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Pourquoi McDonald's est-il aussi nul aux Etats-Unis?

Quand un exaptrié entre au McDonald’s aux Etats-Unis, sa réaction est proche de ça:
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Restaurants vieillots, carte peu élaborée… Rien à voir avec les McDonald’s de votre enfance. Pourquoi? C’est la question bête de la semaine.
Pour Nicholas Majka, co-auteur d’une étude publiée en 2012 sur le succès de McDonald’s en France, l’explication est simple : “Aux Etats-Unis, où les distances sont plus grandes, l’habitude de prendre sa voiture pour aller chercher à emporter est très ancrée, explique, t-il. Le McDrive draine la plus grande partie des consommateurs aux Etats-Unis, alors pourquoi investir dans la rénovation des restaurants si les Américains ne prennent pas le temps de s’asseoir?”. 
On ne mange pas au McDo aux Etats-Unis
Pour la chaîne de fast food, développée sur le concept du “rapide et pas cher” , il s’agit avant tout de minimiser le temps de visite du client, et de maximiser la rotation.
En France, la donne est toute autre. Selon les spécialistes en management Hamid Bouchikhi et John Kimberly, auteurs de The soul of the corporation, McDonald’s incarne la «confusion d’identité» des firmes internationales à l’ère de la globalisation. “McDonald’s est une compagnie purement américaine qui a rencontré un problème d’identité intéressant lorsqu’elle s’est développée outre-Atlantique, et plus particulièrement en France” raconte John Kimberly dans une interview accordée à l’université de Wharton, où il enseigne le management.
‘Fast food’ et ‘français’ sont deux mots qui ne vont pas ensemble
McDonald’s s’est étendue outre-Atlantique dans les années 70. Il ouvre un premier restaurant Boulevard Saint-Michel à Paris en 1975. “Je me suis dit que ça ne décollerait jamais, poursuit le professeur en management, ‘fast food’ et ‘français’ sont deux mots qui ne vont pas ensemble”. 
Et pour cause, les traditions culinaires françaises, tout comme le goût pour les repas longs et gourmets ont la dent dure. Les Français ne prennent que 10% de leurs repas dehors contre 40% pour les Américains. Surtout, les attaques de José Bové en 1999 sur la concurrence faite par McDonald’s aux fermiers français, tout comme la controverse sur la “malbouffe américaine” lancée par le documentaire “Supersize Me” en 2004, ont contribué à ternir l’image de la marque.
McDo s’adapte
A partir de 1995, les restaurants McDonalds changent leur recettes, utilisent davantage de produits français – dont le fromage de chèvre et la moutarde provençale – et adaptent leurs formules en proposant des options avec entrée, dessert, ou café, imitant ainsi la tradition des repas en trois temps.
Pour conquérir le cœur des Français, la firme américaine élargit également sa gamme de services avec l’instauration du “Mc Café” en 2011, sur un concept volontairement similaire à la chaîne Starbucks. En proposant des produits typiquement français comme la baguette ou des macarons, le groupe mise sur une “intégration locale” pour compléter l’offre de produits américains traditionnels.
Cinq milliards pour rénover les restaurants
Enfin, en investissant près de cinq milliards de dollars en moins d’une décennie, la firme rénove l’ensemble de ses restaurants en France,  avec un design voulu “plus haut-de-gamme”, confortable, et instaure “Wifi” et  télévisions en 2010.
Une initiative qui, semble-t-il, porte ses fruits, puisque McDonald’s est aujourd’hui la plus grande chaîne de restauration rapide en France avec plus de 1.200 restaurants en 2012. Elle y ouvre 30 restaurants par an en moyenne.
Aux Etats-Unis, McDonald’s semble avoir du mal à se reformer. Elle a bien essayé de se lancer dans des produits plus sains. Mais il lui a fallu deux ans (deux ans!) pour monter une chaine d’approvisionnement pour le concombre quand elle a lancé, il y a quelques années, son premium McWrap. McDo s’est également lancée dans la “customisation” de son menu mais ce nouveau concept a eu du mal à s’imposer car il a eu pour effet d’allonger les temps d’attente dans les restaurants. Ce que les clients américains n’aiment pas.

