Ben L’Oncle Soul, les Nubians, Manu Dibango: il y aura du beau monde le 5 décembre à l’Apollo.
Ces stars francophones se retrouveront dans la mythique salle de concert de Harlem pour une grande soirée “soul”. Nom du rendez-vous: “Je suis soul” (il fallait y penser!). Ce concert vise à célébrer les racines africaines de la soul et ses manifestations en France et dans les Amériques.
Sur scène, on retrouve donc le saxophoniste camerounais Manu Dibango, la jeune star Ben L’Oncle Soul accompagnée du groupe de retro-soul Monophonics, et les sœurs Faussart du duo Nubians, nominées aux Grammy. Une soirée soul pas du tout saoulante.
Manu Dibango, les Nubians et Ben L'Oncle Soul à l'Apollo
UniqueSound décroche le million pour court-circuiter la musique
Rendre le marché plus transparent, court-circuiter les intermédiaires : ces principes en plein dans l’air du temps, Romain Cochet a voulu les appliquer au marché de la musique. Pas la musique que l’on écoute tous les jours, mais toutes ces musiques utilisées pour des habillages sonores, des publicités, des jeux vidéos, des app’, des films promotionnels…
Ce jeune Français a créé il y a un an UniqueSound, une plateforme permettant aux compositeurs de se créer une page où ils présentent des extraits de leurs créations, et d’être directement contactés par des marques, des agences, des boites de production ou studios. Ce 22 septembre, la start-up, basée à New York, annonce sa première levée de fonds d’un million de dollars auprès de trois fonds d’investissements (Felix Capital, Foundry Group Angels, ISAI) et quelques business angels, comme Frédéric Montagnon et Denis Hennequin.
“A Paris, j’avais monté mon agence de création de contenus pour les marques, et on nous demandait souvent de trouver des musiques. J’avais créé mon petit répertoire de compositeurs moi-même, et je me suis demandé comment on pouvait mieux organiser ce marché, qui est en pleine croissance. C’est un marché qui accompagne l’essor de la vidéo sur internet, qui s’est énormément démocratisée et dont les coûts ont beaucoup baissé”, raconte Romain Cochet, qui est diplômé de l’école de commerce Audencia, à Nantes.
Son booster, il l’a eu à Paris en septembre 2014, lorsque son projet de start-up a été accepté par l’incubateur Le Camping. Trois mois plus tard, en janvier 2015, c’est le prestigieux accélérateur de start-ups TechStars, à New York, qui lui ouvre ses portes. Il part alors, avec ces co-fondateurs, aux Etats-Unis. Et a décidé d’y rester.
UniqueSound est donc désormais installé à New York. Selon le schéma classique, la partie développement technique et informatique de son entreprise restera basée à Paris, où les ingénieurs sont moins rares et moins chers.
UniqueSound revendique aujourd’hui 1.000 compositeurs enregistrés sur le site, issus de 49 pays. “On les a trouvés un à un. On effectue une sélection, on les contacte et discute avec eux”, explique-t-il. Charles Caste, un compositeur français basé à Los Angeles, a ainsi été repéré par UniqueSound, et a décidé de créer un profil sur la plateforme, “comme 92% de ceux qu’on a contactés”, précise Romain Cochet. Depuis, Charles Caste affirme avoir eu “plusieurs contacts avec des agences ou de marques, comme Verizon” pour des commandes. “Le modèle d’UniqueSound est unique et vraiment nouveau. Je crois que cela peut être très utile pour un compositeur qui n’est pas encore très connu. Cette branche de la musique est relativement confidentielle, c’est un des derniers bastions où les compositeurs peuvent gagner pas mal d’argent”, observe Charles Caste.
Sur chaque transaction, la start-up prélève une commission. “Il y a rarement des deals où les intermédiaires ne prennent pas 50% de commission. Nous, on est deux fois moins chers, on prend entre 20 et 35%”, affirme Romain Cochet, estimant à près de 100 le nombre de transactions réalisées par UniqueSound depuis le lancement, dont certaines pour de grandes marques (Vice, Mc Donald’s…)
Alors que les prix des morceaux sont fixés par l’artiste et qu’UniqueSound ne détient pas les droits d’auteur, le principal risque est que le site ne fonctionne que comme un catalogue, et que les “deals” se concluent en dehors. Romain Cochet en est conscient, et c’est pourquoi il travaille à développer une série d’outils pour faciliter la collaboration entre un musicien et une agence (ou un annonceur) sur un projet musical, et rendre sa plateforme indispensable.
