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A Los Angeles, concert gratuit avec du Ravel et du Debussy

Après avoir dirigé des orchestres à travers le monde, le chef d’orchestre français Emmanuel Villaume dirigera l’American Youth symphony au Royce Hall de l’université UCLA le 17 novembre.
Emmanuel Villaume a commencé son parcourt au conservatoire de Strasbourg, avant d’entamer une carrière internationale. Il a dirigé des orchestres aux quatre coins du globe et notamment l’orchestre de l’Opéra National de Chine pendant les jeux Olympiques de 2008.
Au États-Unis, il a multiplié ses représentations, de Chicago à New York en passant par Dallas (il a été directeur musical de l’opéra de Dallas).
Au programme : La mer de Claude Debussy, Menuet antique de Ravel et Poème de Lazarof. Le pianiste Andrew Von Oeyen rejoindra l’orchestre pour le concerto de piano de Ravel en G major et la Seconde Rhapsody de Gershwin.
Le concert est gratuit, et pouvez réserver vos places ici.

Des oeuvres de Sophie Calle exposées à San Francisco

Les oeuvres de Sophie Calle provoquent fascination et l’étonnement. La célèbre artiste française multiforme, qui met en scène sa vie dans son art, exposera plusieurs de ses réalisations du 29 octobre au 24 décembre à la galerie Fraenkel de San Francisco.
L’exposition se centre sur ses oeuvres qui abordent des thèmes divers : la nature, l’amour, la violence, les secrets, la mort. L’artiste utilise différents supports tels que les textes, les photographies, les vidéos pour mettre en scène son intimité.
Dans l’exposition sera présentée sa série “Secrets”, où elle met en en scène des coffres-forts dans lesquels elle a stocké les secrets de couples. Elle a fait écrire séparément à l’homme et la femme leurs secrets. Elle les a placés dans deux coffres différents chez eux, en prenant soin de garder pour elle les codes secrets. Ainsi, « les amants devront vivre avec leurs secrets respectifs sous la main, mais sans pouvoir y accéder ».
L’artiste s’adonne aussi aux photographies décalées. Seront présentées des photographies de sa série “Cash machine”, pour laquelle elle a utilisé des extraits de vidéos venant des caméras de surveillance de distributeurs automatiques.
Mais aussi “Collateral damage, targets”, une série composée de portraits de criminels pris par la police lors de leurs arrestations.

Quels films voir au festival France cinéma Floride?

Venez prendre votre dose de cinéma français lors du 10ème festival France cinéma Floride du vendredi 6 au dimanche 8 novembre. Le festival s’annonce riche cette année avec une belle programmation composée de 8 films français inédits.
Pour l’ouverture, Boomerang arrive pour sa première aux USA, vendredi 6 novembre à 7pm. Antoine (Laurent Lafitte) et sa soeur Agathe (Mélanie Laurent) reviennent sur l’île de Noirmoutier où ils ont grandis. Là-bas tel un boomerang tous les souvenirs, secrets de famille, non-dits ressortent, qui vont bousculer la vie d’Antoine. Un drame familial aux allures de thriller.
Vous pourrez aussi découvrir pour la première américaine Pourquoi j’ai pas mangé mon père, le film d’animation de Jamel Debbouze, samedi 7 novembre à 2:15pm. Dans une tribu pré-humaine, Edouard, fils ainé du roi des Simiens, considéré comme trop chétif est rejeté par sa tribu. Il grandi en dehors des Simiens et découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne et même l’amour et veut en faire partager son peuple.
En présence de Kev Adams, la première américaine Les nouvelles aventures d’Aladin, le dimanche 8 novembre à 1:30pm et à 3:40pm. Un film qui revisite d’une manière moderne le célèbre conte d’Aladin.
Enfin, petit clin d’oeil à la Floride pour le film de clôture, ce sera Floride. C’est l’histoire de Claude Lherminier (Jean Rochefort), 80 ans, il n’a rien perdu de son allure mais commence à avoir des passages à vide, des confusions. Sa fille Carole (Sandrine Kiberlain) fait en sorte qu’il ne se retrouve jamais seul. Mais un jour son père décide soudainement de partir vers la Floride. Qu’y a-t-il derrière ce voyage ?
Le programme complet:

Vendredi 6 novembre
6.45pm  Ouverture
7:00pm  Boomerang Tickets
Samedi 7 novembre
2:15pm  Pourquoi j’ai pas mangé mon père (90mins) Tickets
4:00pm  On voulait tout casser
Suivi par by Q&A avec Jeff Cayrey et Yoann Guillouzouic
Tickets
6:00pm  Une famille à louer Tickets
7.50pm  En équilibre Tickets
SUNDAY November 8
1:30pm  Les nouvelles aventures d’Aladin
Suivi par Q&A avec Kev Adams and William Lebghil (20mins)
Tickets
3:40pm  Les nouvelles aventures d’Aladin
Suivi par Q&A avec Kev Adams and William Lebghil (20mins)
Tickets
6:00pm  Soirée de clôture
6:10pm  Floride

Plus d’informations ici.

