait en photo et en glamour puisqu’il a été mannequin avant de se reconvertir dans l’immobilier, a choisi là aussi une star du genre, Evan Joseph. Ce photographe d’architecture est derrière les spectaculaires annonces de la plupart des “trophy apartments” vendus ces dernières années à New York.
 

Speak Easy revient à Cercle Rouge le 9 novembre

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Votre évènement préféré, pour améliorer votre anglais et aider des Américains à parler français, revient au restaurant français de Tribeca, Cercle rouge.
Pour les nouveaux, un rappel du principe des soirées Speak Easy: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié « English native speakers ». 
Chaque francophone discute pour 14 minutes avec un anglophone: les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.
Et tout ça en buvant et mangeant (le prix du ticket inclut un cocktail et des hors d’oeuvre).
 Lundi 9 novembre
@ Cercle Rouge (241 West Broadway) – 6:30pm to 8:30pm.

Discussion sur le climat avec le photographe Franck Vogel à Columbia

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Le photographe engagé contre le réchauffement climatique, Frank Vogel, sera à Columbia le 27 et 29 octobre pour deux conférences. Il s’est notamment fait connaître grâce à son photo reportage sur la communauté Bishnoi du Rajahstan en Inde qui perpétue des traditions écologiques de protection de la nature depuis le XVe siècle.
La conférence du 27 octobre se centrera sur son documentaires sur les Bishnois, “Rajasthan l’âme d’un prophète” sera projeté. Cette communauté d’Inde vit depuis le XVe siècle en symbiose avec la nature.
À la découverte de cette philosophie Frank Vogel a voulu la faire connaître à tous prix par un film, des ouvrages, des conférences et des expositions pour montrer qu’il est possible de vivre en harmonie avec la nature.
Des questions réponses suivront la projection en présence de Frank Vogel et Ruth DeFries, professeure spécialisée dans le développement durable et la science environnementale à l’Institut de la Terre.
Le 29 octobre, la discussion tournera autour de son nouveau projet sur l’accès à l’eau et les problèmes qui en découlent. Il a débuté en 2012 avec le Nil et à long terme il regroupera sept fleuves (le Nil, le Brahmapoutre, le Colorado, le Jourdain, le Mékong, le Xingu et le Gange).
Le projet donnera lieu à la publication d’un ouvrage. Pour le moment deux reportages ont été publiés, le premier sur le Nil, un enjeux majeur pour l’Egypte, et le deuxième sur le Brahmapoutre, où la Chine et l’Inde se sont lancées dans la construction de barrages pour générer d’énormes quantités d’électricité sans se soucier de l’environnement.
Frank Vogel présentera son travail en commentant ses photographies et sera accompagné par le professeur Upmanu Lall, directeur du centre de recherche sur l’eau de Columbia.

Michelin 2016 : quels sont les restaurants étoilés à San Francisco ?

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C’est le moment que les restaurateurs attendent avec anxiété et impatience. Michelin a révélé, le 21 octobre, son palmarès 2016 des restaurants étoilés pour la région de San Francisco.
Dans le communiqué de presse, le directeur international du guide Michelin se dit “impressionné” par le niveau des restaurants de la région, et des progrès réalisés au cours des dix dernières années.
The French Laundry, le célèbre restaurant français de Thomas Keller, garde ses trois étoiles. Il est rejoint dans cette prestigieuse ligue par Manresa, un restaurant de Los Gatos spécialisé dans la cuisine des légumes, qui gagne une étoile.
Autres nouveautés : les restaurants Commis, à Oakland, et Campton Place, à San Francisco, passent à deux étoiles. Dominique Crenn, une chef bretonne qui vient d’ouvrir Petit Crenn, garde ses deux étoiles avec son Atelier Crenn.
Une petite dizaine de restaurants gagnent leur première étoile, comme The Lazy Bear, un ancien restaurant éphémère, ou d’autres comme Octavia, Kin Khao, All-Spice, Al’s Place, Aster, Californios, Commonwealth, Lord Stanley, Nico, Omakase, Rasa, Sushi Yoshizumi et Wako.
L’ensemble de la liste des restaurants étoilés 2016 est disponible ici.

