Il l’avait annoncé en primeur sur French Morning: Gad Elmaleh fait ses grands débuts en anglais à Joe’s Pub à New York ce vendredi 25 septembre. Venez avec vos amis américains!
Celui que l’on surnomme ici le “Ben Stiller français” (sans que l’intéressé ne comprenne trop pourquoi) vient jouer presque tous les soirs jusqu’au mercredi 7 octobre. Les performances auront lieu soit à 7pm soit à 9:30pm. A croire le site de Joe’s Pub, une date a été ajoutée le 6 décembre.
L’acteur-humoriste, qui joue à guichets fermés en France, a justifié dans nos colonnes le choix de se lancer en anglais par l’envie de se “mettre en danger” . « Il ne s’agit pas tant de réussir aux Etats-Unis que de se sentir vivant. Je voulais être excité par un nouveau projet. A un moment, on se dit qu’on a fait le tour. Je suis très reconnaissant envers le public qui vient par milliers en France, mais l’idée pour moi, c’est de me mettre en danger » , avait-il dit en mai.
Gad Elmaleh fait ses débuts en anglais à New York
On a visité le Broad Museum de Los Angeles, et on a aimé
Voilà cinq ans que les Angelenos trépignent d’impatience à l’idée de pénétrer dans ce nouveau temple de l’art contemporain. Vendredi, lors de la cérémonie d’inauguration du Broad, French Morning comptait parmi les premiers visiteurs, avant l’ouverture officielle dimanche 20 septembre, qui a attiré 100 000 personnes.
Nous voilà donc partis à la découverte de ce monstre de 11 000 m2, dont la construction a nécessité 16 000 tonnes de béton et coûté 140 millions de dollars à son fondateur, le milliardaire américain, Eli Broad.
Avec sa femme Edythe, ce philanthrope a souhaité rendre gratuitement accessible au public leur collection de plus de 2000 oeuvres d’art, réalisées par près de 250 artistes: d’Andy Warhol à Jeff Koons en passant par Jean-Michel Basquiat. Couvrant près d’un demi-siècle d’art contemporain, le trésor des Broad est unique au monde.
De l’extérieur, l’énorme mastodonte intrigue: parcourue de trous, son étrange coque fait penser à un nid d’abeilles ou à une râpe à fromage. L’architecte Elizabeth Diller explique que l’enveloppe extérieure a été conçue “comme un voile protégeant le coffre fort”, le coeur du musée où sont concentrées les 2000 oeuvres de la collection. Le “squelette poreux” recouvrant le bâtiment “permet d’amener la lumière naturelle à l’intérieur des galeries”.
Voyage au pays du pop-art
En entrant, le visiteur est pourtant surpris de pénétrer dans un hall sombre, à l’aspect caverneux, dont l’atmosphère rappelle celle d’un film de science-fiction. Happé par un long escalator, nous voilà recrachés vers la lumière 35 mètres plus haut, propulsés au coeur d’une galerie très “pop-art”, éclatante de couleurs: ici, les tulipes géantes de Jeff Koons côtoient un portrait technicolor de Marilyn Monroe signé Andy Warhol, ainsi qu’une salle entière d’oeuvres cultes de Roy Liechtenstein.
Un peu plus loin, le visiteur pourra se prendre pour Alice au Pays des Merveilles en se promenant librement sous la table et les chaises géantes de Robert Therrien. Ou bien scruter le mouton macabre flottant dans du formol, sacrifié par l’artiste britannique Damien Hirst.
En redescendant, deux choix s’offrent à vous : l’ascenseur-tube transparent au petit côté futuriste ou les escaliers, où vous attend une surprise. Dans un clin d’oeil au public, l’architecte a imaginé une lucarne permettant de jeter un coup d’oeil indiscret à la salle des réserves, d’ordinaire fermée au public. Une manière de faire saliver le visiteur en lui dévoilant de loin, quelques-unes des prochaines oeuvres à venir.
Ludique et pédagogique
Certains puristes et autres esprits grincheux reprochent déjà au musée son manque d’avant-gardisme et d’audace. Son côté “gadget pour touristes”. La collection d’Eli et Edythe Broad fait certes la part belle à des oeuvres anciennes, connues et reconnues.