Droit, fiscalité, immobilier: une soirée pour les expatriés à Los Angeles

Règle numéro un d’une implantation américaine réussie : bien connaître les spécificités juridiques et fiscales américaines.

Pour vous aider, French Morning Los Angeles, avec le soutien du French Accelerator, organise jeudi 5 novembre la première “soirée privée” des entrepreneurs et cadres dirigeants français de Los Angeles, dans une sympathique villa de Beverly Hills. 

Des experts reconnus prendront la parole, et répondront aux questions que vous vous posez sur l’implantation ou le développement d’une activité aux Etats-Unis.

Parmi ces experts, Marie Azam, juriste et fondatrice d’EMAW Group, une entreprise spécialisée dans la fiscalité internationale. Sera également présent Laurent Vonderweidt, avocat aux barreaux de Paris et de Californie, dont le cabinet d’affaires est spécialisé dans la représentation des entreprises et des investisseurs étrangers aux Etats-Unis. Enfin, Jean-Baptiste Rugiero, en charge de la clientèle internationale chez Barnes à Berverly Hills, vous apportera son expertise en matière d’immobilier. 

L’événement est gratuit, mais il est nécessaire de s’inscrire pour y participer.

Le Pain Quotidien: secrets d'une réussite américaine

Alain Coumont n’a pas tout à fait le look d’un patron. Cheveux mi-longs, visage bronzé, chemise beige portée par dessus un t-shirt : ce Belge de 54 ans affiche sa décontraction et tutoie d’emblée. Au Pain Quotidien, on ne fait pas de chichis, on partage la table commune et le pot de confiture avec des inconnus.
Avec cette recette, le fondateur du Pain Quotidien a réussi, avec son PDG Vincent Herbert, à créer un empire de la tartine rustique-chic, qui fête ce mois-ci ses 25 ans. Un empire que l’on reconnait au premier coup d’oeil, avec ses chaises campagnardes et ses étagères en bois remplies de pains au levain ou de pâtes à tartiner aux speculoos.
Les Etats-Unis constituent le premier marché du Pain Quotidien, par ailleurs présent dans 18 pays. L’entreprise y compte 90 boutiques en gestion directe (sur 240 au total dans le monde) qui cartonnent. Le chiffre d’affaires du Pain Quotidien aux USA devrait atteindre 254 millions de dollars en 2015, en croissance de 12% sur un an, et le groupe emploie 3 000 personnes sur le territoire. 
A Manhattan, où se situe le siège du Pain Quotidien, on trouve pas moins de 34 enseignes, et 2 à Brooklyn. “Et elles sont toutes rentables”, précise Alain Coumont, qui résume ainsi son concept : “offrir un bout de campagne bio dans des villes hyper-actives”. Ainsi, 70% des ingrédients utilisés sont organic “on est l’un des plus gros consommateurs de produits bio à New York”, glisse-t-il.
A New York, Le Pain Quotidien a réussi à décrocher des emplacements de choix. Celui de Central Park, rare endroit où prendre un café au milieu du parc, enregistre des records de ventes. “Il y a des week-ends de fous. On peut faire 35 000 dollars en un jour… Mais à côté de ça, les lundis où il fait moche, on peut faire moins de 200 dollars. C’est difficile à gérer en termes de ressources humaines. Soit on a trop de monde, soit c’est désert. Dans d’autres Pains Quotidiens, c’est l’horloge suisse.” Un nouvel emplacement à ouvert dans Central Park cet été.
L’un de ses défis, dit-il, est d’arriver à maintenir une qualité constante. Il s’y emploie en allant, lors de ses passages mensuels à New York, faire quelques tests.“J’y vais et je goûte un peu de tout. Si besoin, j’envoie un petit texto pour dire que le kale a été coupé trop fin, que le cuisinier a été un peu cheap sur la vinaigrette ou que le croque-monsieur aurait pu être plus chaud.”
