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15 produits indispensables que vous rapporterez de France après vos vacances

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Demandez à un expatrié d'ouvrir sa valise lorsqu'il revient de France : vous y trouverez souvent un beau butin de guerre, à base de fromages, foie gras et gâteaux.... Voici notre top 15, à empaqueter dans son balluchon. Qui a dit qu'il fallait voyager léger ?
15. Un pot de crème de marrons

A l'Ardèche, la France reconnaissante.
Depuis peu, la crème de marrons Faugier est à retrouver sur le Marché French Morning !
14. De l'eau de fleurs d'oranger

Si difficile à trouver... De quoi contre-attaquer face à l'omniprésence de cannelle aux Etats-Unis.
13. Un tablette de chocolat noir à pâtisserie 

Du chocolat noir spécial pâtisserie ? Aucune chance d'en trouver au supermarché du coin. Une ou deux tablettes dans la valise, ça dépanne pour improviser un petit fondant au goûter.
12. Du sirop 

Le sirop, un produit basique en France, est inconnu des Américains, qui ne boivent ni grenadine, ni sirop d'orgeat ni menthe à l'eau. Certes, ce n'est pas léger, mais ça dure longtemps.
Alors craquez pour la Grenadine Teisseire, disponible sur le Marché French Morning !
11. De la fleur de sel de Guérande

A déposer sur des sardines grillées.
Le sel de Guérande est à retrouver sur le Marché French Mor...

Les mythiques Gipsy Kings à Los Angeles et New York

“Bamboléo”, “Volare” ou la célèbre reprise “Hotel California” des Eagles en espagnol: les Gipsy Kings seront en concert à New York au Beacon Theater le samedi 12 septembre à partir de 8 pm. Et à Los Angeles le samedi 5 septembre au Greek Theater à 8 pm.
Ce groupe originaire du sud de la France est connu dans le monde entier. Après 25 ans, le groupe a sorti un neuvième album “Savor Flamenco”, toujours dans un style pop fortement imbibé de sonorités sud- américaines. Au fil des années, Tonino Baliardo et Nicolas Reyes et les autres membres du groupe ont incorporé des éléments d’origines différentes (musique arabe, flamenco, jazz) pour créer un style unique.
 

Séance de business coaching avec la FACC de Miami

La chambre de commerce franco-américaine de Miami organise une séance de business coaching le mercredi 2 septembre entre 5 pm et 6 pm.
Comment lier de meilleurs liens avec ses clients ? Comment mieux installer une relation de confiance entre vous et votre client ? Un coach viendra répondre à ces questions lors d’une présentation d’une heure sur la méthode de management SMART (Specific, Measurable, Attainable, Realistic, Timely). Pour vous inscrire, il suffit de remplir le formulaire en ligne.

Un dimanche pétanque avec l'Alliance française d'Austin

 
C’est l’heure de frimer devant vos amis. Si vous avez (ou non) des talents de pétanquiste, gardez les bien au chaud jusqu’au dimanche 23 août, jour où l’Alliance française d’Austin vous propose de la rejoindre pour tirer et pointer en compagnie d’autres amateurs.
Ces rencontres de pétanque sont organisées chaque 2eme et 4eme dimanche de chaque mois au French Legation Museum. Les joueurs les plus expérimentés (comme vous) seront associés à des novices. Apportez vos plats préférés pour les partager.
Gratuit et ouvert à tous les âges.