Il parie aussi sur la forte croissance des besoins de musiques, chez des acteurs parfois petits, n’ayant pas de contacts dans ce milieu. “Le marché de la musique pour les productions vidéos, hors films, est estimé entre 5 et 12 milliards de dollars”, affirme-t-il. Espérons qu’UniqueSound y trouve sa place.
Les oiseaux à l'honneur à Coral Gables
Amateurs, amatrices d’oiseaux tenez-vous prêts, le 6e festival des oiseaux de Miami aura lieu du 1er au 4 octobre au Fairchild Tropical Botanic garden. Une multitude d’activités sera organisée pour l’occasion, pour les petits et les grands enfants.
Lors des deux premiers jours du festival, plusieurs tours seront organisés par la Société Audubon tropicale, qui rassemble des spécialistes en ornithologie. Au programme : différentes promenades dans des parcs naturels de la Floride du sud pour observer des oiseaux tropicaux tels que des perroquets ainsi que plusieurs types d’oiseaux aquatiques.
Le week-end, le festival se déroulera au jardin botanique “Fairchild”. Plusieurs conférences d’experts en ornithologie sont prévus. Ils parleront des migrations des oiseaux mais aussi des plantes qui les attirent et du commerce des oiseaux.
"Une nouvelle amie" de François Ozon: un modèle du genre aux US
“Une nouvelle amie” (“The New Girlfriend”), de François Ozon, sort aux Etats-Unis (voir les villes et les dates ci-contre). Ce film, sorti en novembre 2014 en France, va vous surprendre.
Après “Jeune et jolie”, le cinéaste revient sur la quête de l’identité sexuelle en abordant les questions de genres et de travestissement.
Le pitch? C’est l’histoire de Claire (Anaïs Demoustier) dont la meilleure amie, Laura, décède prématurément. Elle promet de veiller sur sa fille et son mari, David (Romain Duris). Par accident, elle découvre que ce dernier se travestit en femme. A la fois troublée et séduite par cette découverte, Claire va s’installer dans une relation complexe avec David, brouillant les frontières entre les genres.
La performance de Romain Duris est remarquable. Travesti en femme pour l’occasion, il laisse s’échapper une part de féminité qui lui va bien. Anaïs Demoustier est pour sa part très touchante dans le rôle de Claire, cette femme déstabilisée par la mort de sa meilleure amie, troublée par cette révélation qui va réveiller des sentiments paradoxaux en elle.
Le film est original. Mêlant l’humour au drame, il montre les multiples visages de l’identité. On en ressort bousculé.
Gad Elmaleh fait ses débuts en anglais à New York
Il l’avait annoncé en primeur sur French Morning: Gad Elmaleh fait ses grands débuts en anglais à Joe’s Pub à New York ce vendredi 25 septembre. Venez avec vos amis américains!
Celui que l’on surnomme ici le “Ben Stiller français” (sans que l’intéressé ne comprenne trop pourquoi) vient jouer presque tous les soirs jusqu’au mercredi 7 octobre. Les performances auront lieu soit à 7pm soit à 9:30pm. A croire le site de Joe’s Pub, une date a été ajoutée le 6 décembre.
L’acteur-humoriste, qui joue à guichets fermés en France, a justifié dans nos colonnes le choix de se lancer en anglais par l’envie de se “mettre en danger” . « Il ne s’agit pas tant de réussir aux Etats-Unis que de se sentir vivant. Je voulais être excité par un nouveau projet. A un moment, on se dit qu’on a fait le tour. Je suis très reconnaissant envers le public qui vient par milliers en France, mais l’idée pour moi, c’est de me mettre en danger » , avait-il dit en mai.