La concurrence ne semble pas lui faire de mal, pas même Kayser, qui a réussi une percée éclair à New York avec un concept similaire de restaurants-boulangeries. “A Flatiron, ils ont ouvert dans le même bloc. Le premier jour on a fait -2%, et un an après, la boutique était en croissance de 7%. Avec Kayser, on n’est pas exactement sur le même créneau. Nous, on propose de la pâtisserie paysanne, bio, l’ambiance n’est pas la même. Kayser, c’est un peu plus raffiné. Ils sont Versailles, on est le Petit Trianon.”
Les projets du Pain Quotidien se résument principalement à l’ouverture de nouveaux emplacements. En 2015, l’entreprise a inauguré 11 restaurants aux Etats-Unis, et le rythme devrait se poursuivre en 2016. Sa formule marche : Alain Coumont ne voit pas de raisons de la changer. Faire évoluer le menu ? Instaurer la livraison ? “On va pas commencer à faire des pizzas… Et pour la livraison, on fait 6 à 7 % de croissance par an à New York, on n’a pas besoin de ça”, répond-t-il.
Alain Coumont ne souhaite pas non plus développer davantage l’aspect boulangerie, qui plait aux expatriés français chez Kayser. “Les Américains mangent de moins en moins de pain”, assène-t-il. En revanche, les machines à café continuent de tourner sans relâche. “A Soho, on a eu à un moment un type qui venait chercher son café en robe de chambre tous les matins. Et il remontait chez lui. Pour lui, c’était plus simple que d’appuyer sur le bouton de son percolateur. On vit dans un monde de fou !” 
Un monde bien différent de celui dans lequel Alain Coumont évolue au quotidien. Installé près de Montpellier depuis plusieurs années, propriétaire de vignes, il fabrique son vin bio – 15 000 bouteilles par an (Opi d’Aqui). Ce père de deux enfants de 7 et 12 ans a aussi récolté cette année, pour la première fois, “un hectare de blé ancien”, qu’il réserve à son entourage ou à ses employés qui viennent en séminaire chez lui.
Les 25 années du Pain Quotidien n’ont pas été pour lui un chemin pavé de roses. Si le premier Pain Quotidien a ouvert en 1990, Alain Coumont, endetté, a dû céder ses boulangeries cinq ans plus tard à l’un de ses actionnaires, le groupe belge Van de Kerkhove. Il a simplement obtenu le droit de les relancer en franchise aux Etats-Unis, ce qu’il fait en janvier 1997, sur Madison Avenue. Cela a tellement bien marché qu’en 2003, il rachète la marque Le Pain Quotidien à Van de Kerkhove, et s’associe au banquier Vincent Herbert. Outre Alain Coumont et Vincent Herbert, l’entreprise est également dans les mains d’une poignée d’actionnaires belges.
L’année dernière, le Pain Quotidien a été approché par Starbucks, qui a proposé de le racheter. Pour combien ? “Pas assez”, répond Alain Coumont. “Heureusement qu’Howard Schultz [le patron de Starbucks] a été radin, car sinon, ils nous auraient peut-être fermé”, lance le patron, faisant allusion au sort de la chaine La Boulange à San Francisco, rachetée puis liquidée par Starbucks.
Entrer en bourse ? Pour le moment, le sujet n’est pas sur la table. “La bourse, c’est pas très organic”, sourit Alain Coumont. Les financiers, il préfère les nourrir. En novembre, Le Pain Quotidien va inaugurer un restaurant sur Broad Street, au coeur du Financial Disctrict.

Où trouver un costume d'Halloween en dernière minute à New York ?

