C’est la deuxième crêperie By Suzette qu’ouvrent Andy Rodrigues et Guillaume Blanchard, et certainement pas la dernière. Après leur établissement de Chambers Street, les deux Français exportent à présent leur concept de crêpes fraichement préparées dans le tourbillon de Midtown West, en ouvrant un By Suzette près de Penn Station.
“On voulait vraiment valider notre concept à Chambers Street. C’est fait, maintenant on le valide sur une taille beaucoup plus importante à Midtown” , explique Guillaume Blanchard.
Tout ceci est parti d’un projet simple sur le papier: lancer une chaine de “fast food casual” , un créneau en forte croissance aux Etats-Unis, investi par des marques comme Shake Shack (burgers) et Chipotle (cuisine mexicaine). “Le fast casual, c’est du fast food avec des produits de qualité dans une ambiance qui ne ressemble pas à McDo” explique Andy Rodrigues. A peine sortis de l’école de commerce ESG Paris, les deux jeunes hommes ont choisi New York “parce que c’est un centre névralgique du monde, que les gens ici sont en permanence friands de nouvelles choses à essayer”. Ils se sont lancés en 2014.
Après TribeCa, les deux entrepreneurs ont donc décidé de venir conquérir Midtown. Ce n’est pas le même genre de clientèle que dans le sud de Manhattan, et il y a surtout beaucoup plus de passage. “On avait très peu communiqué les premiers jours donc c’était calme mais là, depuis quelques jours, ça commence à prendre.”
Selon eux, leur concept marche parce qu’ils ont “innové sur le process (…) c’est customisable à 100%. Les gens font leur crêpe en fonction de leurs goûts et de leurs préférences. Une multitude de choix s’offre à eux. La deuxième chose, c’est que les crêpes sont faites sous leurs yeux” . En clair, vous voyez votre crêpe voyager de station en station, à la manière de Chipotle.
“Une chaîne de fast-food de grande ampleur”
Sûrs d’eux et de leur pitch, les entrepreneurs de 24 ans se prennent à rêver. “On aimerait créer une chaîne de fast-food de grande ampleur”. Au programme : l’ouverture de dix restaurants l’année prochaine : “New York, Miami et la Côte est.”
Actuellement, un troisième restaurant est en chantier à Columbus Circle. “Ca devrait être prêt fin octobre, indique Andy Rodrigues. On essaie d’ouvrir avant la fin de l’année”.
La crêperie By Suzette s'installe à Midtown
Enfants, participez à un défilé de mode sur Times Square
C’est le moment pour bout d’chou de briller. Et pas n’importe où: sur Times Square.
Le groupe d’habillement Zannier cherche trente enfants pour défiler, les 26 et 27 septembre, sur la piste dont il disposera à Best of France, qui aura lieu cette année au mythique carrefour du monde. Les participants porteront les habits de sept marques pour petits (Junior Gaultier, Ikks, Kenzo Kids, Lili Gaufrette, Tartine et Chocolat, 3 pommes, Catimini).
Pour postuler, l’enfant doit être âgé de 5 à 7 ans, être disponible pour se rendre à un casting et une journée d’essayage (soit le 12 septembre soit le 16) à Midtown, être disponible les samedi 26 et dimanche 27 septembre pour le défilé, être accompagné d’un adulte, pouvoir porter des habits de taille 6 ans selon les standards français. Les organisateurs du Best of France indiquent qu’ils cherchent aussi un garçon et une fille de 10 ans, et deux petites filles de 3 ans.
Les candidats en culotte courte ont jusqu’au 1er septembre pour envoyer un portrait, un portrait en pied, leur taille et leur âge à l’adresse: [email protected]
Les participants repartiront avec l’article qu’ils ont porté sur la piste, ainsi qu’une photo de leurs grands débuts dans le mannequinat. Et les parents, de quoi parler pendant leurs dîners en ville!
Les mythiques Gipsy Kings à Los Angeles et New York
“Bamboléo”, “Volare” ou la célèbre reprise “Hotel California” des Eagles en espagnol: les Gipsy Kings seront en concert à New York au Beacon Theater le samedi 12 septembre à partir de 8 pm. Et à Los Angeles le samedi 5 septembre au Greek Theater à 8 pm.
