Comment se lancer en Floride? Pour vous aider à répondre à cette grande question, la FACC (French American Chamber of Commerce) de Miami organise sa prochaine “Rencontre Experts” le mardi 25 août au Conrad Hotel.
Avocats d’immigration, spécialistes de fiscalité et de droit du travail, agents immobiliers et assureurs seront réunis dans une salle pour répondre à vos questions.
Inscriptions obligatoires.
Des conseils pour lancer un business en Floride
Deux Français lancent un planificateur de road trip aux USA
Elle planifie une excursion en pédalo en forme de cygne (la preuve ci-dessus) pendant qu’il se lance des défis culinaires du style bifteck frit, et tous deux prennent moult photos. Voilà, en apparence, le genre d’expériences que peut vivre un couple de Français en road trip dans le Sud-Ouest des Etats-Unis.
Mais si Delphine Givord et Jean-Philippe Cavaillez sont particulièrement organisés et possèdent autant d’appareils photos, c’est parce que ces deux trentenaires sont désormais voyageurs professionnels. Pour leur cinquième road trip aux Etats-Unis en cinq années consécutives, ces deux journalistes en congé sabbatique de leur quotidien régional du Jura ne se contentent plus de chroniquer leurs voyages sur leur blog AlaFinDeLaRoute.com.
“Premier planificateur francophone de road trip”
Ils viennent de lancer Lost In The USA, un site où l’on peut désormais retrouver tous leurs billets, dûment localisés sur une carte interactive des Etats-Unis, à partir de laquelle on peut créer sa “bucket list” et planifier son road trip.
Cet outil, présenté comme « le premier planificateur francophone pour préparer son roadtrip aux Etats-Unis », « c‘est celui qu’on aurait aimé avoir quand on préparait nos voyages, explique Delphine Givord, alias Falbalala. On a toujours fait beaucoup de lectures, surfé pendant des heures, compilé de mutiples documents Word, estimé une infinité de timings, selon le tracé d’autant d’itinéraires… L’idée, avec LostInTheUSA.fr est de tout mettre sur une carte où l’on peut retrouver toutes les infos dont on a besoin dès qu’on a accès à internet. »
Infos pratiques, suggestions, articles…
Avec la solution MapBox, également retenue par des homologues américains tels que RoadTrippers.com, on peut afficher articles, informations pratiques, suggestions d’activités, de restaurants et d’hébergement directement depuis la carte, et découvrir les attractions à proximité.
Certaines fonctionnalités du site sont encore en cours de développement. Sept personnes ont participé à son lancement. “Nous y avons investi une bonne partie de nos soirées et week-ends ainsi que la totalité de nos économies qu’à partir du moment où l’on a eu la certitude de pouvoir partir en congé sabbatique, en janvier. »
En parallèle, les deux blogueurs/startupeurs ont entamé jeudi 6 août à Austin, la capitale du Texas, un road trip de trois mois dans le Lone Star State, au Nouveau Mexique, dans l’Utah, le Wyoming, l’Idaho, le Nevada et l’Arizona. Objectif: emmaganiser de la matière pour le blog et « publier 300 fiches-lieux d’ici à la fin de l’année contre 75 aujourd’hui », annonce Jean-Philippe Cavaillez.
Des commissions issues des ventes réalisées après avoir visité le site doivent, seules, permettre de rentabiliser l’initiative. « Nous avons évité les partenariats avec les groupes hôteliers ou autres, car nous voulions garder notre liberté », explique Delphine Givord. Bon voyage!
A Miami, les fesses de bébé peuvent remercier deux Françaises
Le liniment oléo-calcaire n’est pas la première chose qui vient à l’esprit quand on demande à des amis de nous apporter quelque chose de France. Pour Fanny Mezeau et Cécile Largeau, deux doulas françaises installées à Miami depuis plusieurs années, ça l’est.
Le liniment oléo-calcaire est un produit naturel à base d’huile d’olive et d’eau de chaux qui a des propriétés apaisantes et antiseptiques, largement recommandé pour l’hydratation de la peau des bébés lors des changements de couche, entre autres. Pour faire découvrir ce produit aux Américains, elles ont lancé en avril la Petite Crème, une crème à base de ce précieux mélange. Un projet qu’elles financent elles-mêmes.
« Aux Etats-Unis, les mères ne connaissent pas le liniment oléo-calcaire! En revanche, on trouve des rayons entiers dans les drugstores de pommades traitantes alors que ce simple produit a une action préventive qui n’est pas nocive pour les bébés. En effet, les mères américaines utilisent principalement des lingettes toutes faites qui leur semblent plus pratiques » , explique Fanny Mezeau.
