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Le magazine de mode ICONOfly ressuscite à New York

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Un “journal d’art et d’histoire de l’accessoire” : voilà comment la Française Olivia Bransbourg décrit ICONOfly, le magazine de mode qu’elle a créé en 2006 à Paris. Un journal du format d’un petit cahier qui rassemble des contributions d’artistes, écrivains, historiens, musiciens, chefs ou réalisateurs de cinéma. Le tout sous des formes très diverses : dessins, textes, photos, schémas, recette de cuisine… Chaque numéro, bilingue francais-anglais, est dédié à un thème comme la botte, la lunette ou le bracelet. Un joli objet très cool et très hip, gratuit, mais qu’on pensait en voie de disparition : le dernier numéro datait de 2011.
En ce mois de septembre, le magazine ressuscite, mais à New York, où vit désormais Olivia Bransbourg. Le nouveau numéro, que l’on peut récupérer à la galerie Gagosian ou à l’espace Pioneer Works, est dédié à un objet très new-yorkais : la basket. Le lancement de cette nouvelle édition, dans le cadre du festival Crossing the Line du Fiaf, était organisé lundi 21 septembre à la galerie Gagosian.
“La sneakers, c’est le thème le plus approprié pour New York, une ville où on marche beaucoup”, affirme Olivia Bransbourg. Un accessoire qui permet de se faufiler (“to sneak”) sans faire de bruit, et qui, à l’image de New York, “ne craint pas le mélange des genres”, rappelle la créatrice du magazine.
Pourtant, elle n’en porte jamais. “J’ai une paire de Converse argentées que j’adore, mais je ne les mets pratiquement pas”, avoue-t-elle, perchée sur ses talons aiguilles vert pomme. “Mais la majorité du temps, je suis sur du plat, j’ai trois enfants, alors je dois courir partout.”
Dans ce dernier numéro d’ICONOfly, plusieurs artistes comme Tom Sachs, Jean-Pierre Bertrand, Pierre Hardy ou Tatiana Trouvé ont eu carte blanche pour explorer le sujet de la basket. On y trouve aussi des dessins de Justine Emard qui peuvent s’animer avec un téléphone, grâce à une application conçue par l’artiste.
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Le magazine, financé par la publicité et des partenariats avec des marques, a aussi développé un lien particulier avec le monde du parfum. Le parfum “Attache Moi” avait été lancé avec le numéro du magazine consacré au bracelet. Ce qui devait être une édition limitée est devenu un succès : il a été lancé par le Bon Marché en 2009 et il est toujours vendu chez Barney’s. “C’était complètement inattendu”, confie Olivia Bransbourg, qui a longtemps travaillé, à Paris, dans le milieu de l’art contemporain.
Cet automne, Olivia Bransbourg lance un autre parfum à l’occasion de ce dernier numéro d’ICONOfly. Baptisé “It was a time that was a time”, il a été concu par le parfumeur Nicolas Bonneville comme une interprétation d’une oeuvre de l’artiste Shezad Dawood consacrée aux rescapés de la tempête Sandy.
Le parfum, c’est un monde qu’Olivia Bransbourg connait désormais très bien. Ces trois dernières années, elle travaillait chez le parfumeur Takasago, et c’est pour cela qu’elle avait mis le magazine en stand-by. Maintenant qu’elle a “retrouvé la liberté”, elle compte sortir de nouvelles éditions de son magazine, et se focaliser sur le développement de ses propres fragrances, sous la marque Attache Moi.