Cosmos Copa: l'équipe de France de New York va en quarts

Les Bleus ont obtenu leur ticket pour les quarts de finale de la Cosmos Copa, la coupe du monde de foot amateur composée d’équipes communautaires à New York.
L’équipe de France, emmenée par Zohair Ghenania, est arrivé à bout d’Haïti 4-2 dimanche 19 juillet sur Randall’s Island. En quarts de finale, samedi 25 juillet, elle rencontrera la Grèce, tombeur de la Jamaïque aux tirs aux buts (6-5) après un 2-2 au bout du temps règlementaire. Tous les quarts de finale auront lieu à 5pm sur Randall’s Island. Les Bleus joueront sur le terrain 82.
Les demi-finales auront lieu le dimanche 26 juillet toujours sur Randall’s Island. S’ils se qualifient, les Bleus joueront contre le vainqueur de Salvador vs Colombie à 3pm sur le terrain 61.

Start-ups: 13 conseils pour réussir aux Etats-Unis

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Ils ont créé une start-up ou une filiale aux Etats-Unis, et vous racontent les galères et les pièges dans lesquels ils sont tombés. A bon entendeur.
13. Ceux qui ont voulu trop faire à distance depuis la France
Pour se développer aux Etats-Unis, il faut être sur place, disponible pour des rendez-vous de dernière minute, et imprégné de la culture américaine pour y réussir : tel est le discours de la plupart des entrepreneurs que nous avons rencontrés. Confier les rênes de sa start-up à un local et piloter depuis la France, tout en faisant des aller-retour tous les mois, est un pari risqué. “Virtuoz avait essayé de se développer aux US depuis la France. Ils avaient recruté une super pointure ici, et pourtant, cela n’a pas marché. Le fondateur est finalement venu aux Etats-Unis, et a repris les choses en main. Il n’y a rien de mieux qu’un fondateur pour parler du produit à ses clients”, estime Luc Hardy, un VC français, qui a créé son fonds, Sagax.
Mathieu Nouzareth, patron de FreshPlanet, a fait face au même problème avec sa start-up précédente. “J’étais à Paris mais je venais aux US une semaine par mois. Cela crée des incompréhensions des deux côtés, pose des problèmes de synchronisation, et les réunions par Skype ne remplacent jamais le fait d’être sur place. Je suis convaincu que pour lancer une société ou une filiale aux US, il faut qu’au moins un co-fondateur soit sur place.”
12. Ceux qui ont traversé l’Atlantique trop tard
A quel moment venir aux US ? Pas trop tard, répond Luc Hardy. “J’entends des start-ups qui me disent : on va attendre de faire nos preuves en Europe avant de venir. Je leur dis : non ! Les choses peuvent être beaucoup plus faciles et rapides aux Etats-Unis, et plus on se développe en France, plus les coûts de restructuration aux US sont élevés. Il faut venir assez vite, quitte à garder son équipe technique en France. En effectuant sa première levée de fonds significative aux US, on peut espérer une meilleure valorisation, et lever plus d’argent.”
11. Ceux qui ont eu des difficultés avec le statut de leur société 
L’une des plus grosses difficultés qu’a connue Matthieu Valoatto, fondateur de la start-up Curioos, est juridique et fiscale. “A l’origine, j’avais créé ma société en France, et un an plus tard j’ai lancé sa filiale aux US . J’ai commencé à pitcher des investisseurs, mais cela bloquait, car ils ne voulaient pas investir dans une filiale, d’autant que j’avais déjà quelques investisseurs en France, et que j’avais fait appel à un leveur de fonds qui touchait un pourcentage. Ils voulaient qu’on retourne le modèle, que la société fille devienne la mère. On a dû créer une troisième société qui a racheté tous les actifs de la société française. Ca a été super compliqué, on a perdu plusieurs mois là dessus, car cela soulève des tas de questions fiscales.”
10. Ceux qui ont voulu être trop parfaits

“Better done, than perfect” : voilà la maxime qui aurait dû le guider. Et avec le recul, pour Francois de Bodinat, c’est l’une des raisons principales de l’échec de sa start-up Givted. Après avoir levé plus d’un million de dollars en Europe, les deux co-fondateurs sont venus à New York en 2013 pour lancer leur plateforme de cadeaux groupés sur le marché américain. Ils passent plusieurs mois à peaufiner leur site, puis le lancent. 

