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Passer son permis de conduire à Los Angeles

L’État de Californie mesure près de 430.000 km². Rien que la ville de Los Angeles s’étend sur 1.300 km². La voiture est une religion dans la Cité des Anges et sans le permis, votre vie sera compliquée. Voici comment obtenir ce petit papier.

Dois-je passer mon permis?

Si vous êtes sur un visa touriste (90 jours) et que vous possédez un permis français, nul besoin de passer le permis californien, votre permis gaulois étant valable pour une durée de trois mois en Californie. Vous pourrez alors conduire des véhicules de même catégorie que ceux autorisés par votre permis français. Sachez aussi que le permis international est valable un an si vous êtes de passage. Attention: si vous êtes résident (titulaire d’un visa ou d’une carte verte) californien, il ne sera valable que trois mois. Au-delà, il vous faudra obtenir le précieux papier pour vous rendre sur les plus belles plages de la ville. Ceux qui ont leur permis français devront passer un test de conduite.

Passer le code

Il faut vous rendre au DMV (Department of Motor Vehicles) de Los Angeles, dans lequel on vous remet gratuitement le « California Driver Handbook » (il y en a un par Etat, car certaines règles changent), la bible pour connaître le code de la route sur le bout des doigts.

Sachez qu’au DMV, vous pouvez attendre des heures, alors prenez votre mal en patience. Il est recommandé de prendre un rendez-vous en ligne pour espérer attendre moins longtemps. On peut prendre rendez-vous jusqu’à 45 jours en avance pour passer le code. En revanche, si l’on a besoin de prendre rendez-vous pour le test de conduite (« behind the wheel drive test »), il faut appeler le DMV.

Dès qu’on est bien familiarisé avec les règles de conduite, on peut contacter son DMV pour prendre rendez-vous pour l’examen qui se présente comme l’examen français (QCM de 36 questions, avec 5 réponses fausses possibles). Vous avez trois essais et pouvez choisir de passer le test dans votre langue natale, mais dans ce cas, vous aurez le droit à moins de fautes (et les traductions sont parfois incompréhensibles). Il faut se présenter avec sa carte de « social security » ou un passeport avec son visa. Vous devrez également remplir le formulaire DL 44, passer un examen de vision, payer les frais (33$) et vous faire photographier et prendre vos empreintes.

Passer le permis

Une fois le code en poche, on peut s’entrainer à conduire avec un proche majeur qui a plus d’un an d’expérience (en Californie) ou alors prendre des cours de conduite dans une auto école. Contrairement à la France, il n’y a pas de prérequis d’heures de conduite, sauf pour les mineurs (50h dont 10h la nuit), mais il faut bien sûr être suffisamment à l’aise sur la route pour passer à l’étape suivante.

Vient ensuite le test de conduite (20 min). On peut venir soit avec sa propre voiture soit avec une voiture empruntée (dans les deux cas, il faut prouver qu’elle est assurée : avoir, par exemple, une confirmation écrite avec votre nom dessus, attestant que vous êtes bien assuré) ou louée car le DMV n’a pas de flotte de voitures à disposition. Vous pouvez aussi vous inscrire dans une auto école et emprunter l’un de leurs véhicules.

A noter qu’il faut avoir un numéro de sécurité sociale pour postuler.

Que se passe-t-il si j’échoue?

Vous avez un essai pour passer le permis (c’est compris dans le forfait initial). Si vous le ratez, vous devez repayer une somme faible pour avoir le droit de le repasser (le lendemain s’il le faut!). Si vous échouez à trois reprises, vous devrez recommencer toute la procédure. Attention: si vous avez des questions, il faut les poser avant de commencer l’examen du permis, une fois dans la voiture l’examinateur ne répondra pas. Une fois l’examen réussi, le DMV vous donne un permis provisoire (valide 90 jours) avant de vous envoyer le document officiel. Si au bout de 60 jours, vous n’avez toujours rien reçu, rentrez en contact avec le « Legal Presence Verification » (916 657 7790 ou 916 657 7445). Après, à vous les mythiques Mulholland Drive, Hollywood Boulevard ou encore la Route 66.