Aux Etats-Unis, le liniment est utilisé pour soigner les bobos notamment, et n’est pas fabriqué avec des produits naturels, contrairement à la Petite Crème qui est sans parabène ni parfum, soulignent les deux doulas.
“Les jeunes mères sont perdues”
Le marché semble encore confidentiel et elles n’envisagent pas de levée de fonds pour le moment. « Si nous avons des commandes importantes voire hors normes, nous y penserons mais notre priorité actuelle est la formation des mères » , poursuit Cécile Largeau.
Les deux entrepreneuses ont commencé les salons. Elles développent déjà une clientèle à New York et Los Angeles.
Même si 2.000 bouteilles doivent être vendues par an pour prétendre à la rentabilité, leur but premier est faciliter la vie des mères et des bébés. « A la sortie de la maternité, les jeunes mères sont perdues et ne savent pas trop comment faire alors elles utilisent les lingettes données par les groupes industriels, raconte Cécile Largeau. Nous aimerions les aider à avoir une vie plus saine et aussi moins coûteuse. »
Avec Gregory Porter, Los Angeles chante le blues
Une voix blues, un rythme cadencé, des influences jazz… Gregory Porter sera les 28 et 29 août au Hollywood Bowl.
Son dernier album, “Liquid Spirit”, sorti en 2013, a remporté le Grammy Award du Meilleur album de jazz vocal.
Avec ce disque, le chanteur confirme son succès aux Etats-Unis mais aussi en Europe. Il a également collaboré avec des groupes d’electro comme Disclosure avec qui il signe un titre au rythme chaloupé. C’est l’heure de “shaker son booty”.
Un condensé de bonne humeur qu’on écoute à fond au casque dans le métro, dans la ville en allant au travail, ou même au boulot… des chansons colorées qui vous donnent la pêche.
Batman attendu au Bat Fest d'Austin
C’est l’un des rares moments dans l’année (avec Halloween) où l’on peut être fier de ressortir son vieux déguisement de Batman.
Le traditionnel Bat Fest d’Austin reprend ses droits, le samedi 22 août sur S. Congress Avenue. Les organisateurs promettent cette année que plus d’un million de chauves-souris s’envoleront de l’Ann Richards Congress Avenue Bridge au crépuscule. Trois scènes de musique, des stands de nourriture, 75 vendeurs d’arts et de produits artisanaux, et un concours de déguisement de chauve-souris vous y attendent à partir de 4pm jusqu’à minuit.
Batman a prévu de passer en batmobile s’il a un trou dans son emploi du temps.
Coup dur pour le campus de la FASNY à White Plains
Les supporters du futur campus de la FASNY (French American School of New York) à White Plains se mettent en ordre de bataille, une semaine après le rejet de leur projet par le conseil municipal de White Plains. L’école s’apprête à poursuivre le conseil en justice pour faire aboutir la construction de ce campus qui doit regrouper, à l’horizon 2019, les trois sites actuels de l’école franco-américaine du Westchester sur le terrain d’un club de golf désaffecté.
Le dossier doit être déposé dans les “7 à 10 jours” devant la cour suprême de l’Etat de New York, selon Geoffrey Thompson, que la FASNY a recruté pour assurer la communication autour de ce projet immobilier d’envergure. Une procédure sera probablement entamée auprès d’un tribunal fédéral, mais M. Thompson n’a pas souhaité donner plus de détails.
“C’était une surprise. Le conseil municipal a fait une erreur” , estime pour sa part John Botti, un des membres du conseil d’administration de la FASNY, ardent défenseur du projet. “Mais d’une certaine manière, c’est une bonne nouvelle. La politique locale est terminée. Un juge et la loi vont trancher à présent” .
Allongement du temps d’intervention des pompiers
Le feu rouge du conseil municipal marque un rebondissement majeur dans ce dossier, qui oppose depuis cinq ans l’école franco-américaine à ses voisins, réticents à l’idée de voir un établissement scolaire s’installer à Gedney Farms, un quartier résidentiel tranquille de White Plains. Ces derniers sont allés jusqu’à saupoudrer les pelouses bien tondues du quartier de pancartes “FAS-NO”.