Nos meilleurs plans pour Halloween à San Francisco

Dénicher le costume que personne n’aura, trouver les rues les plus sympas pour le trick or treat et des activités originales pour ses enfants : suivez notre guide !
1- Trouver son costume
Qui seront les déguisements stars d’Halloween cette année ? Caitlyn Jenner, les indéboulonnables Yoda et Elsa, ou les personnages de Games of Throne ? Les franchises spécialisées telles Spirit Halloween ou Party City offrent toute une variété de costumes neufs, pour enfants et adultes. Les magasins d’occasion comme Goodwill ou Chloe’s Closet proposent aussi un large choix, à des coûts très raisonnables.
Si vous misez sur l’originalité, on vous recommande Costumes on Haight, le paradis des accessoires, du maquillage et des perruques; les costumes, principalement pour adultes, sont disponibles à la location ou à la vente.
Dans le quartier de Castro, Cliff’s Variety a été le fournisseur officiel de costumes du fameux Halloween in the Castro de 1946 à 2006. La tradition perdure, malgré l’interdiction, suite à des incidents, de cet événement qui rassemblait 500 000 personnes le soir d’Halloween. Outre les costumes et les accessoires pour adultes et enfants, tout un rayon est dédié aux bricoleurs et couturières qui souhaitent réaliser leur déguisement eux-mêmes.
Pour les nostalgiques, Decades of Fashion ne vend pas des costumes, mais des vêtements vintage de l’époque victorienne aux années 1980, à des tarifs plutôt élevés. Quant à l’American Conservatory Theater, il loue les costumes de pièces jouées depuis 40 ans sur ses planches.
Nos amis les bêtes ne sont pas en reste: les costumes pour chiens ou chats de Bow Wow Meow et Jeffrey’s Natural Pet Foods sont vraiment hilarants!
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2- Trick or treat ? Nos quartiers préférés
Pour la cinquième année consécutive, San Francisco a été nommée meilleure ville américaine pour “trick or treat” par le site immobilier Zillow. Dans Cole Valley, Belvedere street, entre Parnassus et 17th street, est fermée à la circulation pour que les enfants puissent passer d’une maison à l’autre en toute sécurité.
Les imposantes maisons victoriennes et edwardiennes de Seacliff et Presidio Heights sont également bien décorées pour l’occasion.
Dans Noe Valley, les commercants de 24th street se montrent particulièrement généreux en sucreries, de meme que ceux de Chestnut street dans la Marina ou Union street dans Cow Hollow.
Le magasin de bonbons The Candy Store dans Russian Hill ouvre ses jarres à chocolats, bonbons en gomme et autres gourmandises, et chacun peut remplir une petite boîte avec ses préférés.
Si vous craignez que la quantité impressionnante de bonbons récoltés nuise à la santé de vos bambins, sachez que dans le cadre d’une campagne baptisée Halloween Candy Buy Back, certains dentistes rachètent vos bonbons au poids pour les envoyer aux soldats stationnés à l’étranger.
3- Maisons hantées et dessins animés
Halloween ne serait pas complètement réussi sans une petite dose de sueurs froides. Pour les plus jeunes, le Disney Museum projette plusieurs dessins animés sur ce thème, les 25 et 31 octobre.
Le parc de Stern Grove se transforme en “Scare Grove” le 24 octobre, avec manèges, défilé de costumes, et une maison hantée à réserver aux ados.
Les plus courageux affronteront les esprits qui hantent la Mayhem Mansion : la Haas-Lilienthal house, magnifique maison victorienne de 1886, ouvre spécialement ses portes de 7pm à 10:30pm les 23, 24, 30 et 31 octobre, avec un décor de circonstance. On vous aura prévenus…

