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Succession et expatriation : mode d’emploi

[Article Partenaire] Poursuivons les aventures de Monsieur MARS, citoyen français installé à New York depuis 15 ans. Après son divorce avec Madame VENUS, rentrée en France, il est resté vivre à New York. Il possède toujours une maison en France, reçue par héritage, où vit son fils Sirius.

Monsieur MARS prenant de l’âge s’interroge sur le sort qui sera réservé à sa succession s’il venait à décéder à New York. Le lieu de résidence du défunt, sa nationalité et la localisation de ses biens déterminent la juridiction compétente en cas de litige successoral ainsi que la loi applicable à sa succession.

Quel pays saisir en cas de litige successoral ?

La France est liée par le Règlement (UE) No 650/2012 du 4 juillet 2012 relatif à la compétence, la loi applicable, la reconnaissance et l’exécution des décisions, et l’acceptation et l’exécution des actes authentiques en matière de successions et à la création d’un certificat successoral européen.

Le principe, selon l’article 4 de ce Règlement, est que les juridictions compétentes sont celles de l’État membre de la résidence habituelle du défunt. Cependant, le Règlement Succession ne donne compétence qu’aux États membres de l’Union européenne et ne peut pas désigner un État tiers. La juridiction new-yorkaise ne peut donc pas être désignée sur ce fondement.

De plus, comme Monsieur MARS réside habituellement à New York, le juge français pas compétent pour connaitre de sa succession. Cependant, l’article 10 du Règlement prévoit que les juridictions d’un État membre où se trouvent des biens du défunt peuvent être compétente pour connaitre de l’ensemble de la succession à condition que le défunt en avait nationalité au moment du décès ou, à défaut, qu’il y ait résidé habituellement dans les 5 années précédant la saisine. À défaut, les juridictions du lieu de situation des biens sont compétentes, mais uniquement pour ceux-ci.

Dans ce cas, Monsieur MARS est français et propriétaire d’une maison en France. Les juridictions françaises pourraient donc connaitre de l’intégralité de sa succession sur ce fondement. Les juridictions new-yorkaises sont également compétentes en application du droit international new-yorkais, offrant ainsi aux héritiers un choix entre les juridictions. Ce choix peut s’avérer stratégique, car la loi qui sera appliquée à la succession peut différer.

Quelle est la loi applicable à la succession de Monsieur MARS ?

Contrairement à la compétence, le Règlement Succession prévoit qu’il est possible de faire application de la loi d’un État tiers à l’Union européenne. Le Règlement pose comme principe que la loi applicable à la succession est celle de la résidence habituelle du défunt au moment du décès (article 21). La loi d’un autre État peut s’appliquer si le défunt présentait des liens manifestement plus étroits avec cet État. Pour Monsieur MARS, la loi new-yorkaise devrait donc s’appliquer si l’on considère que sa dernière résidence habituelle était fixée à New York.

La loi de New York applique un régime scissionniste :

  • Pour les biens meubles dépendant de la succession, c’est la loi de la dernière résidence du défunt, donc en l’espèce la loi de New York ;
  • Pour les biens immeubles dépendant de la succession, c’est la loi du lieu de situation de l’immeuble. La loi française s’appliquera donc à l’immeuble situé en France.

Néanmoins, les héritiers pourraient demander l’application de la loi française pour l’intégralité de la succession en invoquant des liens plus étroits avec la France (nationalité française, mariage en France, biens en France, séjours fréquents…).

Garantir la compétence des juridictions françaises et l’application de la loi française à sa succession ?

Pour anticiper le règlement civil de sa succession, Monsieur MARS a la possibilité de choisir, avant son décès, la loi qui sera applicable à sa succession. Il peut la désigner explicitement dans un testament ou une déclaration spéciale de choix de loi appelé « professio juris ». Ce choix est toutefois strictement encadré. Monsieur MARS ne peut désigner que la loi d’un pays dont il a la nationalité (article 22 du Règlement), soit en l’espèce la loi française, et ce pour l’intégralité de sa succession.

Il faut réfléchir stratégiquement à l’utilité de réaliser un choix de loi au profit de la loi de sa nationalité et donc de la loi française au regard de sa situation familiale, financière et patrimoniale.

