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Flyr, la start-up qui prédit le prix des billets d'avion

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Saviez-vous que lorsque nous cherchons des billets d’avion sur internet, nous passons en moyenne près de sept heures sur notre ordinateur et que nous consultons plus d’une vingtaine de sites ? Tout ça, sans aucune garantie de trouver le meilleur prix…
Partis ce constat simple, les Français Cyril Guiraud, Alexandre Mans et Jean Tripier se sont lancé le pari  de « prédire » les variations de prix et d’aider les consommateurs à gagner du temps et de l’argent. Tous les trois ont créé Flyr,  site de prédiction analytique spécialisé dans les billets d’avion, basé à San Francisco et Paris.
Cette jeune entreprise compte aujourd’hui 18 salariés et a levé 4,2 millions de dollars en amorçage aux Etats-Unis, dont 500.000 auprès d’AXA Strategic Ventures.
« On fait de l’analyse historique (sur les trois dernières années), mathématique et statistique » explique Cyril Guiraud. Tous les jours, la start-up analyse des milliards de points d’information sur les billets d’avion. Ses algorithmes génèrent alors des modèles de prédiction sur 120 jours. Pour cela, elle se base sur l’offre et la demande, la popularité de l’itinéraire, la période de départ et les facteurs de remplissage d’avion. 
“C’est un peu comme la météo”
“On est ainsi capable de dire – très précisément – ce qui va arriver au prix d’un billet d’avion, ce que ne font pas les autres comparateurs. C’est un peu comme la météo, les autres sites vous diront : la semaine prochaine, en Californie il fera en moyenne 30 degrés. Nous, chez Flyr, on est capable de vous  dire: la semaine prochaine à San Francisco il fera 25 degrés. »
Pour cela, Flyr fonctionne comme un comparateur de prix classique auquel s’ajoute un conseil : acheter ou attendre. Se greffe également la fonctionnalité « Farekeep », système de garantie tarifaire que vous pouvez contracter pour un montant dépendant du prix du billet (comptez en moyenne 20 dollars pour un vol de 400 dollars) qui sert de protection contre la hausse des prix.
Ce dernier vous permet en effet de bloquer le tarif de votre billet pendant 7 jours. « Si le prix augmente pendant ces sept jours Flyr vous rembourse la différence. Si le prix baisse, vous n’avez plus qu’à acheter le billet le plus avantageux. Si vous ne voulez plus acheter le billet, vous perdez simplement le montant de la garantie contractée ».
S’informer sur les hausses avant qu’elles ne surviennent
Autre fonctionnalité à venir : « FareBeacon », une alerte tarifaire qui permet de suivre l’évolution des tarifs des vols. Grâce à elle, Flyr pourra vous fournir des prévisions tarifaires et vous informer -via des alertes – des hausses avant qu’elles ne surviennent.
Flyr couvre aujourd’hui 100% des Etats-Unis. Leurs prédictions sont également disponibles en France et en Angleterre. L’Allemagne et l’Espagne devraient suivre.

Trois jours dans le Kentucky

Découvrir le Kentucky, c’est faire le pari de l’authenticité et de l’histoire. Terre natale d’Abraham Lincoln, théâtre de la plus grande course de chevaux du pays, mais aussi berceau du Bourbon et de la musique “Bluegrass”, ce petit Etat a beaucoup à offrir aux amateurs de traditions.
Jour 1
Depuis 1981, la ville de Bowling Green abrite l’usine d’une des automobiles mythiques des Etats-Unis: la Corvette. Cent trente sept voitures “sur mesure” y sont produites chaque jour. Ce complexe très sécurisé de 93.000m2 se visite sur rendez-vous et permet d’assister à la fabrication de ce véhicule auquel son concepteur, Harley Earl, avait souhaité donner “un nom qui sonne français”. A l’extérieur de l’usine, un musée abrite tous les modèles produits depuis 1953 et retrace l’histoire de ce coupé sport.