5 lieux à Houston pour acheter ses croissants

Où trouver des croissants? La question existentielle des Français de Houston. Question qui eut été sans réponse ou presque il y a encore quelques années. Mais les boulangeries fleurissent au Texas (comme ailleurs aux Etats-Unis).
Nous vous avons concocté une petite liste d’endroits où trouver votre “guilty pleasure so Frenchy” du weekend : le croissant au beurre  (et plus, si affinités) comme chez nous… Par ordre alphabétique. Et bien sûr n’hésitez pas à ajouter vos bonnes adresses en commentaire, comme d’habitude.
1. Croissant Brioche French Bakery and Café
CroissantbriocheFrenchbakeryC’est le vétéran de la liste, ouvert au milieu des années 80 dans le quartier à la fois universitaire, résidentiel et business entre Kirby et Rice, par Johnny Hsu, un homme d’origine chinoise qui a vécu enfant en Afrique et parle français.
Décor agréable, un brin rustique, collection de coqs décoratifs et paniers de marché anciens. Une quizaine de tables pour une clientèle surtout américaine.
Viennoiseries et pâtisseries individuelles, gâteaux, et sélection de sandwiches et tartes salées pour le déjeuner.
Croissant Brioche French Bakery and Café 2435 Rice Blvd, Houston, 77005. Phone 713 526 9188. 7am-7pm
2. Flo Paris
Le petit nouveau, ouvert en juillet 2015 par un couple franco-libanais, Florelle et Rabih Salibi, forts de 26 ans d’expérience en restauration. Le chef Philippe Schmit, surnommé le “French CowBoy” et figure bien connue des Houstoniens (il a notamment organisé à Houston en juin dernier l’évènement des Maîtres Cuisiniers de France) a apporté son savoir-faire  et continue d’oeuvrer avec eux.
Décor café parisien moderne, avec le dessin d’une Tour Eiffel  stylisée qui accueille une clientèle internationale dans le quartier d’affaires et résidentiel de Tanglewood, non loin de Galleria/Uptown.
Vous trouverez une dizaine de variété de croissants (dont un à l’huile d’olive, thym et sésame) mais aussi pâtisseries individuelles (dont les lunettes à la framboise), macarons, crêpes sucrées et salées, sélection de sandwiches sur base de pain fait et  cuit sur place pour le lunch, produits d’épicerie fine venus de France (Chocolat Barry, Valrohna…). Une vingtaine de table et une sélection de cafés comme chez nous.
Flo Paris – 5757 Westheimer Rd, Houston, 77057 – Phone 713 706 4442 . 7am – 6pm daily. Site et facebook.FloParis
 
3. Foody’s Gourmet
Cette boutique à l’allure typique de nos boulangeries conviviales de métropole a été créée en 2011 par le Chef David Denis et son frère Sylvain, le tandem aux manettes du restaurant Le Mistral, bien connu des Houstoniens et de la communauté française.
Vous trouverez quelques tables à l’intérieur et dans le patio fleuri, pour déguster les viennoiseries traditionnelles et une abondante séléction de pâtisseries individuelles (dont mille-feuille et opéra, déjà rares en France et encore plus aux USA). Le pain est fait et cuit sur place. Sélection de produits d’épicerie fine (foie gras en bocaux, confits pour les accompagner de prunes, de poires, etc) et pièces montées et gâteaux traditionels sur commande pour une clientèle internationale et française très fidèle.
Foody’s livre quotidiennement 18 restaurants et hôtels en viennoiserie et boulangerie.
Foody’s Gourmet – 1400 Eldridge Pkwy, Houston, 77077 – Phone 281 496 3663. 7am – 7 pm. Sa 8am – 6pm, Su 8am – 3pm.
www.foodysgourmet.com  et facebook.Foodysgourmet
4. Julie’s Pastries
Boutique ouverte, au coeur du “quartier français”, en avril 2015 par Julie, une jeune chef française venue de Philadelphie, qui réalise son rêve. Pâtisseries individuelles et viennoisieries (le pain au chocolat est un best seller parmi la clientèle française et américaine), tartes aux fruits faites maison, macarons, éclairs, gâteaux sur commande. Une dizaine de tables dans un décor dépouillé chic,où Mona Lisa et Marie Antoinette peintes sur le mur s’ apprêtent à savourer une religieuse au chocolat. Sélection de quiches et crêpes sucrées ou salées pour le lunch. Les tartes aux fruits individuelles à la pâte recette maison ont grand succès auprès des français.
Julie’s Pastries – 14522 Memorial Dr, Houston, 77079 – Phone 281 741 9161. 8am – 6 pm, Sa 9am- 5pm.  Site et facebook.
Julie'spastries
5. Pâtisserie Paris je t’aime
Nga Rogers, chef d’origine vietnamienne a toujours eu une passion pour Paris et la France, et sa boutique aux pâtisseries inventives, élaborées comme des oeuvres d’art uniques en est la preuve. Les paroles de la chanson de Joe Dassin “Les petits pains au chocolat” le rappelent au dessus du comptoir.
Viennoiseries comme dans votre boulangerie préférée en France ; pâtisseries individuelles (et sur commande), mille-feuille, choux, la seule Tropézienne à Houston, macarons aux saveurs uniques (Lemon – Basil, Orange Blossom –  Ginger) sont au menu.
Nga Rogers, chef formée à l’école Lenôtre en France et d’une créativité rare, retourner chaque année en France pour apprendre les dernières méthodes ou découvrir les dernières tendances.
Ses pâtisseries témoignent de cette exigeance de qualité, la clientèle internationale et française ne s’y trompe pas.
Pâtisserie Paris je t’aime – 11660 Westheimer Rd, Houston, 77077 – Phone 281 531 1222. 10am – 6pm daily, closed Mondays. Site et facebook.