Cinq manèges incontournables à New York

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A Paris, qui dit manège dit souvent lumières fluos, voitures de course et hélicos, sur fond du dernier tube de Disney. A New York, si les merry-go-round sont bien moins nombreux, ils peuvent être plus chics. En particulier le dernier, le SeaGlass Carousel, qui ouvre ses portes ce jeudi 20 août à Battery Park.
5. Le SeaGlass Carousel
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Battery Park sort le grand jeu. Le SeaGlass, son nouveau manège couvert qui a coûté la bagatelle de 16 millions de dollars, a été conçu en hommage à un aquarium qui a fermé ses portes à cet endroit en 1941. On ne l’a pas encore testé, et pour cause : il ouvre ce jeudi 20 août. Dès lors, on pourra y tournoyer installé dans l’un des trente gros poissons translucides aux couleurs pastels. Des animaux qui se meuvent à leurs propres rythmes, et doivent, selon les constructeurs, vous donner l’impression que vous vous immergez dans un aquarium. Inauguration le 20 août à 1 pm à Battery Park. Ouvert tous les jours, de 10 am à 10 pm. Tarif : 5$. Site ici.
4. Carousel in Prospect Park

Dans ce manège de Prospect Park, le grand parc central de Brooklyn, tout le monde est le bienvenu. Mais quand on vous dit tout le monde, c’est tout le monde: 53 chevaux, un lion, une girafe, un cerf et même deux dragons. Niché entres les arbres du “coin pour enfants” du parc, en face d’une maison historique datant du XVIIIeme siècle, ce petit bijou a été conçu en 1912 par le roi du carrousel Charles Carmel, et restauré en 1990. Prospect Park, Brooklyn. Entrée sur Flatbush Ave et Empire Blvd. Ouvert du jeudi au dimanche 12pm-6pm. Tarif: $2 le ticket. $9 les cinq. Gratuit pour les enfants de moins de 5 ans en août. Site ici
 3. Le Carousel, à Bryant Park
BryantPark Paul McDermott
Un petit carrousel classique à la française, avec 14 animaux qui montent et descendent, et un carrosse fixé au sol pour les plus petits. Facile d’accès, intime et pas trop bondé. Le manège permet à l’occasion de profiter des multiples activités et animations pour enfants organisées dans ce parc pendant l’été et l’automne (plus d’informations ici). Bryant Park, au niveau de la 40th. De mars à mai, tous les jours de 11am à 7pm. De juin à octobre, de 11am à 8pm. Tarif : $3, ou 10 tours pour $15.
2. Central Park Carousel
Manège Central Park DR Ralph Hockens
On peut passer devant cette grande maison de brique octogonale sans s’apercevoir qu’elle abrite un carrousel. Ce manège très classique, le seul de Central Park, fonctionne toute l’année. Très grand (57 chevaux colorés), il est installé ici depuis les années 50, et avait connu une vie antérieure dans les foires de Coney Island. On regrette, par jour de beau temps, qu’il ne soit pas en extérieur. Les week-ends, à certaines heures, attendez-vous à faire la queue. Central Park, au niveau de la 64th, milieu du parc. Tarif : $3. Plus d’informations ici.
1. Jane’s Carousel
Manège Dumbo DR Roger
C’est notre préféré. Construit à Philadelphie en 1922, le Jane’s Carousel a d’abord été en service dans l’Ohio avant d’atterrir en 2011, après des années de rénovation, au coeur du Brooklyn Bridge Park, au bord de l’East River. Magnifique carrousel de 48 chevaux, il permet de tourner tout en admirant les rives de DUMBO, la skyline de Manhattan, le pont de Brooklyn… Le pavillon dans lequel il est installé, construit par le cabinet de Jean Nouvel, est pourvu de baies vitrées qui permettent au manège de continuer de tourner en hiver. Tout en gardant la vue. Brooklyn Bridge Park, DUMBO, entrée sur Dock Street. Ouvert de 11am à 7pm (6pm en hiver). Tarif : $2. Les enfants de 3 ans et moins doivent être accompagnés. Site ici.

En Californie, un pâtissier lance une manufacture de calissons

Après le succès du macaron, place au calisson ? C’est le pari du pâtissier Gilles Cailleaux. Basé au sud de Los Angeles, près d’Irvine, ce Normand qui a vécu plus de dix ans à Aix-en-Provence a lancé l’année dernière son entreprise de calissons, baptisée ByGilles.