Mais le musée du Broad a au moins le mérite de chercher à démocratiser l’art contemporain, en le rendant compréhensible au plus grand nombre, de manière ludique et pédagogique: dans chaque salle, des pistes d’interprétations énoncées avec clarté et simplicité sont par exemple proposées aux non-initiés.
Quant aux connaisseurs, ils trouveront sûrement leur bonheur dans la galerie du rez-de-chaussée, consacrée à des artistes plus contemporains: comme le japonais Takashi Murakami et ses champignons colorés, le vidéographe islandais Ragnar Kjartansson et son film musical projeté en simultané sur 9 écrans différents, ou la japonaise Yayoi Kusama et ses miroirs poétiques aux lumières infinies.
Vidéo: Best of France recrute des mannequins en herbe
Best of France approche. Deux défilés-enfants auront lieu les 26 et 27 septembre dans le cadre de cette grande vitrine du savoir-faire français. Objectif: promouvoir des marques françaises (3 pommes, Junior Gaultier, Lili Gaufrette, Maison Jean Bourget, Kenzo Kids, Catimini et Tartine et chocolat).
Les mannequins en herbe ont été séléctionnés samedi 12 septembre. Alors que certains étaient trop timides pour défiler, d’autres étaient dans leur élément, marchant avec élégance et le sourire aux lèvres. Au final, trente petits mannequins de 5 à 7 ans ont été retenus.
« Je fais ça depuis que j’ai 5 ans (…) j’adore le mannequinat », confie la petite Zoé, 7 ans. Lilou, elle, fait ses débuts sur scène et nous raconte qu’elle a hâte de défiler malgré un peu de stress.
Pour Anne Mousson-Lestang, la directrice de groupe Zannier USA et organisatrice du casting (les marques montrées appartiennent au groupe), « cela ne sert à rien si ce n’est pas pour s’amuser. On est là pour qu’ils passent un bon moment ».
Les enfants feront deux défilés chaque jour. Ils pourront garder un article porté et recevront des photos de leurs débuts sur scène.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Maison Close, des dessous sexy pour taquiner New York
Maison Close, une marque de lingerie française lancée en 2006, n’avait jusqu’ici aucune boutique à elle, et vendait ses collections en ligne, chez des détaillants ou dans des grands magasins. Ce mois-ci, elle ouvre sa première enseigne, non pas à Paris mais à New York, dans le quartier de SoHo.
Une décision loin d’être évidente pour Nicolas Busnel, le fondateur de la marque, qui est aussi le designer de toutes les collections. “Au début, je ne voyais pas Maison Close aux USA. Je ne fais pas les tailles américaines, j’ai un style bien différent de ce qui se fait ici. Mais les collections se vendent très bien ici, on a eu beaucoup de presse, alors j’ai fini par ouvrir un bureau à Miami, puis à New York, en 2010. Vu les prix des loyers, je trouvais dommage de ne pas profiter de ces bureaux pour faire une boutique, donc on a lancé ce projet.”
Bracelet en cuir, chemise noire ouverte et verre de Sancerre à la main, cet ancien graphiste de 45 ans n’a pas le profil classique de l’entrepreneur. Pas très à l’aise pour parler de lui, il dit d’emblée qu’il n’est pas fan des interviews. C’est d’ailleurs pour éviter d’être trop exposé qu’il se cache derrière le nom “Monsieur le Français”, sur les réseaux sociaux ou sur le site de Maison Close.
Dans cette nouvelle boutique, on trouvera ainsi ses collections de soutien-gorges, combinaisons, strings, guêpières, nuisettes et porte-jaretelles, dans une ambiance de boudoir (lustre et tapisseries érotiques). Beaucoup de noir, de dentelle, de tulle et de cuir, avec des collections qui font référence aux années 20, au monde de l’équitation, de l’automobile rétro, du burlesque… Un univers proche de celui de la marque Kiki de Montparnasse, qui possède aussi une boutique à SoHo. Avec des prix raisonnables.
