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Maison Close, des dessous sexy pour taquiner New York

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Maison Close, une marque de lingerie française lancée en 2006, n’avait jusqu’ici aucune boutique à elle, et vendait ses collections en ligne, chez des détaillants ou dans des grands magasins. Ce mois-ci, elle ouvre sa première enseigne, non pas à Paris mais à New York, dans le quartier de SoHo.
Une décision loin d’être évidente pour Nicolas Busnel, le fondateur de la marque, qui est aussi le designer de toutes les collections. “Au début, je ne voyais pas Maison Close aux USA. Je ne fais pas les tailles américaines, j’ai un style bien différent de ce qui se fait ici. Mais les collections se vendent très bien ici, on a eu beaucoup de presse, alors j’ai fini par ouvrir un bureau à Miami, puis à New York, en 2010. Vu les prix des loyers, je trouvais dommage de ne pas profiter de ces bureaux pour faire une boutique, donc on a lancé ce projet.” 
Nicolas Busnel
Bracelet en cuir, chemise noire ouverte et verre de Sancerre à la main, cet ancien graphiste de 45 ans n’a pas le profil classique de l’entrepreneur. Pas très à l’aise pour parler de lui, il dit d’emblée qu’il n’est pas fan des interviews. C’est d’ailleurs pour éviter d’être trop exposé qu’il se cache derrière le nom “Monsieur le Français”, sur les réseaux sociaux ou sur le site de Maison Close.
Dans cette nouvelle boutique, on trouvera ainsi ses collections de soutien-gorges, combinaisons, strings, guêpières, nuisettes et porte-jaretelles, dans une ambiance de boudoir (lustre et tapisseries érotiques). Beaucoup de noir, de dentelle, de tulle et de cuir, avec des collections qui font référence aux années 20, au monde de l’équitation, de l’automobile rétro, du burlesque… Un univers proche de celui de la marque Kiki de Montparnasse, qui possède aussi une boutique à SoHo. Avec des prix raisonnables.
Nicolas Busnel mise beaucoup sur son côté “français” (entendez : sophistiqué, complexe et sexy)  pour plaire aux clientes américaines. “Mes pièces sont fantasmagoriques et très visuelles. Sans doute parce que je suis un homme, je suis très sensible au toucher, j’aime les matières délicates, mais aussi les formes issues de l’univers masculin, comme la ceinture, le shorty, le plastron de smoking”, confie Nicolas Busnel, qui fait lui-même les photos de toutes ses collections. “Maison Close, ce n’est pas de l’underwear. Ce sont des pièces qui se suffisent à elle-mêmes. J’aimerais que les femmes choisissent d’abord leurs dessous, et ensuite leurs dessus. Que leur lingerie soit quelque chose qui leur donne de la force, un peu comme une armure.” 
Nicolas Busnel semble le premier surpris du succès de Maison Close, qui a démarré comme un “side business” à côté de Lovely Planet, son entreprise qui emploie 35 personnes à Marseille et commercialise des sex toys. “Mais je veux séparer ces deux entités, ce sont deux histoires différentes. Au départ, Maison Close, c’était une démarche inconsciente, je voulais dessiner des modèles sexys et pas trop chers. Ca a marché, et l’histoire m’a absorbée malgré moi”, raconte ce  père de deux enfants, par ailleurs passionné de moto et par les “sports mécaniques” en général.
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Les collections de Maison Close, qui emploie sept personnes et a réalisé 2,5 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2014, ont emporté un prix au UK Lingerie Awards de 2013, et sont très régulièrement montrées dans les magazines féminins.
Si la boutique de New York prend bien, Nicolas Busnel réfléchira à en ouvrir une à Paris. Il aimerait aussi développer des “mini-séries” plus “risquées et complexes”, et mettre en place un service de création de pièces sur-mesure. Adaptées aux fantasmes de chacun.