En revanche, Monsieur MARS ne peut pas, avant son décès, choisir les juridictions qui seront compétentes pour statuer sur sa succession en cas de litige. Cependant, s’il a effectué un choix de loi au profit de la loi française pour régir sa succession, ses héritiers pourront convenir que les juridictions françaises seront exclusivement compétentes pour statuer sur sa succession (article 5 du Règlement). Il s’agit d’un accord d’élection de for.

Quelle est la portée de la loi applicable ?

La loi désignée par le règlement succession s’applique à l’ensemble de la succession. Elle régit notamment :

  • l’ouverture de la succession (causes, moment, lieu),
  • les héritiers, leurs parts et charges, y compris les droits du conjoint ou partenaire survivant,
  • la capacité à hériter, l’indignité et l’exhérédation,
  • le transfert des biens, les modalités d’acceptation ou de renonciation,
  • les pouvoirs des héritiers et administrateurs (vente, paiement des dettes),
  • la responsabilité pour les dettes successorales,
  • la quotité disponible, les réserves héréditaires et droits des héritiers,
  • le rapport et la réduction des libéralités,
  • et enfin, le partage de la succession.

Monsieur MARS envisage de rédiger un testament, mais se demande comment assurer sa validité des deux côtés de l’Atlantique ? La circulation des testaments à l’étranger n’est pas chose aisée et elle varie d’un pays à l’autre. Afin de sécuriser la reconnaissance du testament dans un maximum de pays, il est conseillé de respecter les conditions formelles prescrites par la Convention de La Haye du 5 octobre 1961 sur les conflits de loi en matière de forme des dispositions testamentaires et à la convention de Washington du 26 octobre 1973 pour ce qui est du testament international.

Lors d’une expatriation, deux solutions sont ouvertes afin de faciliter la reconnaissance du testament :

  • rédiger le testament selon les formes reconnues dans l’État de la nationalité du testateur
  • rédiger un testament selon les règles locales du pays d’expatriation.

Si Monsieur MARS souhaite que son testament puisse circuler entre la France et les États-Unis et être reconnu dans les deux pays, il doit favoriser la rédaction d’un testament dit international, qui sera reconnu dans les deux pays.

S’agissant de son contenu, le testament peut contenir des dispositions patrimoniales (désigner des bénéficiaires pour les biens, nommer un exécuteur testamentaire chargé de veiller à l’exécution des volontés du testateur…) ou extrapatrimoniales (reconnaître un enfant, désigner un tuteur pour les enfants mineurs en cas de décès prématuré…).

Si Monsieur MARS souhaite rédiger un testament, il devra prendre attache avec des experts en France et à New York afin de rédiger un testament dont la forme et le contenu sera reconnu dans les deux pays.

Il lui est également conseillé d’éviter de rédiger deux testaments, un en France et un à New York, afin d’éviter les incompatibilités ou les problèmes d’interprétation, et de faire enregistrer son testament auprès des autorités compétentes dans chaque pays afin qu’il puisse être retrouvé après son décès.

Monsieur MARS s’est disputé avec Sirius : peut-il déshériter son fils ?

En France, les enfants ont droit à une part protégée de l’héritage, appelée « réserve héréditaire » qui ne peut être révoquée. Cette part dépend du nombre d’enfants : elle représente la moitié du patrimoine s’il y a un enfant, les deux tiers s’il y en a deux, et les trois quarts s’il y en a trois ou plus.

Sirius est le seul enfant de Monsieur MARS. Si ce dernier choisit la loi française pour s’appliquer à sa succession, Sirius percevra obligatoirement la moitié du patrimoine de son père.

La solution serait-elle différente si Monsieur MARS ne fait pas de choix de loi en faveur de la loi française ?

Si le défunt décède à New York, sans choix de loi, et que sa succession s’ouvre là-bas, la loi de New York s’appliquera à l’ensemble de sa succession. La vocation successorale de son fils sera donc déterminée au regard de cette loi.

Or, la loi de l’État de New York ne connait pas la réserve héréditaire. La transmission des biens est libre. Monsieur MARS pourrait donc exclure Sirius de sa succession et transmettre librement l’ensemble de ses biens à des tiers.