Tout savoir sur Best of France à Times Square ce week-end

C’est parti: le “plus grand évènement sur la France hors des frontières” a lieu ce week-end, les 26 et 27 septembre.
Et pourtant il s’en est fallu de peu pour que rien ne se passe. A moins de deux semaines de l’évènement, les organisateurs ont eu la très mauvaise surprise de voir la ville de New York changer leurs plans. “L’évènement était bien sûr programmé avec la ville depuis début 2015, mais les permis officiels finaux ne sont jamais délivrés plus de quelques jours à l’avance“, explique Rod Kukurudz, le producteur exécutif de l’évènement pour le compte de l’association organisatrice, dirigée par Paul Bensabat.
Et là, les autorités de la ville de New York ont considéré que la multiplication des évènements ce week- end (fin de la visite du pape, présence de Barack Obama plus tôt que prévu, et de dizaines de chefs d’Etat pour l’Assemblée Général de l’ONU qui commence lundi). “Trop dangereux“. S’en suivent quelques jours d’intenses négociations – et d’interventions – qui permettent finalement de trouver une solution: l’évènement aura bien lieu à Times Square, mais déménage de quelques blocs. Au lieu d’être au nord de la place (de la 47ème rue à la 51ème), il se déplace de la 43ème à la 38ème, toujours sur Broadway.
Ce samedi 26 septembre à partir de 11h, tout sera donc en place pour la grande fête, inaugurée par la ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. Le président François Hollande visitera lui le dimanche après-midi. Le public pourra arpenter les cinq blocks accueillant quelque 150 exposants, représentant le meilleur de ce que la France a à offrir, du tourisme (une quinzaine de régions et villes représentées) à l’industrie en passant par la gastronomie ou la mode. Voici ce qu’il ne faut pas manquer:
La soirée de lancement VIP: le vendredi soir à quelques blocs au nord de la place (Axa Center), une soirée consacrée aux Antilles françaises (tickets en vente à $150).
Le Moulin Rouge: pour la première fois les danseuses du Moulin Rouge se produisent à New York. Le samedi à 12:50pm, 2:20pm et 4:05pm; dimanche à 2:40 and 4:30pm. Le spectacle a lieu sur la grande scène installée au niveau de la 43ème rue côté Broadway. Tout le week end chanteurs (comme Dany Brillant) et autres artistes s’y succéderont.
-Fusée Ariane: une réplique de la fusée européenne s’élèvera au milieu des écrans de Times Square. Le secteur “technologie” accueillera également Thalès, Dassault et bien d’autres.
-Défilés: la mode occupera une large place, autour d’une piste géante installée au niveau de la 38ème rue. Le super-model Tasha de Vasconcelos sera là pour promouvoir son association humanitaire AMOR. Tout le week-end, les défilés se succèderont, avec notamment le “plus cute” de tous, celui de la mode enfant. Le public pourra observer les coulisses d’un défilé de mode “en vrai”: la zone “backstage” sera ouverte, occasion de ne rien manquer du maquillage et coiffage des mannequins.
Wine Tastings: avec la soirée d’ouverture, ce sont les seuls évènements payants. Ils ont lieu à l’Axa Center (7ème avenue et 51ème rue) le samedi soir et dimanche après-midi. Tickets en vente ici.
-Gastronomie: Autour des “Maîtres Cuisiniers de France”, des dizaines de chefs montreront leurs talents, certains sur la scène installée pour des démonstrations de cuisine par de grands noms tels Christian Tetedoie ou le boulanger Eric Kayser.
Plus d’information sur le programme
 
 
 

"Padam, Padam" : Piaf se produit au Café Wha

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“La vie en rose”, “Non, je ne regrette rien”, “L’hymne à l’amour”, on connaît tous ces chansons mythiques d’Edith Piaf. Le duo “Yael  & Gabriel” propose de redécouvrir ces morceaux et bien d’autres en hommage à la Môme, en apportant leurs influences jazz et latino, lors de leur spectacle “Padam, padam” au Café Wha? le 25 septembre.
Les deux artistes mélangent leurs univers. Gabriel Hermida est argentin, guitariste et compositeur de jazz et de tango. Yael Dray est chanteuse, compositrice franco-israélienne. Sa musique est influencée par le rock israélien, le jazz et la musique française, d’où son intérêt pour la Môme.
De leur collaboration est sorti en 2013 un premier album intitulé “Mar del plata”. Ils travaillent actuellement sur un deuxième album.
 

Jean-Michel Othoniel et ses sculptures de verre soufflé à San Francisco

Après Boston, c’est à San Francisco que les oeuvres de Jean-Michel Othoniel vont s’installer, pour une exposition à la galerie 836M. L’artiste y dévoile sa passion pour les fleurs, qu’il illustre par diverses créations originales.
Le Français Jean-Michel Othoniel est mondialement connu pour ses sculptures multicolores composées de verre soufflé et d’aluminium. Il a déjà exposé dans les jardins du château de Versailles, mais aussi au Louvre. Il est le créateur du Kiosque des noctambules, coupole ornée de boules argentées, rouges et bleues, qui recouvre la bouche de métro de la station “Palais royal-musée du Louvre”, place Colette, à Paris.
Dans cette exposition, vous pourrez retrouver le projet pour Versailles de l’artiste, mais aussi deux projets exclusifs : Peony the knot of shame, un grand noeud suspendu créé par l’artiste et La rose des vents, une sculpture en forme de fleur, composée de verre soufflé et d’aluminium doré, posée sur un portant métallique qui tourne au gré du vent. Elle sera installée au Conservatory of flowers de San Francisco, dans le Golden Gate Park.