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Vous paniquez car en petit frenchy que vous êtes vous n’avez pas de costume pour Halloween. Heureusement, French Morning vous donne les meilleurs magasins de New York pour trouver des déguisements à la dernière minute et éblouir vos amis samedi.
Halloween adventure
C’est le coup de cœur de la rédaction, à l’intérieur on se croirait dans la grotte d’Ali Baba des déguisements. Il y en a pour tous les goûts, tous les âges et tous les prix.
Du costume de Shrek pour les enfants au costume de bonne sœur en passant par le costume tartine pour les couples, vous y trouverez forcément votre bonheur.
De plus, si vous ne voulez pas payer cher un costume de Jack Sparrow que vous ne mettrez qu’une fois il y a la possibilité de louer vos costumes. Ouvert jusqu’à minuit le mercredi, jeudi, vendredi et dimanche.
Halloween adventure, 104 4th Avenue, New York
Ricky’s
C’est le choix quand on n’a plus le choix. Cette chaîne de magasins où on trouve habituellement des produits de beauté en tout genre ouvre une dizaine de pop up store dans Manhattan pendant l’automne pour Halloween.
Ici vous ne ferez pas dans l’originalité, mais au moins vous n’arriverez pas à votre “party” en costume du dimanche. Les prix sont raisonnables. Et les best-sellers du moment (le masque Hillary Clinton) au rendez-vous. Site internet ici.
Abracadabra
Encore un endroit où vous pourrez trouver votre bonheur pour Halloween. Ce magasin fait aussi des heures sup pour satisfaire toutes les demandes : il est ouvert de 10am à 10pm tous les jours. Mais attention il n’accepte pas les retours. Site ici.
Abracadabra, 19 West 21st street, New York
Frank Bee
Une référence dans le Bronx : vous pourrez y trouver tout ce dont vous avez besoin pour Halloween à des prix raisonnables. Mais attention le magasin n’accepte pas les retours donc réfléchissez bien avant de vous lancer dans l’achat du costume « Caitlyn Jenner ». Site ici.
Frank Bee, 3435 East Tremont Avenue Bronx, New York
Spirit Halloween
On trouve une dizaine de Spirit halloween dans New York, ce sont des pop up store qui n’ouvrent qu’au début de l’automne pour fermer leurs portes après Halloween. Ici aussi le choix est varié en costumes et accessoires à des prix variables.
Profitez en cette semaine ils ouvrent de 9am à 10pm tous les jours et jusqu’à 11pm vendredi ainsi que toute la journée de samedi pour les grands retardataires.
Gothic renaissance
Enfin pour un Halloween gothique c’est chez Gothic renaissance qu’il faut foncer. Vous trouverez votre bonheur en corsets, cuir noir et chaînes…
Gothic renaissance, 110 4th Avenue Between 11th & 12th St, New York

Mama Shelter pose ses valises à Hollywood

C’est un petit édifice situé dans une rue calme, à l’abri de l’agitation qui règne, à un bloc de là, sur Sunset Boulevard.

Le hall d’entrée donne d’emblée le ton : babyfoot, chaises colorées dépareillées, plaids sud-américains, guitares électriques et plafond en ardoise recouverts de dessins d’artistes angelenos, gribouillés à la craie. Bienvenue chez Mama Shelter, la chaîne d’hôtels et restaurants française adulée des hipsters. 

Lancée en 2008, à Paris, la marque a rencontré un tel succès en France qu’elle a décidé de se lancer à la conquête de l’étranger, en pariant sur Los Angeles pour sa première implantation aux Etats-Unis. 

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“Nous avons un principe chez Mama Shelter: nous n’ouvrons que dans des villes que nous aimerions habiter”, explique le co-fondateur Benjamin Trigano, derrière ses petites lunettes à monture transparente. “Je vis à L.A depuis treize ans. C’est donc un choix qui s’est imposé naturellement. Los Angeles est une ville profondément “mama”: un mélange de chaos et d’excentricité”, note ce quadra, également directeur de la galerie d’art contemporain M+B à West Hollywood, fréquentée par les plus grandes fortunes de L.A.

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Avec les deux autres co-fondateurs, son frère Jérémie et son père Serge (ancien président du Club Med), Benjamin Trigano a souhaité aller à “contre-courant des tendances”, en se mettant à la place des gens qui voyagent. ‘“Nous voulions à tout prix sortir des ghettos à touristes, où l’on trouve les mêmes chaînes de mode, que l’on soit à Londres ou New York. Nous sommes ici à deux pas du Westside, mais le quartier offre aussi un petit goût du Hollywood historique, avec sa vieille poste et le panneau Hollywood”, visible depuis certaines chambres.

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L’immeuble qui abrite le Mama Shelter date des années 30. Jimmy Hendrix y a même séjourné. “Les Stones et Sinatra ont aussi enregistré à quelques mètres seulement d’ici. Il y a une sorte de karma musical et artistique qui correspond très bien à l’esprit que veut incarner Mama Shelter.”