Gad Elmaleh et Gesaffelstein au Fun Fun Fest d'Austin

Pour sa 10ème édition, le festival Fun fun fest d’Austin s’offre deux artistes français de choix : Gad Elmaleh et le DJ Gesaffelstein. Les deux stars françaises se produiront toutes les deux le samedi 7 novembre à 3:15pm pour Gad Elmaleh et à 5pm pour Gesaffelstein.
L’humoriste préféré des Français, qui a entamé sa première tournée en anglais aux États-Unis en septembre, jouera pour la première fois à Austin en anglais, entre deux humoristes américains. Ses 15 minutes de représentation au festival le mettront en jambe pour son spectacle “in english” au North Door d’Austin le soir même à 7pm.
Dans un autre registre, Gesaffelstein enflammera le festival avec son électro sombre. Il est l’un des rois de l’électro en France. Il a remixé des morceaux pour de grands artistes comme Lana Del Rey et Tiga. Mais a aussi produit deux morceaux du dernier album de Kanye West “Yeezus”.

Mélodies franco-brésiliennes au Lycée Français de LA

Venez vous faire bercer par les mélodies brésiliennes de Marcio Faraco le 13 novembre à 7pm, au théâtre Raymond Kabbaz.
Marcio Faraco est guitariste, compositeur et chanteur. Ses mélodies sont empreintes de samba, bossa nova, baiao et fado portugais, accompagnées de ses paroles en brésilien et en français.
Il quitte son Brésil natal en 1992 pour venir s’installer en France et commencer une carrière internationale. En 2000, il sort son premier album, “Ciranda”. Sept autres suivront. Depuis, il arpente les scènes du monde.
Sur scène, il sera accompagné d’un accordéoniste (Lionel Suarez), d’un bassiste (Gerson Saeki) et d’un percussionniste (Julio Gonçalves).

Un jazzman à 14 Grammy joue en plein air à Miami

Il est l’un des papes du jazz “latin”. Paquito D’Rivera, le jazzman qui a remporté quatorze grammy (excusez du peu!), se produira sur la Fred Shaw Plaza sur le campus de Kendall du Miami Dade College (MDC) le samedi 7 novembre.
L’artiste, roi du jazz latin, jouera quelques-uns de ses plus grands hits en plein air. Le clarinettiste-saxophoniste a réalisé trente albums. Il se produira dans le cadre de la 9eme édition du festival MDC Live Arts, qui rassemble des artistes du monde entier

A Bushwick, un Français, un resto et un plat au nom imprononçable

Oko …. comment ? “O-ko-no-mi-ya-ki”: un mot imprononçable et inconnu pour qui cuisine japonaise rime uniquement avec sushi. C’est pourtant une spécialité courante du pays, plus particulièrement des régions d’Osaka et Hiroshima. “C’est un mélange entre une pizza et un pancake, un plat familial qu’on ferait le dimanche entre amis ou à la maison” explique Vincent Minchelli.
Ce Français de 40 ans, tatouages et cheveux long, en a fait le plat star de son restaurant, Okiway, ouvert le 21 juillet dernier à Bushwick. Implanté à New York depuis 15 ans, ce fan du Japon, bercé par Goldorak et Godzilla et qui a visité le pays 16 fois, rêvait depuis longtemps d’importer l’okonomiyaki aux Etats-Unis. Dans le civil, il est coiffeur au studio Arrojo, un métier qui le passionne et qu’il continue de pratiquer malgré sa nouvelle casquette.

Vincent Minchelli a toujours eu la passion de la cuisine (ses parents ont un restaurant de poissons à Paris) et il a participé à l’élaboration du menu : “On y retrouve une base japonaise, bien sûr, mais aussi des influences méditerranéennes, l’huile d’olive, le citron, le côté tapas, de la bière corse : ce sont mes origines”.
Le plat central reste le fameux okonomiyaki. “C’est une sorte de galette faite de chou, d’oeuf, de farine et de porc et cuite sur un grand grill. En japonais, ça signifie “grillé comme tu aimes” : on peut donc y rajouter autant d’ingrédients qu’on veut…”
Chez Okiway, il se décline dans les versions classiques d’Osaka et Hiroshima, mais aussi mexicaine avec de l’avocat et du chorizo, hommage au quartier de Bushwick et sa population hispanique. Avec cela, il faudra tester le guacamole de wasabi, originalité de la carte. L’okonomiyaki est généralement servi avec une sauce sucrée et se déguste arrosé de mayo japonaise (ici faite maison).

Crédit photos : David Breger

“Au Japon, c’est un classique de la cuisine, qui se trouve surtout dans la rue. Mais notre objectif était d’élever le niveau : je voulais que les clients s’assoient, dans un cadre sympa, pas qu’ils mangent dans une barquette en plastique”, explique le restaurateur.
Il se fixe de nouveaux défis comme celui de changer la carte régulièrement : “Je veux que les clients soient excités, découvrent et qu’ils reviennent”. Il prévoit déjà d’ajouter de la ratatouille au menu et, “French Touch” oblige, une assiette de fromages.
 

