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Florian Hugo, descendant de Victor, ouvre une brasserie à New York

Le chef et restaurateur Florian Hugo, descendant du célèbre écrivain, ouvre cette semaine Maison Hugo, nouvelle brasserie moderne de l’Upper East Side.

Florian Hugo aux fourneaux, son épouse Michelle en maîtresse de maison, c’est un binôme de caractère qui tiendra les rênes de Maison Hugo. Ancien chef et manager de Brasserie Cognac et de Cognac East, élève d’Alain Ducasse et Paul Bocuse, Florian Hugo a décidé de prendre son envol en ouvrant sa propre Maison.

Le couple souhaite donner à l’établissement une atmosphère familiale et chaleureuse: “On voudrait reproduire ce que l’on fait à la maison quand on reçoit des amis, que ce soit dans l’assiette, dans l’ambiance et dans le relationnel, explique Florian Hugo. En plus de cuisiner pour vous on vous apporte une réelle expérience.” Cette expérience c’est la possibilité par exemple de discuter directement avec le chef, de votre plat ou de la météo. “Je sors tout le temps en salle, affirme le restaurateur français, à Cognac je connaissais tous mes clients et ici ce sera pareil.” Pour son épouse, l’objectif est d’offrir un service personnalisé, “arriver à lire chaque client et approcher chaque table de manière différente, souhaite-t-elle. C’est ambitieux mais ça vaut le coup d’essayer.” “Nous voulons que les clients reviennent parce qu’ils se souviennent de nous, de leur repas, et du moment qu’ils ont passé ici”, ajoute son époux.

Si l’établissement se situe dans le sud de l’Upper East Side, le couple veut en faire un lieu dynamique, jeune et family friendly qui contraste avec certains établissements ronflants des alentours. “On sait que le quartier est huppé mais on ne veut pas que ce soit select, on ne cherche pas à choisir notre clientèle, assure le descendant de Victor Hugo, le restaurant est ouvert à celui qui vient en short et baskets comme à celui qui porte un costume trois pièces. Et cela doit se refléter dans le menu, accessible selon lui à des personnes qui peuvent dépenser 20$ ou 120$.

Le restaurant est présenté comme une brasserie moderne, entre le gastronomique et le bistrot, reprenant à la fois les classiques français et la cuisine semi-gastronomique que Florian Hugo a appris avec les chefs Ducasse et Bocuse. “Le concept me permet de servir des croque monsieur comme du foie gras”, explique-t-il. Entre ces deux plats on devrait retrouver sur la carte du coq au vin, un boeuf Bourguignon ou encore une blanquette de veau. Aménagée dans les cuisines, une rôtisserie proposera également divers viandes comme du poulet rôti. La fille du couple, âgée de 8 ans, a elle-même conçu un menu pour enfants.

Le bar, qui habille de son marbre épais l’entrée du restaurant, servira différents fromages arrosés d’un verre de vin. Le chef est particulièrement attentif à la sélection des vins qui proviennent principalement de France et en particulier de Provence et du Rhône. “Pour la plupart des vins j’ai rencontré le vigneron, assure-t-il, et je ne sers que des vins que je voudrais moi-même boire.

Restaurant Maison Hugo New York

Côté décoration, rien d’extravagant. On mise sur le sobre. Le rouge des banquettes, rehaussées par de fines bars horizontales dorées rappelant les brasseries françaises, vient dynamiser les divers tons de gris qui habillent l’intérieur de l’établissement. Les lignes simples et droites du mobilier parachèvent le style épuré. Au delà de la première salle à manger un petit couloir dessert à gauche la cuisine que l’on peut admirer à travers une ouverture dans le mur et au fond une seconde salle à manger. Des peintures, pour certaines réalisées par des membres de la famille du restaurateur, et un portrait de Victor Hugo finissent l’habillage.

Restaurant Maison Hugo New York

Maison Hugo sera ouverte exclusivement pour le dîner pendant les dix premiers jours avant de servir également à déjeuner et un brunch le week-end.