A 80 kilomètres plus au Nord, l’histoire industrielle cède le pas à l’histoire politique. A Hodgenville, près d’Elizabethtown, le site de Knob Creek abrite le modeste chalet natal d’Abraham Lincoln. Désormais protégé par un immense mausolée, cette maisonnette et son musée attenant permettent de comprendre la personnalité du futur président.
Quinze kilomètres plus loin, Bardstown constitue la dernière étape idéale de cette journée. Elue l’une des plus belles petites villes d’Amérique, avec sa cathédrale, son musée du Whiskey, celui de la guerre de Sécession ou encore “My Old Kentucky Home”, cette ancienne plantation ayant inspirée la chanson folklorique de Stephen Foster. Mais c’est dans la maison du docteur français Henri Chapeze (ancien soldat de Lafayette) rebaptisée “Kentucky Bourbon House” qu’il convient de se détendre, en profitant de cours de cocktails à base de Bourbon, dont le fameux Mint Julep.
Jour 2
Si l’Etat est célèbre pour le “Kentucky Derby” , plus importante course de chevaux du pays ayant lieu chaque année au début du mois de mai à Louisville, l’atout majeur du Kentucky se trouve pourtant… au fond d’un verre. Le whiskey y règne en effet en maître, un comble pour un Etat dont la plupart des comtés ont interdit la consommation d’alcool ! La naissance des distilleries remonte à plusieurs siècles, notamment dans le comté de… Bourbon, baptisé en hommage aux rois de France. On ne parle d’ailleurs plus de whiskey depuis longtemps, mais bel et bien de Bourbon.
Quelle que soit la région de l’Etat, une distillerie ou un musée se trouve à proximité. Des parcours de dégusation sont organisés à travers tout le Kentucky, que ce soit pour découvrir les producteurs les plus importants (Jim Bean, Four Roses, Wild Turkey, etc.) par le biais du “Kentucky Bourbon Trail” ou de des distilleries plus artisanales avec le “Craft Tour” . A Louisville, un “Urban Tour” est également proposé.
Jour 3
A la frontière avec l’Illinois, Paducah est l’une des villes les plus séduisantes de l’Etat. Cité stratégique lors de la guerre de Sécession, elle fut ensuite l’une des plaques tournantes des échanges commerciaux grâce à la navigation fluviale. Celle-ci y est toujours essentielle puisque quatre fleuves s’y rejoignent (Mississippi, Ohio, Cumberland et Tennessee). L’histoire fluviale peut être appréciée au sein du Tour River Discovery Center.
Si Paducah a bénéficié de la navigation pour se développer, les fortes crues l’ont aussi éprouvée. De fait, une muraille de 5m de haut et de 20km de long, dont les ouvertures peuvent être fermées hermétiquement, a été installée pour protéger les berges. Une protection qui est ornée d’une fresque retraçant l’histoire de la ville.
L’architecture de Paducah constitue aussi l’une de ses richesses. Les constructions du XIXe sont préservées et mises en valeur, offrant au centre ville un charme suranné. Plus moderne, mais réservé aux traditions, le musée du Quilt est incontournable. Cette manière de coudre le tissu est mis à l’honneur dans cette institution qui possède la plus importante collection au monde de ce type de créations.
Autre curiosité de la ville, l’Hotel Metropolitan. Durant la ségrégation, celui-ci était le seul à pouvoir accueillir les voyageurs noirs. Ouvert de 1908 à la fin des années 1990, il vit passer BB King, Billie Holiday, Ike et Tina Turner, etc. Des spectacles historiques y sont organisés sur demande.
A visiter également…

  • Berea: Un petit village d’artisans (luthier, ébeniste d’art, souffleur de verre, forgeron d’art…) construit autour de l’université à l’architecture victorienne, dont la particularité est d’offrir des études gratuites pour les enfants de familles à faibles revenus.
  • Owensboro: Encore confidentielle, la “Bluegrass music” commence à s’imposer sur les terres de la country. Né dans le Kentucky après la Seconde Guerre mondiale, ce style musical trouve ses racines dans la ruralité et la simplicité des instruments. Un musée lui est dédié à Owensboro, où l’on découvre que ce genre musical remonte à un seul homme, Bill Monroe (1911-1996), lequel a passé sa vie à en poser les bases, puis à le faire vivre dans tout le Sud des Etats-Unis. La Bluegrass bénéficiera bientôt d’un centre international de 5000m2 (un projet de 15 millions de dollars), toujours à Owensboro, où se tient également un festival chaque année qui attire 25.000 spectateurs. A noter que la ville organise aussi l’un des plus célèbres festivals de barbecue !
  • Dale Hollow State Resort Park: l’un de nombreux parcs naturels de l’Etat, où l’on peut camper, faire du bateau, jouer au golf, se promener à cheval…