“Je suis le seul aux Etats-Unis à en fabriquer”, affirme-t-il. Le calisson séduit surtout pour l’instant une clientèle francophone et francophile. Mais il a un vrai potentiel: il peut se décliner sous forme de mignardises dans les hôtels ou les restaurants. C’est aussi la confiserie idéale à offrir aux invités dans les mariages, bar mitzvah et autres quinceañeras.”

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Blancs, roses, mauves…

Dans sa cuisine de Lake Forrest, le pâtissier, qui a été formé dans les années 60 à l’institut culinaire belge Ceria, reste fidèle à la recette traditionnelle du calisson. A savoir : une pâte composée d’amandes broyées et de melon confit, nappée d’un glaçage royal blanc, posé sur une feuille de papier azyme. “Nos calissons sont entièrement naturels et contiennent entre 40 et 45% d’amandes. En France, la charte des fabricants de calissons d’Aix impose un minimum de 32%”, précise-t-il.

Pour séduire le marché américain, Gilles Cailleaux a choisi d’apporter une touche d’originalité. “J’ai décidé de les décliner dans de nouveaux parfums et couleurs: à la rose, à la lavande et à la fleur d’oranger. Les Américains, qui ne connaissent pas forcément le calisson classique, apprécient davantage ces versions colorées.” 

Retraité depuis quelques années, après une belle carrière américaine débutée à Los Angeles dans les années 70 aux côtés du célèbre pâtissier des stars Michel Richard, Gilles Cailleaux pensait avoir rendu son tablier.

photo Gilles Cailleaux

Mais l’ancien “pastry chef” du Hyatt Hotel de L.A s’est laissé convaincre par son amie Maureen (une passionnée de gastronomie qui s’occupe aujourd’hui du marketing de leur petite entreprise), de reprendre le chemin des fourneaux.

“J’ai découvert le calisson en regardant une émission d’Anthony Bourdain sur la Provence” raconte Maureen. “Intriguée, j’ai demandé à Gilles de m’en rapporter d’Aix et j’ai été totalement conquise. Il fallait absolument faire découvrir cette confiserie aux Américains.”

Des calissons jusqu’au Kansas

Gilles Cailleaux produit quelque 2 000 pièces par semaine grâce à ses deux machines à calissons, qu’il est allé chercher en France. “D’ici septembre, la production va doubler, puis quintupler autour de la période de fêtes”, prédit Gilles Cailleaux, très fier de sa production artisanale “dont plusieurs chefs étoilés ont vanté la fraîcheur”. Sa femme, d’origine marseillaise, a même été mise à contribution pendant plusieurs mois pour tester les premiers calissons.

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Vendus sur son site web Bygilles.com, sur Amazon et chez plusieurs commerçants de la région de L.A (dont Monsieur Marcel et la chaîne de supermarchés Gelson’s), les calissons de Gilles Cailleaux seront bientôt proposés aux clients de l’hôtel Biltmore de Santa Barbara.

Gilles Cailleaux compte sur les nombreux chefs français aux Etats-Unis pour l’aider à faire connaître les calissons ByGilles. “Je reçois des commandes de particuliers d’un peu partout, aussi bien en Californie qu’au coeur de l’Amérique profonde. Ce paquet là, par exemple, part aujourd’hui pour le Kansas !” 

"Food Trucks" et musique gratuite à Miami

Le 4ème mercredi de chaque mois, place au Food Truck Festival au North Shore Bandshell. Au programme: de la nourriture latine et de la musique gratuite. Bref, tout pour se sentir bien!
Entre 5 pm et 10 pm, ce festival un peu particulier rassemble plusieurs types de camions de nourriture: burgers, tacos, glaces… Les organisateurs ont publié une liste partielle de participants, qui comprend Ms Cheezious, Latin Burger, Sakaya, Catered Bliss, Health Nut, Garcia Brothers, Arepa Box, Gastropod, The Mexican, Moty’s, Mushaboom, Dolci Pecati, Sugar Yummy, Boba Station, Fireman Derrick, Hip Pop et Coffee Break. En plus des “food trucks”, plusieurs restaurants locaux participent à l’opération, qui vise à mettre en avant la scène culinaire de North Beach.
 