Lire aussi: La FASNY avance en terrain miné à White Plains
Mercredi 5 août, le “common council” de White Plains a voté 4-3 en faveur du projet, mais il fallait un vote favorable de plus pour obtenir la “super majorité” nécessaire à la validation finale. Les opposants au futur campus ont argué que la fermeture partielle d’une route par l’école allait accroitre de quelques secondes le temps d’intervention des pompiers dans le voisinage.
“A mon sens, l’allongement du temps d’intervention, comme noté par le Département de Sécurité publique de White Plains , n’est pas raisonnable pour les habitants de Gedney, a commenté la conseillère municipale Nadine Hunt-Robinson, qui a voté contre le projet, sous les applaudissements de la salle du conseil pleine à craquer pour entendre la décision. Quand votre maison brûle, chaque seconde compte” .
“Une erreur”
La FASNY a estimé dans un communiqué qu’il “était dommage que trois membres de ce conseil ont pensé qu’il était opportun d’engager la Ville (de White Plains) dans un bataille judiciaire inutile et chère qu’elle va perdre, et qui va coûter au contribuable de White Plains d’importantes sommes d’argent” .
Lire aussi: Voir le projet de campus en PDF
“Les coûts de la défense dans ce genre d’affaire sont élevés, explique Geoffrey Thompson. Nous allons aussi demander des dommages au conseil” , soit “des millions” de dollars.
“La FASNY est une bonne école. Ses élèves ont 100% de réussite au bac, souligne John Botti. Il reviendra à la cour de réparer cette erreur” .
John Sheehan, le président de Gedney Association, le groupe de riverains qui a mené l’opposition contre le projet, n’a pas pu être joint directement. Sur son site, l’association espère que la FASNY “avancera” . “Si la FASNY décidait malheureusement de poursuivre la Ville, nous pensons que la Ville vainquera comme elle a donné à la FASNY toutes les opportunités de montrer que son plan était faisable.”
Combien ça coûte : le coiffeur à New York
Quand on passe du temps dans le métro ou dans la rue à New York, on finit forcément par remarquer que la plupart des Américaines ont les cheveux et les ongles impeccables. En termes de coiffeur, tout existe : extensions infinies, couleurs improbables, coiffeurs de stars hollywoodiennes… Notre indicateur prix ? Une simple coupe de cheveux.
En classe business
Si vous avez les moyens, il y a de quoi faire à New York. Les salons haut-de-gamme sont très présents dans la ville. Certains ont une double-casquette: SPA comme Julien Farel (coupe à partir de $120) ou visagiste comme Francky l’Official où il faut compter $215 pour une coupe pour femme, $105 pour homme. L’avantage, c’est que Francky parle français. Autre grand nom des ciseaux: Frédéric Fekkai, dont le salon se trouve sur Fifth Avenue, qui possède sa propre ligne de produits (coupe à partir de $135).
A New York, les salons et les coiffeurs se spécialisent aussi (consulter les sites). Pour les cheveux crépus, vous pouvez vous rendre au LaVar Hair Designs par exemple. Dans ce salon, la coupe en elle-même n’est pas très chère (seulement $30 pour 2,5 cm), mais le tressage, le lissage, les couleurs font monter l’addition très rapidement, entre $130 et $250.
En classe éco
Si vous considérez que votre chevelure mérite grand soin, mais sans vous ruiner, il faudra alors prévoir un budget de $65 à $85. C’est dans cette fourchette de prix que se trouve par exemple le Whistle Salon. Il faut savoir que lorsque vous vous faites couper les cheveux à New York, cela inclut toujours le shampoing et les soins (masque). Pour les cheveux crépus, il faut compter à peu près le même prix, par exemple au Hair Rules Salon.
Un bon plan: le Français Salon de Quartier, qui a trois adresses dans la ville (deux à Brooklyn et une à Manhattan), propose des promotions du lundi au jeudi à $29. Les Gaulois se retrouvent aussi chez Jean-Claude Biguine (plusieurs adresses) – le personnel parle français au salon de la 68eme rue. Là, la coupe homme est de $55 sans les taxes, la coupe femme de $74 (au-dessous des épaules) et $84 (en dessous).
En low cost
Si cela vous paraît aberrant de mettre l’équivalent d’un Paris-Barcelone en avion dans une coupe de cheveux, allez à l’école de coiffure Empire Beauty, qui propose des services de coiffure. Vous serez, certes, coiffés par des étudiant(e)s, mais la coupe de cheveux (shampooing + soin) est à $5, le tressage, la pose d’extensions et le lissage sont à $40. Pas de rendez-vous, il suffit de passer. L’école Carsten Aveda Institute (240 Madison Avenue) propose également des services similaires. Comptez $20 pour une coupe.
