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A SoHo, le restaurant Cocotte s'offre une petite soeur

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Après le succès de son restaurant Cocotte, ouvert en 2012, Sébastien Pourrat a décidé de créer « Petite Cocotte », sa voisine et petite sœur. Un bar café à l’espagnole où l’on vient aussi bien prendre le café le matin que déjeuner ou prendre un verre après le travail autour de tapas.
Après avoir mené de front des études de droit et le cours Florent, Sébastien Pourrat a tout plaqué pour s’adonner à sa vraie passion : la cuisine. « Souvent, mes amis me demandaient de cuisiner pour eux parce qu’ils savaient que j’aimais ça ».
Originaire de la région de Bordeaux, il se lance dans le milieu de la restauration à Paris, puis décide de venir à New York : « Ma femme y travaillait déjà et je me disais que c’était une ville où il était ennuyeux d’être touriste. Quand je voyais les gens courir dans la rue, j’avais envie de courir avec eux».
En ouvrant Cocotte – « c’est comme ça que j’appelle ma femme, on dit beaucoup ‘cocotte’ dans le Sud Ouest » – il se lance dans l’inconnu. Mais Sébastien Pourrat s’accroche et travaille d’arrache pied. Avec un ami architecte du Sud Ouest, il conçoit son restaurant en étant autant attaché à la décoration qu’à sa future carte. « Je suis autodidacte, j’aime créer des choses qui me ressemblent que ce soit la déco ou le menu ».
L’idée  de Petite Cocotte lui vient il y a un an. « Petite Cocotte se trouve dans le même bâtiment que Cocotte. Depuis que je suis arrivé, il est abandonné et je me suis dis que cela serait sympa de faire quelque chose dedans. »
Il décrit ce café bar comme le négatif de Cocotte. « Cocotte est en noir et blanc. A Petite Cocotte, on retrouve de la couleur. Il y a des carreaux ciment d’Aix-en-Provence colorés. J’ai les mêmes carreaux mais en noir et blanc de l’autre côté ».
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Avec Petite Cocotte, « je voulais faire une place de vie, comme les petits bars à Tapas en Espagne où l’on va prendre le café le matin et boire des coups le soir. J’aimais l’idée de la continuité sur la journée. Ce n’est pas une identité ici » , explique le restaurateur.
A Petite Cocotte, on prend son croissant avec un café le matin, un sandwich le midi et des tapas originaux le soir. Au menu, on retrouve les traditionnels gaspacho et jambon espagnol mais aussi du poulet à l’armagnac, du confit de canard, accompagné d’un bon verre de vin ou d’un cocktail.
Sébastien Pourrat a encore plein de projets en tête. En ce moment, il conçoit des lunch box pour les professionnels de la tech à New York. Avec son associé, ils feront don d’un dollar par box à plusieurs écoles de Brooklyn pour permettre aux enfants d’avoir accès à la technologie.

Les Ballets Jazz de Montréal sur la scène du Lycée Français

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Des danseurs des Ballets Jazz de Montréal viendront danser sur la scène du théâtre Raymond Kabbaz, au Lycée Francais de Los Angeles, le 7 et 8 octobre.
Ils interprèteront des extraits de chorégraphies de Benjamin Millepied, Barak Marshall, Wen Wei Wang ou Cayetano Soto.
La compagnie des Ballets Jazz de Montréal, fondée en 1972 et dirigée par Louis Robitaille, a donné des milliers de représentations partout dans le monde depuis sa création. Une valeur sûre dans le monde de la danse jazz et contemporaine, connue pour ses spectacles exigeants et accessibles.