La jurisprudence française considère que les lois ne prévoyant pas de réserve héréditaire ne sont contraires à l’ordre public international, et donc inapplicables en France, que si elles laissent l’enfant dans une situation de précarité économique ou de besoin. Ainsi, devant les juridictions françaises, Sirius ne bénéficiera pas de sa réserve héréditaire puisque la loi new-yorkaise ne connait pas cette institution, à moins qu’il démontre être dans une situation de précarité économique ou de besoin.

Toutefois, depuis le 1er novembre 2021, la loi française prévoit un droit de prélèvement compensatoire. À ce titre, lorsque le défunt ou au moins l’un de ses enfants est, au moment du décès, ressortissant d’un État membre de l’Union européenne – ce qui est le cas de Monsieur MARS et de Sirius – ou y réside habituellement et que la loi étrangère applicable à la succession ne connait pas la réserve héréditaire, chaque enfant peut effectuer un prélèvement compensatoire sur les biens situés en France au jour du décès afin d’être rétablis dans les droits réservataires que leur octroie la loi française.

Monsieur MARS est propriétaire d’une maison en France. En cas de décès, si la loi new-yorkaise s’applique et qu’il décide de déshériter son fils, celui-ci pourrait faire valoir son droit de prélèvement compensatoire sur la maison en France et faire respecter sa réserve héréditaire.

Monsieur MARS souhaite limiter l’imposition sur sa succession, peut-il anticiper sa fiscalité ?

Monsieur MARS est français, il est propriétaire d’une maison en France, mais il réside aux États-Unis. Il craint donc d’être imposé deux fois sur sa succession.

Il existe une convention fiscale entre la France et les États-Unis à laquelle il convient de se référer afin de déterminer le lieu d’imposition de la succession. L’objectif de cette convention est précisément d’éviter la double imposition en matière de succession.

Afin d’anticiper les conséquences fiscales de sa succession, Monsieur MARS peut dès à présent se rapprocher d’un avocat spécialisé afin d’optimiser fiscalement sa succession au regard de cette convention.

Préparer et organiser sa succession dans un contexte franco-américain requiert une réflexion adaptée. Qu’il s’agisse de choisir la loi applicable ou de planifier la transmission de votre patrimoine, le cabinet CM&A – Chauveau Mulon & Associés, ainsi que son service dédié EXPATS by CM&A, vous accompagnent à chaque étape.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Entre Dijon et Dallas, il y a de l'amour dans l'art

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Au deux-tiers de son séjour à Dallas, Hugo Capron confie s’être « bien acclimaté », même si, au royaume de la voiture, il a fait le choix de partir à la découverte de la ville à pied.
Le jeune peintre participe au nouveau projet de résidence croisée entre SMU (Southern Methodist University) de Dallas et l’ENSA (École nationale supérieure d’art) de Dijon, nouvelle composante du jumelage entre les deux villes (portant également un projet de résidence d’un photographe français dans le cadre du nouveau chapitre dallasite de la Texan-French Alliance for the Arts).
Le travail d’Hugo Capron est actuellement visible à la Pollock Gallery de SMU jusqu’au 29 août, dans le cadre de l’exposition “From Dallas to Dijon” .
« Beaucoup de mes peintures ont comme point de départ des petites traces de peintures que j’ai observé dans l’espace urbain. Je regarde beaucoup les graffitis recouverts, les tôles mal repeintes, les traces de peinture de toutes sortes, explique le Français. Dans le contexte de Dallas, la découverte de la ville est singulière, puisque piétonne. J’étais curieux aussi de voir comment ma façon de marcher et flâner allait évoluer dans un tel contexte. Finalement, c’est à cause de la chaleur que cela s’est fait. Pour éviter le soleil et les 40°C auxquels je ne suis pas habitué, j’ai marché la nuit. Et la nuit, il est difficile de bien voir les couleurs. Par contre, j’ai beaucoup vu de jeux de brillants et mats, ainsi que du chrome, parfois. »
Le résultat est « très blanc », selon Hugo Capron (la photo ci-dessous a été prise avant l’ouverture de l’exposition).
hugo capron
A l’origine de l’exposition “From Dallas to Dijon“: la nouvelle directrice de l’ENSA, Sophie Claudel. « Nous nous connaissons depuis 2012, quand elle travaillait pour les services culturels de l’ambassade de France à New York », explique Michael Corris, le professeur de la division des arts de SMU responsable du jumelage avec l’ENSA de Dijon.
Les connexions de ce dernier avec la capitale de Bourgogne datent, elles, « de 1987, quand j’ai rencontré des membres du Consortium », le centre d’art contemporain de Dijon (qui fut aussi le premier conventionné par le ministère de la Culture en 1982), ajoute Michael Corris, estimant dès lors « naturel que Dallas et Dijon entrent en contact ».
 