Mais quand l’argent est venu à manquer, leur site ne dégageait pas assez d’audience ni de revenus pour attirer d’autres investisseurs, et il était trop tard pour “pivoter”.”On aurait dû lancer notre produit plus rapidement, même imparfait, et l’améliorer en cours de route grâce aux feedbacks de nos utilisateurs. Ces feedbacks sont la clé afin de décider ou non d’un éventuel pivot de notre plateforme. On a trop attendu ; et cela nous a coûté cher”, explique-t-il. “Nous avons failli relever de l’argent, mais le deal ne s’est pas fait.”

9. Ceux qui ont voulu zapper les experts
Beaucoup d’entrepreneurs français sont réticents à l’idée de payer des consultants, avocats, expert-comptables, brokers ou autres intermédiaires chargés de la paie, au vu de leurs honoraires ou parce que faire appel à de multiples prestataires n’est pas dans la culture française. Or, ces intermédiaires sont souvent la clé de la réussite pour les jeunes start-ups aux Etats-Unis, et leur permet de se concentrer sur leur croissance. Beaucoup le disent : mieux vaut ne pas jouer low-cost dans ce domaine. “Il ne faut pas lésiner sur les avocats, il faut prendre tout de suite des bons, et bien se renseigner pour savoir si ils ont déjà traité des cas similaires. Comme cela, cela ira plus vite”, affirme Matthieu Valloatto.
Aymeric Vigneras, fondateur d’une start-up (Sharalike, à Boston) et consultant pour des entreprises françaises qui souhaitent s’implanter aux US, se souvient d’une start-up IT qui a échoué principalement à cause de ce problème. “Le CEO était resté en France, mais il avait du mal à externaliser et à ne pas être en contrôle permanent de ses prestataires. Il faisait des doubles vérifications pour tout, passait son temps à mettre des comptables ou autres prestataires en concurrence pour trouver le meilleurs prix, et a dépensé une énergie folle là dedans. Cela a clairement participé à l’échec de sa boite aux US.”
8. Ceux qui ont négligé la question des visas
C’est quelque chose à envisager très vite. “Je vois des boîtes qui commencent à avancer sur leur implantation, qui sont prêtes à venir, et  envisagent le visa comme une formalité à régler, persuadées qu’elles vont l’avoir. Or, certaines se prennent un mur, et perdent six mois !  Il faut envisager cette problème dès le début”, conseille Aymeric Vigneras.
“J’ai l’exemple une société informatique, qui cherchait à faire venir un cadre de France. Son visa L1 lui a été refusé, parce qu’il n’avait pas assez d’ancienneté dans l’entreprise, et que l’administration ne reconnaissait pas le fait qu’il avait travaillé dans l’une des filiales  Ils ont dû faire un recrutement local, alors qu’ils auraient préféré cette personne. Idem pour le visa investisseur : tous les types d’investissements ne rentrent pas dans la case pour obtenir ce visa, alors il faut il y penser en amont, quitte à prendre certaines décisions en fonction de ces critères”, poursuit le consultant, pour qui l’obtention et le choix des visas doivent faire partie intégrante du business plan.
7. Ceux qui se sont fait coincer par un bail
Signer un bail pour des locaux, lorsqu’on arrive aux Etats-Unis, est contraignant. Les conditions sont encore plus strictes qu’en France, et il est difficile de le rompre en dehors de la date anniversaire sans payer d’importants frais – pas l’idéal pour une start-up qui se développe très vite, ou qui, au contraire, connait des difficultés. L’une des solutions : les espaces de co-workings et d’hébergements de start-ups,  avec des loyers au mois ou à la semaine, qui pullulent aux Etats-Unis. Autre option, souvent moins chère : sous-louer à une autre start-up une partie de ses locaux.
6. Ceux qui se sont fait embobiner pendant les entretiens d’embauche
