La “French Touch” est au programme du fameux Warm Up MoMa PS1. Comme chaque été depuis 18 ans, l’antenne du MoMA à Long Island City (Queens) accueille, entre juin et début septembre, des DJs locaux et internationaux tous les samedis entre 3 pm et 9 pm.
Le 15 août, c’est Brodinski du label Bromance qui viendra jouer. Ce Français originaire de Reims est un ponte de la scène électro. Ses multiples collaborations (Daft Punk, Gesaffelstein, Kanye West pour ne citer qu’eux) font de lui un artiste mondialement reconnu.
Les Warm Up Series de PS 1 visent à mettre en valeur un large éventail d’expériences et d’artistes dans la musique, le son et les arts de la scène.
Brodinski au fameux Warm Up de PS1
Miami Spice: deux mois de bons restaurants à Miami
Miami Spice revient du samedi 1er août au mercredi 30 septembre pour le plus grand plaisir des gastronomes et de leur portefeuille. Le concept : pendant deux mois, 181 restaurants de la ville proposent des formules à prix fixe pour faire découvrir spécialités locales et internationales.
Comptez $23 pour un déjeuner et $39 pour un dîner. Cuisine espagnole, mexicaine, américaine ou encore méditerranéenne, il y a de quoi varier les plaisirs.
Parmi les petits nouveaux relevés par le Miami New Times, on trouve Beachcraft, Cena by Michy, Cleo, Corsair by Scott Conant, Coya, El Cielo, Fooq’s, Klima Restaurant & Bar, Market at Edition, Morimoto, Piripi, Prime Fish, Quality Meats, the Redlander Restaurant at Schnebly Winery, Seagrape, the Social Club, Soho Bay, StripSteak by Michael Mina, Tamarina, Vagabond Restaurant and Bar, Via Verdi Cucina Rustica, ou encore Vintro Kitchen & Bar. A table!
Le FC Miami City, "pied-à-terre" des stars du foot français
Le Français Ravy Truchot a réalisé un petit miracle: faire venir des stars du ballon rond dans son club de foot amateur à Miami.
Ce club, c’est le FC Miami City. Lancé en 2014, il est constitué d’une académie pour enfants (garçons et filles de 6 à 19 ans) et d’une équipe adulte qui évolue en Premier Development League (PDL), un championnat amateur de plus de soixante équipes vu comme une vitrine de talents pour la Major League Soccer (MLS).
Lama, Dehu, Dacourt et Ludovic Giuly bientôt à Miami
Hier, Sidney Govou (ci-dessous), Didier Drogba, Claude Makélélé, Eric Abidal et Marcelo Gallardo sont venus jouer avec les grands ou coacher les petits. Demain, Giuly, Bernard Lama, Dehu, Dacourt et peut-être David Trezeguet viendront taper la balle. “Une cinquantaine de joueurs nous soutiennent” , se félicite l’entrepreneur footeux.
Il n’y a pas qu’à la pêche aux stars que le club excelle. Sur le terrain aussi. L’équipe adulte, arrivée en tête de son groupe, va jouer les play-offs de sa division le 24 juillet contre le FC Brilla dans le Mississippi.
Arnaque
L’aventure a commencé sur un coup de gueule de Ravy Truchot. “Ca m’était insupportable de voir des enfants se faire arnaquer par les clubs. On leur promettait une carrière en Europe, en Major League Soccer, de devenir Cristiano Ronaldo… Mes enfants ont enchainé les coaches, mais je ne suis pas sûr qu’ils ont déjà joué au foot!” se souvient ce supporter du PSG et d’Arsenal, investisseur dans le web.
Il s’associe avec Wagneau Eloi, un ancien attaquant du RC Lens pour monter le FC Miami City. “Il voulait ouvrir un club de foot à Miami. J’ai voulu le rencontrer” , se souvient Ravy Truchot. Rapidement, l’ex-milieu défensif et capitaine du PSG Éric Rabésandratana les rejoint comme coach – il ne fait plus partie du club aujourd’hui. “L’ambition, explique M. Truchot, c’est de donner aux enfants les bases pour grandir. C’est pour cela que nous avons une équipe d’adultes. Nous leur disons: venez chez nous et vous aurez un chemin vers la MLS ou l’Europe!”
Certains joueurs du FC Miami City ont fait des essais en France, au Portugal et en MLS, poursuit-il.
Accord avec la L1 et le PSG
Le club compte 600 inscrits, mais veut atteindre les 1.000. En février, il a signé un contrat avec la Ligue 1 française pour devenir le représentant des vingt équipes de l’élite aux Etats-Unis. L’accord permet notamment au club de faire venir des joueurs du championnat à Miami mais aussi d’être invité aux apparitions d’équipes françaises en Amérique du Nord, comme le Trophée des champions qui aura lieu à Montréal le 1er aout.