À savoir
Avant de partir: Kentucky Tourisme ; Parcs naturels
Hôtels: Auburn Place Hotels & Suites (89$/nuit), à Paducah. Boone Tavern Hotel (150$/nuit), à Berea. Hampton Inn (99$/nuit), à Bardstown.
Déjeuner : Montana Grille (Bowling Green), Moonlite BBQ (Owensboro), dStarnes (Paducah),
Dîner : Cynthia’s (Paducah), Harrison-Smith House (Bardstown), Rivue (Louisville).

Deux Français lancent un speakeasy à Bushwick

Entrer dans un speakeasy en passant par une cabine téléphonique? L’idée ne va pas sans rappeler Please Don’t Tell dans l’East Village.
Sauf que dans ce cas-ci, nous ne sommes pas à Manhattan, mais à Bushwick. Ce nouveau speakeasy prénommé Hell Phone est le bébé de deux Français, Vanessa et Enguerrand Pacini, déjà propriétaires de l’Ange Noir Café. Arrivés à New York il y a trois ans, le couple d’entrepreneurs a ouvert ce bar clandestin qui ne l’est pas vraiment à l’arrière de leur café, accessible en passant par une cabine téléphonique.
“Il y avait ce grand espace délabré, vide, à l’arrière du café qui était déjà très grand. Ce speakeasy, c’est la possibilité de créer deux ambiances dans notre bar”, raconte le couple.

“Ambiance cocon”
Passez la cabine et vous voilà dans une nouvelle atmosphère,  “une ambiance cocon, où les gens se sentent bien, à l’aise”: lumières tamisées, cocktails originaux, musique suffisamment basse pour s’entendre parler… Une dizaine de table sont installées dans ce bar où la plupart des meubles ont été faits sur mesure.

(photos: Yannick Bindert)
“On a eu envie de créer un service sans tout ce qu’on n’aimait pas dans la restauration américaine : un serveur qui vient vous servir de l’eau toutes les dix minutes. A peine votre assiette terminée. on vous l’arrache… Ici, les serveurs ont ordre de vous laisser tranquille !” explique Enguerrand Pacini.
Les deux Français ont décidé de créer ce speakeasy pour la clientèle actuelle du café : des étudiants, des profs du lycée à côté… “Avec Hell Phone, ils pourront boire des verres dans une ambiance plus intimiste, raconte Vanessa Pacini, et des cocktails qui ne sont pas sur la carte du café” .