Nicolas Busnel mise beaucoup sur son côté “français” (entendez : sophistiqué, complexe et sexy) pour plaire aux clientes américaines. “Mes pièces sont fantasmagoriques et très visuelles. Sans doute parce que je suis un homme, je suis très sensible au toucher, j’aime les matières délicates, mais aussi les formes issues de l’univers masculin, comme la ceinture, le shorty, le plastron de smoking”, confie Nicolas Busnel, qui fait lui-même les photos de toutes ses collections. “Maison Close, ce n’est pas de l’underwear. Ce sont des pièces qui se suffisent à elle-mêmes. J’aimerais que les femmes choisissent d’abord leurs dessous, et ensuite leurs dessus. Que leur lingerie soit quelque chose qui leur donne de la force, un peu comme une armure.”
Nicolas Busnel semble le premier surpris du succès de Maison Close, qui a démarré comme un “side business” à côté de Lovely Planet, son entreprise qui emploie 35 personnes à Marseille et commercialise des sex toys. “Mais je veux séparer ces deux entités, ce sont deux histoires différentes. Au départ, Maison Close, c’était une démarche inconsciente, je voulais dessiner des modèles sexys et pas trop chers. Ca a marché, et l’histoire m’a absorbée malgré moi”, raconte ce père de deux enfants, par ailleurs passionné de moto et par les “sports mécaniques” en général.
Les collections de Maison Close, qui emploie sept personnes et a réalisé 2,5 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2014, ont emporté un prix au UK Lingerie Awards de 2013, et sont très régulièrement montrées dans les magazines féminins.
Si la boutique de New York prend bien, Nicolas Busnel réfléchira à en ouvrir une à Paris. Il aimerait aussi développer des “mini-séries” plus “risquées et complexes”, et mettre en place un service de création de pièces sur-mesure. Adaptées aux fantasmes de chacun.
Frenchy Coffee: un café avec plein de fans, mais sans adresse
En quatre mois, le Frenchy Coffee de New York a accumulé 2.600 fans sur sa page Facebook, et possède 2.800 followers sur Instagram. Pas mal pour un coffee-shop sans adresse, ni site internet. Ce café n’est encore que le projet de deux Francais de Thonon-Les-Bains, qui se sont installés à New York avec leur fille en septembre 2014.
Leur rêve : ouvrir en 2016 un petit café avec quelques tables et des pâtisseries françaises faites sur place, dans le quartier de Washington Square. Ce vendredi 18 septembre, Aurélien et Perrine Darroman, 26 ans tous les deux, commencent leur campagne de crowdfunding sur Kiss Kiss Bank Bank, avec pour objectif de récolter 25.000 dollars.
Si leur projet de café français n’est pas, à New York, follement original, la communauté qu’ils ont réussi à rassembler sur les réseaux sociaux avant même leur ouverture l’est davantage. Ce petit succès, ils le doivent à leur manière de raconter leur aventure pas à pas, avec sincérité, voire une certaine naïveté. Et aux foodies d’Instagram.
“On voulait partager notre rêve”
Tout est en effet parti d’Instagram, où Aurélien Darroman a commencé à photographier et référencer ses essais de croissants, tartes aux fruits et brioches, réalisés dans la cuisine de leur appartement d’East Harlem. “Ca a pris très vite, les followers arrivaient tout seuls grâce aux hashtags”, affirme Aurélien Darroman.
Sur leur page Facebook, où ils s’expriment en français, ils racontent à leurs fans les étapes de leurs aventures administratives, postent des photos de leurs pâtisseries ou de Lily-Rose, leur fille de 2 ans qui les suit partout…“On aime raconter notre vie, on voulait partager notre rêve et faire participer les gens. C’est aussi une manière de se faire connaitre gratuitement, car on aura pas les moyens de faire de la pub”, affirme Perrine Darroman.
Plusieurs blogs et journaux ont déjà raconté leur aventure. Ils sont également suivis par une équipe télévision pendant toute l’année qui vient, pour une émission de TF1. “On vit sur un nuage. On est très surpris de l’engouement, on recoit plein de messages d’encouragement, plein de commentaires.”