Prix relativement accessibles

Les prix sont relativement accessibles, à partir de 149 dollars la nuit. “Tout le monde est le bienvenu, jeunes, vieux, ploucs ou branchés. Un peu comme dans ces hôtels des années 80, où les travestis croisaient les hommes d’affaires et les starlettes, s’amuse Benjamin Trigano. Ici, on vend du fun, pas du cool comme tous ces boutique-hotels prétentieux qui fleurissent partout. Nous voulons que les clients aient l’impression qu’ils sont comme à la maison, dans une ambiance conviviale et bon enfant.”

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Ce côté ludique et décalé se retrouve à l’étage, dans chacune des chambres aux lumières tamisées : au-dessus de lits blancs moelleux sont accrochés des masques de nuit en forme de têtes de pandas.

Sur la table de chevet, la Bible, traditionnellement présente dans toutes les chambres d’hôtels américaines, côtoie la biographie sulfureuse de Keith Richards. Hollywood oblige, des scripts de scénaristes peuvent aussi y être feuilletés.

Après L.A, Detroit ou La Nouvelle Orléans ?

Contrairement aux autres Mama Shelter, l’hôtel de L.A ne porte pas la patte du designer Philippe Starck. “Nous avons voulu créer un mélange entre le Mama et le vieil hôtel californien, avec son marbre foncé typique. Du coup, on a un peu calmé le design”, explique Benjamin Trigano.

En plus du bar-café-restaurant du rez-de-chaussée (le jeune chef est passé par l’Atelier de Joël Robuchon), un rooftop doit aussi prochainement, comprenant un autre restaurant, une salle de projection où les films seront diffusés sur des draps, ainsi qu’une salle de sport dans l’esprit Muscle Beach de Venice.

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Au centre, Jérémie, Serge et Benjamin Trigano.

Après Hollywood, les Trigano réfléchissent déjà à l’ouverture d’autres hôtels sur le territoire américain. “Nous y allons toujours au feeling, plutôt que de nous lancer dans une étude de marché”, explique Benjamin Trigano. “Pourquoi pas Downtown L.A, qui explose en ce moment. Ou Detroit ou La Nouvelle Orléans, des villes sous-exploitées, auxquelles on ne pense pas forcément mais où l’on ressent de vraies vibrations culturelles, artistiques et historiques.” A suivre.

Mode, travail, amours: Garance Doré dresse son état des lieux

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Garance Doré vient d’avoir 40 ans, son blog va souffler ses 10 bougies : le moment de marquer le coup avec un projet particulier.
En l’occurrence, son premier livre, qui sort aux Etats-Unis le 27 octobre. “Dès la deuxième année de mon blog, on m’avait contactée pour me proposer d’écrire un livre. J’ai dit oui, mais après, je me suis rendue compte que je n’avais rien à dire. Ensuite, j’ai eu plein d’autres propositions, mais j’ai attendu car je voulais avoir une vraie idée à proposer à un éditeur. J’ai mis presque deux ans à le sortir”, raconte la plus célèbre blogueuse française de New York, qui vit dans East Village, et a fait de son blog une vraie petite entreprise. StudioDoré emploie six personnes à Soho.
“Love Style Life” est un épais objet rose pastel, qui rassemble aussi bien des photos, des illustrations (faites par Garance Doré elle-même), des textes. On y trouve des passages sur son enfance ou ses débuts dans la mode, des interviews (de Jenna Lyons, la fondatrice de J. Crew), beaucoup de listes et réflexions amusantes sur les différences entre Paris et à New York, des notes sur son expérience du fashion business, des conseils (les essentiels d’une garde robe, comment être plus belle en photo, utiliser son téléphone à bon escient…)
“Je voulais qu’on retrouve le côté créatif du blog. L‘idée n’est pas d’être donneuse de lecons, mais de partager mes expériences avec humour, raconter ce que j’ai appris, en espérant que cela pourra être utile”, explique Garance Doré, qui s’est séparée l’année dernière du célèbre blogueur mode Scott Schuman (aka The Sartorialist), mais dit pudiquement avoir “un nouvel amoureux”. 
Les lecteurs du blog apprécieront les chapitres où Garance Doré explique comment l’étudiante en lettres à Aix-en-Provence, débarquée de Corse, a trouvé son chemin et sa vocation, jusqu’à devenir une figure du monde de la mode et atterrir au “front row” des défilés à Paris ou New York. Certains textes sont très personnels, comme celui où elle évoque son coup de foudre à 23 ans, puis sa rupture douloureuse trois ans plus tard, et les leçons qu’elle a tiré de cette relation. D’autres sont plus légers (sa passion pour Zara ou les smoky eyes).
En bref : un patchwork agréable à lire, joli à feuilleter (l’ensemble est aéré, avec beaucoup de photos, et l’éditeur n’a pas lésiné sur la qualité du papier). Un bon cadeau pour une copine un peu modeuse ou une expat’ française à New York, qui sera intéressée de connaitre le regard d’une compatriote sur la faune new-yorkaise et les décalages culturels entre les deux pays.
En attendant, les fans pourront aller à la rencontre de Garance Doré lors de signatures, organisées un peu partout aux Etats-Unis, puis en France et en Angleterre. “J’appréhende un peu la fatigue et les voyages, mais j’adore rencontrer mes lecteurs”, prévient Garance Doré, qui compte 192 000 fans sur sa page Facebook, et 359 000 sur son compte Twitter.
L’année prochaine, promis, elle se recentre sur son blog. “Là, je suis en train de réfléchir, pour les 10 ans en juillet 2016, à une nouvelle direction, une nouvelle façon d’appréhender les choses. C’est un travail passionnant !”