Le FC Miami City vient également de signer un accord avec le PSG pour fusionner ses camps de jeunes avec la PSG Academy pour donner naissance à la PSG Academy Miami. Ce type de programme, qui s’adresse aux jeunes footeux, a été développé dans plusieurs villes dans le monde, dont New York, par le club de la capitale pour se faire connaitre à l’international.
Contactés par le Real Madrid
Ces liens avec le PSG permettront aux jeunes du FC Miami City de s’entrainer avec les pros en juillet. Ces derniers sont actuellement en déplacement aux Etats-Unis pour participer à l’International Champions Cup North America. “Nous avons été approchés par le Real Madrid pour lancer des camps pour jeunes, glisse Ravy Truchot, mais le PSG nous donne plus de liberté” .
Avec l’essor du soccer à Miami, symbolisé le projet de franchise de David Beckham, le fondateur du FC Miami City veut croire que le club a de beaux jours devant lui. Sébastien Chabbert, ancien gardien de but de l’AS Monaco, qui habite à Ventura, a rejoint le club en avril pour animer un programme de formation de gardiens. “On veut devenir le pied à terre des footballeurs européens!”
Omar Sy: “A Hollywood, être français me fait jouer des rôles de méchants”
Expatrié à Hollywood en 2012 après le succès mondial d’ “Intouchables”, Omar Sy s’était fait plutôt rare dans les médias depuis. Mais à l’occasion de la promotion de son dernier film “Samba”, qui sort sur les écrans américains cette semaine, l’acteur français a fait une exception.
Souriant et décontracté, il répond sans détour – et en anglais de son plus bel accent américain – aux questions du petit groupe de journalistes venus l’interviewer au très chic “Montage” de Beverly Hills.
“Certaines répliques sortent encore en français !”
“Je prends des cours d’anglais pour me perfectionner ! Le but étant de devenir un jour bilingue” explique-t-il en reconnaissant qu’il se ne sent pas encore totalement à l’aise dans la langue de Shakespeare sur les plateaux de tournage. “C’est même pour cela que dans Jurassic World (ndlr: en salles depuis la mi-juin et dans lequel il tient un petit rôle), certaines de mes répliques sortent encore en français !”
Une faiblesse linguistique qui ne l’empêche pas de multiplier les super-productions américaines depuis son arrivée. Outre son apparition dans “Jurassic World”, le public américain l’a notamment vu l’an dernier dans “X-Men: Days of Future Past”. En 2016, il sera même à l’affiche d’”Inferno” , le troisième volet de la saga Da Vinci Code de Ron Howard, aux côtés de Tom Hanks.
“Les choses vont très vite. J’ai fait beaucoup de choses en trois ans. Cela va au-delà de ce à quoi je m’attendais ! Ce qui est drôle, c’est qu’en tant que Français, on me fait jouer les rôles de méchants! Cela me donne l’opportunité de montrer une nouvelle facette de mon jeu d’acteur”.
“Aux Etats-Unis, je me sens libre comme un enfant”
C’est aussi le cas dans “Samba” , le dernier film d’Eric Toledano et d’Olivier Nakache (le duo gagnant d’ “Intouchables”), dans lequel il joue pour la première fois un vrai rôle de composition: celui d’un immigré clandestin sénégalais.
Voici la bande-annonce:
“Je me sens bien sûr des liens avec la question de l’immigration puisque mes deux parents sont eux-mêmes des immigrés. Mais leur histoire remonte aux années 60 et est très différente de la réalité actuelle. Du coup, j’ai beaucoup lu, je me suis documenté et j’ai passé trois jours avec des clandestins pour comprendre ce qu’ils ont vécu”.
Certaines scènes difficiles, dont une filmée dans une usine de recyclage, l’ont profondément marqué. “Ces gens étaient tellement courageux et dignes ! Cela m’a beaucoup ému et m’a vraiment donné envie de faire d’autres films de ce type”.
Mais lorsqu’on l’interroge sur son grand écart entre grosses productions hollywoodiennes et films français à portée sociale, l’acteur refuse d’opposer ses carrières américaine et française. “Pour moi, chaque plateau est unique. Tout dépend du réalisateur. Evidemment, ici, l’expérience est différente. Lorsque je joue dans des films aux côtés de super-héros ou de dinosaures, j’ai l’impression d’être projeté en enfance, du temps où je combattais les dragons ! En tant qu’acteur aux Etats-Unis, je ressens une grande liberté d’enfant”.