Le Petit Jardin, une preschool d'immersion en français, ouvre à San Anselmo

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Amber Smith-Lopata a su en quelques mois transformer un immense bâtiment vide appartenant à la Red Hill Church de San Anselmo en une charmante école, avec à l’extérieur sa cours et son bac à sable, son gymnase et ses quatre salles de classe.

Au Petit Jardin, certains espaces de jeux rappellent l’intérieur cocooning d’une maison, parfait pour les petits âgés entre 2 et 5 ans. Ici, l’apprentissage du français se fait en douceur et en jouant, assure la directrice. Et en immersion totale : on n’y parle qu’en français.

Douze enfants étaient présents lors de cette première rentrée la semaine dernière, mais les inscriptions se déroulent tout au long de l’année. Le Petit Jardin peut accueillir jusqu’à 30 élèves, de 8:30am à 5pm. Les formules sont flexibles, avec possibilité de s’inscrire pour 2, 3 ou 5 jours, en journées complètes ou jusqu’à 3:30pm. Les tarifs sont précisés ici.

Une soirée portes ouvertes est prévue pour les parents qui souhaiteraient découvrir cette maternelle et rencontrer l’équipe composée de la directrice et de trois autres maîtresses. La date exacte n’est pas encore connue mais on sait déjà que ce sera une soirée crêpes.

« Les petits sont de vraies éponges, affirme Amber Smith-Lopata, la directrice du Petit Jardin. Ils sont curieux et ne se rendent même pas compte qu’ils apprennent une nouvelle langue. On est en totale immersion ici, on ne parle qu’en français, on fait des jeux, des gestes, on chante. Nous avons des thèmes chaque mois. Ce mois-ci, le thème est la famille, la maison et soi-même. Le mois prochain ce sera la saison de l’automne avec l’apprentissage du cycle de vie des plantes. » 

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C’est dans sa propre maison (et son jardin) de San Anselmo – de l’autre côté du Golden Gate Bridge dans le Comté de Marin –  que tout a commencé. Amber Smith-Lopata, jolie blonde de 36 ans, y a réalisé un rêve d’adolescente : celui d’enseigner le français. Elle était tombée amoureuse de l’Hexagone l’été de ses 16 ans, lors de vacances en France. « Je me souviens des grandes tables où tout le monde est heureux d’être ensemble, des plages magnifiques, de la nourriture délicieuse… ! » La France, c’est aussi le pays de son mari, originaire de Cap Breton, avec qui Amber Smith a trois garçons âgés de 9, 7 et 3 ans.

« Quand mes garçons étaient petits, je voulais rester auprès d’eux », confie-t-elle. Lorsqu’elle a repris le travail, pas question de retourner dans le secteur de la vente dans lequel cette Américaine du Michigan a passé dix ans. « J’ai commencé des ateliers pédagogiques en français avec mes garçons à notre domicile. Puis un jour, j’ai dit à mon mari : je veux ouvrir une crèche, ici, à la maison. Je l’ai lancée en 2008 et ça a duré un peu plus de quatre ans. C’était magnifique, j’ai eu jusqu’à 20 élèves inscrits et j’ai très vite eu envie de voir plus grand. »

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Pour cela, cette fonceuse n’a pas hésité à retourner à l’école pour obtenir les diplômes nécessaires, à parcourir tout le comté au volant de son mini-van pour récupérer meubles et autres fournitures pour sa future école.