Ce groupe originaire du sud de la France est connu dans le monde entier. Après 25 ans, le groupe a sorti un neuvième album “Savor Flamenco”, toujours dans un style pop fortement imbibé de sonorités sud- américaines. Au fil des années, Tonino Baliardo et Nicolas Reyes et les autres membres du groupe ont incorporé des éléments d’origines différentes (musique arabe, flamenco, jazz) pour créer un style unique.
Séance de business coaching avec la FACC de Miami
La chambre de commerce franco-américaine de Miami organise une séance de business coaching le mercredi 2 septembre entre 5 pm et 6 pm.
Comment lier de meilleurs liens avec ses clients ? Comment mieux installer une relation de confiance entre vous et votre client ? Un coach viendra répondre à ces questions lors d’une présentation d’une heure sur la méthode de management SMART (Specific, Measurable, Attainable, Realistic, Timely). Pour vous inscrire, il suffit de remplir le formulaire en ligne.
Un dimanche pétanque avec l'Alliance française d'Austin
C’est l’heure de frimer devant vos amis. Si vous avez (ou non) des talents de pétanquiste, gardez les bien au chaud jusqu’au dimanche 23 août, jour où l’Alliance française d’Austin vous propose de la rejoindre pour tirer et pointer en compagnie d’autres amateurs.
Ces rencontres de pétanque sont organisées chaque 2eme et 4eme dimanche de chaque mois au French Legation Museum. Les joueurs les plus expérimentés (comme vous) seront associés à des novices. Apportez vos plats préférés pour les partager.
Gratuit et ouvert à tous les âges.
Cinq manèges incontournables à New York
A Paris, qui dit manège dit souvent lumières fluos, voitures de course et hélicos, sur fond du dernier tube de Disney. A New York, si les merry-go-round sont bien moins nombreux, ils peuvent être plus chics. En particulier le dernier, le SeaGlass Carousel, qui ouvre ses portes ce jeudi 20 août à Battery Park.
5. Le SeaGlass Carousel
Battery Park sort le grand jeu. Le SeaGlass, son nouveau manège couvert qui a coûté la bagatelle de 16 millions de dollars, a été conçu en hommage à un aquarium qui a fermé ses portes à cet endroit en 1941. On ne l’a pas encore testé, et pour cause : il ouvre ce jeudi 20 août. Dès lors, on pourra y tournoyer installé dans l’un des trente gros poissons translucides aux couleurs pastels. Des animaux qui se meuvent à leurs propres rythmes, et doivent, selon les constructeurs, vous donner l’impression que vous vous immergez dans un aquarium. Inauguration le 20 août à 1 pm à Battery Park. Ouvert tous les jours, de 10 am à 10 pm. Tarif : 5$. Site ici.
4. Carousel in Prospect Park
Dans ce manège de Prospect Park, le grand parc central de Brooklyn, tout le monde est le bienvenu. Mais quand on vous dit tout le monde, c’est tout le monde: 53 chevaux, un lion, une girafe, un cerf et même deux dragons. Niché entres les arbres du “coin pour enfants” du parc, en face d’une maison historique datant du XVIIIeme siècle, ce petit bijou a été conçu en 1912 par le roi du carrousel Charles Carmel, et restauré en 1990. Prospect Park, Brooklyn. Entrée sur Flatbush Ave et Empire Blvd. Ouvert du jeudi au dimanche 12pm-6pm. Tarif: $2 le ticket. $9 les cinq. Gratuit pour les enfants de moins de 5 ans en août. Site ici
3. Le Carousel, à Bryant Park
Un petit carrousel classique à la française, avec 14 animaux qui montent et descendent, et un carrosse fixé au sol pour les plus petits. Facile d’accès, intime et pas trop bondé. Le manège permet à l’occasion de profiter des multiples activités et animations pour enfants organisées dans ce parc pendant l’été et l’automne (plus d’informations ici). Bryant Park, au niveau de la 40th. De mars à mai, tous les jours de 11am à 7pm. De juin à octobre, de 11am à 8pm. Tarif : $3, ou 10 tours pour $15.