La créatrice Anne Willi vient habiller Brooklyn

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Anne Willi a choisi Brooklyn un peu à la manière dont elle avait opté pour le XIème arrondissement de Paris, 17 ans plus tôt: au flair. “Je me suis assise dans un café, j’ai observé les gens, les femmes, et je me suis dit que c’était ici” raconte-t-elle. Après la rue Keller, “pour ce film de Klapisch (“Chacun cherche son chat” , NDLR) où tout s’y passe”, et la rue Odéon à Paris, c’est sur Atlantic Avenue que la créatrice vient d’ouvrir sa troisième boutique.
“On sent une certaine liberté”
Là, au milieu des petites boutiques indépendantes qui peuplent l’avenue, la Française dit retrouver “ce charme, ce raffinement” qui incarnent l’esprit de ses collections. Habiller sans trop en faire, suggérer, sans trop laisser paraître. “J’aime le détail qui fait la différence, une couture au niveau du col, une robe un peu fendue … c’est un style que je vois très bien ici, on sent une certaine liberté», explique-t-elle.
Pourtant, la décision d’ouvrir à New York relève du “concours de circonstances”, selon la créatrice. “Depuis le début, beaucoup de New-Yorkaises achetaient mes vêtements à Paris, raconte-t-elle, et puis un jour, l’une d’entre elles m’a proposé un lieu pour mes collections. » En guise d’essai, la Française ouvre une boutique pop up à l’Invisible Dog Center de Brooklyn. «Ca a tout de suite marché et je me suis lancée. Après deux ou trois papiers et quelques rendez-vous à la banque, ma boîte était créée ».
Tel Aviv, Paris, New York
Cette expérience loin de France n’est pas sans lui rappeler celle de ses débuts, lorsqu’à 21 ans et un diplôme de l’ESMODE en poche, elle s’est envolée pour Tel Aviv, avec, en tête, ses premières ambitions de créatrice. Là, en 1991, elle crée une première marque, Anne Shimon, sa « ruche de démarrage ». «Je n’avais pas le temps d’avoir peur. C’était un nouveau pays où tout était à faire et je retrouve à Brooklyn cette même énergie ». C’est, de retour à Paris, en 1998, qu’elle ouvre sa première boutique Anne Willi, puis une seconde, une dizaine d’années plus tard.
New York rélève tout de même de l’inédit pour la Française. «Au début, c’est difficile en tant que Parisienne de sentir les codes ici. Tout est nouveau, en ébullition, on ne sait pas trop » reconnaît-elle. Mais la créatrice ne va pas s’arrêter là. Une seconde boutique devrait ouvrir dans l’année. “Je me verrais bien à Elizabeth Street!” 

"La Bohème" retransmis à Miami

C’est l’une des plus grandes histoires d’amour de l’opéra. Mis en scène par The Royal Opera House de Londres, l’opéra “La Bohème” de Giacomo Puccini sera retransmis au O Cinema Miami Beach, le dimanche 2 août, à 12 pm.
Jouée par deux grandes pointures de l’opéra, Placido Domingo et Bryn Terfel, l’oeuvre est adaptée de la pièce La Vie de Bohême d’Henri Murger, publiée en 1851. L’histoire se déroule dans le Paris bohème et littéraire des années 1830. Entre joies de la jeunesse, amours impossibles et séparation tragique, “La Bohème” dépeint, en quatre actes, le destin de quatre jeunes artistes bohèmes et idéalistes.
 
 

Pourquoi les Américains sont-ils accros à l'air conditionné?