Malgré son succès naissant aux Etats-Unis, Omar Sy garde les pieds sur terre. A Los Angeles, il ne fréquente pas vraiment le star-system américain. “Ce qui m’intéresse le plus chez les acteurs que j’admire, c’est de tourner avec eux, tout simplement. Pendant mon temps libre, je préfère profiter de mes enfants et de ma femme. Ou bien recevoir la visite de mes frères et de mes amis”.
La facilité avec laquelle on rencontre des célébrités en Californie n’est pas non plus pour lui déplaire, surtout lorsqu’il s’agit de son acteur fétiche, Samuel Jackson. “C’était l’année dernière, au ComicCon de San Diego (ndlr:le plus grand rassemblement de comics aux Etats-Unis). J’étais sur le parking, je vois une voiture s’approcher. Samuel Jackson en sort et me dit “salut Omar”, en me serrant dans ses bras. Ca s’est passé très vite. Je n’ai même pas eu le temps de lui dire que je l’admirais. Je n’en revenais pas qu’il connaisse mon nom !”
Un possible retour en France
Omar Sy et sa famille se sont aussi très vite acclimatés à leur nouvelle vie à Los Angeles. “Mes enfants apprécient le lunch box préparé par papa-maman, plutôt que la cantine à la française ! Le matin, ils sont toujours heureux de partir à l’école !” confie-t-il.
Mais cette parenthèse californienne pourrait bientôt prendre fin. L’acteur réfléchit actuellement avec sa famille à la possibilité de rentrer en France, pour la scolarité de ses enfants. Sans pour autant faire une croix sur sa carrière hollywoodienne.
Dès cet automne, l’acteur sera d’ailleurs à l’affiche d’“Adam Jones”, une comédie anglo-américaine produite par les frères Weinstein, avec Bradley Cooper en chef parisien étoilé déchu qui tente de remonter la pente en lançant un nouveau restaurant à Londres. “Je joue encore le rôle d’un méchant !” lance Omar Sy, dans un grand éclat de rire.
Et La Femme est de retour à Los Angeles
Le groupe néo-punk La Femme, auteur du tube entêtant « Sur la planche », se produira au FYF Festival de Los Angeles le samedi 22 août. Il partagera l’affiche avec Chet Faker et Frank Ocean notamment.
Originaire de Biarritz, La Femme fait figure d’OVNI dans le paysage musical français. Depuis 2010, le groupe – dont les influences vont du Velvet Underground à Jacno en passant par le yéyé – mélange les genres musicaux, comme l’électro et la surf music, “en alliant sons de synthés et guitares anciennes” , explique Marlon Magnée, un des fondateurs.
Leur premier album, « Psycho Tropical Berlin », sorti en avril 2013, est salué par la critique. En février 2014, le groupe biarrot remporte une Victoire de la musique dans la catégorie “album révélation de l’année” .
Start-ups, 33entrepreneurs vient vous recruter à Los Angeles
Envie de faire connaitre votre start-up? C’est le moment de briller. L’accélérateur bordelais 33entrepreneurs, qui traverse actuellement les Etats-Unis à la recherche de perles rares à soutenir, garera son grand bus le lundi 27 juillet au Beverly Hills Hotel pour monter un concours de pitches.
Sont concernées: les start-up qui évoluent dans les secteurs du vin, de l’alimentation ou du tourisme. Les jeunes pousses auront ainsi l’occasion de présenter leur concept (dans les temps s’il vous plait) à un jury de professionnels de la tech.
Les vainqueurs iront présenter leur produit, au côté des sélectionnés des autres villes-escales de 33entrepreneurs, en octobre au salon Bon Appétech dédié au « Food and wine » et en novembre au salon du tourisme Phocuswright en Floride. Les meilleures d’entre elles rejoindront 33entrepreneurs à Bordeaux pour bénéficier d’une accélération basée sur le modèle de Techstars aux Etats-Unis.
Pour Vanity Fair, Paris est "en flammes"
“Paris en flammes” , c’est le titre provocateur qu’a choisi Vanity Fair pour un long reportage sur la situation des juifs en France, qui apparait dans son numéro d’août.
A travers une série de portraits et d’interviews, notamment celui d’un otage de l’Hyper Cacher, la journaliste Marie Brenner brosse le portrait d’une communauté confrontée à une “question troublante: est-ce l’heure de partir?”
“L’heure de partir?”
Ce n’est pas le premier article sur le sujet – ils se sont multipliés au lendemain des attaques terroristes de janvier à Paris. Mais celui-ci se distingue par sa longueur et le choix des personnages.