2. Central Park Carousel
On peut passer devant cette grande maison de brique octogonale sans s’apercevoir qu’elle abrite un carrousel. Ce manège très classique, le seul de Central Park, fonctionne toute l’année. Très grand (57 chevaux colorés), il est installé ici depuis les années 50, et avait connu une vie antérieure dans les foires de Coney Island. On regrette, par jour de beau temps, qu’il ne soit pas en extérieur. Les week-ends, à certaines heures, attendez-vous à faire la queue. Central Park, au niveau de la 64th, milieu du parc. Tarif : $3. Plus d’informations ici.
1. Jane’s Carousel
C’est notre préféré. Construit à Philadelphie en 1922, le Jane’s Carousel a d’abord été en service dans l’Ohio avant d’atterrir en 2011, après des années de rénovation, au coeur du Brooklyn Bridge Park, au bord de l’East River. Magnifique carrousel de 48 chevaux, il permet de tourner tout en admirant les rives de DUMBO, la skyline de Manhattan, le pont de Brooklyn… Le pavillon dans lequel il est installé, construit par le cabinet de Jean Nouvel, est pourvu de baies vitrées qui permettent au manège de continuer de tourner en hiver. Tout en gardant la vue. Brooklyn Bridge Park, DUMBO, entrée sur Dock Street. Ouvert de 11am à 7pm (6pm en hiver). Tarif : $2. Les enfants de 3 ans et moins doivent être accompagnés. Site ici.
En Californie, un pâtissier lance une manufacture de calissons
Après le succès du macaron, place au calisson ? C’est le pari du pâtissier Gilles Cailleaux. Basé au sud de Los Angeles, près d’Irvine, ce Normand qui a vécu plus de dix ans à Aix-en-Provence a lancé l’année dernière son entreprise de calissons, baptisée ByGilles.
“Je suis le seul aux Etats-Unis à en fabriquer”, affirme-t-il. “Le calisson séduit surtout pour l’instant une clientèle francophone et francophile. Mais il a un vrai potentiel: il peut se décliner sous forme de mignardises dans les hôtels ou les restaurants. C’est aussi la confiserie idéale à offrir aux invités dans les mariages, bar mitzvah et autres quinceañeras.”
Blancs, roses, mauves…
Dans sa cuisine de Lake Forrest, le pâtissier, qui a été formé dans les années 60 à l’institut culinaire belge Ceria, reste fidèle à la recette traditionnelle du calisson. A savoir : une pâte composée d’amandes broyées et de melon confit, nappée d’un glaçage royal blanc, posé sur une feuille de papier azyme. “Nos calissons sont entièrement naturels et contiennent entre 40 et 45% d’amandes. En France, la charte des fabricants de calissons d’Aix impose un minimum de 32%”, précise-t-il.
Pour séduire le marché américain, Gilles Cailleaux a choisi d’apporter une touche d’originalité. “J’ai décidé de les décliner dans de nouveaux parfums et couleurs: à la rose, à la lavande et à la fleur d’oranger. Les Américains, qui ne connaissent pas forcément le calisson classique, apprécient davantage ces versions colorées.”
Retraité depuis quelques années, après une belle carrière américaine débutée à Los Angeles dans les années 70 aux côtés du célèbre pâtissier des stars Michel Richard, Gilles Cailleaux pensait avoir rendu son tablier.
Mais l’ancien “pastry chef” du Hyatt Hotel de L.A s’est laissé convaincre par son amie Maureen (une passionnée de gastronomie qui s’occupe aujourd’hui du marketing de leur petite entreprise), de reprendre le chemin des fourneaux.
“J’ai découvert le calisson en regardant une émission d’Anthony Bourdain sur la Provence” raconte Maureen. “Intriguée, j’ai demandé à Gilles de m’en rapporter d’Aix et j’ai été totalement conquise. Il fallait absolument faire découvrir cette confiserie aux Américains.”