En Floride, le French bashing peut mener en prison

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C’est un fait divers banal de querelle de voisinage qui tourne vinaigre. Sauf qu’il faut y ajouter un grain de sel: les voisins accusés de harcèlement reprochaient à leur victime d’être française…
La presse locale s’en donne à coeur joie et raconte que Richard Ringer (un ancien policier) et sa femme Joy ont été arrêtés par le Sheriff du comté de Polk (situé en Tampa et Orlando) pour avoir harcelé leurs voisins pendant plus d’un an. Les voisins en question, Scott et Marion Ellis sont des champions de ski nautique qui s’étaient installés aux bords du lac local pour exercer leur passion. La querelle a semble-t-il commencé en raison des activités nautiques des Ellis. Mais surtout la femme est d’origine française, ce qui a semble-t-il accentué la rage des voisins méchants.
“Richard Ringer et sa femme Joy Ringer ont fait de la nationalité française de Marion Ellis le point focal de leur colère, en adressant à Marion des insultes anti-françaises”  peut-on lire dans le rapport du sheriff. Mais les voisins ne sont pas arrêtés aux insultes: ils ont multiplié les menaces contre la vie des Ellis (et celle de leur enfant à naître, Marion étant enceinte) et les ont filmé à longueur de journée.
Le procès-verbal du sheriff précise aussi que la mal nommée Joy a lancé à sa voisine des paroles du type: “I don’t speak frog”, “having a French frog” (en référence à la grossesse de Marion Ellis) et “all Americans think French are assholes”. Et le sheriff de préciser pour le lecteur égaré que frog est une insulte qui en argot désigne les Français “de la même manière que des insultes raciales ou ethniques peuvent désigner les Latinos ou les Afro-Américains”.
Après avoir payé respectivement 6000 et 5000 dollars de caution, M et Mme Ringer sont rentrés chez eux en attente d’un procés.
Lire ici la plainte complète.
 

5 conseils pour recruter aux Etats-Unis

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(Article partenaire) Recruter aux Etats-Unis: c’est l’étape indispensable pour se développer ou s’implanter sur le marché américain. C’est aussi une opération à haut risque, une décision dont peut dépendre la réussite ou l’échec de l’implantation.
“Recruter est un processus hautement culturel” résume Aude Slama, présidente de Slama Global Search. Ancienne Directrice des Ressources Humaines (notamment pour Club Med- Amériques du Nord) devenue “Executive Recruiter”, elle travaille sur tous les continents et est installée à Boca Raton en Floride. Elle nous donne ses cinq conseils pour bien recruter aux Etats-Unis.

portrait Aude Slama

1- Connaître le marché. “Les entreprises françaises qui arrivent ici perdent souvent beaucoup de temps en ignorant la réalité du marché de l’emploi aux Etats-Unis” souligne Aude Slama. Un recrutement a beau être international, il reste local, “GloCal”, dit-elle. “Récemment, nous avons mené une mission pour une multinationale américaine qui recrutait son Directeur Retail-Asie. Notre client n’avait pas réussi a trouvé de candidats car il faisait la recherche depuis la maison mère aux Etats-Unis ce qui était un véritable challenge et représentait une perte de revenu considérable. Slama Global Search a travaillé avec un partenaire local, via le réseau NPA Worldwide dont nous sommes membres, qui nous a apporté l’expertise locale nécessaire pour éclairer le client et permis de pourvoir ce poste critique en moins de 2 mois”.
Basée aux Etats-Unis, Aude Slama souligne qu’ “être une ancienne Directrice des Ressources Humaines, et donc bien connaître les besoins et les contraintes des entreprises ainsi  que de collaborer avec des partenaires locaux (partout dans le monde) de qualité et de confiance m’aide à accompagner mes clients dans la découverte du marché local et à réussir les recrutements qu’ils m’ont confiés”.
 