A part ça, Adele est en concert à New York

A vos mouchoirs! La méga-star Adele vient chanter à New York.
La chanteuse britannique, connue pour son hit planétaire “Someone like you” qui a fait pleurer tout le monde sauf les arbres, montera sur la scène du Radio City Music Hall le mardi 17 novembre. Le show sera enregistré et diffusé sur NBC le 14 décembre dans le cadre d’une émission spéciale. Il s’agit, selon Time Out, de son plus grand spectacle à New York.
A l’heure de l’écriture de ces lignes, aucun ticket n’était disponible pour ce concert-évènement, qui aura lieu quatre jours avant la sortie très attendue de son nouvel album “25”. Les fans sont invités à s’inscrire sur une page dédiée pour obtenir des informations sur la mise en ligne des billets.
Allez, pour la route, on vous fait pleurer:

Austin parle du changement climatique

Le changement climatique arrive à Austin. La série de conférences FACTs (French American Climate Talks) sur le climat arrive dans la capitale texane le vendredi 13 novembre, à l’AT&T Executive Education and Conference Center de l’université du Texas.
Organisée par les Ambassades de France auCanada et aux Etats-Unis, cette série explore les enjeux du changement climatique en anticipation de la COP 21 en décembre à Paris. La discussion à Austin portera sur deux thèmes: les énergies propres et “comment assurer l’accès à l’eau et fournir une eau de qualité acceptable localement” . Plusieurs experts participeront aux panels.
La conférence est gratuite.

Et Cédric Gervais revient à Miami Beach en décembre

Vous avez loupé Cédric Gervais fin octobre? Le DJ français sera de retour chez lui à Miami, au Story, le 4 décembre.
Le Marseillais qui s’est fait une place au soleil de l’électro, grâce à ses résidences dans des clubs prestigieux et ses remixes (notamment « Summertime Sadness » de Lana Del Rey en 2013, qui l’a propulsé au sommet des charts), poursuit son chemin aux Etats-Unis. Il s’est fait remarquer récemment en collaborant avec la star colombienne de la pop Juanes, qu’il a rejoint au Madison Square Garden en août. Il effectue actuellement une tournée qui l’emmène aux quatre coins des Etats-Unis.
A noter: pour ses fans à Tampa, il sera en ville le 28 novembre, à The Amphitheatre.

Conférence sur la loi fiscale FATCA à Houston

La loi FATCA, vous connaissez? La Foreign Account Tax Compliance Act requiert des banques et autres institutions étrangères qu’elles partagent avec l’administration américaine les informations financières de certains de leurs clients aux Etats-Unis. Les Français titulaires d’une carte verte, les Français des Etats-Unis ayant un compte en France, les binationaux notamment sont concernés par cette législation touffue, qui se met en place cinq ans après son adoption par le Congrès américain.
Pour connaitre les implications du texte sur vos finances, une conférence animée par le conseiller consulaire et élu AFE Damien Regnard aura lieu le jeudi 5 novembre dans les locaux de Coldwell Banker United, Realtors (Memorial Office) à Houston. L’élu évoquera l’application de FATCA par les banques en France, le “droit au compte” et les recours possibles.
La conférence est gratuite. Elle sera suivie d’une séance de questions-réponses. RSVP obligatoire auprès de Houston Accueil: [email protected]. Ouverte aux non-membres.

Kev Adams au Festival France Cinéma Floride

C’est le film qui cartonne en ce moment en France et vous pourrez le voir à Miami, avec son acteur principal en prime. Kev Adams sera en ville le dimanche 8 novembre pour présenter en première internationale “Les nouvelles aventures d’Aladin”, qui effectue le meilleur démarrage d’un film français en 2015.
L’acteur participera à une séance de questions-réponses après la projection, qui aura lieu dans le cadre du festival France Cinéma Floride. Il campe le rôle de Sam, qui se déguise avec un ami en Père Noel pour dévaliser les Galeries Lafayette. Des enfants le rattrapent et Sam se voit obligé de leur raconter une histoire, celle d’Aladin, ou en tout cas son Aladin. Sam est transporté à Bagdad, dans la peau du personnage de Disney.
Le film sera projeté en français avec sous-titrage en anglais. Sensation de l’humour en France, Kev Adams partage l’affiche avec Jean-Paul Rouve et William Lebghil. Ce dernier participera aux questions-réponses aussi.