Beaucoup de leurs “followers” s’identifient à eux, ou sont touchés par leur histoire. “On incarne un peu le rêve que certaines personnes n’ont pas osé faire”, lâche Perrine Darroman. En 2011, Perrine et Aurélien, qui s’était rencontrés peu avant “dans un train”, partent en vacances à New York. Ils ont le coup de foudre pour la ville. Trois ans plus tard, Aurélien Darroman quitte son travail dans une société de chauffage, Perrine lâche son contrat de vendeuse à la Fnac. Ils déménagent à New York avec leur petite fille de un an, un visa d’étudiant et une inscription dans un établissement de cours d’anglais.
Ils ne connaissaient personne à New York. Sur leur compte en banque, figuraient les 60.000 euros d’économies accumulées au cours des trois dernières années. “On avait de bons salaires, car on travaillait à Lausanne, en Suisse, et on habitait en France”, explique Aurélien Darroman.
A New York, ils comprennent rapidement qu’ils n’arriveront pas à trouver de travail sur place, et décident, début 2015, de se focaliser sur un nouveau projet : ouvrir un café avec des pâtisseries maison. Aurélien Darroman n’avait pourtant jamais fait de pâtisserie de sa vie. “J’ai commencé à m’entrainer, et je me suis pris au jeu”, affirme-t-il.
Dans le même temps, la mayonnaise prend aussi bien sur Instagram que sur Facebook. Leur petite notoriété en ligne leur permet de rencontrer la communauté française. On leur propose des mini stages de formation chez des boulangers et pâtissiers français de New York. “On recoit beaucoup d’aide, il y a beaucoup de solidarité entre les Français dans ce milieu”, constate Aurélien Darroman.
Les réseaux sociaux leur ont aussi permis aussi de trouver de potentiels investisseurs. “On a déjà plusieurs personnes intéressées par mettre de l’argent dans notre café, qui nous ont contactées sur Facebook”, poursuit-il. “Mais on va attendre de finir notre campagne de crowdfunding pour discuter.” Leur business plan, en tout cas, est prêt. Ne manque plus qu’à trouver l’argent, et l’endroit.
Givenchy revient habiller New York
Où regarder la coupe du monde de rugby à New York?
Des mêlées, des plaquages en règle ou pas, des essais transformés et, bien sûr, une troisième mi-temps mémorable. La coupe du monde de rugby débute ce vendredi 18 septembre, 3pm (heure de New York), en Angleterre. La finale aura lieu le 31 octobre et, on préfère vous le dire tout de suite pour tuer tout suspense, la France va surprendre et gagner.
Entre temps, voici une sélection de bars-restaurants pour vivre les matches des 20 équipes en lice avec leurs supporters. A noter: le premier match des Bleus aura lieu le 19 septembre (3pm EST) contre l’Italie. A noter que les matches auront lieu à 7am EST, 9:30am EST, 11:45am EST et 3pm. Voir le calendrier ici.