2- Bien calculer le salaire.C’est le cas le plus fréquent assure Aude Slama, qui se souvient du recrutement d’un Directeur des Ventes pour diriger l’Amérique du Nord. “Basé sur ce qu’il payait en France, mon client avait décidé que la rémunération devait être de le salaire français d’un Directeur des Ventes en France multiplie par le taux de change en vigueur ; ce qui n’était pas du tout approprie. J’ai rassemblé les statistiques locales qui montraient la rémunération totale pour ce type de poste. Après plusieurs mois, et des profils plus décevants les uns que les autres, le client a fini par se laisser convaincre de revoir la rémunération à la hausse. “Là aussi, être accompagné par quelqu’un qui connait bien le marché local mais est également proche de vous culturellement et auquel vous ferez confiance plus facilement, permet d’éviter bien des frustrations”.
 
3- Ne pas sous-estimer les “benefits”. Aux Etats-Unis, ces “benefits” (couverture médicale et contribution à un plan de retraite notamment) sont une part importante de la rémunération totale. “Cela est souvent sous-estimé par les entreprises françaises, alors que c’est crucial pour les candidats” souligne Aude Slama. Offrir une assurance médicale de qualité permet d’attirer naturellement des candidats de qualité plus facilement. C’est un avantage compétitif indéniable.
4- Respecter le “politiquement correct” américain. L’entretien d’embauche obéit à des règles différentes dans les deux pays. Il est par exemple totalement inapproprié aux Etats-Unis de poser des questions personnelles (concernant l’âge, le statut marital par exemple) à un candidat aux USA. Le risque légal est réel: les candidats n’hésitent pas à poursuivre en cas de discrimination supposée. “Il ne faut pas hésiter à demander au cabinet de recrutement aide et soutien pour la conduite de l’entretien, conseille Aude Slama. Pour ma part, je crée et personnalise des guides d’entretien pour mon client si besoin”. `
Mais le coaching doit aussi aller dans les deux sens: “pour un recrutement international, je passe aussi beaucoup de temps avec les candidats en amont à leur expliquer ce à quoi ils doivent s’attendre”. Lorsqu’il s’agit d’un candidat américain rencontrant un patron français, “je fais des pré-entretiens dont l’un des objectifs est de leur expliquer que les Français peuvent etre beaucoup plus directs dans leur approche. Il m’est souvent arrivé d’avoir des candidats américains qui me disent qu’ils ont vécu l’entretien le plus éprouvant de leur vie, alors que le client Français en face avait simplement l’impression d’être efficace. En préparant les deux côtés, on peut éviter bien des malentendus!”.
5- Une négociation est une négociation… “Souvent, pour un employeur français, l’offre est la fin du processus. Au contraire pour un Américain c’est le début!”. Cette différence d’appréciation conduit là aussi à bien des frustrations. “Récemment un de mes clients a failli remettre en cause son offre: il estimait que le candidat essayait de profiter de la situation en ajoutant des demandes de dernière minute et en posant des questions supplémentaires. Le candidat ne faisait lui que mener une négociation qu’il estimait normale”.
Là aussi bénéficier d’un expert qui peut travailler avec les deux parties permet d’éviter bien des “drames”: “je dis à l’employeur qu’il est normal que le candidat veuille être rassuré sur les benefits par exemple; mais j’explique aussi au candidat qu’il doit essayer de regrouper toutes ses requêtes en une fois pour éviter les allers-retours mal vécus par l’employeur”.
Screen Shot 2015-10-26 at 12.37.55 PMPour en savoir plus sur le recrutement aux Etats-Unis, et découvrir les services de Slama Global Search, visitez le site ou contactez directement Aude Slama par email.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Faire basculer sa marque dans la 3D immersive : une conférence à New York