7 choses à faire lors des French Weeks Miami 2015

Tournoi de tennis, expositions, business, cinéma: l’édition 2015 des French Weeks promet d’être chargée si l’on en croit le programme provisoire révélé par la chambre de commerce franco-américaine de Miami, organisatrice de l’évènement depuis son lancement il y a huit ans. Attention: certains évènements ne sont pas encore ouverts aux réservations, mais devraient l’être dans les tous prochains jours, selon la directrice de la chambre Pascale Villet.
Les festivités commenceront le jeudi 29 octobre par une réception au consulat et se termineront le 12 novembre au restaurant de Miami Beach Plethore et Balthazar. Entre temps,  il y aura presque un évènement par jour. On vous en a sélectionné sept, mais pour une liste complète, consultez le programme.
A noter qu’un pass French Weeks sera proposé sur le site de l’évènement pour 150 dollars pour les membres de la FACC et 260 dollars pour les non-membres. Il donnera accès aux réceptions d’ouverture et de clôture ainsi qu’à plusieurs évènements organisés pendant cette semaine tricolore.
7. Du vin!
“French Food and wine imports into the US: business an technical experts”, c’est le nom un poil technique de cette table-ronde qui aura lieu le 30 octobre. Elle explorera les contraintes règlementaires sur l’importation de produits français aux Etats-Unis, en présence de responsables douaniers américains et d’acteurs de l’import. Lieu à confirmer. Tickets ici
6. Cosmétique
Une autre table-ronde aura lieu, le lundi 9 novembre, sur le thème de la cosmétique environnementale. Alban Muller, fondateur de la marque du même nom et précurseur dans le domaine, y participera. Lieu à confirmer.
5. Implantation Forum
Un rendez-vous utile pour les entrepreneurs qui souhaitent se lancer en Floride. Démarré l’an dernier, il consiste en des conférences matinales sur les pièges à éviter pour réussir son implantation, et, dans l’après-midi, une série de rencontres avec des experts (avocats d’affaires, d’immigration, expert santé, agents immobilier, branding…). Il aura lieu le 10 novembre.
4. Une expo sur les Américaines qui ont reconstruit la France
French Morning vous en parlait il y a quelques semaines. Cette exposition, qui vaut le détour, retrace les aventures d’Anne Morgan et de son groupe de courageuses femmes américaines parties reconstruire la France après la 1ere Guerre Mondiale. Une conférence sur ces Américains méconnues aura lieu le jeudi 5 novembre. Coral Gables Museum, 285 Aragon Avenue. Coral Gables. Infos ici
3. Les étudiants de FIU parlent de la France
Un panel d’étudiants de FIU partis en France parleront de leur perception du pays avant et après leur voyage. Ils ont visité Angers, les Alpes, Lyon, Paris, Strasbourg et le Mont Saint-Michel. Le consul général Philippe Letrilliart en est l’invité d’honneur. Gratuit. RSVP avant le 23 octobre à [email protected]. Le 29 octobre, 2-4pm. FIU Modesto Maidique Campus. Infos ici
2. La Petite Fair
Un rassemblement de marques françaises spécialisées dans les accessoires, la mode et la déco. Cet évènement gratuit sera marqué par un “Fashion Show” . Le mercredi 11 novembre. Lieu à confirmer.
1. French Night au Fort Lauderdale International Film Festival
Plusieurs films français seront programmés lors de ce festival international, mais un seul sera mis en avant lors d’une soirée française, le 7 novembre: “Les Pères Noël”, un court-métrage d’Emmanuelle Michelet avec Julia Piaton, Bruno Sanches, Fanie Zanini, Alex Lutz et Tom Dingler. Une récéption suivra la projection au Cinema Paradiso. Site ici

La chanteuse du printemps arabe à New York et en Californie

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Chanteuse star du printemps arabe, Emel Mathlouthi entame une petite tournée aux Etats-Unis. Elle se produira le 1er octobre à Los Angeles, le 12 octobre à New York et le 16 octobre à San Francisco.
La Tunisienne Emel Mathlouthi s’est fait connaître lors du printemps arabe avec sa chanson “Kelmit Horra”, qui signifie “ma parole est libre”. Sa voix envoûtante a séduit les révolutionnaires qui reprenaient sa chanson dans les rue de Tunis. Le morceau devint rapidement l’hymne de la révolution tunisienne.
Emel Mathlouthi compose et écrit elle même ses morceaux, qui sont empreint de son engagement politique. Son style est unique, il mélange les genres des influences du Moyen-Orient au rock et à l’électro.