Le résultat de sa détermination force l’admiration de ses collègues et amis comme Anne de Souza, l’une des institutrices de l’école Le Petit Jardin. « C’est juste hallucinant ce qu’elle a fait, elle a un tel courage et une telle détermination… Elle ne compte pas ses heures, elle est passionnée, elle aime ce métier, elle aime les enfants ! »

Ariane Daguin: "En trente ans, tout est arrivé"

Je me réveille toujours la nuit en me demandant si le camion va marcher” . On dit qu’on s’assagit avec l’âge. Alors qu’Ariane Daguin fête les 30 ans de sa société D’Artagnan, en septembre, elle n’est en tout cas pas moins stressée. “Je suis toujours angoissée. Toujours. Car tout peut arriver. Et tout est arrivé. Il ne faut pas oublier qu’on nourrit des gens! 
Tout est arrivé, en effet. Il y eut les mauvais moments: la séparation difficile avec son associé George Faison, avec lequel elle avait lancé D’Artagnan en 1985, les galères d’argent des débuts et le fameux coup de fil qu’aucun distributeur de produits alimentaires ne veut recevoir, celui du Center for Disease Control (CDC). Pour D’Artagnan, ce fut en décembre 1999, en plein rush de fin d’année. En cause:  de la listeria avait été détectée dans plusieurs de ses produits et les consommateurs tombaient malade. L’entreprise a dû rappeler l’équivalent de 80.000 dollars de produits, avant de retirer la totalité de la gamme des rayons, soit plus d’un million de dollars. D’Artagnan a failli rendre les armes à ce moment-là. “On a rappelé tous les produits suspects et non suspects. On a fermé la cuisine en cause, qui était celle d’un sous-traitant. Pendant presque un an, nous avons eu du mal à nous en remettre. Le sous-traitant lui, ne s’en est jamais remis” .
Il y eut aussi les bons moments, beaucoup plus nombreux fort heureusement. L’entreprise compte aujourd’hui quelque 200 employés et prévoit 95 millions de dollars de recettes pour la fin de l’année. Le site d’information Bloomberg indiquait récemment que ses revenus avaient doublé en cinq ans et les ventes en ligne quadruplé. Après avoir conquis la côte Est et le Midwest, elle part à l’assaut du Texas, en ouvrant un entrepôt à Houston pour pouvoir vendre ses pâtés organiques, ses foies gras, ses volailles et autres pièces de charcuterie jusqu’à la Nouvelle-Orléans.
Malgré ce succès, Ariane Daguin reste modeste. Elle roule toujours dans une mini-cooper floquée du logo de D’Artagnan. Elle n’a rien perdu de son charmant accent gascon. Et côtoie aussi bien des fermiers amish que des ministres et des people comme Jean Reno, qu’elle a aidé pour la commercialisation de son huile d’olive aux Etats-Unis. A son arrivée aux Etats-Unis, elle n’avait pas en tête de créer un empire commercial. Jeune fille au pair, puis étudiante à Barnard College à New York, elle voulait être journaliste. Surprenant pour la fille d’un grand chef comme André Daguin, un monument de la cuisine française qui possède l’Hôtel de France à Auch. “J’adorais écrire. C’était le chemin que j’allais prendre. Car c’était entendu que je ne reprendrai pas l’affaire familiale même si cela n’était jamais dit ouvertement, se souvient-elle. Quelque part, ça a dû me forger une envie de montrer ce que je valais. Ca m’a poussé à aller loin. 
“Des marshmallows dans la salade”
Le goût pour les bons produits, en tout cas, ne l’a jamais quittée. “Quand j’étais au pair, j’ai vu des choses… des marshmallows dans la salade, une dinde sèche car elle avait été cuite de 3h du matin à 3h de l’après-midi. On jetait de la farine dans le jus, qui était la seule chose qui me faisait envie, pour en faire du gravy. En Gascogne, on envoie des gens en prison pour ça!
A New York, elle débute en travaillant à temps partiel chez Les Trois Petits Cochons, un autre grand nom du pâté qui a fêté cette année ses 40 ans, au côté du Texan moustachu George Faison. Les deux se rendent compte du potentiel du foie gras frais aux Etats-Unis et lancent leur affaire. Ils créent D’Artagnan avec 15.000 dollars. Les débuts sont difficiles. “Il ne se passait pas un jour sans que l’un de nous ne se dise: je rends mon tablier. L’autre disait: allez, on revient demain. La première année a été très dure. On bouffait nos échantillons. On y est allé à la force du poignet” .
Un début d’autant plus difficile qu’Ariane Daguin ne bénéficie pas du soutien de son père. “C’était très tendu quand je suis partie aux Etats-Unis. Pendant trois ans, nous communiquions à travers ma mère. Mon père n’est pas quelqu’un de très démonstratif. On ne se faisait pas de gros câlins. Ils sont venus me voir quand j’ai voulu monter D’Artagnan. La roue avait tourné. Aujourd’hui, quand j’ai des questions techniques, il est toujours derrière moi” .
Désormais, D’Artagnan compte dans son portfolio de clients des chefs de renom comme Daniel Boulud, David Burke, Eric Ripert, Marc Murphy, Marcus Samuelsson et Thomas Keller. Depuis les débuts de la société, le travail d’Ariane Daguin a évolué – “je ne passe plus le balai” – mais elle continue de visiter des fermes pour trouver des partenaires qui respectent les critères d’élevage de D’Artagnan.
Ariane Daguin l’assure: elle s’amuse toujours, trente ans plus tard, mais ne serait pas opposée à ce que sa fille devienne mousquetaire. “Je pourrais lâcher du lest si ma fille décidait de me rejoindre. Elle est architecte à San Francisco. Elle sait manger, goûter mais elle aime trop son travail” , confie-t-elle. Jusqu’à présent, la reine du foie gras a refusé toutes les offres de rachat de son activité. “Je ne saurais pas quoi faire autrement. Je ne veux pas être sur un bateau, je ne veux pas rentrer en France… D’Artagnan, c’est ma vie, mon 2eme bébé” . Un bébé devenu adulte. Une conférence à New York avec son père doit et l’auteur Marc Levy, qui doit avoir lieu vendredi 25 septembre à Albertine pour marquer les 30 ans, affiche complet.