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« Une fois que tu as fait l’expérience de la 3D immersive, tu ne peux plus revenir en arrière. C’est une vraie rupture », assure Jean-Christophe Hermann, vice-président chez Valtech, une agence de marketing digital, à New York.
Cet expert en e-commerce en est persuadé : la nouvelle frontière du commerce, c’est la réalité virtuelle. « La 3D est maintenant accessible aux marques aussi bien d’un point de vue technologique qu’économique », affirme celui qui animera une conférence organisée par French Founders jeudi 12 novembre à New York, en partenariat avec French Morning.
L’enjeu de cette matinée : présenter les expériences innovantes à l’intersection de la “VR” (virtual reality) et du e-commerce, celles qui vont passer « d’une utilisation un peu geek à une utilisation de masse ». Et montrer la montée en puissance des applications concrètes qui arrivent à maturité.
Certains secteurs se sont déjà emparés des vidéos d’immersion en 3D, comme les vendeurs de yachts de luxe, qui transportent leurs client sur l’eau sans avoir à se déplacer sur la côte d’Azur. « Dans l’immobilier de luxe, cela commence à arriver. Il y a aussi des expériences dans le domaine de la mode », affirme Jean-Christophe Herman.
Ainsi, cet automne, Tommy Hilfiger a annoncé l’installation de casques de “VR” dans certaines de ses boutiques, afin de présenter ses collections à ses clients. Target a lancé des vidéos en 3D pour Halloween, et la marque The North Face va créer une expérience immersive dans le parc de Yosémite, en partenariat avec la start-up Jaunt. La marque Rebecca Minkoff a même créé son casque en carton, permettant de fixer son téléphone pour y suivre, en 3D, son défilé d’automne 2015.
Potentiellement, la 3D peut s’appliquer à de multiples secteurs, que cela soit le tourisme, l’hôtellerie, la beauté, le luxe, et le retail en général. « Elle a le pouvoir de faire vivre ce que les marques font de très beau dans le monde physique, que cela soit un défilé de mode, un hôtel dans un site magnifique, une belle boutique », poursuit Jean-Christophe Hermann, fasciné par la puissance émotionnelle de ces expériences.
Pour les marques, le pas vers la réalité virtuelle n’est pas si coûteux, assure-t-il. « C’est une technologie accessible, à un coût raisonnable. On peut faire des images 3D avec une Go-Pro. Et à l’avenir, tout le monde sera équipé de casques, sur lesquels on pourra fixer son téléphone. Samsung a pris de l’avance là dessus. »
Outre la vision et l’ouïe, des recherches sont en cours pour recréer d’autres sensations dans une expérience virtuelle, comme le toucher. « La sensation de vent, l’odorat, la température, tout cela, cela va arriver aussi. Mais j’insiste sur le fait que la vue et l’ouie sont suffisantes pour des expériences très percutantes. »
La conférence, qui s’adresse aux professionnels, sera organisée autour d’une présentation de Jean-Christophe Hermann, puis de deux tables-rondes : l’une consacrée aux technologies et aux équipements (le caméras, la façon de capturer des images en 3D), et l’autre à la production de contenu 3D (comment rendre un contenu attractif etc).
Les participants auront aussi la possibilité de tester des casques d’immersion en 3D.
Pour s’inscrire c’est ici 

Portes ouvertes à la "preschool" de la FASNY

Si vous cherchez une place en preschool pour votre progéniture -dans le Westchester- c’est le moment.
Situé dans le comté du Westchester (à environ 30 kilomètres de Manhattan), le Lycée Franco-Américain de New York accueille les élèves de la Petite Section à la Terminale. Les porte-ouvertes pour la preschool sont organisées le samedi 7 novembre à 10 am (85 Palmer Ave,Scarsdale, NY 10583).
Le Lycée Franco-Américain de New York est un établissement homologué par le Ministère de l’Education nationale et accrédité par l’Association des Ecoles Indépendantes de l’Etat de New York (NYSAIS). Fondé en 1980, il accueille aujourd’hui plus de 850 élèves.
Soigneusement organisé de manière à promouvoir le bilinguisme, le programme anglophone est comparable à celui des meilleures écoles américaines. Avec un taux de réussite aux épreuves du Baccalauréat de 100% (93% de mentions dont 25% de mentions Très Bien en 2014), les jeunes diplômés de la FASNY sont acceptés dans les meilleures écoles et universités françaises, nord-américaines et britanniques.
Avec plus de 54 nationalités représentées, le Lycée Franco-Américain de New York propose un enseignement bilingue et biculturel à une population internationale, et encourage l’excellence académique, l’épanouissement personnel et l’appréciation de la diversité.
Inscrivez-vous à l’open house du 7 novembre ici.
En savoir plus sur l’école.