Frenchy Coffee: un café avec plein de fans, mais sans adresse

En quatre mois, le Frenchy Coffee de New York a accumulé 2.600 fans sur sa page Facebook, et possède 2.800 followers sur Instagram. Pas mal pour un coffee-shop sans adresse, ni site internet. Ce café n’est encore que le projet de deux Francais de Thonon-Les-Bains, qui se sont installés à New York avec leur fille en septembre 2014.
Leur rêve : ouvrir en 2016 un petit café avec quelques tables et des pâtisseries françaises faites sur place, dans le quartier de Washington Square. Ce vendredi 18 septembre, Aurélien et Perrine Darroman, 26 ans tous les deux, commencent leur campagne de crowdfunding sur Kiss Kiss Bank Bank, avec pour objectif de récolter 25.000 dollars.
Si leur projet de café français n’est pas, à New York, follement original, la communauté qu’ils ont réussi à rassembler sur les réseaux sociaux avant même leur ouverture l’est davantage. Ce petit succès, ils le doivent à leur manière de raconter leur aventure pas à pas, avec sincérité, voire une certaine naïveté. Et aux foodies d’Instagram.
“On voulait partager notre rêve”
Tout est en effet parti d’Instagram, où Aurélien Darroman a commencé à photographier et référencer ses essais de croissants, tartes aux fruits et brioches, réalisés dans la cuisine de leur appartement d’East Harlem. “Ca a pris très vite, les followers arrivaient tout seuls grâce aux hashtags”, affirme Aurélien Darroman.
Sur leur page Facebook, où ils s’expriment en français, ils racontent à leurs fans les étapes de leurs aventures administratives, postent des photos de leurs pâtisseries ou de Lily-Rose, leur fille de 2 ans qui les suit partout…“On aime raconter notre vie, on voulait partager notre rêve et faire participer les gens. C’est aussi une manière de se faire connaitre gratuitement, car on aura pas les moyens de faire de la pub”, affirme Perrine Darroman.
Plusieurs blogs et journaux ont déjà raconté leur aventure. Ils sont également suivis par une équipe télévision pendant toute l’année qui vient, pour une émission de TF1. “On vit sur un nuage. On est très surpris de l’engouement, on recoit plein de messages d’encouragement, plein de commentaires.”
Beaucoup de leurs “followers” s’identifient à eux, ou sont touchés par leur histoire. “On incarne un peu le rêve que certaines personnes n’ont pas osé faire”, lâche Perrine Darroman. En 2011, Perrine et Aurélien, qui s’était rencontrés peu avant “dans un train”, partent en vacances à New York. Ils ont le coup de foudre pour la ville. Trois ans plus tard, Aurélien Darroman quitte son travail dans une société de chauffage, Perrine lâche son contrat de vendeuse à la Fnac. Ils déménagent à New York avec leur petite fille de un an, un visa d’étudiant et une inscription dans un établissement de cours d’anglais.
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Ils ne connaissaient personne à New York. Sur leur compte en banque, figuraient les 60.000 euros d’économies accumulées au cours des trois dernières années. “On avait de bons salaires, car on travaillait à Lausanne, en Suisse, et on habitait en France”, explique Aurélien Darroman.
A New York, ils comprennent rapidement qu’ils n’arriveront pas à trouver de travail sur place, et décident, début 2015, de se focaliser sur un nouveau projet : ouvrir un café avec des pâtisseries maison. Aurélien Darroman n’avait pourtant jamais fait de pâtisserie de sa vie. “J’ai commencé à m’entrainer, et je me suis pris au jeu”, affirme-t-il.
Dans le même temps, la mayonnaise prend aussi bien sur Instagram que sur Facebook. Leur petite notoriété en ligne leur permet de rencontrer la communauté française. On leur propose des mini stages de formation chez des boulangers et pâtissiers français de New York. “On recoit beaucoup d’aide, il y a beaucoup de solidarité entre les Français dans ce milieu”, constate Aurélien Darroman.
Les réseaux sociaux leur ont aussi permis aussi de trouver de potentiels investisseurs. “On a déjà plusieurs personnes intéressées par mettre de l’argent dans notre café, qui nous ont contactées sur Facebook”, poursuit-il. “Mais on va attendre de finir notre campagne de crowdfunding pour discuter.” Leur business plan, en tout cas, est prêt. Ne manque plus qu’à trouver l’argent, et l’endroit.