L'Edito, le nouveau départ d'un Top Chef à Miami Beach

Christophe Bibard s’est fait connaître du public français en 2011 en quittant ses fourneaux pour participer à l’émission télé Top Chef. Deux ans plus tard, il mettait ses couteaux dans un sac et traversait l’Atlantique. Aujourd’hui, accompagné par son épouse Hanane, il ouvre l’Edito, son premier restaurant à Miami Beach.
Christophe et Hanane Bibard sont arrivés jeunes mariés. Un visa de touriste de trois mois en poche et des projets plein la tête. « Il y a quelques années, mon fils avait eu l’idée de visiter Miami. J’ai découvert la ville grâce à lui puis je suis revenu avec des copains et j’ai sérieusement réfléchi à une installation. J’en ai  vite parlé à Hanane. »
Dès la première semaine, ils affichent complet
Pendant trois mois, ils multiplient les contacts et déposent une demande de visa de prospection – six mois renouvelables. Pas encore investisseurs, mais prêts à sauter le pas. Ils ont tout vendu avant de venir. Une semaine avant l’expiration du visa, ils trouvent le local. Un défi en soi. Une ancienne cafétéria qui n’a jamais vraiment tourné, au rez-de-chaussée d’une tour de Miami Beach. « Le board de la résidence était sceptique, jusqu’à ce qu’on les convie à un déjeuner test. »
Le décor caribéen de la cafétéria laisse place à un atmosphère cosy. L’Edito est né. Dès la première semaine, ils affichent complet. Depuis, les résidents reviennent et le bouche-à-oreille fait son œuvre. Aujourd’hui la moitié de la clientèle provient de l’extérieur. « Nous proposons une cuisine internationale, mais notre carte reste marquée par la gastronomie française. »
“Je travaille mes produits”
Quatre fois par semaine, Christophe Bibard fait son marché. « J’ai adapté ma cuisine. Je n’importe pas de produits français, ça multiplierait par quatre les coûts. Je ne pars pas non plus sur de grosses quantités car je choisis du frais uniquement. Je travaille mes produits et je les sers. Les clients comprennent très bien. Ils apprécient notre démarche. » En revanche, ils sont parfois étonnés du montant de l’addition. « Plusieurs nous ont dit que nos prix n’étaient pas assez élevés. Mais on n’est pas là pour les assommer sous prétexte qu’il s’agit de cuisine française. Je suis seul derrière les fourneaux et Hanane gère la salle. Les charges sont donc limitées. »
De nouveau dans Top Chef?
Il existe un menu à 18,99 dollars, mais la plupart des clients font leur choix à la carte et s’en sortent pour 25 à 30 dollars avec une entrée, un plat et un dessert. L’ancien Top Chef met un soin particulier à dresser ses assiettes. « On mange d’abord avec les yeux. La présentation, ce n’est vraiment pas une préoccupation américaine. »
Si l’envie d’un bœuf bourguignon vous tenaille, vous savez où aller.  Ce restaurant est probablement la première étape d’une longue série. Le couple réfléchit déjà à lancer un traiteur « à la française ». Loin d’avoir été refroidi par son expérience de candidat en France, Christophe Bibard surveille aussi les prochains castings de la version américaine.

A Los Angeles, un hommage loufoque aux films X des années 80

Le film décalé À la recherche de l’Ultra-Sex débarque à Los Angeles avec ses deux réalisateurs, pour une projection spéciale et gratuite, le 3 octobre. Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, auteurs des “messages à caractère informatif”, programme court de Canal +, ont réalisé ce film.
À la recherche de l’Ultra-Sex rend hommage aux films pornographiques des années 1980. Comme dans leur programme court, les deux réalisateurs mêlent dans leur film 60 extraits de films classés X, qu’ils ont remontés et doublés. Le résultat est hilarant plein de scènes loufoques et de brushing improbables.
Laissez vos enfants à la maison pour la projection !

Patrick Jean, le roi du court-métrage, à Miami

Vous connaissez probablement “Pixels”, ce film d’animation où le monde est attaqué par des personnages de jeux d’arcade – et qui a été vu plus d’un million de fois en 24h. Ou encore “Motorville”, un court-métrage saisissant où un carte de Google maps se transforme en être humain (ci-dessous).
Leur point commun: ils sont signés Patrick Jean. Le travail du Français fait l’objet d‘une rétrospective le jeudi 1er octobre au Bill Cosford Cinema à l’université de Miami, qui comprendra la projection de travaux inédits en 3D et ses projets commerciaux notamment. Il participera également à un atelier prévu à O Cinéma le 3 octobre. L’occasion de découvrir ce créateur, passé de sensation sur la plateforme Vimeo à réalisateur distingué bien connu à Hollywood. L’initiative est organisée par le promoteur de cinéma indépendant FilmGate avec le soutien du consulat de France à Miami.

Éloize fait son cirque magique à Miami

Mélanger les arts du cirque au break dance, tel est le pari de Cirque Éloize. La troupe revient à Miami pour cinq représentations entre le 8 et le 11 octobre.
Depuis 1993, cette compagnie ne cesse d’impressionner par son originalité. Elle compte à son actif près de 4.000 représentations dans 440 villes et 40 pays. Son désir: créer un cirque plus moderne. La troupe mélange les genres, allant des arts du cirque à la musique, en passant par la danse et le théâtre urbain. Dans leur show “iD”, qui explore l’anonymat de la ville et les comportements urbains, les artistes, qui couvrent 13 disciplines différentes, se livrent à d’impressionnantes acrobaties, mélangées à des pas de break dance et de hip hop, dans un décor reconstituant le coeur d’une ville.