Bercés par la pensée positive, habitués à parler en public dès l’âge de deux ans, beaucoup d’Américains savent très bien se vendre pendant un entretien d’embauche. “Du coup, on a tendance à trouver tous les candidats géniaux. On s’est fait berner comme cela, on a recruté deux vice-présidents qui en fait n’étaient pas au niveau. Je recommande de se faire aider par un Américain pour le recrutement, et de poser des questions techniques et très précises, afin de vraiment évaluer la compétence d’un candidat. Et faire beaucoup de reference calls”, affirme Jonathan Benhamou, de PeopleDoc.
“Les CV Américains sont souvent beaucoup plus séduisants que les CV français, avec des résultats concrets, des phrases du style : j’ai développé le chiffre d’affaires de 2,5% et réduits les coûts de 20%. Il faut pas mal creuser pour comprendre”, remarque Mathieu Nouzareth.
5. Ceux qui ont mal analysé leur marché 
Si la plateforme de cadeaux groupés en ligne Givted n’a pas marché, c’est aussi, selon Francois de Bodinat, qu’il n’y avait sans doute pas de vrai marché aux Etats-Unis – contrairement à son intuition initiale. “Notre idée de business était bonne, notre produit était ok, nous avions des retours positifs. Mais les gens n’utilisaient tout simplement pas la plateforme. Il faut savoir se rendre à l’évidence. Si un produit de ce type ne décolle pas en 18 mois, ce qui est déjà long, il faut passer à autre chose”. Givted a donc cessé ses activités fin 2014.
4. Ceux qui ont méconnu les pratiques managériales américaines
“Une des grosses différences, c’est qu’ici, les postes et les fonctions des gens sont beaucoup plus précises, les gens sont très spécialisés, et donc il faut y faire attention dans le management. Aussi, je dirais que le management aux Etats-Unis est beaucoup plus top-down qu’en France, plus hiérarchisé”, dit Jonathan Benhamou.
Autre conseil livrés par de nombreux entrepreneurs : féliciter ses employés régulièrement, assortir toute critique d’un message positif – des pratiques auxquelles les Français sont peu habitués.“Il faut être systématiquement positif, ne jamais dire : c’est nul. Cela ne passe pas”, affirme Mathieu Nouzareth.
Autre particularité du management à l’américaine : les conflits non ouverts. En France, la culture de la revendication est bien plus pregnante, les problèmes remontent rapidement. “Ici, on est plus dans des situations où les employés ne vont pas en parler lorsqu’il y a un problème, alors il faut faire très attention et bien communiquer”, estime Jonathan Benhamou. Car ici, les salariés sont plus à même de claquer la porte du jour au lendemain.
3. Ceux qui se sont trompés de message lors d’une vente
Pour convaincre un client ou un acheteur, il faut être concret, pragmatique, et résoudre un vrai problème. “C’est une vraie différence, et c’est quelque chose que j’ai compris vraiment en m’installant ici. En France, quand on va voir nos clients, pour les convaincre, on leur parle de stratégie. Ici, on descend tout en bas. On leur montre quel problème concret on peut résoudre dans leur quotidien”, explique Jonathan Benhamou, fondateur de PeopleDoc.
2. Ceux qui se sont dispersés dans le marketing
“Une des erreurs que l’on a fait au début, c’est de dépenser de l’argent pour la notoriété de la marque, en participant à des conférences, des salons ect. En France, cela a du sens car le marché est petit. Ici, il faudrait des millions pour arriver au même résultat. Maintenant, on a des pratiques marketing beaucoup plus ciblées, des actions avec un ROI direct, des demos en ligne, des webinars, des rédactions de contenus”, raconte Jonathan Benhamou.
1. Ceux qui ont pris trop de vacances
Inutile de dire qu’aux US, au mois d’août, on bosse. “La première année, j’ai pris tout mon mois d’août, comme je faisais en France. Mais mes clients ou mes employés ne comprenaient pas. Le message envoyé n’est pas bon, et il y a du business à faire, même à ce moment”, raconte Jonathan Benhamou. Depuis, il ne le fait plus, et prend dix jours maximum.

Trop cher d'acheter en France depuis les USA? Faux!