France
– Opia: le restaurant français retransmet tous les matches de la coupe du monde. 130 East 57th Street. 212.688.3939. Site ici
– Felix: 340 West Broadway. (212) 431-0021. Site ici
– Provence en boîte: les repaires des sportifs français de Carroll Gardens, ou plutôt de ceux qui aiment prendre une mousse en regardant les sportifs, retransmettra aussi les matches. Le patron, Jean-Jacques Bernat, prévoit un happy hour pour les bières. 263 Smith St, Brooklyn. (718) 797-0707. Site ici
– La Tarte flambée: le restaurant alsacien montrera les matches dans son adresse de Midtown, pas dans l’Upper West Side. Laissez-vous tenter par une tarte flambée tant que vous y êtes. 153 E 33rd St. (917) 261-2070. Site ici
Etats-Unis
Nevada Smith: Ne vous fiez pas au slogan de ce bar “où le football est religion”, le Nevada Smith retransmet l’intégralité de la coupe du monde. 100 3rd Ave, New York. (212) 982-2591. Site ici
Angleterre
Monro Pub: 481 5th Avenue. Brooklyn. 718.499.2005. Site ici
Argentine
Boca Junior Steakhouse: 81-08 Queens Blvd, Queens. (718) 429-2077. Site ici
Italie
Bar Felice: 1593 1st Avenue, New York. ici
Australie
The Australian: 20 W 38th St, Manhattan. 212 869 8601. Site ici
Uruguay
La Gran Uruguaya: 85-02 37th Ave, Jackson Heights (Queens). 718 505 0404. Site ici
Georgie
Oda House: demander au personnel. 76 Avenue B. ici
Irlande
Keg room : 53 W 36th St, New York. (212) 643-1400. Site ici
Nouvelle-Zelande
The Musket Room: 265 Elizabeth St, New York. (212) 219-0764. Site ici
Afrique du sud
Madiba: 195 Dekalb Ave, Brooklyn. (718) 855-9190. Site ici
Pays de Galles
Longbow Pub & Pantry: 7316 3rd Ave. Brooklyn. (718) 238-7468. Site ici
Désolé pour les fans des îles Tonga, Fiji, Samoa, du Japon, Canada, de la Namibie et de l’Ecosse, mais soit aucun bar contacté ne retransmet la compétition, soit l’adresse n’a pas été trouvée. N’hésitez pas à nous laisser une ligne en commentaire si vous êtes plus chanceux que nous. Nous mettrons cette liste à jour.
Annie Cohen Solal raconte Mark Rothko à Houston
Annie Cohen Solal, universitaire et écrivaine franco-algérienne, lira son livre Toward the light in the chapel (Mark Rothko en français) dimanche 20 septembre au Museum of Fine Arts de Houston (MFAH).
Après avoir signé plusieurs biographies, de Paul Nizan à Jean-Paul Sartre en passant par Léo Castelli, Annie Cohen Solal décide de raconter la vie du peintre Mark Rothko dans cet ouvrage publié en 2013.
Mark Rothko est l’un des peintres les plus influents de l’après-seconde guerre mondiale aux Etats-Unis. Né en Lettonie en 1903, il immigre à 10 ans aux Etats-Unis avec sa famille de confession juive pour fuir les pogroms. Il amène avec lui son éducation juive talmudique et ses souvenirs de ségrégation. Longtemps, il est considéré comme un outsider autant à l’école qu’à l’université, à Yale. C’est à partir du moment où il emménage à New York qu’il trouve sa place en tant qu’artiste dans le cercle des expressionnistes abstraits.
Plus qu’un artiste, c’est un intellectuel, un peintre engagé qui utilise l’art pour faire passer des messages politiques et sociaux. Il est connu pour ses toiles composées de formes rectangulaires qu’il fait apparaître par des jeux de surface qui créent des espaces méditatifs. Son oeuvre la plus importante est certainement la Chapelle Rothko de Houston, un lieu de méditation orné de quatorze peintures de l’artiste.
Du queer et du cuir à San Francisco
Si vous passez par la rue Folsom le jour de la Folsom Street Fair ne soyez pas étonné de voir passer toutes sortes d’oiseaux vêtus de cuir. Drag queens, bikers, queers… Un véritable défilé de Village People.
La Folsom Street Fair, le plus gros événement cuir du monde, se tiendra le dimanche 27 septembre de 11 am à 6 pm à San Francisco. Le festival occupera la rue Folsom et ses perpendiculaires. L’accès est gratuit et ouvert à tous.
Des fétichistes du monde vont venir en masse pour cette occasion. Sex toy, cravache, bondage… Avec plus de 200 exposants, chacun pourra trouver son bonheur. Il y aura aussi des concerts et des performances artistico-érotiques. Un événement réservé aux durs à cuir.
A Dallas, une conférence franco-américaine sur le climat
Le Texas est-il prêt à affronter le changement climatique? C’est la question que posera la conférence sur l’adaptation et la résilience de l’Etat qui se tiendra à l’université Southern Methodist de Dallas le 17 septembre.
Cette conférence fait partie du programme FACTS (French Ameri-Can Climate Talks) , mis en place par les ambassades de France aux Etats-Unis et au Canada. FACTS consiste en une série de conférences sur le changement climatique à travers les Etats-Unis et le Canada en amont de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique, la COP21, qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre.