Dior et la Fashion Week de Paris sur TV5 Monde

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Pas besoin d’être à Paris pour vivre la Fashion Week. La légendaire Semaine de la mode s’invite sur TV5 Monde.
La chaîne francophone propose depuis le 28 septembre une programmation spéciale. Un documentaire sur Marc Jacobs, une interview du célèbre créateur Paco Rabanne, une plongée dans l’univers de Chanel, des portraits de mannequins aux Etats-Unis… le prochain rendez-vous de ce marathon télévisé dans les coulisses de la mode sera le 5 octobre (3:48 EST), avec la diffusion d’un “biopic” (film biographique) sur Christian Dior intitulé “Christian Dior, le couturier et son double”. Avec Fanny Ardant et Jacques Gamblin, il raconte comment Dior a sublimé la femme dans la France en ruine de l’après-guerre.
TV5 Monde vous propose en plus de gagner un voyage pour deux personnes pour la Fashion Week de Paris 2016.

A Los Angeles, la brasserie chic Le Petit Paris affole Downtown

Les “foodies” de Downtown L.A ne parlent plus que de ça. Après deux ans de travaux, Le Petit Paris, nouvelle brasserie chic française très attendue, vient enfin d’ouvrir ses portes, au 418 South Spring Street.

Installé au rez-de-chaussée d’un bel immeuble historique de style néo-gothique, construit en 1913, le restaurant abritait autrefois l’hôtel Stowell, qui a eu pour résident un certain Charlie Chaplin.

“Les colonnes sont d’origine, tout comme les escaliers et la mezzanine”, explique la nouvelle maîtresse des lieux, Fanny Rolland, propriétaire, avec son mari David, de deux autres restaurants à Cannes. “Nous sommes venus à Los Angeles avec l’ambition d’ouvrir quelque chose de petit à Downtown. Mais lorsque l’agent immobilier nous a fait visiter l’immeuble, nous avons eu un véritable coup de foudre.”

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“L’un des plus beaux restaurants de Downtown”

Les Rolland ont travaillé d’arrache-pied pour réaménager cet espace de 1000 m2, capable d’accueillir jusqu’à 400 couverts. “Rien n’avait été conçu pour un restaurant. Nous avons dû tout créer de A à Z, des cuisines aux toilettes. Comme il s’agit d’un bâtiment historique, c’était parfois fastidieux car il fallait respecter scrupuleusement les normes. Nous avons d’ailleurs fait appel à un ingénieur spécialisé”, explique la restauratrice.

Lustres en cristal, nouveau dallage, dorures, palmiers, fauteuils moelleux en velours… A l’arrivée, le résultat est éblouissant. Il y a quelques mois, le Los Angeles Eater présentait déjà Le Petit Paris comme l’un des “plus beaux restaurants de Downtown”. Aux yeux du magazine, la brasserie française détrônerait même Bottega Louie, l’adresse la plus en vogue du vieux centre-ville, en pleine renaissance.

L’élégance des lieux ne signifie pas que la carte soit inabordable. “Nous sommes un bistro, pas un restaurant gastronomique” précise Fanny Rolland. “Notre menu va du croque-monsieur à la sole meunière découpée devant le client, en passant par la côte de boeuf”. Comptez entre 9 et 18 dollars l’entrée (qui va de la soupe à l’assiette de foie gras) et entre 16 et 45 dollars les plats.

“La carte s’inspire de nos restaurants cannois: très méditerranéenne et française. Nous voulons faire découvrir des spécialités régionales à nos clients, comme l’aïoli ou le boeuf bourguignon.” Foie gras, charcuterie, sauces et pâtisseries: tout est fait maison. De nombreux plats sont végétariens (ceviche de légumes, pâtes aux truffes, etc).

Une équipe française

Les Rolland se sont entourés d’une équipe française, qui comprend deux chefs cuisiniers, Baptiste Grellier et Jérémie Cazes. S’y ajoutent un DJ originaire de Nice, Yann Muller, et un barman français qui devrait arriver prochainement. 

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Un local inoccupé a été transformé en petit magasin. “La Boutique” vendra des produits du restaurant: huile d’olive bio provençale du Château d’Estoublon, vinaigre, macarons maison, bougies parfumées, assiettes chinées peintes par une artiste française, etc.