Givenchy revient habiller New York

Julia Roberts, Kim Kardashian et Kanye West figuraient parmi les stars présentes au bord de l’Hudson, vendredi 11 septembre, pour assister au premier défilé new-yorkais de Givenchy. Cet évènement à ciel ouvert, face à la Freedom Tower, succédait à l’ouverture de la boutique de la marque au coeur de l’Upper East Side.
Cela faisait depuis 2006 que l’ancienne boutique de New York avait fermé ses portes, la marque ne détenant plus que deux boutiques américaines, à Miami et Las Vegas. Le nouveau flagship, un espace de 400 mètres carrés à la décoration très épurée, a ouvert fin août au coin de Madison Avenue et de la 65ème rue. C’est dans ce quartier qu’Hubert de Givenchy avait fait découvrir ses modèles dans les années cinquante aux Américaines, en particulier Audrey Hepburn, qui devint son égérie.
Son successeur à la Direction Artistique, Riccardo Tisci, a dessiné la nouvelle boutique new-yorkaise. “Un parcours à travers la boutique est une expérience nouvelle et intrigante car les visiteurs verront un espace plutôt qu’un étalage de produits“, déclare le créateur dans un communiqué. En effet, les vêtements et accessoires sont exposés avec parcimonie dans la boutique noire et blanche aux airs de galerie d’art avec ses grands portraits accrochés. Cette implantation américaine fait aussi écho aux sources d’inspiration du créateur, qui possède une maison à New York.

Où regarder la coupe du monde de rugby à New York?

 
Des mêlées, des plaquages en règle ou pas, des essais transformés et, bien sûr, une troisième mi-temps mémorable. La coupe du monde de rugby débute ce vendredi 18 septembre, 3pm (heure de New York), en Angleterre. La finale aura lieu le 31 octobre et, on préfère vous le dire tout de suite pour tuer tout suspense, la France va surprendre et gagner.
Entre temps, voici une sélection de bars-restaurants pour vivre les matches des 20 équipes en lice avec leurs supporters. A noter: le premier match des Bleus aura lieu le 19 septembre (3pm EST) contre l’Italie. A noter que les matches auront lieu à 7am EST, 9:30am EST, 11:45am EST et 3pm. Voir le calendrier ici.
France
– Opia: le restaurant français retransmet tous les matches de la coupe du monde. 130 East 57th Street. 212.688.3939. Site ici
– Felix: 340 West Broadway. (212) 431-0021. Site ici
– Provence en boîte: les repaires des sportifs français de Carroll Gardens, ou plutôt de ceux qui aiment prendre une mousse en regardant les sportifs, retransmettra aussi les matches. Le patron, Jean-Jacques Bernat, prévoit un happy hour pour les bières. 263 Smith St, Brooklyn. (718) 797-0707. Site ici
– La Tarte flambée: le restaurant alsacien montrera les matches dans son adresse de Midtown, pas dans l’Upper West Side. Laissez-vous tenter par une tarte flambée tant que vous y êtes. 153 E 33rd St. (917) 261-2070. Site ici
Etats-Unis
Nevada Smith: Ne vous fiez pas au slogan de ce bar “où le football est religion”, le Nevada Smith retransmet l’intégralité de la coupe du monde. 100 3rd Ave, New York. (212) 982-2591. Site ici
Angleterre
Monro Pub: 481 5th Avenue. Brooklyn. 718.499.2005. Site ici
Argentine
Boca Junior Steakhouse: 81-08 Queens Blvd, Queens. (718) 429-2077. Site ici
Italie
Bar Felice: 1593 1st Avenue, New York. ici
Australie
The Australian: 20 W 38th St, Manhattan. 212 869 8601. Site ici
Uruguay
La Gran Uruguaya: 85-02 37th Ave, Jackson Heights (Queens). 718 505 0404. Site ici
Georgie
Oda House: demander au personnel. 76 Avenue B.  ici
Irlande
Keg room : 53 W 36th St, New York. (212) 643-1400.  Site ici
Nouvelle-Zelande
The Musket Room: 265 Elizabeth St, New York. (212) 219-0764. Site ici
Afrique du sud
Madiba: 195 Dekalb Ave, Brooklyn. (718) 855-9190. Site ici
Pays de Galles
Longbow Pub & Pantry: 7316 3rd Ave. Brooklyn. (718) 238-7468. Site ici
Désolé pour les fans des îles Tonga, Fiji, Samoa, du Japon, Canada, de la Namibie et de l’Ecosse, mais soit aucun bar contacté ne retransmet la compétition, soit l’adresse n’a pas été trouvée. N’hésitez pas à nous laisser une ligne en commentaire si vous êtes plus chanceux que nous. Nous mettrons cette liste à jour.
 