Pour lui, ce projet de résidence croisée, qui verra en septembre une diplômée de SMU, la photographe Melissa Tran, exposer à Dijon, est “une réalisation concrète de ma conception du lien entre Dallas et Dijon, estime l’artiste. Nous espérons que ce partenariat marquera le début d’une série d’échanges entre les étudiants, enseignants et anciens élèves de l’ENSA et de SMU », renchérit Noah Simblist, le président de la division des arts de l’université.
 

L'Alliance française de LA replonge dans le Second Empire

A quoi ressemblait la France de Napoléon III et du Second Empire?  L’Alliance française de Los Angeles donne rendez-vous aux curieux d’histoire, mercredi 26 août à partir de 7pm, pour un nouvel atelier d’histoire. Celui-ci plongera les participants dans cette période de transformations économiques, politiques et sociales pour la France.
Ne vous attendez pas à recevoir un cours magistral sur l’histoire de France, il vous faudra participer pleinement à cet atelier et partager vos connaissances avec les autres élèves. Pendant l’atelier, il sera question de “la révolution industrielle et l’entrée de la France dans la modernité, le nouveau visage de Paris redessiné par Haussmann,l’épanouissement de l’art, de la littérature, de l’opéra et du théâtre; mais aussi la défaite cuisante lors de la guerre franco-prussienne“, selon la promotion. Tout un programme!
Ouvert aux membres et non-membres.

Le World Erotic Art Museum parle sexe à Miami Beach

“Pourquoi la virginité n’existe pas” , “les représentations du sexe dans la pub” , “l’histoire et l’économie du travail sexuel” : voilà quelques-uns des thèmes du “Sexposé”qui aura lieu le samedi 22 août au World Erotic Art Museum.
Plusieurs intervenants se succèderont sur scène pour parler “sexe” lors de cet évènement présenté comme un Ted Talk sexuel. L’entrée donne accès à toutes les galeries du musée, vitrine de l’art sexy à Miami Beach, ainsi qu’à l’open bar et des plats à grignoter. La soirée dure de 8pm à minuit, les présentations auront lieu de 9pm à 10:30pm.
 
 
 

4 brasseries indispensables à une bonne soirée à Miami

La fabrication de la bière est devenue un phénomène de mode à Miami grâce à l’apogée des Second Saturday Walks. En effet, l’événement mensuel attire les nouveaux venus en ville, en particulier du Nord-Est, qui ne veulent pas siroter mojitos et autres caïpirinhas toute la soirée. La bière a donc été massivement introduite à Miami, particulièrement dans le Wynwood, un quartier où la consommation d’alcool est tolérée depuis début 1915.
4. Wynwood Brewing Company

Credit: S. Gracia

Wynwood Brewing Company est l’une des premières brasseries installées à Wynwood. La famille portoricaine qui possède le bar se sentait si bien dans les rues du quartier, qui ont abrité les premiers migrants de Porto Rico, qu’elle a décidé d’y ouvrir une brasserie. Depuis 2005, la famille Brignoni n’a pas augmenté sa capacité de production de 15 tonneaux de 31 gallons chacun. La bière artisanale est vendue dans leur bar et à quelques cafés de Floride. Un des meilleurs lieux pour boire une bière légère et manger un hamburger. Evitez le deuxième samedi, le lieu trop petit pour le raz-de-marée humain. 565 NW 24th Street, Miami
3. Funky Buddha Brewery
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Funky Buddha Brewery. Ouverte en 2007 dans un lieu excentré de Boca Raton, le petit brasseur devenu un important distributeur de Floride s’est développé à Oakland Park. Ambiance garantie le soir ! Jeunes Américains et vieux routards s’arrachent les bières de saison au comptoir ! 1201 NE 38th St, Oakland Park
2. M.I.A
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M.I.A (Miami Inspired Ales) Brewing Co  a été ouvert à Doral par trois compères en 2015. Mille personnes ont visité le lieu la première journée. Ils produisent 1.500 barils par an et leurs bières sont vendues chez Kush, LoKal, the Butcher Shop etc. Dorénavant, il est possible de se rendre à leur « taproom » pour boire de l’Indian Pale Ale, kolsch. Il paraît que c’est la meilleure adresse pour boire une IPA. 10400 NW 33th Street, Doral
1. J Wakefield Brewing
Credit: J Wakefield Brewery / Facebook