Un concours de pitchs pour start-ups françaises aux USA

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Faire pitcher cinq jeunes start-ups francaises devant un panel de business angels : voilà l’idée du Grand Pitch, un événement qui aura lieu mardi 10 novembre à New York à 6:30pm.
Dans la salle, figureront une cinquantaine d’investisseurs francophones ou francophiles, prêts à mettre leurs billes dans l’une de ces start-ups si le projet les séduit. Les pitchs s’effectueront en anglais.
Pour participer, au moins l’un des fondateurs de la start-up doit être français (ou francophone). L’entreprise ne doit pas avoir levé plus de 500.000 dollars, appartenir à la sphère tech/web, et être basée aux Etats-Unis.
Parmi les organisateurs, figurent l’AAGEF (French Grandes Ecoles Alumni Association), BPI France, HEC, Essec Ventures, l’incubateur Spark Labs, le réseau FrenchFounders et le fonds d’investissement ISAI.
“Il est très difficile pour des start-ups françaises aux Etats-Unis d’arriver à passer le cap du pré-seeds ou du seeds. Avec cet événement, on veut les aider à rencontrer des gens qui ont une compréhension de leur background et de leur parcours et qui pourront les aider”, affirme Paul Strachman, associé d’ISAI, un fonds d’investissement qui a ouvert une branche à New York.“C’est aussi un événement qui devrait aider à renforcer la communauté francaise des start-ups, et structurer le groupe des angels français”, poursuit-il.
 

Maurice Pialat s'invite à Los Angeles

Maurice Pialat prend ses quartiers à Los Angeles. Le réalisateur français fait l’objet d’une rétrospective au Laemmle Royal du vendredi 25 septembre au jeudi 1er octobre. Plusieurs chefs-d’œuvre du maitre, connu pour son cinéma cru et sauvage, seront projetés à cette occasion, comme “Sous le soleil de Satan” avec le duo Depardieu-Binoche, “Loulou” et “Van Gogh”.
Le programme complet:
Vendredi 25 septembre:
12:00PM – GRADUATE FIRST
02:00PM – VAN GOGH
05:15PM – UNDER THE SUN OF SATAN
07:35PM – LOULOU
10:15PM – THE MOUTH AGAPE
Samedi 26 septembre:
12:00PM – THE MOUTH AGAPE
02:00PM – GRADUATE FIRST
04:05PM – VAN GOGH
07:25PM – UNDER THE SUN OF SATAN
09:45PM – LOULOU
Dimanche 27 septembre
12:00PM – LOULOU
02:40PM – THE MOUTH AGAPE
04:40PM – GRADUATE FIRST
06:45PM – VAN GOGH
10:00PM – UNDER THE SUN OF SATAN
Lundi 28 septembre
12:00PM – UNDER THE SUN OF SATAN
02:15PM – LOULOU
04:55PM – THE MOUTH AGAPE
07:00PM – GRADUATE FIRST
09:00PM – VAN GOGH
Mardi 29 septembre
12:00PM – VAN GOGH
03:15PM – UNDER THE SUN OF SATAN
05:30PM – LOULOU
08:10PM – THE MOUTH AGAPE
10:10PM – GRADUATE FIRST
Mercredi 30 septembre
12:00PM – GRADUATE FIRST
02:10PM – VAN GOGH
05:30PM – THE MOUTH AGAPE
07:30PM – UNDER THE SUN OF SATAN
09:45PM – LOULOU
Jeudi 1er octobre
12:00PM – THE MOUTH AGAPE
02:00PM – GRADUATE FIRST
04:10PM – VAN GOGH
07:25PM – LOULOU
10:00PM – UNDER THE SUN OF SATAN