Pour les hommes, il y a toujours les mythique Barbers, que vous croiserez à peu près partout dans New York. Comptez une vingtaine de dollars la coupe chez Roman’s sur la 31eme rue.
La chaîne Super Cuts est également connue. Les prix sont plutôt raisonnables : $22 pour une coupe sur cheveux secs, les prix montent lorsqu’on y ajoute des services.
Débrouille
Une paire de ciseaux d’écolier, un bon pote ? C’est à vos risques et périls.
"How to smell a rose": un roi du docu dans la campagne normande
Dès le début du documentaire, on y est. La Normandie nous tend les bras avec ses petits marchés, ses produits frais, et sa campagne. Nous sommes près de Sartilly, dans la ferme de Ricky Leacock et de sa femme, Valérie Lalonde. Ici, ils mènent leur petit train de vie à la française entre pellicules, caméra au poing et poule au pot.
“How to Smell a Rose: A Visit with Ricky Leacock in Normandy” dresse le portrait de Ricky Leacock, un cinéaste charismatique qui a changé la vision du film documentaire. Il est projeté en anglais au Film Forum de New York à partir du mercredi 12 août.
Les Blank and Gina Leibrecht, les réalisateurs, sont venus leur rendre visite durant quatre jours. Ils les ont filmé au naturel, sans aucun filtre. On y voit la préparation des repas accompagnée de grandes conversations sur la réalisation cinématographique, le tout entrecoupé de morceaux de vie et de films de Ricky Leacock. Une sorte de conversation, un aller-retour entre le présent et le passé.
La passion du documentaire
Ricky Leacock est né avec une caméra à la main. A l’âge de 13 ans, il tourne son tout premier film sur la récolte et la vente de bananes dans les plantations de son père, aux Iles Canaries. Il travaillera avec de grands réalisateurs de son époque comme Robert Flaherty, considéré comme le père du cinéma documentaire. Mais aussi Leonard Bernstein, compositeur de la comédie musicale “West Side Story”, ou encore Robert Drew, D. A. Pennebaker, et les frères Maysles avec lesquels il met au point la technique de caméra à l’épaule avec son synchronisé. Une vie très riche au cours de laquelle il a même été amené à suivre le président Kennedy.
“J’aime regarder le monde tel qu’il est”
Dans un style très informel, et à travers la vie de Ricky Leacock, Les Blank peint l’évolution du cinéma documentaire. Un homme qui a influencé le monde du grand écran, mais aussi la manière de faire du journalisme. Les rides sur son visages marquent une vie bien remplie qu’il raconte avec des yeux émerveillés. On se laisse guider sans problème: les images sont belles et son histoire passionnante.
Si vous vous demandez pourquoi le film s’intitule “How to Smell a Rose…”, c’est tout simplement parce qu’au court du documentaire, Ricky Leacock philosophe sur la création artistique et déclare : “Quelqu’un a demandé à Flaherty: ‘comment enseigne-t-on comment faire un bon film?’ Et il a répondu: ‘comment enseigne-t-on comment sentir une rose?’ “.
Education: c'est le moment de demander une bourse scolaire
C’est le moment de déposer votre demande de bourse scolaire. Le consulat de France à Houston vient d’annoncer le coup d’envoi de la campagne 2015-2016 pour le 2ème conseil consulaire des bourses scolaires (équivalent de la 2ème commission locale des bourses).
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 11 septembre 2015. Aucun dossier ne sera accepté après cette date, précise le consulat.
Le conseil consulaire des bourses scolaires doit se réunir fin octobre-début novembre pour se prononcer sur les dossiers déposés. D’après le site du consulat, ceux-ci concernent:
– Les premières demandes de bourses formulées par les familles installées dans la circonscription consulaire après le 20 février 2015, date limite de dépôt des dossiers en premier conseil consulaire des bourses scolaires ou des familles déjà résidentes dont la dégradation de la situation financière nécessite désormais le dépôt d’un dossier;
– Les demandes de révision de leur dossier sollicitées par des familles contestant la décision de l’Agence prise à l’issue de la première campagne boursière;
– Les demandes de renouvellement présentées pour des élèves ayant échoué au baccalauréat ou par des familles qui, pour une raison majeure (maladie…), n’ont pas été en mesure de présenter leur dossier en premier conseil consulaire des bourses scolaires 2015/2016.