La conférence évoquera les impacts du changement climatique sur la région de Dallas/Fort Worth, exposée à la sécheresse, aux inondations et aux fortes chaleurs, et les solutions à y apporter. Le débat rassemblera Mike Rawlings, le maire de Dallas, ainsi que des universitaires, des associations de protection de l’environnement et des entreprises du secteur de l’énergie.
Non-voyant, je cours le marathon de New York
Les aventures humaines sont toujours faites de mystère, d’hybris et de hasard. Cette histoire n’y fait pas exception. Il y a quelques mois, j’ai décidé de commencer un nouveau périple, un voyage qui s’achèvera le 1er novembre, après plusieurs heures de souffrances sur le pavé new-yorkais.
Pardon, je ne me suis pas présenté. Comme de nombreux lecteurs de French Morning, je suis un jeune Français expatrié aux Etats-Unis. Comme vous, je suis arrivé ici plein d’illusions, admiratif de ce nouveau monde, naïf et enthousiaste. Je suis directeur d’une petite ONG, Surgeons of Hope, qui se spécialise dans la chirurgie cardiaque pédiatrique dans les pays du tiers monde. En quelques mois, j’ai appris les règles du baseball, j’ai découvert que tous les aliments pouvaient se manger frit, j’ai épousé une New-Yorkaise… Bref, une expatriation classique, à un détail près. En 2012, j’ai perdu la vue à cause d’une rétinite pigmentaire, c’était au moment de mon émigration.
“J’ai rapidement compris que j’avais un choix”
Je savais que ce jour allait arriver depuis ma tendre enfance, mais malgré tous mes efforts pour m’y préparer, cette double transition a été difficile. J’ai commencé cette nouvelle vie dans l’obscurité comme abasourdi. J’ai rapidement compris que j’avais un choix. Je pouvais m’apitoyer sur mon sort, gémir, me révolter, ou je pouvais m’adapter. Je suis passé par de nombreuses étapes, mais l’envie d’avancer m’a bousculé.
Pour cristalliser cet effort, je voulais un objectif, un rêve. Dans un élan de modestie j’ai décidé de faire le marathon de New York afin de lever des fonds pour construire un Centre du Coeur en Amérique latine avec Surgeons of Hope. Après mon premier jogging autour de Central Park, j’ai réalisé que ça allait quand même me demander beaucoup de travail. Je ne suis pas particulièrement sportif, d’ailleurs je ne sais pas exactement pourquoi le marathon me fait tant fantasmer, parfois je me dis que j’aurais dû choisir les échecs ou le sudoku. Fort heureusement, la course à pied est très addictive. On commence avec un petit jogging, trois mois plus tard on est tenté par le triathlon, et au bout d’un an, notre femme veut se débarrasser de tous ces t-shirts aux couleurs tapageuses que l’on rapporte fièrement après chaque course.
Grâce à mon club, Achilles, j’ai eu la chance de trouver des guides, mais surtout des amis. Ils m’ont aidé à progresser, ils ont cru en moi. C’était difficile de me dire que, désormais, j’aurais toujours besoin de quelqu’un pour faire le moindre jogging. Chaque sortie était un douloureux rappel de ce nouvel état de fait, mais ce qui est formidable, c’est qu’avec ces amis, j’ai réussi à « oublier » combien j’avais besoin d’eux. En quelques mois, j’ai fait le semi-marathon de New York, le triathlon de New York, bref, toutes les courses qui se terminent par New York.
Au fond, quand j’y pense, ce n’est pas tant le marathon qui m’intimide. La véritable difficulté se trouve en amont. Chaque jogging, chaque course est pour moi une petite victoire sur mon handicap. Si j’arrive à me préparer comme il faut, le marathon ne sera qu’une formalité. Mais pour le moment je n’ai jamais couru plus de 21 kilomètres, il me reste encore quelques mois, je vous laisse, je vais m’entrainer. Je partagerai cette aventure avec vous, régulièrement, dans les colonnes de French Morning, alors que le Jour J se rapprochera.