On a visité le Broad Museum de Los Angeles, et on a aimé
Voilà cinq ans que les Angelenos trépignent d’impatience à l’idée de pénétrer dans ce nouveau temple de l’art contemporain. Vendredi, lors de la cérémonie d’inauguration du Broad, French Morning comptait parmi les premiers visiteurs, avant l’ouverture officielle dimanche 20 septembre, qui a attiré 100 000 personnes.
Nous voilà donc partis à la découverte de ce monstre de 11 000 m2, dont la construction a nécessité 16 000 tonnes de béton et coûté 140 millions de dollars à son fondateur, le milliardaire américain, Eli Broad.
Avec sa femme Edythe, ce philanthrope a souhaité rendre gratuitement accessible au public leur collection de plus de 2000 oeuvres d’art, réalisées par près de 250 artistes: d’Andy Warhol à Jeff Koons en passant par Jean-Michel Basquiat. Couvrant près d’un demi-siècle d’art contemporain, le trésor des Broad est unique au monde.
De l’extérieur, l’énorme mastodonte intrigue: parcourue de trous, son étrange coque fait penser à un nid d’abeilles ou à une râpe à fromage. L’architecte Elizabeth Diller explique que l’enveloppe extérieure a été conçue “comme un voile protégeant le coffre fort”, le coeur du musée où sont concentrées les 2000 oeuvres de la collection. Le “squelette poreux” recouvrant le bâtiment “permet d’amener la lumière naturelle à l’intérieur des galeries”.
Voyage au pays du pop-art
En entrant, le visiteur est pourtant surpris de pénétrer dans un hall sombre, à l’aspect caverneux, dont l’atmosphère rappelle celle d’un film de science-fiction. Happé par un long escalator, nous voilà recrachés vers la lumière 35 mètres plus haut, propulsés au coeur d’une galerie très “pop-art”, éclatante de couleurs: ici, les tulipes géantes de Jeff Koons côtoient un portrait technicolor de Marilyn Monroe signé Andy Warhol, ainsi qu’une salle entière d’oeuvres cultes de Roy Liechtenstein.
Un peu plus loin, le visiteur pourra se prendre pour Alice au Pays des Merveilles en se promenant librement sous la table et les chaises géantes de Robert Therrien. Ou bien scruter le mouton macabre flottant dans du formol, sacrifié par l’artiste britannique Damien Hirst.
En redescendant, deux choix s’offrent à vous : l’ascenseur-tube transparent au petit côté futuriste ou les escaliers, où vous attend une surprise. Dans un clin d’oeil au public, l’architecte a imaginé une lucarne permettant de jeter un coup d’oeil indiscret à la salle des réserves, d’ordinaire fermée au public. Une manière de faire saliver le visiteur en lui dévoilant de loin, quelques-unes des prochaines oeuvres à venir.
Ludique et pédagogique
Certains puristes et autres esprits grincheux reprochent déjà au musée son manque d’avant-gardisme et d’audace. Son côté “gadget pour touristes”. La collection d’Eli et Edythe Broad fait certes la part belle à des oeuvres anciennes, connues et reconnues.
Mais le musée du Broad a au moins le mérite de chercher à démocratiser l’art contemporain, en le rendant compréhensible au plus grand nombre, de manière ludique et pédagogique: dans chaque salle, des pistes d’interprétations énoncées avec clarté et simplicité sont par exemple proposées aux non-initiés.
Quant aux connaisseurs, ils trouveront sûrement leur bonheur dans la galerie du rez-de-chaussée, consacrée à des artistes plus contemporains: comme le japonais Takashi Murakami et ses champignons colorés, le vidéographe islandais Ragnar Kjartansson et son film musical projeté en simultané sur 9 écrans différents, ou la japonaise Yayoi Kusama et ses miroirs poétiques aux lumières infinies.
Vidéo: Best of France recrute des mannequins en herbe
Best of France approche. Deux défilés-enfants auront lieu les 26 et 27 septembre dans le cadre de cette grande vitrine du savoir-faire français. Objectif: promouvoir des marques françaises (3 pommes, Junior Gaultier, Lili Gaufrette, Maison Jean Bourget, Kenzo Kids, Catimini et Tartine et chocolat).