(Article partenaire) Hier, pour éviter de payer les frais de transport sur des produits achetés en France via internet, il fallait ruser. Parmi les techniques “à l’ancienne” bien connues des expat’, on demandait à un ami en France, de passage aux Etats-Unis, de prendre l’achat en question dans ses valises.
Aujourd’hui, plus la peine d’embêter vos amis. Lancé en 2014 par une équipe de professionnels experts du transport et de la logistique, le site Easy Delivery propose aux Français des Etats-Unis de livrer chez eux, en moins de trois jours, toute commande passée sur un site d’e-commerce français ou européen, à des tarifs qui figurent parmi les plus bas du marché.
Comment ça marche? Il suffit de créer un compte sur Easy Delivery. Vous recevrez une adresse en France à entrer au moment de l’achat. Easy Delivery réceptionne le colis dans son entrepôt en France et le réexpédie à votre adresse aux Etats-Unis. Il est possible de le suivre en ligne, jusqu’à la livraison. Easy Delivery propose à ses nouveaux clients de tester le service gratuitement pendant 1 mois.

Le nombre de colis commandés est illimité. Aucun frais supplémentaire (réception en entrepôt, frais de stockage en dessous de 7 jours) ne sera facturé. Le service offre aussi une option de “personal shopper“: dans ce cas, le client fournit une liste de produits et Easy Delivery se charge du reste.
Le site d’Easy Delivery ici
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Lancement d'un atelier franco-américain pour start-ups à New York

Start-ups, le tout nouveau French-American Digital Lab vous attend de pied ferme. Le but de ce nouvel atelier, lancé sous la bannière French Tech New York, est d’aider les jeunes entreprises françaises qui veulent percer dans le domaine de la culture et de la création aux Etats-Unis, et soutenir les start-ups américaines qui veulent s’implanter en France.
Le programme de la première session, qui aura lieu du 16 au 25 novembre à New York, comprend des séminaires, du mentoring, des rencontres avec des acteurs de la création des deux pays. Objectif : comprendre les réalités du marché dans les deux pays. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 16 août minuit.
Cette initiative est pilotée par Business France et les Services culturels de l’Ambassade de France avec le soutien d’incubateurs français renommés comme Gaîté Lyrique/Créatis, Numa, Paris&Co…

La Maison de l'Eclair, la start-up qui dévergonde l'éclair

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Si vous pensiez tout savoir sur les éclairs, vous risqueriez d’être surpris. C’est en s’inspirant de son péché mignon pour les fameuses pâtisseries françaises que la jeune entrepreneuse Cynthia Balli a lancé la Maison de l’Eclair en janvier dernier. Sur le concept d’une « pâtisserie en ligne », la marque propose des “boîtes d’éclairs” pour divers événements (baby showers, meetings d’entreprises…).
Pour donner vie à son projet, la jeune femme a puisé dans ses souvenirs d’enfance. «Les éclairs ont une vraie valeur sentimentale pour moi, c’est mon dessert préféré depuis que je suis toute petite» raconte-t-elle. A New York, où elle s’installe en 2011 après une formation en management à la prestigieuse Ecole hôtelière de Lausanne, l’entrepreneuse choisit de développer ses “boxes” dans le service aux entreprises et l’évènementiel.
«Pour l’instant, on livre en majorité à Manhattan. C’est énorme, il y a des milliers de bureaux, ça a un très grand potentiel, explique-t-elle. Les Américains sont très enthousiastes et ont toujours envie de goûter des nouveautés, et surtout ce qui est français » .
Pour séduire, elle n’hésite pas à faire preuve d’originalité. Parmi les 19 recettes de la carte, on note le « crème et saumon fumé » -coup de cœur de la rédaction- le « Lemon tart » méringué, ou encore le « Peanut butter & jelly », particulièrement prisé des Américains. «Tout est fait à la main, de la pâte aux finalisations » explique-t-elle.
Après avoir récemment créé des boîtes à thème – les « fish lovers », « meat lovers », « California love » et « Parisian lunch box », avec la possibilité de personnaliser ses éclairs – elle espère voir ses pâtisseries proposées dans plusieurs cafés new-yorkais.