Ils ne savent pas régler la clim ici!” Si vous êtes ressorti d’un magasin aux Etats-Unis sans faire cette remarque, c’est que vous n’êtes pas réellement Français.
Pourquoi les Américains aiment-ils autant l’air conditionné? Le Washington Post a mené l’enquête. Le quotidien remarque tout d’abord que la perplexité des Européens face à cette pratique est ancienne. Dès 1992, un professeur de Cambridge expliquait que l’air conditionné était “l’épidémie la moins remarquée” aux Etats-Unis. Glaçant.
Les Américains, rois de la clim’
La raison la plus évidente pour ce phénomène est bien entendu la température elle-même. La population américaine est beaucoup plus exposée à des épisodes de forte chaleur et d’humidité que les Européens. Cela explique que 87% des foyers américains ont un climatiseur (chiffres de 2011) et que les Etats-Unis sont pour le moment les plus grands consommateurs d’air conditionné au monde. Selon un expert cité par le Washington Post, les Américains consomment plus d’énergie pour leur climatisation que l’Afrique pour faire fonctionner l’ensemble de ses appareils électriques.
Augmentation de la productivité au travail
Pour les Etats-Unis, l’air conditionné est plus qu’une question de confort. Les entreprises se sont rapidement aperçues que la technologie, qui s’est démocratisée dans les années 20, permettait d’augmenter la productivité des employés. Dans son ouvrage, Air conditioning America, Gail Copper cite un sondage de 1957 selon lequel 90% des entreprises américaines citent l’air conditionné comme source de l’amélioration de leur productivité. Un argument que conteste la journaliste Kate Murphy dans le New York Times. Selon elle, des études montrent que le froid a des effets psychologiques négatifs sur les travailleurs.
Température préférée des Américains et des Européens
A cela s’ajoutent des raisons culturelles. Pour Michael Sivak, un chercheur à l’Université du Michigan cité dans le Washington Post, la température moyenne préférée des Américains est 70 degrés Fahrenheit (environ 21 degrés celsius), ce qui est trop frais pour les Européens.
Les Américains tendent à garder le thermostat à la même température tout au long de l’année. En revanche, les Européens mettent leurs thermostats plus haut en été et plus bas en hiver. Par conséquent, à l’intérieur, les Européens portent des pulls en hiver, tandis que les Américains portent des pulls en été ” , explique le chercheur. Autrement dit, les Europeens s’adaptent aux températures changeantes, les Américains non et cherchent, via la climatisation, à se maintenir à une temperature inchangée quelle que soit la saison.
La faute aux architectes et aux managers de bâtiments
Pour d’autres, c’est aussi une question d’architecture. Depuis les années 40, les architectes américains ont commencé à construire des bâtiments sans balcon ni porche et abaisser les plafonds pour éviter que l’air frais ne s’échappe d’espaces fermés. “Plutôt que d’être séparés pour permettre à l’air de circuler, ou d’être construits autour de cours, les bâtiments ont eu tendance à s’entasser, comme des boites. Cela peut avoir pour effet de créer des “ravins de chaleur” où chaque bâtiment fait fonctionner son système de climatisation à fond pour rivaliser avec ses voisins” , explique The Economist dans un article de 2013.
Kate Murphy, du New York Times, avance une autre raison. “La meilleure isolation des bâtiments permet de retenir l’air conditionné de s’échapper mais empêche aussi de l’air frais de rentrer. Donc l’air conditionné est utilisé pour remplir les critère de qualité de l’air en matière de niveaux de dioxyde de carbone, qui s’accumulent en absence d’air extérieur. L’air froid permet aussi de contrôler l’humidité, ce qui permet d’éviter le cauchemar de tout responsable de bâtiment: la moisissure.
Rappelons que d’autres techniques existent pour refroidir l’air dans les immeubles: l’utilisation d’arbres pour créer de l’ombre, éviter les façades de couleur sombre, arroser les toits, isoler des fenêtres… Ah oui, ça peut aider l’environnement aussi!

Georges Forgeois ferme La Gauloise et Clarkson

Je ne vais pas m’arrêter là!” Georges Forgeois vient de fermer deux établissements coup en même temps – Clarkson et son petit bistro attenant La Gauloise – mais il n’a pas dit son dernier mot.
Il veut rouvrir la Gauloise dans le West Village, à un emplacement qu’il zieute “depuis cinq ans“, et réfléchit à lancer son populaire Bar Tabac dans le Lower East Side.
En 25 ans, je n’ai pas fermé un restaurant. C’est mon premier échec, et encore ce n’est pas un échec. On y était presque” , assure le restaurateur, fondateur du groupe de restaurants Forgeois à Manhattan et Brooklyn.
Habitué à lancer des restaurants dans des quartiers en transition, Georges Forgeois avait ouvert Clarkson en 2013 au coin de Varick et Clarkson Streets, dans l’ouest de West Village, en misant sur l’arrivée de plusieurs grandes compagnies dans le coin. En avril dernier, il a ouvert La Gauloise, un bistrot français d’une quarantaine de places truffé d’objets recueillis à la Braderie de Lille, en lieu et place de la salle à manger du Clarkson.
Mais le ralentissement de l’activité en période estivale dans ce quartier de bureaux a eu raison des efforts du restaurateur, selon lui. “L’été, c’est mort. Les bureaux se vident après le 15 juin.  Quand vient l’été, tu as dix semaines ou tu marches sur une jambe, que tu sois Jean-Georges ou un autre… explique le restaurateur. Ce quartier va exploser, mais je suis arrivé deux ans trot tôt. 
 