Les mannequins en herbe ont été séléctionnés samedi 12 septembre. Alors que certains étaient trop timides pour défiler, d’autres étaient dans leur élément, marchant avec élégance et le sourire aux lèvres. Au final, trente petits mannequins de 5 à 7 ans ont été retenus.
« Je fais ça depuis que j’ai 5 ans (…) j’adore le mannequinat », confie la petite Zoé, 7 ans. Lilou, elle, fait ses débuts sur scène et nous raconte qu’elle a hâte de défiler malgré un peu de stress.
Pour Anne Mousson-Lestang, la directrice de groupe Zannier USA et organisatrice du casting (les marques montrées appartiennent au groupe), « cela ne sert à rien si ce n’est pas pour s’amuser. On est là pour qu’ils passent un bon moment ».
Les enfants feront deux défilés chaque jour. Ils pourront garder un article porté et recevront des photos de leurs débuts sur scène.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Maison Close, des dessous sexy pour taquiner New York
Maison Close, une marque de lingerie française lancée en 2006, n’avait jusqu’ici aucune boutique à elle, et vendait ses collections en ligne, chez des détaillants ou dans des grands magasins. Ce mois-ci, elle ouvre sa première enseigne, non pas à Paris mais à New York, dans le quartier de SoHo.
Une décision loin d’être évidente pour Nicolas Busnel, le fondateur de la marque, qui est aussi le designer de toutes les collections. “Au début, je ne voyais pas Maison Close aux USA. Je ne fais pas les tailles américaines, j’ai un style bien différent de ce qui se fait ici. Mais les collections se vendent très bien ici, on a eu beaucoup de presse, alors j’ai fini par ouvrir un bureau à Miami, puis à New York, en 2010. Vu les prix des loyers, je trouvais dommage de ne pas profiter de ces bureaux pour faire une boutique, donc on a lancé ce projet.”
Bracelet en cuir, chemise noire ouverte et verre de Sancerre à la main, cet ancien graphiste de 45 ans n’a pas le profil classique de l’entrepreneur. Pas très à l’aise pour parler de lui, il dit d’emblée qu’il n’est pas fan des interviews. C’est d’ailleurs pour éviter d’être trop exposé qu’il se cache derrière le nom “Monsieur le Français”, sur les réseaux sociaux ou sur le site de Maison Close.
Dans cette nouvelle boutique, on trouvera ainsi ses collections de soutien-gorges, combinaisons, strings, guêpières, nuisettes et porte-jaretelles, dans une ambiance de boudoir (lustre et tapisseries érotiques). Beaucoup de noir, de dentelle, de tulle et de cuir, avec des collections qui font référence aux années 20, au monde de l’équitation, de l’automobile rétro, du burlesque… Un univers proche de celui de la marque Kiki de Montparnasse, qui possède aussi une boutique à SoHo. Avec des prix raisonnables.
Nicolas Busnel mise beaucoup sur son côté “français” (entendez : sophistiqué, complexe et sexy) pour plaire aux clientes américaines. “Mes pièces sont fantasmagoriques et très visuelles. Sans doute parce que je suis un homme, je suis très sensible au toucher, j’aime les matières délicates, mais aussi les formes issues de l’univers masculin, comme la ceinture, le shorty, le plastron de smoking”, confie Nicolas Busnel, qui fait lui-même les photos de toutes ses collections. “Maison Close, ce n’est pas de l’underwear. Ce sont des pièces qui se suffisent à elle-mêmes. J’aimerais que les femmes choisissent d’abord leurs dessous, et ensuite leurs dessus. Que leur lingerie soit quelque chose qui leur donne de la force, un peu comme une armure.”
Nicolas Busnel semble le premier surpris du succès de Maison Close, qui a démarré comme un “side business” à côté de Lovely Planet, son entreprise qui emploie 35 personnes à Marseille et commercialise des sex toys. “Mais je veux séparer ces deux entités, ce sont deux histoires différentes. Au départ, Maison Close, c’était une démarche inconsciente, je voulais dessiner des modèles sexys et pas trop chers. Ca a marché, et l’histoire m’a absorbée malgré moi”, raconte ce père de deux enfants, par ailleurs passionné de moto et par les “sports mécaniques” en général.