"Out 1": Un Rivette culte (et interminable) à LA et New York

C’est un évènement dans le monde des cinéphiles : la plus grande oeuvre de Jacques Rivette “Out 1”  a été restaurée et divisée en huit épisodes. Les épisodes seront diffusés deux par deux au BAM à Brooklyn entre les 4  le 19 novembre et quatre par quatre au Cinefamily de Los Angeles les 14 et 15 novembre.
Le film est sorti en 1971, il faisait 12h30 mais ressort en 1972 en version courte (4h20 tout de même!). “Out 1” est l’adaptation libre et éclatée du roman de Balzac Histoire des treize. À Paris, en avril 1970, deux troupes de théâtre répètent une tragédie grecque. Un jeune sourd-muet fait la manche dans les cafés en jouant de l’harmonica. Une jeune femme séduit des hommes pour leur soutirer de l’argent. Alors qu’une conspiration se dessine, des liens se tissent entre les différents protagonistes…

Six bourses pour financer un MBA ou un master aux USA

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Venir étudier aux Etats-Unis coûte cher. Heureusement, ces organismes vous offrent un petit coup de pouce.
6. Les bourses Serge Bellanger
Les bourses “Serge Bellanger” ont été lancées par la fondation de la French American Chamber of Commerce. D’une valeur de 10.000 dollars, elles sont attribuées à des étudiants français admis dans un MBA aux Etats-Unis (ainsi qu’à des étudiants américains admis dans un MBA français). Trois jeunes Français ont été sélectionnés pour la première cohorte (2013), et cinq pour la deuxième (2014).
Claire Lecarpentier, étudiante en MBA à Wharton, fait partie des lauréats: “Cette bourse couvre une petite partie du prix total de mon MBA – il va me revenir à 200.000 dollars pour deux ans, logement compris – mais c’est un vrai coup de pouce. C’est aussi très gratifiant. Et cela me donne accès au réseau de la chambre de commerce, ce qui est très intéressant”. Plus d’infos ici
5. Les bourses Fulbright
Fulbright, c’est « la » bourse la plus connue et la plus compétitive pour faire des études aux Etats-Unis. En France, le taux de sélectivité est de l’ordre 10% pour les candidatures de niveau master, selon le rapport d’activité pour 2013-2014.
Dix à douze étudiants de ce niveau sont sélectionnés chaque année. Le montant de la bourse s’élève à 20.000 $ maximum. La commission Fulbright gère aussi l’attribution, chaque année, du Harvard French Scholarship Fund, qui aide des étudiants français admis à Harvard. Plus d’infos ici
4. Les bourses Georges Lurcy
Chaque année, la fondation Georges Lurcy finance des bourses à destination de six Français ayant été admis dans une université aux Etats-Unis, et qui ont décidé de se spécialiser sur les Etats-Unis (que cela soit en histoire, sociologie, droit etc). Chaque bourse est d’environ 20.000 $. Plus d’infos ici 
3. Les accords du Florida France Linkage Institute
Ces accords concernent 38 universités publiques ou community colleges de Floride, et sont réservés aux étudiants français. Ils  permettent, sous réserve de validation de leur dossier par un comité, de payer ses études au prix des étudiants “in state” (résidents de Floride) et non pas des étudiants “out state” ou internationaux. Ce qui représente de très importantes économies. Ces accords concernent des étudiants inscrits dans un programme diplomant, de niveau licence ou master. Plus d’infos ici 
 2. Les bourses du Rotary Club
Le Rotary Club attribue des bourses (appelées “subventions mondiales” ou “global grants”) pour des étudiants qui souhaitent faire des études internationales de niveau master. Le projet professionnel doit être en accord avec l’un des axes stratégiques de la fondation (la solidarité, la résolution des conflits, la santé, le développement économique local, la gestion de l’eau). Le montant est variable, à partir de 15.000 $. Le candidat doit fournir la preuve de son admission dans un programme. Plus d’infos ici
1.Les bourses de la fondation Forté (pour femmes uniquement)
La Forté Foundation, qui vise à promouvoir l’accès des femmes à des postes à hautes responsabilités, finance chaque année des bourses pour les candidates à des masters (dans certaines universités américaines partenaires seulement). 465 étudiantes ont été sélectionnées en 2014, dont un quart hors Etats-Unis. 32% des lauréates de la promotion 2016 étaient non-Américaines. Plus d’infos ici