Youssou N'Dour en tournée aux Etats Unis en novembre

Vous vous souvenez de “La Cour des Grands” (ci-dessous)? Youssou N’Dour, le célèbre chanteur de l’hymne de la coupe du monde de 1998 avec Axelle Red, tout droit venu du Sénégal, vient faire cinq dates aux Etats Unis en novembre.
Il sera notamment présent le dimanche 1er novembre à 8 pm au Terminal 5 à New York, le samedi 14 novembre à 8 pm au  Zallerbach Festival à Berkeley et le vendredi 6 novembre à 8 pm au Walt Disney Concert Hall à Los Angeles. Le mercredi 4 novembre, il a rendez-vous avec ses fans au Boulder Theatre à Boulder et le samedi 14 novembre au Hill Auditorium à Ann Arbor.
Originaire de Dakar, Youssou N’Dour a reçu en 2013 un Gammy Awards pour son album “Egypt” dans la catégorie “musique du monde”. Il a tourné autour de la planète, fait l’objet de deux films et occupé le poste de ministre de la culture et du tourisme au Sénégal.

Une exposition immersive pour "écouter" Houston

Venez écouter le “chuchotement de la ville” au Musée d’Art Contemporain de Houston. Whispering Bayou est une installation multimédia immersive, fruit de la collaboration entre la cinéaste Carroll Parrott Blue, basé à Houston, le compositeur français et artiste multimédia Jean-Baptiste Barrière et le compositeur et artiste George Lewis, basé à New York. L’exposition commence le 1er août.
Le principe de l’installation? La rencontre entre des vidéos et un paysage sonore composé de sons, de voix et d’images des habitants de Houston et de leur ville. Cette installation se veut le reflet de la diversité de cette ville cosmopolite dans laquelle sont parlées plus de 100 langues. Laissez votre imagination faire le reste.

Flo Paris, une "vraie" boulangerie française à Houston

Avec ses lampes de style industriel, ses étagères en métal, ses plantes vertes et ses chaises blanches et rouges, Flo Paris, la nouvelle boulangerie française qui vient d’ouvrir ses portes au numéro 5757 de Westheimer Road à Houston, affiche un look résolument moderne.
Mais il s’agit bien ici de perpétuer la plus pure tradition boulangère française. Baguettes, pains, croissants, sandwiches, salades, crêpes, quiches… « Nous faisons tout de A à Z. Et on ne travaille pas uniquement sur le goût, mais aussi sur la forme, la présentation », affirme le patron, Rabih Salibi, qui affiche 26 ans d’expérience dans la restauration, dont une partie au Liban.
Potentiel
Avec sa femme Florelle, il a décidé, voilà un an, de vendre l’ensemble de ses restaurants à Paris et au-delà (dont une crêperie-saladerie), afin de permettre à ses deux enfants lycéens de réaliser leur passion pour le basket à Westbury Christian School. « Nous savions qu’il y avait du potentiel à Houston, en pleine croissance démographique », raconte Rabih Salibi. Mais l’étude de marché restait à faire et le concept à définir.
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Beaucoup de boulangeries pas authentiques
L’idée de la boulangerie s’est rapidement imposée après quelques visites de boulangeries françaises de l’agglomération mitigées pour les Salibi. « Il y a beaucoup de boulangeries françaises qui fonctionnent bien à Houston, mais quand on entre à l’intérieur et qu’on commence à déguster les spécialités françaises, je suis désolée, mais ce n’est pas authentique. »
Avec un ami d’enfance devenu chef pâtissier en Virginie et relocalisé à Houston pour l’occasion (Dany Srour) et l’aide du chef français Philippe Schmit (Drexel), les Salibi se sont donc embarqués dans la mission de faire vivre une véritable boulangerie parisienne à Houston. Et si l’on en croit les premières critiques publiées sur Yelp, les amateurs sont au rendez-vous.