Les collections de Maison Close, qui emploie sept personnes et a réalisé 2,5 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2014, ont emporté un prix au UK Lingerie Awards de 2013, et sont très régulièrement montrées dans les magazines féminins.
Si la boutique de New York prend bien, Nicolas Busnel réfléchira à en ouvrir une à Paris. Il aimerait aussi développer des “mini-séries” plus “risquées et complexes”, et mettre en place un service de création de pièces sur-mesure. Adaptées aux fantasmes de chacun.
Frenchy Coffee: un café avec plein de fans, mais sans adresse
En quatre mois, le Frenchy Coffee de New York a accumulé 2.600 fans sur sa page Facebook, et possède 2.800 followers sur Instagram. Pas mal pour un coffee-shop sans adresse, ni site internet. Ce café n’est encore que le projet de deux Francais de Thonon-Les-Bains, qui se sont installés à New York avec leur fille en septembre 2014.
Leur rêve : ouvrir en 2016 un petit café avec quelques tables et des pâtisseries françaises faites sur place, dans le quartier de Washington Square. Ce vendredi 18 septembre, Aurélien et Perrine Darroman, 26 ans tous les deux, commencent leur campagne de crowdfunding sur Kiss Kiss Bank Bank, avec pour objectif de récolter 25.000 dollars.
Si leur projet de café français n’est pas, à New York, follement original, la communauté qu’ils ont réussi à rassembler sur les réseaux sociaux avant même leur ouverture l’est davantage. Ce petit succès, ils le doivent à leur manière de raconter leur aventure pas à pas, avec sincérité, voire une certaine naïveté. Et aux foodies d’Instagram.
“On voulait partager notre rêve”
Tout est en effet parti d’Instagram, où Aurélien Darroman a commencé à photographier et référencer ses essais de croissants, tartes aux fruits et brioches, réalisés dans la cuisine de leur appartement d’East Harlem. “Ca a pris très vite, les followers arrivaient tout seuls grâce aux hashtags”, affirme Aurélien Darroman.
Sur leur page Facebook, où ils s’expriment en français, ils racontent à leurs fans les étapes de leurs aventures administratives, postent des photos de leurs pâtisseries ou de Lily-Rose, leur fille de 2 ans qui les suit partout…“On aime raconter notre vie, on voulait partager notre rêve et faire participer les gens. C’est aussi une manière de se faire connaitre gratuitement, car on aura pas les moyens de faire de la pub”, affirme Perrine Darroman.
Plusieurs blogs et journaux ont déjà raconté leur aventure. Ils sont également suivis par une équipe télévision pendant toute l’année qui vient, pour une émission de TF1. “On vit sur un nuage. On est très surpris de l’engouement, on recoit plein de messages d’encouragement, plein de commentaires.”
Beaucoup de leurs “followers” s’identifient à eux, ou sont touchés par leur histoire. “On incarne un peu le rêve que certaines personnes n’ont pas osé faire”, lâche Perrine Darroman. En 2011, Perrine et Aurélien, qui s’était rencontrés peu avant “dans un train”, partent en vacances à New York. Ils ont le coup de foudre pour la ville. Trois ans plus tard, Aurélien Darroman quitte son travail dans une société de chauffage, Perrine lâche son contrat de vendeuse à la Fnac. Ils déménagent à New York avec leur petite fille de un an, un visa d’étudiant et une inscription dans un établissement de cours d’anglais.
Ils ne connaissaient personne à New York. Sur leur compte en banque, figuraient les 60.000 euros d’économies accumulées au cours des trois dernières années. “On avait de bons salaires, car on travaillait à Lausanne, en Suisse, et on habitait en France”, explique Aurélien Darroman.
A New York, ils comprennent rapidement qu’ils n’arriveront pas à trouver de travail sur place, et décident, début 2015, de se focaliser sur un nouveau projet : ouvrir un café avec des pâtisseries maison. Aurélien Darroman n’avait pourtant jamais fait de pâtisserie de sa vie. “J’ai commencé à m’entrainer, et je me suis pris au jeu”, affirme-t-il.