Les meubles en béton d'Olivier Boudou

Après avoir posé ses valises dans la capitale du Texas en 2008, l’ingénieur mécanique d’origine auvergnate Olivier Boudou s’est reconverti dans l’immobilier, d’abord en tant qu’agent spécialisé dans les investissements, puis en tant qu’investisseur lui-même, rénovant des maisons avant des les revendre. C’est là que sa fibre mécanique l’a rattrapé. Après avoir appris la soudure en autodidacte, « je me suis construit un bureau et une grande table, puis ai créé des meubles pour mettre en scène (ou “stager”) les maisons prêtes pour la vente. »
Son autre matériau de prédilection, avec le métal, c’est le béton, qui lui permet de donner différents styles à une même table selon les coupes (droites ou obliques) pratiquées dans la matière, ou bien de faire évoluer un projet de table de salle à manger classique pouvant asseoir six personnes en table de salle de conférence pour dix personnes. « Mon point de départ, c’est toujours la fonctionnalité des objets, pas seulement l’esthétique. Je considère les contraintes mécaniques, mais aussi économiques, avant de partir sur quelque chose qui me plaît », confie le quadragénaire.

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Photo : PhotographyByThierry.com
Les projets d’Olivier Boudou incluent aussi de la récupération, comme pour ces coques de chaises en plastique auxquelles il a donné de nouveaux pieds, ou ces structures en métal auxquelles il a fourni de nouvelles assises. « J’avais désigné et construit un bureau et une grande table quand j’ai montré mon travail à Marco Fiorilo, le patron d’Aviary Lounge (un bar d’Austin installé dans un magasin de meubles), qui est toujours à la recherche de pièces uniques, et était intéressé, mais avait besoin de chaises. »

 
Il n’en fallait pas plus pour Olivier Boudou, qui confie « avoir pris beaucoup de plaisir à créer ces chaises ». Résultat : six ventes de chaises à 200 $ et un prêt/exposition de table à 1500 $ qui permet à l’artisan de faire connaître son travail, et à Aviary de se distinguer par le caractère unique de son mobilier tout en renforçant son caractère international (le patron est argentin et des musiciens s’y produisent les mercredi et vendredi soirs). « J’éprouve une grande satisfaction à savoir que mon travail peut ainsi être découvert, puisque ”vivant ” dans un lieu assez unique que j’apprécie beaucoup – Aviary », commente le créateur.