Fall Out Boy et Wiz Khalifa font la paire à San Francisco

Il y aura du beau monde à San Francisco, et probablement beaucoup de groupies. Les Fall Out Boy et Wiz Khalifa, en tournée pour le « Boys of Zummer Tour », chanteront sur la scène du Concord Pavilion le mardi 4 août, 7pm.
Wiz Khalifa, qui s’est notamment fait connaître avec les titres “Black and yellow” (2011) et « Young, wild and free » (2011 avec Snoop Dogg) y interprètera son dernier hit « See you again », bande originale du film “Furious 7“. Le rappeur américain partagera la scène avec les quatre chanteurs-vedettes des Fall Out Boy, devenus célèbres en 2005 avec “Sugar, We’re Goin Down” et “Dance, Dance”. Le groupe a sorti un dernier album en 2015,  “American Beauty/American Psycho”.
 

Dans le Village, le dernier né d'un serial-restaurateur

Il règne dans la salle principale de Gloo un parfum d’excitation et de stress. Nous sommes à quelques heures de l’ouverture ce mardi 21 juillet. Les menus viennent d’arriver. La licence d’alcool aussi, le matin-même.
Christophe Garnier, le chef et patron de cette nouvelle tablée du West Village, sort de la cuisine en tablier, donne quelques consignes à ses employés, corrige le prix d’une bouteille de vin…
Cet ancien de la communication reconverti il y a 20 ans dans la sommellerie et la cuisine est devenu un habitué de l’ouverture de restaurants. En France, il en a ouvert pas moins de 13 à Lyon, Avignon et Marseille notamment. Pour mener à bien son projet new-yorkais, il en a vendu quatre tout en restant associé-partenaire dans deux autres (AOC aux  Halles Paul Bocuse et AOC Hôtel Dieu à Lyon).
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La cuisine, c’est “sensuel”
La cuisine, une passion depuis “toujours” pour Christophe Garnier, originaire du Cantal. “C’est là que j’ai découvert le goût. On avait une maison familiale depuis des siècles. Mes arrière-grands-parents étaient fermiers. On avait un potager sur place. On achetait directement auprès des éleveurs. C’était un rêve de goûter des produits qui n’étaient pas les mêmes qu’à Paris. J’aime les travailler, les sentir dans mes mains. C’est sensuel, physique. ”
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Et pourquoi se donner le mal d’ouvrir un restaurant de 72 places à New York? “Un vieux rêve, le rêve américain sans doute. Ca faisait des années que j’avais envie de venir ici. Il y a eu un moment où je me suis dit que si je ne le faisais pas maintenant, je ne le ferai jamais. C’est aussi l’envie de se mettre en danger car New York n’est pas une ville facile. 
Il n’est pas seul dans l’aventure. Le chef est épaulé par son épouse, Constance Hudault, qui le suit dans ses ouvertures depuis trois ans. Pour leur premier restaurant new-yorkais, le couple n’a pas choisi la facilité. Gloo se trouve au cœur du très cher West Village, le quartier des restaurants par excellence.
Christophe Garnier veut se distinguer de la concurrence en misant sur un menu bistronomique à des prix relativement bas pour le quartier (comptez entre 16 et 25 dollars pour les plats principaux). Le menu n’a pas d’entrées, uniquement des “petites assiettes” (poireau vinaigrette, soupe glacée de légumes, charcuterie maison et brandade de morue notamment) servis au bar ou en salle.
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On n’a pas de soupe à l’oignon ou de croque-monsieur, précise le chef. J’utilise du shiso, du gingembre, des herbes asiatiques… Je fais de la cuisine à la française mais je ne m’interdis rien. 
Pour la décoration, minimaliste, il a recruté la Française Pascale Palun, qui a notamment travaillé sur les résidences françaises de John Malkovich et “Bradgelina”. Elle a accroché dans l’entrée environ 150 vieux clichés de criminels (ci-dessus), dont un certain Clyde Barrow, issus d’un musée anglais.
Il faut arriver très humble à New York, essayer de comprendre ce que aiment les gens, ce qu’on peut faire… ” poursuit Christophe Garnier. Le restaurant servira le brunch dans “deux-trois semaines” et prévoit d’installer pour l’occasion une grosse cocotte en salle. Il organisera des dégustations de vins car il ne s’appelle pas Gloo (tiré de “glou glou”) pour rien.