Paris et New York lancent un concours pour les start-ups

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L’année dernière, Anne Hidalgo, maire de Paris, était venue rendre visite à son homologue new-yorkais Bill de Blasio.
De leurs discussions est né le NYC-Paris Business Exchange, un programme pour les start-ups lancé officiellement le 14 octobre 2015. Objectif : aider de jeunes entreprises à traverser l’Atlantique, dans les deux sens.
Pour participer, il faut se porter candidat (date limite : le 30 novembre). Le concours est ouvert aux start-ups basées à Paris ou New York, et les critères d’admissibilité sont assez larges. Les gagnants (jusqu’à dix start-ups de chaque côté de l’Atlantique) se verront proposer six mois d’hébergement gratuit de février à juillet 2016, dans un espace de co-working à Paris ou à New York (en l’occurrence, le Made In NY Media Center).
Dans le package figurent aussi des rencontres avec des investisseurs et divers acteurs locaux, des services de conseils et de coaching pour faciliter l’implantation etc. Les billets d’avion seront offerts par Air France, l’un des sponsors du programme.
Le programme est piloté d’un côté par l’agence Paris & Co, et de l’autre par la NYC Economic Development Corporation. Parmi les partenaires, figurent notamment La French Tech New York et la Chambre de commerce Franco-Américaine de New York.

Un guide de San Francisco par ceux qui y habitent

C’est un guide de San Francisco qui fait parler ses habitants. Ou plus exactement, ses habitants étrangers, installés depuis plusieurs années dans la région de la Baie.
Dans “Portraits de San Francisco”, paru cet automne aux éditions Hikari, ces expatriés français (à quelques exceptions) évoquent, à la première personne, leur parcours, leur arrivée aux Etats-Unis, leurs passions, leurs réalisations, leurs peurs ou leurs déceptions. Mais aussi, de façon plus terre à terre, leurs restaurants ou cafés favoris, leur boulangerie coup de coeur ou leurs endroits préférés pour se promener.
Samantha Vandersteen, 41 ans, écrivaine et comédienne (et collaboratrice de French Morning), est l’auteur de ce guide, mélange original de portraits et d’adresses à découvrir, et qui se lit très facilement. Le choix des interviewés est à l’image de la diversité des profils que rassemble San Francisco. On y rencontre une designer de jeux vidéos, un boulanger (Pascal Rigo, le fondateur de La Boulange), un prof du Lycée Français, un ingénieur, un scénariste, une vigneronne, un entrepreneur ou une danseuse… Chacun portant sur la ville un regard différent. Un guide qui plaira aussi bien aux voyageurs qu’à ceux qui vivent à San Francisco.

A San Francisco, une soirée entre parents pour parler d'expatriation

Échanger sur le thème de l’expatriation, c’est l’objectif de la première soirée “networking entre parents”, organisée par le French Mothers Group  de San Francisco, vendredi 23 octobre de 7:00 pm à 10:00pm.
Un événement mi-conférence, mi-soirée networking, où l’on parlera des carrières et des opportunités professionnelles pour les expatriés.
Parmi les invités, la psychologue Magdalena Zilveti Chaland, auteure de “Réussir sa vie d’expat. S’épanouir à l’étranger en développant son intelligence nomade”. Elle réagira sur ce sujet en partageant son expérience de psychologue, coach de vie, spécialisée dans l’accompagnement de francophones pendant leur vie à l’étranger.
Suivront deux témoignages de Sandra Dejanovic, la fondatrice de Happy French Gang et Sophie Lachaut, qui travaille chez Levi’s, sur la vie d’expatrié.
L’événement est gratuit, mais les places sont limitées. Les organisatrices suggèrent d’amener un snack ou une boisson, à partager avec les participants, et demandent de rejoindre au préalable le groupe French Mothers de San Francisco (gratuit).