A la boulangerie "L'imprimerie", une impression de France à Brooklyn

Au numéro 1524 de Myrtle Avenue, une rue très passante où le bruit des voitures se mêle à celui du métro aérien, se trouve une petite boulangerie française. La devanture de L’imprimerie – c’est son nom – est sobre. A travers la vitrine, on voit simplement une vieille presse d’imprimerie.
Baguette, croissant, pain au chocolat, brioche… Derrière cette boulangerie de Bushwick se cache un Français, Gus Reckel, surnommé Monsieur Gus. Selon ce portrait qui a été fait de lui, il arrive tous les jours à 4h du matin pour préparer ses pains et autres viennoiseries dans l’arrière boutique. Le nom de “L’imprimerie” n’a pas été choisi au hasard, Monsieur Gus voulait rendre hommage au quartier et à son immeuble, qui accueillait autrefois des imprimeries.
Cette boulangerie aux allures de coffee shop a ouvert ses portes au printemps dernier pour le plus grands plaisir des gourmands en manque de douceurs françaises.
Prenons la star du petit déjeuner : le croissant. Servi dans une assiette comme à la maison et doré à point, il a le bon goût du beurre. Déguster cela avec une bonne tasse de café pour que votre journée commence bien.
croissant
Du sucré mais aussi quelques recettes salées. A midi, L’imprimerie sert des tartines saumon avocat, des roulés au jambon fromage, et toutes sortes de fougasses.
La tasse de Parlor coffee est à $2,25, la baguette à $3,50, le pain au raisin à $4,50. Certes c’est un peu plus cher qu’en France, mais les produits sont garantis frais et de bonne qualité. L’imprimerie fait appel à des coopératives locales organiques comme la Farmer’s Ground. Elle commande son lait et son yahourt à Ithaca et ses pommes viennent du nord de l’Etat. La boulangerie voudrait pousser encore plus loin l’aspect “local” en vendant, d’ici quelques mois, son propre miel, produit sur des ruches situées sur son toît. En attendant, elle travaille avec un producteur de miel new-yorkais qui vend aux “farmers markets” locaux.
Une boulangerie de quartier sans prétention qui commence à être victime de son succès, les baguettes partent comme des petits pains.
 

Broadway Week: les comédies musicales tombent les prix à New York

A vos marques, prêts, partez! A 10:30am, ce mercredi 19 août, les billets pour la Broadway Week 2015, seront mis en vente sur le site de l’événement.
Broadway Week, c’est cette opération annuelle qui vous propose d’acheter deux tickets pour le prix d’un pour plusieurs “musicals”. Et pas les moins bonnes. Au total, une vingtaine de comédies musicales y participent (“Aladdin”, “An American in Paris”, “Chicago”, “Finding Neverland”, “Les Misérables”, “Phantom of the opera”, “Lion King”…) cette année.
La promotion s’applique à la période du 7 au 20 septembre.
 

Serge Betsen: "Le rugby progressera aux Etats-Unis, comme le foot"