Hospitalisé, Stromae annule son concert de Minneapolis

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Une mauvaise surprise pour les fans de Stromae, l’artiste a été hospitalisé à Minneapolis juste avant de se produire sur scène le 22 septembre. C’est un des membres de son équipe qui a annoncé à la foule que le chanteur ne pourrait pas assurer son concert car il avait eu un “accident” mais que ses jours n’étaient pas en danger.
Ce concert à Minneapolis était la quatrième date de sa tournée en Amérique du Nord, qu’il a débutée le 12 septembre à Miami. On ne sait pas encore si la suite de cette tournée est maintenue. Universal Music doit l’indiquer dans la journée, selon plusieurs médias. Il est encore attendu à Detroit le 25 septembre, à Toronto le 26, à Montréal les 28 et 29, pour finir au Madison Square Garden de New York le 1er octobre.
Ce n’est pas la première fois que la star annule un concert. En juin et juillet, il n’avait pas pu assurer plusieurs dates en Europe et Afrique, notamment au Rwanda, son pays d’origine. À l’époque, il avait été victime des effets secondaires d’un traitement antipaludique.
 

Le Salon de Musiques de retour le 4 octobre à Los Angeles

Un concert de musique de chambre dans une ambiance intime, suivi d’une séance de questions-réponses avec la salle et un musicologue, puis un cocktail et un buffet: tel est le principe du Salon de Musiques de Los Angeles.
Cette nouvelle saison démarre le dimanche 4 octobre. Les musiciens invités pour l’occasion joueront deux oeuvres de Schubert, et une pièce de Philipp Scharwenka.
Neuf concerts auront lieu tout au long de l’année, organisés par le pianiste franco-américain Francois Chouchan, le fondateur du Salon de Musiques. Les tarifs sont compris entre 39 dollars (étudiant) et 75 dollars. Il existe aussi des possibilités d’abonnement à l’année.

Fiston Mwanza Mujila en tournée au Texas pour présenter "Tram 83"

L’auteur congolais Fiston Mwanza Mujila, lauréat de la médaille d’or de littérature des jeux de la francophonie en 2009 à Beyrouth, présentera son premier roman Tram 83 au Texas (Houston, Austin, Dallas), du 26 septembre au 2 octobre, à l’occasion de sa sortie aux États-Unis.
Tram 83 fait voyager le lecteur dans des contrées exotiques. L’action se passe dans une cité-État fictive en pleine sécession. Beaucoup l’associent à un pays africain en raison du général dissident qui y règne et les mines de diamants qui s’y trouvent. “Tram 83”, c’est le nom d’un club où toute la population délurée vient se prélasser le soir.
Le livre raconte l’histoire de deux amis, Lucien et Requiem. L’un est écrivain et l’autre vit de ses vols et escroqueries. Le livre suit leurs aventures et les rencontres qu’ils vont faire dans ce club hors du commun.
Fiston Mwanza Mujila est un auteur multiculturel. Né au Congo,il vit actuellement en Autriche et écrit en français. Il compte de nombreux projets dont l’écriture d’un scénario pour le cinéma et la traduction d’une pièce de théâtre française, Et les moustiques sont des fruits à pépins, en allemand.
 