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Photo: PhotographyByThierry.com

Dès lors organisé en société, dans le cadre d’une entité nommée Studio Kouderc en hommage à un grand-oncle bricoleur, Olivier Boudou a commencé à voler de ses propres ailes, réalisant une nouvelle vente par le biais d’une boutique Etsy. « J’ai eu beaucoup de contacts avec des personnes intéressées par mon travail mais bien souvent le prix de la livraison en Californie ou sur la côte Est devenait prohibitif. » Alors à défaut de s’étendre internationalement pour le moment, le Français veut développer Studio Kouderc au Texas, en démarchant des restaurateurs, et envisage des collaborations avec d’autres artisans.

A Los Angeles, une soirée avec «Tonnerre » et « La bataille de Solférino »

Films indépendants salués en France lors de leur sortie en 2013, “La bataille de Solférino” et “Tonnerre” seront projetés à Los Angeles lors d’une soirée cinéma français à l’American cinematheque de Santa Monica. Elle aura lieu mercredi 28 octobre à 7:30pm.
“La bataille de Solférino” est l’histoire de Laetitia (Laetitia Dosch), qui se bat avec son ex mari instable, qui veut voir leurs enfants. Tout cela dans l’atmosphère de l’élection présidentielle de 2012, qu’elle couvre comme journaliste.
“Tonnerre”c’est le nom d’une petite ville de Bourgogne où Maxime (Vincent Macaigne), un rockeur trop sentimental, revient pour vivre chez son père. Là-bas, il rencontre une jeune journaliste, Mélodie (Solène Rigot), avec qui il entretient une liaison. Elle y est met fin du jour au lendemain, ce qui déstabilise totalement Maxime, qui va passer de la passion à l’obsession.
Un apéro à la française est organisé avant la projection à 6:45pm en association avec la Normandie Bakery et Wine-street.com.
Gratuit pour les membres du Cinema Explorers Club.

French Taste: une semaine de gastronomie française

Dans le cadre des French Weeks, les restaurants français de Miami se mettent en quatre pour fêter la gastronomie française et offrent des menus “French Spice” à prix fixe.
Liste des restaurants partenaires:
Semilla eatery & Bar
1330 Alton Rd,
Miami Beach, FL 33139
(305) 674-6522
site web
Tamara Bistro (@ National Hotel)

1677 Collins Ave.
Miami Beach, FL 33139
(305) 532-2311
site web
Angelique Euro Café
117 Miracle Mile
Miami, FL 33134
305-529-9922
site web

Atrio (@ The Conrad)

1395 Brickell Ave.
Miami, FL 33131
(305) 503-6529
site web

Brasserie Azur

3252 NE 1st Ave
Miami, FL 33137
(305) 800 9993
site web

Café Pastis Downtown

22 Ne 3rd Ave,
Miami, FL 33132
(786) 577-0770
site web

Downtown Bistro
114 SE 1st Street
Miami, FL 33131
(305) 374-7284
site web

 La Tour Eiffel
7281 Biscayne Blvd.
Miami, FL 33138
(305) 754-0014
site web

Pascal’s on Ponce

2611 Ponce de Leon Blvd.
Coral Gables, FL 33134
(305) 444-2024
site web

Pléthore et Balthazar

101 Ocean Drive
Miami Beach, FL 33139
(305) 672-6624
site web
1st Bistro
201NW 1st Ave,
Miami, FL 33128
305-373-0966
site web
Brasserie Central
320 San Lorenzo Ave
Coral Gables, FL 33146
(786) 536-9388
site web
Colette

1223 Lincoln Rd.
Miami Beach, FL 33139
(305) 534-7888
site web
Côté Gourmet
9999 NE 2nd Ave
Miami Shores, FL 33138
(305) 754 9012
site web

George’s in The Grove

3145 Commodore Plz,
Miami, FL 33133
(305) 444-7878
site web
L’Edito
5700 Collins Ave Seacoast Condominium
Miami Beach, FL 33140
(786) 516-6259
site web
Bagatelle Miami
2000 Collins Avenue, Unit 2
Miami Beach, FL 33139
Le petit café

Nikki Beach

1 Ocean Drive
Miami Beach, FL 33139
(305) 538-1111
site web
Otentic

BROWARD COUNTY:
Bistro 1902

Le Bistro Lighthouse Point