Entre une mêlée au rugby et la gestion d’une association, il y a moins de différences qu’on veut bien le croire. Il faut jouer collectif, partager certaines valeurs, garder la motivation, mais surtout, mouiller le maillot.
C’est ce que Serge Betsen fait pour promouvoir la sienne, la Serge Betsen Academy. Créée en 2004 alors que le rugbyman portait toujours les couleurs de Biarritz, elle a vocation à faciliter l’insertion sociale de jeunes camerounais par le rugby. Pour la faire connaitre, l’ex-international reconverti en commentateur pour la BBC et en consultant d’entreprises est attendu à New York ce 22 août pour commenter le match amical pas si amical France-Angleterre au bar OCabanon.
Il promet “un bon moment autour d’un verre de vin” et “quelques histoires personnelles sur ces matches contre notre ennemi juré, dit-il. Les France-Angleterre sont toujours des moments de fête intense, des moments sportifs privilégiés… En tant que joueur, on se concentre. On essaye de ne pas être perturbé mentalement.
Il passera aussi dimanche 23 août à Provence en Boîte à Brooklyn pour un brunch “à partir de midi“. “Tout le monde est le bienvenu. On pourra discuter avec lui, se prendre en photo” , souligne Jean-Jacques Bernat, un passionné de ballon ovale, propriétaire du restaurant avec sa femme Leslie.
Projet de tournoi de rugby à Brooklyn
Serge Betsen va profiter de ce déplacement américain pour travailler sur un projet de tournoi de rugby, qui pourrait avoir lieu à Pier 5 à Brooklyn les 25 et 26 juin 2016, avec l’équipe française de rugby à sept Froggies et des formations new-yorkaises et internationales. Pour l’heure, le Français est peu loquace sur ce projet, qui reste embryonnaire, mais veut croire que le rugby transformera un jour l’essai de ce côté-ci de l’Atlantique.
Le rugby aura une vie importante aux Etats-Unis. Les Américains sont sportifs. Ils ont la culture des sports de balle. Ils connaissent déjà le foot américain et le basket… Le rugby progressera aux Etats-Unis, comme le foot, car les profils américains sont mixtes, capables de s’adapter à ce sport génial qui allie défi technique et physique.
Serge Betsen chez les militaires
Serge Betsen est déjà venu aux Etats-Unis. Il est parrain du Lycée franco-américain Rochambeau à Washington, où son association dispose d’ailleurs d’un bureau. Il va prochainement participer à des camps d’entrainement à VMI (Virginia Military Institute), la célèbre université militaire de Virginie, et aimerait mettre son expertise sportive au service d’écoles franco-américaines.
Je suis l’un des seuls joueurs français à avoir cette double culture française et anglo-saxonne” , souligne le résident de Londres, qui a évolué avec les légendaires London Wasps de 2008 à 2012.
Proche et loin des terrains à la fois, Serge Betsen savoure cette retraite active. “Je joue encore un peu, dans des matches caritatifs, dit-il. Mais le terrain ne me manque pas. J’ai pris ma retraite avec sérénité. J’ai beaucoup de choses à faire. Je prépare la coupe du monde. Je fais des interventions en entreprise, je parle des thèmes qui me sont chers comme la performance, l’esprit d’équipe. Et je fais connaitre mon association. C’était l’une de mes priorités en prenant ma retraite. L’association incarne les valeurs qui m’ont fait grandir comme joueur: le don de soi, le partage…

Castroville fête Saint-Louis avec des saucisses alsaciennes

On commence à les préparer à 4am. “Les” , ce sont les kilos de saucisses alsaciennes qui seront servis lors du grand pique-nique de la Saint-Louis Day Celebration à Castroville, la “Petite Alsace du Texas”.
C’est la 133eme édition de cette grande fête désormais élevée au rang de tradition, dont le coup d’envoi cette année aura lieu le samedi 22 (pour se terminer le dimanche 23). Les festivités commencent à 6:30pm, samedi, par l’ouverture du traditionnel biergarten. Pour bien commencer, les pizzaiolos des Dirt Road Cookers serviront “la plus grande pizza du Texas”, préviennent les organisateurs.
Dimanche, après la messe de 9:30am en l’église Saint Louis (en présence d’une chorale de San Antonio), aura lieu le traditionnel grand repas de la fête, avec saucisses alsaciennes donc et des tartes (8 dollars le  plateau). Plusieurs activités auront lieu toute la journée de dimanche, dont l’une des plus grandes compétitions de lancer de fer à cheval.

Pourquoi les sirènes de pompiers sont-elles aussi fortes à New York?