J Wakefield Brewing (ouverte en 2015) a déjà été médaillée par le site ratebeer. De plus, il brasse une bière considérée comme l’une des 10 meilleures au monde ! Pari réussi pour John Wakefield, le jeune propriétaire des lieux, qui a levé des fonds grâce à un crowdfunding. L’ambiance est décontractée et en mode « speakeasy » . Rencontres avec de jeunes amoureux de bières garanties. 120 NW 24th Street, Miami
 

La crêperie By Suzette s'installe à Midtown

C’est la deuxième crêperie By Suzette qu’ouvrent Andy Rodrigues et Guillaume Blanchard, et certainement pas la dernière. Après leur établissement de Chambers Street, les deux Français exportent à présent leur concept de crêpes fraichement préparées dans le tourbillon de Midtown West, en ouvrant un By Suzette près de Penn Station.
“On voulait vraiment valider notre concept à Chambers Street. C’est fait, maintenant on le valide sur une taille beaucoup plus importante à Midtown” , explique Guillaume Blanchard.
Tout ceci est parti d’un projet simple sur le papier: lancer une chaine de “fast food casual” , un créneau en forte croissance aux Etats-Unis, investi par des marques comme Shake Shack (burgers) et Chipotle (cuisine mexicaine). “Le fast casual, c’est du fast food avec des produits de qualité dans une ambiance qui ne ressemble pas à McDo” explique Andy Rodrigues. A peine sortis de l’école de commerce ESG Paris, les deux jeunes hommes ont choisi New York “parce que c’est un centre névralgique du monde, que les gens ici sont en permanence friands de nouvelles choses à essayer”. Ils se sont lancés en 2014.
by suzette
Après TribeCa, les deux entrepreneurs ont donc décidé de venir conquérir Midtown. Ce n’est pas le même genre de clientèle que dans le sud de Manhattan, et il y a surtout beaucoup plus de passage. “On avait très peu communiqué les premiers jours donc c’était calme mais là, depuis quelques jours, ça commence à prendre.”
Selon eux, leur concept marche parce qu’ils ont “innové sur le process (…) c’est customisable à 100%. Les gens font leur crêpe en fonction de leurs goûts et de leurs préférences. Une multitude de choix s’offre à eux. La deuxième chose, c’est que les crêpes sont faites sous leurs yeux” . En clair, vous voyez votre crêpe voyager de station en station, à la manière de Chipotle.
“Une chaîne de fast-food de grande ampleur”
Sûrs d’eux et de leur pitch, les entrepreneurs de 24 ans se prennent à rêver. “On aimerait créer une chaîne de fast-food de grande ampleur”. Au programme : l’ouverture de dix restaurants l’année prochaine : “New York, Miami et la Côte est.”
Actuellement, un troisième restaurant est en chantier à Columbus Circle. “Ca devrait être prêt fin octobre, indique Andy Rodrigues. On essaie d’ouvrir avant la fin de l’année”.