Littérature, BD, journalisme : du beau monde au Festival Albertine

Pour la deuxième année, la librairie française Albertine organise à New York une série de conférences gratuites début novembre, dans lesquelles elle fait dialoguer des écrivains, journalistes ou artistes français avec leurs homologues américains.
Et il y aura du beau monde dans ces débats, qui auront lieu dans les locaux des Services Culturels de l’Ambassade de France.
Voici un aperçu du programme :
Jeudi 5 novembre (7:30 pm), Kamel Daoud prendra la parole. Ecrivain et journaliste algérien, il a reçu le Goncourt du premier roman pour “Meursault, contre-enquête”, une suite de “L’Etranger” de Camus. Il débattra avec Francine Prose, écrivaine américaine et ancienne présidente du PEN American Center, ainsi qu’avec l’écrivain américano-éthiopien Dinaw Mengestu, qui a gagné de multiples prix pour ses romans.
Vendredi 6 novembre (7:00 pm), on parlera BD avec Riad Sattouf, l’un des auteurs les plus reconnus en France. Sa BD “L’Arabe du futur” vient d’être traduite en anglais. Il discutera avec Phoebe Gloeckner, l’auteure de “Diary of a teenage girl”.
– Samedi 7 novembre, un débat avec des lycéens aura lieu à 3:00 pm sur le changement climatique, en partenariat avec le Lycée Francais de New York et d’autres établissements de la ville.
Puis, à 6:30 pm, on évoquera de l’héritage de Simone de Beauvoir et la condition féminine aujourd’hui. Parmi les invitées, figurent Judith Thurman (journaliste au New Yorker), Margo Jefferson (journaliste et professeure d’écriture à Columbia), Katie Roiphe (auteure d’essais et professeure à NYU), Réjane Sénac (chercheuse à Sciences Po), et Sandrine Treiner (directrice de France Culture).
– Dimanche 8 novembre, deux conférences auront lieu : la première sur la danse (à 3:00 pm), la seconde sur l’avenir du journalisme (à 5:00 pm), avec David Remnick, éditeur du New Yorker et lauréat d’un prix Pulitzer, Nabil Wakin, directeur de l’innovation éditoriale au Monde, et Adam Gopnik, journaliste et essayiste, qui fait également partie de la rédaction du New Yorker.
– Lundi 9 novembre (à 7:00 pm), le festival se terminera avec une conférence du réalisateur Abderrahmane Sissako, cinéaste et producteur mauritanien. Il a obtenu le César du meilleur réalisateur pour son film “Timbuktu”

Paris American Club: les relations franco-américaines au-delà du networking

(Article Partenaire). Fondé à une époque où on mettait pas le “networking” à toutes les sauces, le Paris American Club vous invite à sa soirée d’automne le 4 novembre.
Le Paris American Club réunit des Américains, des Français et d’autres nationalités qui partagent une passion pour la France, et s’intéressent à promouvoir l’amitié franco-américaine. Les participants aux événements sont issus du monde des affaires, de la diplomatie, des arts ou même encore de l’éducation.
S’inspirant des soupers de Benjamin Franklin, pionnier des relations franco-américaines,  lorsqu’il résidait à Paris entre 1776 et 1785, le club est né en 1940, quand les expatriés américains quittaient Paris sous l’Occupation. Aujourd’hui, le club offre une alternative raffinée pour cultiver des relations dans notre quotidien newyorkais.
Un groupe franco-américain de plus direz-vous? Non: l’ambition du Paris American Club est d’être plus qu’un moment où on échange les cartes de visites l’oeil rivé sur le badge de son interlocuteur en tentant de jongler avec un verre d vin et un bout de fromage.
Imaginez plutôt un moment où vous pouvez approfondir la relation en partageant un déjeuner ou dîner civilisé, à la française, autour d’une belle table dans un endroit élégant, convivial, entouré d’autres participants ayant des intérêts communs aux vôtres. Vous voyez la différence ?

Le Paris American Club est un groupe social, culturel, gourmet et business, qui a l’avantage d’être composé d’autant d’Américains que de Français. Ils se réunissent une fois par mois pour un déjeuner, accompagné d’une courte présentation sur un sujet fédérateur pour les deux communautés. Bien que l’anglais soit la langue utilisée lors des présentations, les conversations individuelles naviguent entre les deux langues chères aux participants.
Sous la nouvelle direction, le club s’évertue à perpétuer la tradition, tout en créant de nouvelles perspectives, avec de nouvelles formules, telles que des cocktails ou des dîners, et bien d’autres choses à venir.
Le club vous accueille chaleureusement à sa soirée d’automne, qui aura lieu le mercredi, 4 novembre, entre 7h et 10h au Colonial, 149 East 57th Street entre Lexington et la 3è avenue. Une excellente occasion de faire connaissance avec les membres du club.
Pour en savoir plus: www.parisamericanclub.org.