Vous vous êtes sans doute déjà demandé pourquoi les sirènes des pompiers, ambulances et autres véhicules d’urgence à New York étaient si perçantes. Ce n’est pas uniquement parce qu’ils veulent se faire remarquer.
En France, les sirènes utilisées par les camions de pompiers et les voitures de police ont un signal sonore à deux tons – le fameux “pin-pon” – dont le volume enregistré à un mètre de distance est de 110 à 120 décibels. Aux Etats-Unis, les véhicules d’urgence utilisent une sirène sinusoïdale qui est beaucoup plus puissante et plus aigüe que les françaises. A New York, les véhicules d’urgence sont contraints d’utiliser, depuis une réglementation de 1973, des sirènes dont le volume ne dépasse pas les 90 décibels.
Ce chiffre est inférieur au volume français certes, mais il est calculé à 17 mètres de distance contre un mètre pour le français. Or “l’échelle de mesure du bruit en fonction de la distance n’est pas linéaire mais exponentielle, il y a donc une perte de décibels sur cette distance”, note le Commandant Sébastien Frémont au sein du service départemental d’incendie et de secours des Yvelines, et auteur de nombreux ouvrages sur les pompiers des Etats-Unis.
Il ajoute d’ailleurs que “plus de 100 pays au monde utilisent la sirène sinusoïdale pour leurs services d’urgence, contre à peine plus d’une dizaine pour le deux-tons inspiré de l’avertisseur français”, de façon à avertir suffisamment à l’avance de l’arrivée d’un véhicule d’urgence.
La faute aux gratte-ciel
En plus de la puissance des sirènes américaines, il faut prendre en compte un autre facteur :  “ A New York, comme dans toutes les grandes villes américaines, le phénomène et la sonorité sont amplifiés par la réverbération du bruit sur les façades des gratte-ciel, d’où cette véritable agression sonore lorsqu’un véhicule de secours passe à proximité”, explique Sébastien Frémont. “A Times Square, il faut se mettre les mains sur les oreilles au passage d’une ambulance du FDNY ou de l’un des hôpitaux alentours, car nous sommes proches du seuil de la douleur”, ajoute-t-il.
Les sirènes des pompiers, ambulances et policiers sont, comme l’on s’en doute, utilisées pour arriver sur place le plus rapidement possible, mais aussi sécuriser tous les usagers de la route, y compris les véhicules d’urgence eux-mêmes. “Leur objectif est clair : attirer l’attention des autres usagers de la route, afin qu’ils facilitent le passage des véhicules d’urgence en s’écartant vers la droite et en s’immobilisant le plus à droite possible de la chaussée, selon le code de la route américain”, explique Sébastien Frémont. L’année dernière, les pompiers de New York ont répondu à plus d’1,6 million d’urgences, un record depuis la création du FDNY (Fire Department of New York City) il y a 150 ans.
Perte d’audition?
Si vous avez l’impression de perdre vos tympans à chaque passage d’un camion de pompiers, rassurez-vous: ces sirènes n’ont pas de réel impact sur vos oreilles. “Il n’y a aucun problème à attendre, et surtout pas pour les passants, rassure le sapeur-pompier, car même si parfois la sirène est extrêmement forte et amplifiée par le phénomène de réverbération sonore avec les buildings, cela reste un épisode très éphémère. Il faudrait rester plusieurs heures pour avoir des effets sur l’oreille interne.” En comparaison, les concerts de musique seraient selon lui éminemment plus dangereux.
Selon le FDNY, les pompiers et autres urgenciers à bord de ces véhicules ne portent aucune protection auditive car “les sirènes sont montées à l’avant du véhicule et sont dirigées vers l’avant, le son n’est donc pas projeté en direction des occupants du véhicule.” Sébastien Frémont note toutefois que “dans certains corps de pompiers américains (Las Vegas par exemple), les pompiers à bord des véhicules portent des casques avec micro, comme dans un hélicoptère, afin de les isoler de la sirène extérieure lorsqu’ils partent en intervention, mais surtout pour leur permettre de se parler et de communiquer à bord du véhicule.