Enfants, participez à un défilé de mode sur Times Square

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C’est le moment pour bout d’chou de briller. Et pas n’importe où: sur Times Square.
Le groupe d’habillement Zannier cherche trente enfants pour défiler, les 26 et 27 septembre, sur la piste dont il disposera à Best of France, qui aura lieu cette année au mythique carrefour du monde. Les participants porteront les habits de sept marques pour petits (Junior Gaultier, Ikks, Kenzo Kids, Lili Gaufrette, Tartine et Chocolat, 3 pommes, Catimini).
Pour postuler, l’enfant doit être âgé de 5 à 7 ans, être disponible pour se rendre à un casting et une journée d’essayage (soit le 12 septembre soit le 16) à Midtown, être disponible les samedi 26 et dimanche 27 septembre pour le défilé, être accompagné d’un adulte, pouvoir porter des habits de taille 6 ans selon les standards français. Les organisateurs du Best of France indiquent qu’ils cherchent aussi un garçon et une fille de 10 ans, et deux petites filles de 3 ans.
Les candidats en culotte courte ont jusqu’au 1er septembre pour envoyer un portrait, un portrait en pied, leur taille et leur âge à l’adresse: [email protected]
Les participants repartiront avec l’article qu’ils ont porté sur la piste, ainsi qu’une photo de leurs grands débuts dans le mannequinat. Et les parents, de quoi parler pendant leurs dîners en ville!
 

15 produits indispensables que vous rapporterez de France après vos vacances

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Demandez à un expatrié d'ouvrir sa valise lorsqu'il revient de France : vous y trouverez souvent un beau butin de guerre, à base de fromages, foie gras et gâteaux.... Voici notre top 15, à empaqueter dans son balluchon. Qui a dit qu'il fallait voyager léger ?
15. Un pot de crème de marrons

A l'Ardèche, la France reconnaissante.
Depuis peu, la crème de marrons Faugier est à retrouver sur le Marché French Morning !
14. De l'eau de fleurs d'oranger

Si difficile à trouver... De quoi contre-attaquer face à l'omniprésence de cannelle aux Etats-Unis.
13. Un tablette de chocolat noir à pâtisserie 

Du chocolat noir spécial pâtisserie ? Aucune chance d'en trouver au supermarché du coin. Une ou deux tablettes dans la valise, ça dépanne pour improviser un petit fondant au goûter.
12. Du sirop 

Le sirop, un produit basique en France, est inconnu des Américains, qui ne boivent ni grenadine, ni sirop d'orgeat ni menthe à l'eau. Certes, ce n'est pas léger, mais ça dure longtemps.
Alors craquez pour la Grenadine Teisseire, disponible sur le Marché French Morning !
11. De la fleur de sel de Guérande

A déposer sur des sardines grillées.
Le sel de Guérande est à retrouver sur le Marché French Mor...

Les mythiques Gipsy Kings à Los Angeles et New York

“Bamboléo”, “Volare” ou la célèbre reprise “Hotel California” des Eagles en espagnol: les Gipsy Kings seront en concert à New York au Beacon Theater le samedi 12 septembre à partir de 8 pm. Et à Los Angeles le samedi 5 septembre au Greek Theater à 8 pm.
Ce groupe originaire du sud de la France est connu dans le monde entier. Après 25 ans, le groupe a sorti un neuvième album “Savor Flamenco”, toujours dans un style pop fortement imbibé de sonorités sud- américaines. Au fil des années, Tonino Baliardo et Nicolas Reyes et les autres membres du groupe ont incorporé des éléments d’origines différentes (musique arabe, flamenco, jazz) pour créer un style unique.
 

Séance de business coaching avec la FACC de Miami

La chambre de commerce franco-américaine de Miami organise une séance de business coaching le mercredi 2 septembre entre 5 pm et 6 pm.
Comment lier de meilleurs liens avec ses clients ? Comment mieux installer une relation de confiance entre vous et votre client ? Un coach viendra répondre à ces questions lors d’une présentation d’une heure sur la méthode de management SMART (Specific, Measurable, Attainable, Realistic, Timely). Pour vous inscrire, il suffit de remplir le formulaire en ligne.

Un dimanche pétanque avec l'Alliance française d'Austin

 
C’est l’heure de frimer devant vos amis. Si vous avez (ou non) des talents de pétanquiste, gardez les bien au chaud jusqu’au dimanche 23 août, jour où l’Alliance française d’Austin vous propose de la rejoindre pour tirer et pointer en compagnie d’autres amateurs.
Ces rencontres de pétanque sont organisées chaque 2eme et 4eme dimanche de chaque mois au French Legation Museum. Les joueurs les plus expérimentés (comme vous) seront associés à des novices. Apportez vos plats préférés pour les partager.
Gratuit et ouvert à tous les âges.