 
 
 

Annie Cohen Solal raconte Mark Rothko à Houston

Annie Cohen Solal, universitaire et écrivaine franco-algérienne, lira son livre Toward the light in the chapel (Mark Rothko en françaisdimanche 20 septembre au Museum of Fine Arts de Houston (MFAH).
Après avoir signé plusieurs biographies, de Paul Nizan à Jean-Paul Sartre en passant par Léo Castelli, Annie Cohen Solal décide de raconter la vie du peintre Mark Rothko dans cet ouvrage publié en 2013.
Mark Rothko est l’un des peintres les plus influents de l’après-seconde guerre mondiale aux Etats-Unis. Né en Lettonie en 1903, il immigre à 10 ans aux Etats-Unis avec sa famille de confession juive pour fuir les pogroms. Il amène avec lui son éducation juive talmudique et ses souvenirs de ségrégation. Longtemps, il est considéré comme un outsider autant à l’école qu’à l’université, à Yale. C’est à partir du moment où il emménage à New York qu’il trouve sa place en tant qu’artiste dans le cercle des expressionnistes abstraits.
Plus qu’un artiste, c’est un intellectuel, un peintre engagé qui utilise l’art pour faire passer des messages politiques et sociaux. Il est connu pour ses toiles composées de formes rectangulaires qu’il fait apparaître par des jeux de surface qui créent des espaces méditatifs. Son oeuvre la plus importante est certainement la Chapelle Rothko de Houston, un lieu de méditation orné de quatorze peintures de l’artiste.
 

 

Du queer et du cuir à San Francisco

Si vous passez par la rue Folsom le jour de la Folsom Street Fair ne soyez pas étonné de voir passer toutes sortes d’oiseaux vêtus de cuir. Drag queens, bikers, queers… Un véritable défilé de Village People.
La Folsom Street Fair, le plus gros événement cuir du monde, se tiendra le dimanche 27 septembre de 11 am à 6 pm à San Francisco. Le festival occupera la rue Folsom et ses perpendiculaires. L’accès est gratuit et ouvert à tous.
Des fétichistes du monde vont venir en masse pour cette occasion. Sex toy, cravache, bondage… Avec plus de 200 exposants, chacun pourra trouver son bonheur. Il y aura aussi des concerts et des performances artistico-érotiques. Un événement réservé aux durs à cuir.

A Dallas, une conférence franco-américaine sur le climat

Le Texas est-il prêt à affronter le changement climatique? C’est la question que posera la conférence sur l’adaptation et la résilience de l’Etat qui se tiendra à l’université Southern Methodist de Dallas le 17 septembre.
Cette conférence fait partie du programme FACTS (French Ameri-Can Climate Talks) , mis en place par les ambassades de France aux Etats-Unis et au Canada. FACTS consiste en une série de conférences sur le changement climatique à travers les Etats-Unis et le Canada en amont de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique, la COP21, qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre.
La conférence évoquera les impacts du changement climatique sur la région de Dallas/Fort Worth, exposée à la sécheresse, aux inondations et aux fortes chaleurs, et les solutions à y apporter.  Le débat rassemblera Mike Rawlings, le maire de Dallas, ainsi que des universitaires, des associations de protection de l’environnement et des entreprises du secteur de l’énergie.
 