Humour américain vs humour français: la peur du bide

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L’humour est-il traduisible? Quand on pose la question au jeune humoriste français Michael Sehn, qui vit à New York, sa réponse est tranchée. “Je ne veux pas être tout noir, tout blanc mais si je devais répondre je dirais ‘non’, ce n’est pas traduisible. C’est avant tout culturel.”
Si Michael Sehn est aussi catégorique, c’est qu’il en a fait les frais à ses débuts : “Quand je suis arrivé, j’étais déjà comédien à Paris et j’ai débarqué ici avec mes meilleures vannes françaises en me disant si ça marche en France, ça marchera ici. Donc je les prends, je les traduis, je monte sur scène et là… le bide.”
Un comédien français qui joue en anglais ou un comédien américain qui joue en français peuvent-ils faire rire de la même manière que s’ils jouaient devant un public de leur nationalité? De mémoire de Français des Etats-Unis, aucun comédien français de renom n’est parvenu à percer sur la scène comique américaine. Gad Elmaleh sera peut-être le premier, en jouant son premier show 100% en anglais dans plusieurs villes des Etats-Unis. Il commence par New York ce vendredi 25 septembre.
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Pour affiner ses blagues, il peut compter sur son amitié avec Jerry Seinfeld mais aussi sur les conseils de l’Américain Dan Naturman. Dans le domaine de l’humour franco-américain de 45 ans, ce dernier sait de quoi il parle.
Ce showman new-yorkais a appris le français et fait des spectacles dans la langue de Molière en France et au Québec. Il raconte dans ses sketches que lorsqu’il invite une fille dans un restaurant français aux Etats-Unis, il commande ses plats en français pour impressionner sa cavalière. Il demande aussi au serveur de ne pas lui servir l’assiette qu’elle demande si celle-ci dépasse les 20 dollars. Et de mettre du GHB dans son verre…
De petites choses
Selon lui, toutes les blagues ne peuvent pas être traduites : “Il y a des jeux de mots que l’on ne peut pas traduire. Il y a des références culturelles que l’on ne peut pas traduire. Si je parle, par exemple, d’une célébrité américaine qui n’est pas connue en France, je ne peux pas traduire la blague. Ou alors, il me faut changer de célébrité et adapter mon discours. Je parlerais de Gérard Depardieu au lieu de Ben Affleck.”
Pour faire de l’humour en anglais, il faut bien connaitre la mentalité américaine. Pour Pascal Escriout, ancien rugbyman reconverti en restaurateur et en comique, il est essentiel de savoir à qui on s’adresse et de quoi on parle pour faire rire en anglais.
Parfois, il ne suffit pas de grand chose. “Si tu prends une blague belge, les Américains ne vont pas rire. En revanche, si tu fais la même avec des Porto-ricains… La base de la joke est la même mais il faut changer des petits trucs”.
Pour Michael Sehn, “les Américains sont vachement plus 1er degré et, en France, on est vachement plus 2nd degré. On est plus dans l’ironie et eux pas du tout.”
Ironie
Pascal Escriout s’est fait la même réflexion. “Les Américain avalent tout ce qu’on leur dit. Je raconte des blagues plus grosses que moi et ils ne comprennent pas. Ils sont très premier degré. Plus tu racontes des conneries énormes, plus ils te croient”. Selon lui, ils sont aussi très amateurs de clichés : “Le french lover, le Français avec son béret… moi je croise plein de Mexicains, j’en ai pas vu un seul avec un sombrero”. 
Simplifier les blagues, mais aussi simplifier les personnages. “Quand tu commences à faire deux personnages sur scène, ce n’est pas qu’ils ne comprennent pas mais ils ne sont pas habitués” , avance Michael Sehn. A son arrivée à New York, le jeune homme est allé travailler avec une coach dans un groupe d’humoristes : “On se racontait nos vannes trouvées la veille. Quand c’était les Américains, tout le monde rigolait et moi, seul Français, je ne trouvais ça pas drôle. Et vice versa, je faisais des blagues qu’ils ne trouvaient pas drôles du tout… de grands moments de solitude.”
Sexe
Selon lui, il y a heureusement des sujets qui sont fédérateurs à l’international. Le sexe, par exemple: “Ici on a l’avantage d’être étranger, alors si tu dis des trucs de cul, il sont moins choqués parce ce qu’on est français, ça nous donne une certaine légitimité.”


Pascal Escriout est plus modéré concernant les blagues grivoises. Pour lui, c’est un sujet qui marche mais il faut faire très attention à ce qu’on dit : “Le cul oui, mais c’est compliqué par rapport aux femmes… Il ne faut pas être trop goujat car les Américains se vexent vite.” Sa solution du coup? Il teste ses blagues avec une professionnelle qui n’hésite pas à lui dire s’il va trop loin. Mais parfois même avec la plus sophistiquée des blagues, il y a des ratés. C’est comme ça que les humoristes s’améliorent.