Cinq manèges incontournables à New York

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A Paris, qui dit manège dit souvent lumières fluos, voitures de course et hélicos, sur fond du dernier tube de Disney. A New York, si les merry-go-round sont bien moins nombreux, ils peuvent être plus chics. En particulier le dernier, le SeaGlass Carousel, qui ouvre ses portes ce jeudi 20 août à Battery Park.
5. Le SeaGlass Carousel
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Battery Park sort le grand jeu. Le SeaGlass, son nouveau manège couvert qui a coûté la bagatelle de 16 millions de dollars, a été conçu en hommage à un aquarium qui a fermé ses portes à cet endroit en 1941. On ne l’a pas encore testé, et pour cause : il ouvre ce jeudi 20 août. Dès lors, on pourra y tournoyer installé dans l’un des trente gros poissons translucides aux couleurs pastels. Des animaux qui se meuvent à leurs propres rythmes, et doivent, selon les constructeurs, vous donner l’impression que vous vous immergez dans un aquarium. Inauguration le 20 août à 1 pm à Battery Park. Ouvert tous les jours, de 10 am à 10 pm. Tarif : 5$. Site ici.
4. Carousel in Prospect Park

Dans ce manège de Prospect Park, le grand parc central de Brooklyn, tout le monde est le bienvenu. Mais quand on vous dit tout le monde, c’est tout le monde: 53 chevaux, un lion, une girafe, un cerf et même deux dragons. Niché entres les arbres du “coin pour enfants” du parc, en face d’une maison historique datant du XVIIIeme siècle, ce petit bijou a été conçu en 1912 par le roi du carrousel Charles Carmel, et restauré en 1990. Prospect Park, Brooklyn. Entrée sur Flatbush Ave et Empire Blvd. Ouvert du jeudi au dimanche 12pm-6pm. Tarif: $2 le ticket. $9 les cinq. Gratuit pour les enfants de moins de 5 ans en août. Site ici
 3. Le Carousel, à Bryant Park
BryantPark Paul McDermott
Un petit carrousel classique à la française, avec 14 animaux qui montent et descendent, et un carrosse fixé au sol pour les plus petits. Facile d’accès, intime et pas trop bondé. Le manège permet à l’occasion de profiter des multiples activités et animations pour enfants organisées dans ce parc pendant l’été et l’automne (plus d’informations ici). Bryant Park, au niveau de la 40th. De mars à mai, tous les jours de 11am à 7pm. De juin à octobre, de 11am à 8pm. Tarif : $3, ou 10 tours pour $15.
2. Central Park Carousel
Manège Central Park DR Ralph Hockens
On peut passer devant cette grande maison de brique octogonale sans s’apercevoir qu’elle abrite un carrousel. Ce manège très classique, le seul de Central Park, fonctionne toute l’année. Très grand (57 chevaux colorés), il est installé ici depuis les années 50, et avait connu une vie antérieure dans les foires de Coney Island. On regrette, par jour de beau temps, qu’il ne soit pas en extérieur. Les week-ends, à certaines heures, attendez-vous à faire la queue. Central Park, au niveau de la 64th, milieu du parc. Tarif : $3. Plus d’informations ici.
1. Jane’s Carousel
Manège Dumbo DR Roger
C’est notre préféré. Construit à Philadelphie en 1922, le Jane’s Carousel a d’abord été en service dans l’Ohio avant d’atterrir en 2011, après des années de rénovation, au coeur du Brooklyn Bridge Park, au bord de l’East River. Magnifique carrousel de 48 chevaux, il permet de tourner tout en admirant les rives de DUMBO, la skyline de Manhattan, le pont de Brooklyn… Le pavillon dans lequel il est installé, construit par le cabinet de Jean Nouvel, est pourvu de baies vitrées qui permettent au manège de continuer de tourner en hiver. Tout en gardant la vue. Brooklyn Bridge Park, DUMBO, entrée sur Dock Street. Ouvert de 11am à 7pm (6pm en hiver). Tarif : $2. Les enfants de 3 ans et moins doivent être accompagnés. Site ici.