Non-voyant, je cours le marathon de New York

Les aventures humaines sont toujours faites de mystère, d’hybris et de hasard. Cette histoire n’y fait pas exception. Il y a quelques mois, j’ai décidé de commencer un nouveau périple, un voyage qui s’achèvera le 1er novembre, après plusieurs heures de souffrances sur le pavé new-yorkais.
Pardon, je ne me suis pas présenté. Comme de nombreux lecteurs de French Morning, je suis un jeune Français expatrié aux Etats-Unis. Comme vous, je suis arrivé ici  plein d’illusions, admiratif de ce nouveau monde, naïf et enthousiaste. Je suis directeur d’une petite ONG, Surgeons of Hope, qui se spécialise dans la chirurgie cardiaque pédiatrique dans les pays du tiers monde. En quelques mois, j’ai appris les règles du baseball, j’ai découvert que tous les aliments pouvaient se manger frit, j’ai épousé une New-Yorkaise… Bref, une expatriation classique, à un détail près. En 2012, j’ai perdu la vue à cause d’une rétinite pigmentaire, c’était au moment de mon émigration.
“J’ai rapidement compris que j’avais un choix”
Je savais que ce jour allait arriver depuis ma tendre enfance, mais malgré tous mes efforts pour m’y préparer, cette double transition a été difficile. J’ai commencé cette nouvelle vie dans l’obscurité comme abasourdi. J’ai rapidement compris que j’avais un choix. Je pouvais m’apitoyer sur mon sort, gémir, me révolter, ou je pouvais m’adapter. Je suis passé par de nombreuses étapes, mais l’envie d’avancer m’a bousculé.
Pour cristalliser cet effort, je voulais un objectif, un rêve. Dans un élan de modestie j’ai décidé de faire le marathon de New York afin de lever des fonds pour construire un Centre du Coeur en Amérique latine avec Surgeons of Hope. Après mon premier jogging autour de Central Park, j’ai réalisé que ça allait quand même me demander beaucoup de travail. Je ne suis pas particulièrement sportif, d’ailleurs je ne sais pas exactement pourquoi le marathon me fait tant fantasmer, parfois je me dis que j’aurais dû choisir les échecs ou le sudoku. Fort heureusement, la course à pied est très addictive. On commence avec un petit jogging, trois mois plus tard on est tenté par le triathlon, et au bout d’un an, notre femme veut se débarrasser de tous ces t-shirts aux couleurs tapageuses que l’on rapporte fièrement après chaque course.
Grâce à mon club, Achilles, j’ai eu la chance de trouver des guides, mais surtout des amis. Ils m’ont aidé à progresser, ils ont cru en moi. C’était difficile de me dire que, désormais, j’aurais toujours besoin de quelqu’un pour faire le moindre jogging. Chaque sortie était un douloureux rappel de ce nouvel état de fait, mais ce qui est formidable, c’est qu’avec ces amis, j’ai réussi à « oublier » combien j’avais besoin d’eux. En quelques mois, j’ai fait le semi-marathon de New York, le triathlon de New York, bref, toutes les courses qui se terminent par New York.
Au fond, quand j’y pense, ce n’est pas tant le marathon qui m’intimide. La véritable difficulté se trouve en amont. Chaque jogging, chaque course est pour moi une petite victoire sur mon handicap.  Si j’arrive à me préparer comme il faut, le marathon ne sera qu’une formalité. Mais pour le moment je n’ai jamais couru plus de 21 kilomètres, il me reste encore quelques mois, je vous laisse, je vais m’entrainer. Je partagerai cette aventure avec vous, régulièrement, dans les colonnes de French Morning, alors que le Jour J se rapprochera.

Pourquoi la France va mal? Réponse le 24 septembre à New York

Mais quel est donc le problème de la France ? La French American Foundation (FAF) pose la question lors d’un débat sur cette France qui va mal, le 24 septembre.
Pour débattre, Laurent Cohen Tanugi, avocat et écrivain de l’ouvrage What’s wrong with France?, et Adam Gopnik, journaliste au New Yorker depuis 1986. Ce dernier a vécu cinq ans à Paris et a tenu “le journal de Paris” pour le magazine. Il a aussi écrit divers ouvrages sur Paris.
Ces deux spécialistes se demanderont si la France mérite-t-elle toujours cette place de grande puissance mondiale. Laurent Cohen Tanugi livrera son analyse du modèle français qu’il juge inadapté à la mondialisation, notamment à cause d’un système institutionnel archaïque, pas assez réformateur. Adam Gopnik s’interrogera sur le futur de la France.
 

A Houston, EFGH inaugure son site unique

La cafétéria de l’école Memorial Elementary School, sur Arnot Street, bruisse d’applaudissements.
Samedi 12 septembre, l’association EFGH (Education Française Greater Houston) a inauguré officiellement son site unique, en présence de plusieurs dignitaires, dans les locaux de l’école. Plus de 160 enfants, inscrits au programme FLAM (Français Langue Maternelle) ou FLE (Français Langue Etrangère), et leurs parents, ont assisté à l’évènement.
Auparavant, les différents programme after school proposés par l’association l’étaient sur une dizaine de sites dans Houston, les Woodlands, Katy et Sugarland. Ils auront lieu désormais lieu à la Memorial Elementary School, pour des raisons pratiques. Le projet avait été soumis au Houston Independent School District.
EFGH Inauguration
Maria Garcia, directrice de l’école, se félicite “de cette passerelle créée entre les communautés française et américaine, sour cette forme de travail en équipe pour le bénéfice des élèves“.

Les 160 enfants inscrits se rendront sur ce site unique pour 3 heures de cours le samedi matin, sur une année scolaire complète. Ils ont entre 4 et 18 ans.
Lors de cette “Ribbon Cutting Ceremony”, la Présidente de EFGH Martina Nerrant a rappelé que l’apprentissage du français à Houston n’est pas toujours facile pour les expatriés. Il n’y a qu’une école locale qui propose un cursus académique homologué par l’Education nationale (AWTY International School, établissement privé), et les places sont limitées. “Avant EFGH, il n’y avait pas d’enseignement formel du français pour les enfants, hors école, il fallait se débrouiller avec le CNED ou des cours privés. EFGH répond à un réel besoin et devient l’école du samedi, explique-t-elle. Il n’existait pas de programme s’adressant aux enfants scolarisés dans le système américain. Tous nos enseignants sont de langue maternelle française et sont qualifiés pour cela en plus d’une expérience  professionnelle en milieu scolaire français.