Outre l’un des otages de l’Hyper Cacher, on trouve dans cette fresque le PDG d’une grande marque de luxe, qui veut rester anonyme. Il assiste, atterré, à une manifestation pro-palestinienne en juillet 2014 Place de la République au cours de laquelle une croix gammée est dessinée sur le piédestal de la statue de Marianne; un ancien commissaire de police – “un Colombo sépharade” – qui répertorie minutieusement les actes antisémites; un policier syndicaliste marié à une juive qui s’arme quand il va à la synagogue…
“Le poulet cacher”
De tous ces personnages, c’est bien l’histoire du commissaire à la retraite, Sammy Ghozlan, qui occupe le plus de place. Surnommé le “poulet cacher” dans la banlieue où il a travaillé, il supervise depuis 15 ans le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme. En juillet 2014, en voyant la tristement célèbre croix gammée de la Place de la République, il décide de quitter la France avec sa famille pour s’installer en Israël. “Chose impensable pour ceux qui le connaissent bien, comme moi” , remarque la journaliste.
“Revenir (en France) de manière permanente était hors de question, mais cela n’a pas été facile pour Ghozlan de déconnecter. « Je suis profondément français », me dit-il. « J’ai fait mon service militaire dans l’aviation. J’aime les valeurs de la France, sa culture, son histoire, sa cuisine, ses philosophes et ses artistes. Je n’avais jamais imaginé que je partirais un jour. J’ai mené le combat pendant 15 ans et toutes nos mises en garde n’ont servi à rien »” explique-t-il à Vanity Fair.
« La France était différente à l’époque »
L’autre temps fort de ce reportage est l’interview d’un otage de l’Hyper Cacher, qui se fait appeler “André”. Informaticien, il a été forcé par Amedy Coulibaly à l’aider à mettre en ligne les images du massacre enregistrées sur sa GoPro. Il partage avec la journaliste ses impressions sur le terroriste.
“Ce qu’André ne révéla jamais à Coulibaly était qu’en fait, au début de sa carrière, il avait enseigné dans une banlieue sensible. « La France était différente à l’époque », me dit-il. « Dans les années 90 nous n’avions pas de problèmes. J’avais des élèves qui me rappelaient Coulibaly. Ils fonctionnaient en dehors du système. Nous étions formés pour travailler avec eux. La première étape, explique-t-il, consistait à toujours leur témoigner notre respect. « Je savais les écouter et ne pas discuter avec eux. Je ne les tutoyais pas. Pas avant qu’ils commencent, eux, à me tutoyer ». Il a utilisé ces méthodes lors de ses interactions avec le terroriste pour tenter de l’apaiser.
« M. Ghozlan a quitté la France »
La tonalité de l’article est clairement pessimiste pour l’avenir des juifs de France. “La France a la population juive la plus importante d’Europe (et la troisième du monde, après Israël et les Etats-Unis) et a toujours été considérée comme le laboratoire pour observer la situation en Europe. Mais les juifs représentent moins de 1 pour cent de la population française. Malgré cela, selon le S.P.C.J., les juifs sont la cible de 51 pour cent de tous les actes racistes en France. Le pays est devenu la source majeure d’immigrés en Israël” , note-t-elle.
L’auteure termine son reportage en racontant que le ministère de l’Intérieur s’est rendu chez l’ex-commissaire Ghozlan après l’Hyper Cacher pour lui dire qu’un garde du corps serait affecté à sa protection. “Les locataires de Ghozlan les informèrent : « M. Ghozlan a quitté la France », et leur transmirent sa nouvelle adresse en Israël” .
A lire en français et en anglais.
Anne Trager, l'évangélisatrice du polar français aux Etats-Unis
Anne Trager n’a pas attendu le récent plaidoyer de l’auteur Benjamin Moser dans le New York Times, en faveur de la traduction en anglais de livres étrangers, pour se retrousser les manches. Originaire de l’Ohio, cette Américaine francophile a grandi dans une famille de linguistes avant de venir en France en échange scolaire. Elle n’en est jamais revenue.
Aujourd’hui, souhaitant ramener aux Américains ses extraordinaires trouvailles de l’Hexagone, elle vient de monter Le French Book, une maison d’édition de polars français traduits en anglais. “La lecture, pour moi, ça a toujours été le polar” , s’exclame cette fan de Michael Connelly, Lee Child et Ian Fleming.
L’aventure commence il y trente ans. Après une école de cuisine et quelques stages, Anne Trager travaille comme cuisinière dans le privé à Paris. Des études à l’INALCO et six mois en Chine la mettent sur la voie de la traduction puis de l’édition.