Champagne et violon au gala de l'Entraide française à New York

Musique et levée de fonds: tel est le programme du gala de l’Entraide française, le 12 novembre au consulat de France à New York. L’association vient en aide aux Français et Franco-américains dans le besoin.
Au menu: cocktail au champagne, vente aux enchères, diner et intermède musical à la harpe et au violon. La jeune violoniste française Chloé Kiffer, qui a bénéficié du programme “Young Talent” de l’association (soutien à de jeunes virtuoses), assurera le spectacle. Elle a également remporté la prestigieuse compétition de violon Waldo Mayo, organisée par le Senior Orchestra of New York au Carnegie Hall.

Bons plans: 5 spectacles pour les nuls en anglais à New York

Tout le monde n’a pas la chance d’être, comme vous, aussi à l’aise en anglais que Shakespeare. Par « tout le monde », on parle de vos parents, oncles, tantes, cousins qui viendront vous rendre visite de France. Voici cinq bons plans d’où ils ressortiront sans se demander ce qu’ils ont vu.
5. Blue Man Group
On vous recommande chaudement ce spectacle haut-en-couleur. Ici, rassurez-vous, point de paroles, mais une profusion de musique, de jeux de lumière et de chorégraphies loufoques par le légendaire trio bleuté, rendu célèbre par la publicité Intel. Parfait pour toute la famille. Préparez-vous à être arrosés (on ne vous dira pas de quoi). Performances tous les jours. Site et tickets ici
4. STOMP

A STOMP, on ne parle pas, on frappe. Sur tout: des poubelles, des balais, des baguettes, des casseroles… Une dizaine de personnages se partagent la scène de ce spectacle de percussion surprenant, joué depuis des années dans l’East Village. Il vous donnera envie de faire de la musique avec votre poêle à frire. Site et tickets ici
3. Big Apple Circus

Pour une sortie en famille, choisissez le légendaire Big Apple Circus. Cette troupe, fondée en 1974 avec l’ambition de promouvoir le cirque classique à New York, est une référence. Son nouveau show, Le Grand Tour, sera joué du 21 octobre au 10 janvier au Lincoln Center. Il vous plongera dans l’atmosphère d’un cirque des années 20, avec des performances d’acrobates, jongleurs, clowns venus des quatre coins du monde. Attention: certains shows affichent déjà “complet” . Site et tickets ici
2. Le Roi Lion

Tout le monde veut voir un “musical” sur Broadway, mais mieux vaut savoir parler la langue pour en profiter. Pas de panique: même si Mamma Mia s’est arrêté en septembre, il vous reste le Roi Lion pour sauver les meubles. Ce show indémodable est joué depuis novembre 1997 sur Broawday et s’est hissé depuis au rang des comédies musicales les plus populaires. L’histoire et les chants sont connus. Reste à admirer les costumes et les décors, époustouflants. Infos et tickets ici
1.Du gospel et du jazz

Si vous vous demandez où aller pour entendre un bon gospel, demandez à French Morning. Voir notre sélection de 2014. Même chose ici pour le jazz. On vous recommande tout particulièrement l’American Legion à Harlem et le Dizzi’s Club au Lincoln Center (ci-dessus).
 
 

Speak Easy lundi 26 octobre

Le prochain Speak Easy de French Morning vous invite midtown, à Flûte.
Pour les nouveaux, un rappel du principe des soirées Speak Easy: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié « English native speakers ». 
Chaque francophone discute pour 14 minutes avec un anglophone: les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.
Et tout ça en buvant et mangeant (le prix du ticket inclut un cocktail et des hors d’oeuvre).