“Nous sommes vraiment arrivés au bon moment car Downtown est en train d’exploser. Plusieurs projets de restaurants français s’y montent d’ailleurs actuellement”, ajoute Fanny Rolland, qui, vu l’ampleur du projet, joue gros. “Nous avons investi tout ce que nous avions dans Le Petit Paris. Nous n’avons pas le droit à l’erreur et allons tout faire pour réussir.”

Le parrain français de National Sawdust, le "mini Carnegie Hall"

Du balcon, Jean-Pierre Chesse regarde la salle encore en travaux, et déborde d’enthousiasme. “Ca va être génial”, lance ce co-fondateur de National Sawdust. Normalement, tout devrait être prêt pour le 1er octobre, date d’ouverture de cette salle de concert très attendue.
En plein Williamsburg, à Brooklyn, ce lieu modulable, pas très grand (350 personnes maximum debout, ou bien 120 assises) entend se distinguer par la qualité de son installation acoustique, similaire à celle d’un studio d’enregistrement. “La salle entière est montée sur des ressorts”, assure Natalia Schwien, qui fait partie de l’équipe qui gère le lieu. Le New York Magazine parle de “mini Carnegie Hall”
On y viendra pour écouter de la musique de chambre, du piano expérimental, de l’électro, des groupes folk, des chanteurs inuit ou tunisiens, et des créations montées par des artistes en résidence ou par le New York Philarmonic…  Le point commun de cette programmation, élaborée par la compositrice Paola Prestini ? Il n’y en a pas, si ce n’est de rassembler des compositeurs ou musiciens à l’exigence sanctionnée par un “advisory board” prestigieux (autour de la table : Philip Glass, Tery Riley, James Murphy, Laurie Anderson…).
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Si Jean-Pierre Chesse fait partie des co-fondateurs de National Sawdust, il n’en est pas à l’origine. La naissance de cette salle remonte à 2010, lorsque Kevin Dolan, un riche avocat mélomane, rachète cette scierie pour en faire un lieu artistique. Il l’appelle initialement Original Music Workshop. Depuis, le lieu est resté en travaux, faute d’argent, même s’il a accueilli quelques performances ces dernières années.
Pour boucler le financement de National Sawdust, un projet à 16 millions de dollars, Kevin Dolan a fait appel à Jean-Pierre Chesse, un businessman français ayant fait fortune en Chine avec sa société de distribution de produits alimentaires. Cet investisseur, récemment installé à New York, a mis six millions de dollars dans ce projet, dont il est devenu le second contributeur, après Kevin Dolan.
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Si National Sawdust est une organisation à but non lucratif, Jean-Pierre Chesse veut apporter un esprit de start-up à sa gestion, et faire en sorte que la salle dégage de solides revenus. “J’aimerais bien trouver le bon business model, mettre un peu de discipline financière là-dedans, montrer qu’on peut faire quelque chose de qualité et de rentable dans ce secteur”, raconte ce quarantenaire, qui investit dans des start-ups à vocation culturelle, sociale ou environnementale, comme Handpick.
Outre les revenus issus des concerts, National Sawdust comportera un restaurant de 75 couverts (derrières les fourneaux, Patrick Connolly, un chef primé). Le lieu sera louable par des artistes ou des labels pour des enregistrements, sept jours sur sept, ou par des entreprises pour des événements. Des opérations de fund-raising sont également prévues.
“Pour vraiment faire connaitre le lieu, j’aimerais bien que quelques stars, du type Stromae ou ce genre d’artistes, viennent y faire des concerts, dans une ambiance un peu intime, ajoute Jean-Pierre Chesse. J’aimerais bien que National Sawdust ait un lien spécial avec la France, y faire jouer des Français qui ont des styles bien marqués – je pense à Fauve, par exemple. Et pourquoi pas les faire travailler d’autres artistes.” 

Une compétition de sommeliers à Houston

Le vin va couler à flots. Venez assister à une compétition de sommeliers “Iron Sommeliers” à Houston le jeudi 1er octobre, organisée par la Periwinkle Foundation. Une dégustation de vin ainsi qu’une vente aux enchères auront lieu.
Trois grands sommeliers joueront le rôle des juges : Craig Collins du Elm restaurant group d’Austin, Jack Mason du Marta à New York et Bobby Stuckey de Frasca à Boulder dans le Colorado. Le chef de l’hôtel Houstonian Niel Cox proposera des mets en accord avec les vins proposés.