Enrico Macias jouera à Beverly Hills en novembre
Enrico Macias vous manquait? Bonne nouvelle: il arrive. Chanteur, musicien, acteur, cet artiste pied noir, connu pour sa musique aux sonorités orientales et andalouses, sera au Saban Theatre le 11 novembre.
Il est connu pour ses tubes, notamment “Les filles de mon pays” (1962) et “Adieu mon pays” (1964) ou encore les “Oranges amères” (2003). Le chanteur est également acteur: il a joué dans “La Vérité Si Je Mens” 2 et 3, et “Coco” .
Ce n’est pas la première fois qu’Enrico Macias vient aux Etats-Unis. Sa première tournée américaine remonte à 1968. Il avait alors joue à guichets fermés au Carnegie Hall et s’était produit à Chicago, Dallas et Los Angeles. Il revient régulièrement depuis, au plus grand plaisir de ses fans.
France Run dans les starting blocks à New York
La course a beau s’appeler “France Run”, ne vous attendez pas à voir une armada de Français sur la ligne de départ, samedi 29 août.
“France Run (8K)” – son nom complet – est dans les starting blocks en ce début d’août. A moins de trois semaines du top départ, à Central Park, cette course organisée par deux Français – Christine Goubet et Sébastien Baret – affiche “complet” : 6.700 adultes et 300 enfants, coureurs confirmés ou du dimanche.
Engouement
Un succès pas vraiment surprenant pour les deux compères, qui travaillent sur le projet depuis plus d’un an. “On s’y attendait. Avant le lancement officiel, on voyait déjà un engouement pour cette course” , indique Sébastien Baret, un passionné de course qui a terminé le marathon de Chicago en 2h26.
Et pour cause, les deux amis, installés dans le New Jersey, se sont alliés avec le puissant club de coureurs New York Road Runners (NYRR) et une armée de dirigeants de groupes de courses pour organiser l’évènement et en faire la promotion. La course n’a pas grand-chose de gaulois si ce n’est le nom et ses fondateurs – seuls 4% des participants seront français, estiment les organisateurs – mais elle se veut un hommage à ce que les Français admirent chez les Etats-Unis: “la passion, la liberté, l’innovation, le yes we can…”
Christine Goubet en explique le principe:
Mouiller le maillot, les deux amis l’ont fait pour monter cette course. Sébastien Baret, à New York depuis 10 ans, est directeur des ventes au sein d’une entreprise de télécoms. Christine Goubet, arrivée, elle, il y a 18 ans, est consultante dans le domaine des télécoms et de la tech. Ils se sont rencontrés à travers un client commun. Une passion pour le sport – la course pour l’un, l’aviron et les sports d’équipes pour l’autre – a fait le reste. “On a travaillé le soir, le week-end et pendant nos pauses-déj’ sur cette course. C’est beaucoup de brainstorming, de rencontres…” , explique Sébastien Baret.
Courir à Central Park
Lancer une course dans Central Park n’est pas une mince affaire. Il a fallu tout d’abord trouver une date dans un parc que les associations de coureurs s’arrachent. La question de la longueur s’est également posée. Les Français, qui voulaient un 10K, se sont mis d’accord avec le NYRR et le Département des Parcs sur un 8K, un peu plus de que les 4 miles (6,4 km) initialement prévus. Les coureurs s‘élanceront du sud-est de Central Park (au niveau de la 66ème rue) pour faire le tour du réservoir dans le nord, avant de terminer dans le sud-ouest, au niveau de la 71ème rue. “C’est très rapide. On a le temps d’accélérer. Il faut tenir la distance avant le sprint final” , raconte Sébastien Baret.
Pour Margo
Si elle est ouverte à tous, la course se veut compétitive. Elle comptera pour le programme 9+1 de qualification pour le marathon de New York (courir au moins neuf courses avec le NYRR + faire un volontariat avec le club ou un don de 1.000 dollars).
Les recettes seront reversées à l’association Imagine for Margo qui lutte contre les cancers infantiles. Le French American Choir of New York (dont fait partie l’auteur de ces lignes) chantera la Marseillaise en ouverture de la course.
“Notre objectif premier, explique Christine Goubet, c‘est que chacun se dise: ‘Que c’était bien de faire cette course ce matin !’ Les champions auront un objectif de vitesse. Ils vont pouvoir se fixer un record personnel. Et en plus, s’ils le font en pensant à Margo, on sera plus que ravis. Cela nous aidera dans les années à venir pour organiser une autre course” .