Lundi 26 octobre de 6:30 à 8:30 pm
@ Flûte Midtown (205 West 54 St)

 
Inscrivez-vous vite ici:

Ou réservez votre soirée pour un des prochains Speak Easy:
-9 novembre à Cercle Rouge
-23 novembre à Opia
-14 décembre à Barawine

Anne Carrère chante Edith Piaf aux US

Cent ans tout juste après sa naissance, plus de 50 après sa mort, Edith Piaf continue d’attirer les foules à travers le monde.
Monté à l’occasion du centenaire de la naissance de la chanteuse, “Piaf! Le spectacle”, produit et mis en scène par Gil Marsalla, vient d’attirer plus de 100,000 spectateurs en tournée au Brésil. Il débute cette semaine une tournée en Amérique du Nord avec une première représentation au Symphony Space à New York le 23 octobre.
Sur scène une Edith Piaf plus vraie que nature. Anne Carrère a été découverte il y a peu par le metteur en scène dans son petit village du Var. Habillée, évidemment, de noir, elle irradie dans la mise en scène de Gil Marsala.
Inspiré en partie par le film La Vie en Rose, le spectacle raconte la vie et la carrière d’Edith Piad à travers ses chansons les plus connues.

Autre spectacles aux Etats-Unis:
24 oct: Princeton, NJ – McCarter Theater Center Buy Tickets
25 oct: New Bedford, MA – Zeiterion Buy Tickets
27 et 28 oct: Washington DC, Ambassade de France Buy Tickets

Ai-je besoin d’un numéro de sécurité sociale américain?

Que vous soyez aux Etats-Unis en stage, pour travailler ou simplement étudier, on vous a peut-être déjà demandé votre numéro de sécurité sociale américain. Voici dans quels cas vous en avez besoin:

Si vous n’êtes pas autorisés à travailler aux Etats-Unis vous n’aurez pas besoin d’un numéro de sécurité sociale. Ne pas avoir de numéro de sécurité sociale n’est en règle général pas un handicap. Celui-ci n’est pas nécéssaire pour passer votre permis de conduire par example, ni pour vous inscrire dans une école ou souscrire à une assurance santé privée. Si certains organismes tels que les banques vous le demandent, vous n’êtes pas obligés d’en fournir un et dans ce cas demandez à être identifié par un autre moyen.

Si, à l’inverse, vous êtes détenteur d’un visa de travail ou de la green card et donc que vous travaillez aux Etats-Unis vous aurez besoin d’un numéro de sécurité sociale. Il vous sera nécessaire notamment pour remplir votre déclaration d’impôts aux Etats-Unis, pour souscrire éventuellement à la sécurité sociale américaine, et pour certains autres services publiques. Attention, la carte de sécurité sociale permet seulement de vous enregistrer auprès de l’administration américaine, cela n’implique aucune couverture médicale.

Comment l’obtenir ?

La carte de sécurité sociale, gratuite, s’obtient de deux façons: soit vous en faite la demande depuis la France en même temps que votre demande de visa, soit vous effectuez les démarches directement sur place en vous rendant à l’un des bureaux de la sécurité sociale qui se situe là où vous résidez aux Etats-Unis. Il est recommandé d’attendre une dizaine de jours après votre arrivée avant de faire la demande d’un numéro de sécurité sociale de façon à ce que votre statut ait été mis à jour par l’immigration.

Avant de vous rendre au bureau, imprimez et remplissez le formulaire SS-5-FR (demande de carte de sécurité sociale) et munissez-vous de deux documents prouvant votre identité (passeport), votre âge, et votre statut d’immigrant qui vous autorise à travailler. Il peut donc s’agir selon votre situation de votre carte verte, du formulaire I-94 ou de votre carte d’autorisation de travail (formulaire I-766). Si vous êtes en visite sous un visa J-1 ou J-2 vous apporterez votre Certificat d’admissibilité au statut de visiteur dans le cadre d’échanges (le document DS-2019). Etudiants sous un visa J-1, vous aurez besoin d’une lettre de votre garant attestant de votre emploi. Seuls les documents originaux ou des copies certifiées par l’autorité émettrice de ces documents seront acceptés. Tous vos documents vous seront renvoyés par la suite. Comptez entre deux semaines et un mois et demi le temps d’attente pour recevoir votre carte.

Si vous avez besoin d’un numéro d’authentification pour des raisons fiscales vous ferez la demande d’un numéro d’identification fiscale (Individual Taxpayer Identification Number) auprès de l’IRS. Dans ce cas il faudra vous rendre dans un centre IRS ou appeler le numéro vert (1-800-829-3676) pour remplir le formulaire W-7.