Une galère d'expat en moins: envoyer de l'argent en France

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(Article Partenaire) Le foot qui se joue avec les mains, le credit history que vous n’avez  pas, les entrées qui sont des plats de resistance… Ce qui est chouette avec la vie d’expat c’est qu’on a plein d’occasions de râler.
Une autre bonne raison de râler: envoyer de l’argent en France (ou en recevoir) est hors de prix. Mais là, nous avons une solution: un nouveau service de transfert entre particuliers (peer-to-peer) qui rend les échanges moins chers pour tout le monde.
TransferWise utilise le taux de change de marché, sans frais cachés, qui permet d’envoyer de l’argent à l’étranger pour jusqu’à huit fois moins cher (par rapport à une banque classique). Plus de 1,3 milliards d’euros ont été transféré à travers la planète grâce à la plateforme Transferwise, économisant au consommateur 185 millions d’euros de frais cachés.
TransferWise fonctionne comme intermédiaire, faisant en sorte de garder assez d’argent de chaque monnaie dans tous les pays de manière à ce que l’argent n’ait plus besoin de traverser les frontières. Un système qui permet à Transferwise de ne prendre que 1 dollar pour des transferts de moins de 300 $ et 0,5% au-delà.
Fondé par un ancien de skype, Taavet Hinrikus et Kristo Kaarman, TransferWise est déjà utilisé par des milliers de personnes à travers le monde qui envoient 750 millions de dollars par mois.
Parmi eux, Carl Selya-Hammer, un Newyorkais qui utilise TransferWise pour envoyer de l’argent chaque fois qu’il rend visite à sa petite amie en France. ‘Vous êtes beaucoup plus libre de voyager et il est beaucoup plus facile de payer vos factures, à partir du moment où vous avez un compte dans chaque pays. Votre argent bouge comme vous bougez!’

Transférez votre argent sans frontière! Voyez combien vous pouvez économiser avec ce simulateur:

Un after school en français voit le jour dans le Queens

Les enfants du Queens qui voulaient apprendre le français n’avaient pas beaucoup d’options jusqu’à présent. Cela va changer.
Madelia Bergeroo, une enseignante française qui habite à Astoria, va lancer, le 28 septembre, un after school français dans les locaux de la Queens Paideia School à Long Island City. Les inscriptions sont ouvertes. “Je voulais proposer quelque chose d’abordable. C’est mon métier!” , souligne cette maman d’un garçon de trois ans.
Deux classes de huit élèves maximum seront proposées. Celle du lundi est réservée “aux enfants qui comprennent le français” et l’autre, le jeudi, à ceux qui veulent l’apprendre. Ages concernés: 5-10 ans. Au progamme: activités ludiques, projets d’écriture et d’expression, lectures, grammaire, arts plastiques… Tout en francais. L’after school s’étend sur onze semaines pour un coût de 275$ pour couvrir la location de l’espace, l’achat de matériel et la rémunération des deux enseignantes.
Vers un programme bilingue?
Mme Bergeroo présentera l’after school le lundi 21 septembre, entre 4 et 6pm, à Murray Playground.
Le lancement de cet after school intervient après plusieurs années d’efforts de parents du quartiers pour mettre en place un programme bilingue français-anglais dans une école publique locale. Une pétition lancée début 2015 pour prouver l’intérêt des familles s’est heurtée à une fin de non-recevoir de la part du district scolaire.
Face à ce vide, Madelia Bergeroo a cofondé l’an dernier la Caravane francoFun, une initiative pour développer des programmes en français abordables dans le Queens. Un premier camp a eu lieu à l’été 2014 sur Steinway Street. “Beaucoup de parents m’ont demandé: pourquoi ne pas lancer un after school?” raconte-t-elle.
Selon la Française, qui veut également proposer à partir du 12 octobre un groupe pour toddlers (2-5 ans) chez elle, l’ambition première de l’after school n’est pas servir de tremplin vers un éventuel programme bilingue. “Après, à terme, si cela peut provoquer quelque chose, tant mieux. Mais dans l’immédiat, nous voulons offrir quelque chose aux enfants du Queens car pour le moment, ils n’ont rien.