Des calissons jusqu’au Kansas
Gilles Cailleaux produit quelque 2 000 pièces par semaine grâce à ses deux machines à calissons, qu’il est allé chercher en France. “D’ici septembre, la production va doubler, puis quintupler autour de la période de fêtes”, prédit Gilles Cailleaux, très fier de sa production artisanale “dont plusieurs chefs étoilés ont vanté la fraîcheur”. Sa femme, d’origine marseillaise, a même été mise à contribution pendant plusieurs mois pour tester les premiers calissons.
Vendus sur son site web Bygilles.com, sur Amazon et chez plusieurs commerçants de la région de L.A (dont Monsieur Marcel et la chaîne de supermarchés Gelson’s), les calissons de Gilles Cailleaux seront bientôt proposés aux clients de l’hôtel Biltmore de Santa Barbara.
Gilles Cailleaux compte sur les nombreux chefs français aux Etats-Unis pour l’aider à faire connaître les calissons ByGilles. “Je reçois des commandes de particuliers d’un peu partout, aussi bien en Californie qu’au coeur de l’Amérique profonde. Ce paquet là, par exemple, part aujourd’hui pour le Kansas !”
"Food Trucks" et musique gratuite à Miami
Le 4ème mercredi de chaque mois, place au Food Truck Festival au North Shore Bandshell. Au programme: de la nourriture latine et de la musique gratuite. Bref, tout pour se sentir bien!
Entre 5 pm et 10 pm, ce festival un peu particulier rassemble plusieurs types de camions de nourriture: burgers, tacos, glaces… Les organisateurs ont publié une liste partielle de participants, qui comprend Ms Cheezious, Latin Burger, Sakaya, Catered Bliss, Health Nut, Garcia Brothers, Arepa Box, Gastropod, The Mexican, Moty’s, Mushaboom, Dolci Pecati, Sugar Yummy, Boba Station, Fireman Derrick, Hip Pop et Coffee Break. En plus des “food trucks”, plusieurs restaurants locaux participent à l’opération, qui vise à mettre en avant la scène culinaire de North Beach.
A la boulangerie "L'imprimerie", une impression de France à Brooklyn
Au numéro 1524 de Myrtle Avenue, une rue très passante où le bruit des voitures se mêle à celui du métro aérien, se trouve une petite boulangerie française. La devanture de L’imprimerie – c’est son nom – est sobre. A travers la vitrine, on voit simplement une vieille presse d’imprimerie.
Baguette, croissant, pain au chocolat, brioche… Derrière cette boulangerie de Bushwick se cache un Français, Gus Reckel, surnommé Monsieur Gus. Selon ce portrait qui a été fait de lui, il arrive tous les jours à 4h du matin pour préparer ses pains et autres viennoiseries dans l’arrière boutique. Le nom de “L’imprimerie” n’a pas été choisi au hasard, Monsieur Gus voulait rendre hommage au quartier et à son immeuble, qui accueillait autrefois des imprimeries.
Cette boulangerie aux allures de coffee shop a ouvert ses portes au printemps dernier pour le plus grands plaisir des gourmands en manque de douceurs françaises.
Prenons la star du petit déjeuner : le croissant. Servi dans une assiette comme à la maison et doré à point, il a le bon goût du beurre. Déguster cela avec une bonne tasse de café pour que votre journée commence bien.
Du sucré mais aussi quelques recettes salées. A midi, L’imprimerie sert des tartines saumon avocat, des roulés au jambon fromage, et toutes sortes de fougasses.
La tasse de Parlor coffee est à $2,25, la baguette à $3,50, le pain au raisin à $4,50. Certes c’est un peu plus cher qu’en France, mais les produits sont garantis frais et de bonne qualité. L’imprimerie fait appel à des coopératives locales organiques comme la Farmer’s Ground. Elle commande son lait et son yahourt à Ithaca et ses pommes viennent du nord de l’Etat. La boulangerie voudrait pousser encore plus loin l’aspect “local” en vendant, d’ici quelques mois, son propre miel, produit sur des ruches situées sur son toît. En attendant, elle travaille avec un producteur de miel new-yorkais qui vend aux “farmers markets” locaux.
Une boulangerie de quartier sans prétention qui commence à être victime de son succès, les baguettes partent comme des petits pains.