Les parents qui veulent enregistrer un enfant de moins de 18 ans doivent renseigner leurs propres numéros de sécurité sociale.

Une carte de perdue…

Dans le cas où vous égarez votre carte de sécurité sociale vous pouvez faire une demande pour la remplacer. Vous devrez alors présenter à nouveau les documents fournis lors de votre première demande. Il est conseillé de ne pas garder votre carte avec vous mais plutôt de la ranger à l’abri.

Pour interroger directement un agent de la sécurité sociale américaine vous pouvez appeler le numéro vert 1-800-772-1213 de 7h00 à 19h00, du lundi au vendredi. Notez que les appels sont confidentiels. Si besoin vous pourrez être aidé d’un interprète pour faciliter la communication lors de votre appel, et cela gratuitement.

MyTape, le pari vidéo de Simon Berger-Perrin

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A Union Square, il fait grand soleil, et il y a un type en slip qui chante à tue-tête avec des faux cadavres de poulets. Simon Berger-Perrin dégaine son iPhone, fait une petite vidéo et la balance sur MyTape. « Voilà, par exemple, MyTape, ca sert à ca », dit l’entrepreneur français, qui a lancé cette application il y a deux mois sur l’App Store.
Ce réseau social pourrait être défini comme une sorte d’Instagram, mais réservé aux vidéos. Ou un Vine, mais sans l’aspect montage et boucles de six secondes. Ou encore un Periscope, mais sans l’aspect live-streaming.
MyTape n’a qu’une fonction : rassembler des vidéos géolocalisées. Elle est joliment designée et intuitive : dans l’application, on appuie sur « enregistrer », et en lâchant le bouton, la vidéo part en ligne. On peut y consulter les vidéos de ses amis, les commenter, savoir a filmé à tel endroit. Chaque vidéo comporte l’heure et la date de prise de vue. Tout est public.
Sur son profil, Simon Berger-Perrin a posté, sous le pseudo Brattoune (« mon nom de DJ ») la visite d’une maison d’un pote à Harlem, Yannick Noah attablé au Red Rooster, un bébé chat, les Cloisters, une fête à Bushwick… “Tu vois, là par exemple je montrais à mes potes à quoi ressemblait la soirée au Brooklyn Mirage.”
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L’idée de MyTape, Simon Berger-Perrin l’a eue en regardant sur YouTube les vidéos amateurs de l’attaque de Charlie Hebdo. « Je me suis dit qu’il n’y avait aucun endroit où on pouvait trouver de la vidéo géolocalisée en temps réel. Le but, c’est que les gens aillent sur MyTape pour voir ce qui se passe à tel endroit en ce moment », affirme le Français de 39 ans, qui vit à New York et travaille avec deux développeurs basés en Roumanie. L’application est encore confidentielle, avec 2 000 utilisateurs, mais l’objectif est de démultiplier ce chiffre via des campagnes de marketing, des relations avec des blogueurs…
A l’heure où de nouveaux réseaux sociaux se lancent chaque semaine, difficile de prédire le succès de MyTape, qui dépendra uniquement de sa viralité. « Un peu comme Twitter, qui a explosé avec l’atterrissage de l’avion dans l’Husdon, j’attends l’événement qui propulsera MyTape », reconnait l’entrepreneur, qui a de grandes ambitions.
« Mon rêve, c’est de construire les archives mondiales de la vidéo. Qu’on puisse se demander, dans 10 ans : tiens, quel temps il faisait à Times Square tel jour de 2016 ? Et aller chercher une vidéo sur MyTape prise ce jour-là, à cet endroit », illustre Simon Berger-Perrin, qui a été pendant six ans, chef des activités mobiles chez OLX, la société de petites annonces de Fabrice Grinda.
Pour l’instant, Simon Berger-Perrin fait vivre sa start-up sur une levée de fonds de 500 000 dollars réalisée en 2014, et avec laquelle il avait lancé, il y a un an, l’appli de messaging Whatt, un premier coup d’essai. “Avec MyTape, j’y crois à fond”, insiste-t-il.