Elle plaque tout
Rapidement, sa carrière évolue. Elle bascule dans la communication. « Un jour, j’ai pris l’avion depuis Toulouse, près de là où j’habite, à 5 h du matin pour Paris. Il y avait une réunion à laquelle je devais absolument assister et je n’en avais pas du tout envie ». En 2011, Anne Trager comprend alors qu’elle n’aime plus son métier et appelle son mari, « un homme formidable », pour lui annoncer qu’elle envisage de prendre une année sabbatique et qu’il devra donc subvenir seul à leurs besoins.
Il accepte tout de suite. « Dans l’avion du retour, je lisais un livre sur l’écran de mon téléphone et j’ai commencé à réfléchir. C’était l’époque où l’on croyait encore que les e-books allaient changer le modèle de l’édition ». En 2012, elle lance Le French Book.
10-12 livres en 2016
À l’époque, les polars disponsibles le sont en format e-book. « J’avais peur que les maisons d’édition ne soient pas d’accord avec cette idée. En fait, elles m’ont vraiment soutenue ». Surtout Albin Michel et Fayard qui sont les premiers à signer. Deux ans plus tard, la petite maison d’édition a commencé à publier des livres physiques. Pour Anne Trager, « on a vraiment commencé à ce moment là ».
Aujourd’hui, la plupart des polars traduits du French Book existent aussi en version audio. Le format importe peu, c’est l’histoire qui compte. Et pour les Américains, ce sont celles qui se déroulent à Paris qui fonctionnent le mieux. La série Shadow Ritual d’Eric Giacometti et Jacques Ravenne, The Paris homicide series de Frédérique Molay, mais aussi tout ce qui est représentatif de la France dans l’imaginaire américain, comme The Winemaker Detective Mysteries, la série de Jean-Pierre Alaux et Noël Balen qui se passe dans des vignobles
Le French Book n’est pas établi en France, mais à New York. « New York est le centre de l’édition. Je pense que c’est important pour les auteurs et les éditeurs que notre maison soit ici, mais c’est aussi très important pour les lecteurs ». Une maison d’édition qui a pour ambition de publier dix à douze ouvrages en 2016.
Florence and The Machine en concert à Berkeley
Florence and The Machine n’a pas fini d’entendre crier son nom. L’auteur et interprète de “Spectrum” (“Say my name”), donnera un concert le jeudi 22 octobre, au Greek Theatre de Berkeley.
Révelé en 2009 par la BBC avec le titre “Kiss with a fist”, Florence and The Machine a sorti en juin dernier son troisième opus, après deux premiers albums à succès, “Lungs” (2009) et “Ceremonials” (2011). Le group pop-rock british signe dans “How Big, How Blue, How Beautiful” un peu plus d’une dizaine de titres.
La jeune Florence Welch et son groupe ont également participé à la B.O du film “Gatsby le Magnifique” au printemps 2013 avec le titre “Over the Love”.
Quatre dates pour rire et chanter avec David Serero à New York
Le chanteur français multi-casquettes David Serero, qui a collaboré avec Jermaine Jackson sur la comédie musicale “You are not alone”, vient se produire pour quatre dates à New York au Metropolitan Room.
La dernière fois que ce chanteur d’opéra, comédien, producteur était à New York, il jouait dans une production du Marchand de Venise au Center for Jewish History. Il revient les mercredi 22 et dimanche 26 juillet, et les mercredis 5 et 19 août pour un show qui mélangera de comédie et de chants. Préparez-vous à ce qu’il vous demande de chanter avec lui!
Concours Bastille Day: and the winner is…
Vous êtes venus nombreux nous voir sur nos stands aux différents Bastille Days de New York. Parce que vous nous aimez, bien-sûr mais aussi peut-être parce qu’il y avait une Apple Watch à gagner…
Le tirage au sort a rendu son verdict. Le gagnant est une gagnante: Karina Bauxin. Elle recevra donc chez elle une Apple Watch toute neuve. Bravo à elle et merci aux milliers de participants!
Une bataille d'eau géante à Central Park
L’été est là, la chaleur aussi. Quoi de mieux pour se rafraîchir qu’une belle bataille d’eau géante.
C’est ce qui vous attend au Great Lawn à Central Park le 25 juillet entre 2pm et 5pm. Cet évènement est gratuit, pas besoin de s’inscrire. Par contre, les individus de moins de 16 ans doivent fournir une autorisation parentale pour y participer, et il est interdit d’apporter des ballons d’eau.
Les organisateurs vous conseillent en revanche de venir avec des lunettes, au moins cinq bouteilles d’eau, des baskets et tout engin permettant de balancer de l’eau sur vos amis et ennemis. C’est l’heure de se mouiller.