Broadway Week: les comédies musicales tombent les prix à New York
A vos marques, prêts, partez! A 10:30am, ce mercredi 19 août, les billets pour la Broadway Week 2015, seront mis en vente sur le site de l’événement.
Broadway Week, c’est cette opération annuelle qui vous propose d’acheter deux tickets pour le prix d’un pour plusieurs “musicals”. Et pas les moins bonnes. Au total, une vingtaine de comédies musicales y participent (“Aladdin”, “An American in Paris”, “Chicago”, “Finding Neverland”, “Les Misérables”, “Phantom of the opera”, “Lion King”…) cette année.
La promotion s’applique à la période du 7 au 20 septembre.
Serge Betsen: "Le rugby progressera aux Etats-Unis, comme le foot"
Entre une mêlée au rugby et la gestion d’une association, il y a moins de différences qu’on veut bien le croire. Il faut jouer collectif, partager certaines valeurs, garder la motivation, mais surtout, mouiller le maillot.
C’est ce que Serge Betsen fait pour promouvoir la sienne, la Serge Betsen Academy. Créée en 2004 alors que le rugbyman portait toujours les couleurs de Biarritz, elle a vocation à faciliter l’insertion sociale de jeunes camerounais par le rugby. Pour la faire connaitre, l’ex-international reconverti en commentateur pour la BBC et en consultant d’entreprises est attendu à New York ce 22 août pour commenter le match amical pas si amical France-Angleterre au bar OCabanon.
Il promet “un bon moment autour d’un verre de vin” et “quelques histoires personnelles sur ces matches contre notre ennemi juré, dit-il. Les France-Angleterre sont toujours des moments de fête intense, des moments sportifs privilégiés… En tant que joueur, on se concentre. On essaye de ne pas être perturbé mentalement.”
Il passera aussi dimanche 23 août à Provence en Boîte à Brooklyn pour un brunch “à partir de midi“. “Tout le monde est le bienvenu. On pourra discuter avec lui, se prendre en photo” , souligne Jean-Jacques Bernat, un passionné de ballon ovale, propriétaire du restaurant avec sa femme Leslie.
Projet de tournoi de rugby à Brooklyn
Serge Betsen va profiter de ce déplacement américain pour travailler sur un projet de tournoi de rugby, qui pourrait avoir lieu à Pier 5 à Brooklyn les 25 et 26 juin 2016, avec l’équipe française de rugby à sept Froggies et des formations new-yorkaises et internationales. Pour l’heure, le Français est peu loquace sur ce projet, qui reste embryonnaire, mais veut croire que le rugby transformera un jour l’essai de ce côté-ci de l’Atlantique.
“Le rugby aura une vie importante aux Etats-Unis. Les Américains sont sportifs. Ils ont la culture des sports de balle. Ils connaissent déjà le foot américain et le basket… Le rugby progressera aux Etats-Unis, comme le foot, car les profils américains sont mixtes, capables de s’adapter à ce sport génial qui allie défi technique et physique.”
Serge Betsen chez les militaires
Serge Betsen est déjà venu aux Etats-Unis. Il est parrain du Lycée franco-américain Rochambeau à Washington, où son association dispose d’ailleurs d’un bureau. Il va prochainement participer à des camps d’entrainement à VMI (Virginia Military Institute), la célèbre université militaire de Virginie, et aimerait mettre son expertise sportive au service d’écoles franco-américaines.
“Je suis l’un des seuls joueurs français à avoir cette double culture française et anglo-saxonne” , souligne le résident de Londres, qui a évolué avec les légendaires London Wasps de 2008 à 2012.
Proche et loin des terrains à la fois, Serge Betsen savoure cette retraite active. “Je joue encore un peu, dans des matches caritatifs, dit-il. Mais le terrain ne me manque pas. J’ai pris ma retraite avec sérénité. J’ai beaucoup de choses à faire. Je prépare la coupe du monde. Je fais des interventions en entreprise, je parle des thèmes qui me sont chers comme la performance, l’esprit d’équipe. Et je fais connaitre mon association. C’était l’une de mes priorités en prenant ma retraite. L’association incarne les valeurs qui m’ont fait grandir comme joueur: le don de soi, le partage…“