Dans le même temps, la mayonnaise prend aussi bien sur Instagram que sur Facebook. Leur petite notoriété en ligne leur permet de rencontrer la communauté française. On leur propose des mini stages de formation chez des boulangers et pâtissiers français de New York. “On recoit beaucoup d’aide, il y a beaucoup de solidarité entre les Français dans ce milieu”, constate Aurélien Darroman.
Les réseaux sociaux leur ont aussi permis aussi de trouver de potentiels investisseurs. “On a déjà plusieurs personnes intéressées par mettre de l’argent dans notre café, qui nous ont contactées sur Facebook”, poursuit-il. “Mais on va attendre de finir notre campagne de crowdfunding pour discuter.” Leur business plan, en tout cas, est prêt. Ne manque plus qu’à trouver l’argent, et l’endroit.
Givenchy revient habiller New York
Où regarder la coupe du monde de rugby à New York?
Des mêlées, des plaquages en règle ou pas, des essais transformés et, bien sûr, une troisième mi-temps mémorable. La coupe du monde de rugby débute ce vendredi 18 septembre, 3pm (heure de New York), en Angleterre. La finale aura lieu le 31 octobre et, on préfère vous le dire tout de suite pour tuer tout suspense, la France va surprendre et gagner.
Entre temps, voici une sélection de bars-restaurants pour vivre les matches des 20 équipes en lice avec leurs supporters. A noter: le premier match des Bleus aura lieu le 19 septembre (3pm EST) contre l’Italie. A noter que les matches auront lieu à 7am EST, 9:30am EST, 11:45am EST et 3pm. Voir le calendrier ici.
France
– Opia: le restaurant français retransmet tous les matches de la coupe du monde. 130 East 57th Street. 212.688.3939. Site ici
– Felix: 340 West Broadway. (212) 431-0021. Site ici
– Provence en boîte: les repaires des sportifs français de Carroll Gardens, ou plutôt de ceux qui aiment prendre une mousse en regardant les sportifs, retransmettra aussi les matches. Le patron, Jean-Jacques Bernat, prévoit un happy hour pour les bières. 263 Smith St, Brooklyn. (718) 797-0707. Site ici
– La Tarte flambée: le restaurant alsacien montrera les matches dans son adresse de Midtown, pas dans l’Upper West Side. Laissez-vous tenter par une tarte flambée tant que vous y êtes. 153 E 33rd St. (917) 261-2070. Site ici
Etats-Unis
Nevada Smith: Ne vous fiez pas au slogan de ce bar “où le football est religion”, le Nevada Smith retransmet l’intégralité de la coupe du monde. 100 3rd Ave, New York. (212) 982-2591. Site ici
Angleterre
Monro Pub: 481 5th Avenue. Brooklyn. 718.499.2005. Site ici
Argentine
Boca Junior Steakhouse: 81-08 Queens Blvd, Queens. (718) 429-2077. Site ici
Italie
Bar Felice: 1593 1st Avenue, New York. ici
Australie
The Australian: 20 W 38th St, Manhattan. 212 869 8601. Site ici
Uruguay
La Gran Uruguaya: 85-02 37th Ave, Jackson Heights (Queens). 718 505 0404. Site ici
Georgie
Oda House: demander au personnel. 76 Avenue B. ici
Irlande
Keg room : 53 W 36th St, New York. (212) 643-1400. Site ici
Nouvelle-Zelande
The Musket Room: 265 Elizabeth St, New York. (212) 219-0764. Site ici
Afrique du sud
Madiba: 195 Dekalb Ave, Brooklyn. (718) 855-9190. Site ici
Pays de Galles
Longbow Pub & Pantry: 7316 3rd Ave. Brooklyn. (718) 238-7468. Site ici
Désolé pour les fans des îles Tonga, Fiji, Samoa, du Japon, Canada, de la Namibie et de l’Ecosse, mais soit aucun bar contacté ne retransmet la compétition, soit l’adresse n’a pas été trouvée. N’hésitez pas à nous laisser une ligne en commentaire si vous êtes plus chanceux que nous. Nous mettrons cette liste à jour.