Grande surprise: les USA étrillent la France 82-0 en foot américain

On savait que la France n’était pas une nation de foot américain. Mais à ce point… Les Etats-Unis ont infligé aux Bleus une sévère défaite 82-0, mercredi 15 juillet, en demi-finale des championnats du monde de l’IFAF, la fédération internationale de football américain, qui se déroulent à Canton (Ohio).
C’est la victoire américaine la plus nette depuis la création de cette sorte de coupe du monde du foot américain. En 2007, Team USA avait corrigé la Corée du Sud 77-0. Mais les Français peuvent se rassurer: ils n’ont pas essuyé la plus lourde défaite de l’histoire de la compétition. En 1999, le Mexique avait battu la Finlande 89-0.
Les Américains ont marqué un “touchdown” lors de toutes leurs douze premières possessions de balle “et la seule raison pour laquelle ils n’ont pas marqué lors de leur 13eme est uniquement parce qu’ils ont joué la montre” , ironise le Huffington Post. Les Bleus devraient les remercier!
Il faut dire que les pauvres Français étaient privés de leur Quarter back, Paul Durand, ce qui n’a pas arrangé leurs affaires. Ils devront se remette de leurs émotions pour affronter le Mexique pour la 3eme place. “Et ce n’est pas comme si la France était la pire équipe au monde. Ils ont battu l’Australie 53-3 et la Corée du Sud 47-6 ” , note tout de même le site spécialisé SB Nation. Le football américain ne s’appelle pas ainsi pour rien.
 

Un livre pour devenir belle comme une Française

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Mathilde Thomas, la co-fondatrice de Caudalie, quitte New York pour l’Asie, pour accompagner le développement de la marque. Mais elle ne voulait pas partir sans laisser un petit cadeau aux Américaines: un livre de conseils en beauté, The French Beauty Solution, sorti le 14 juillet.
C’est vraiment mon héritage pour ces cinq ans à New York, je voulais clôturer mon séjour avec ça“, dit-elle.
Trop de maquillage
A l’origine, un constat : les Américaines ont une approche de la beauté différente de celle des Françaises. Elles recherchent un résultat immédiat. Mathilde Thomas s’est rendu compte de cette différence dès son premier camp américain à 11 ans. “Les roomates américaines sont arrivées avec douze bouteilles de laque et beaucoup de maquillage (…). On n’avait jamais vu ça. Nous, on était venues avec une crème solaire Roche Posay et puis un petit bronzer terracotta de Guerlain pour avoir bonne mine et c’est tout“.
Depuis qu’elle s’est s’installée aux Etats-Unis en 2010, Mathilde Thomas a rencontré 5.000 femmes américaines pour le développement de Caudalie et s’est rendu compte que leurs habitudes de beauté étaient trop compliquées, parfois désagréables et/ou ruineuses et pas pour autant efficaces.
Camera ready
Elles dépensent souvent beaucoup en maquillage mais “elles ne comprennent pas le soin pour la peau, explique-t-elle. Elles ne se démaquillent pas forcément avant d’aller au lit, elles ne comprennent pas qu’il faut mettre un sérum, qu’il faut se démaquiller avant de mettre de la crème sur le visage“.
Très volontaires, elles recherchent autant la perfection de leur maquillage que de leur légendaire cheveu brillant. “Les Américaines sont toujours camera ready, observe Mathilde Thomas, c’est-à-dire maquillées comme pour une séance de photo. Mais elles n’ont pas dans leur culture les notions de soin-plaisir et de préservation du capital que les Françaises se transmettent de mère en fille.
Faire l’amour
Mathilde Thomas partage donc dans ce livre les secrets d’une routine de soins-beauté à la française qu’elle a appris jeune fille et développés par son travail. On y apprend notamment comment prendre soin de sa peau et de ses cheveux, réaliser une cure de trois jours à base de raisin, ou encore se confectionner des masques avec des produits naturels. Au delà du rituel-beauté, elle explique que bien manger, se relaxer et faire l’amour rend aussi les femmes plus belles ! Et aussi: sa grand-mère lui conseillait aussi un verre de vin chaque jour. On est bien d’accord.
 

Le mythique Mark Knopfler en concert à Fort Lauderdale

“Sultan of swing”, “Sailing to Philadelphia” et “Brothers in arms” , c’est lui. Mark Knopfler, l’ex-leader des Dire Straits – revient sur scène avec un nouvel album, “Tracker”qu’il présentera lors d’un concert à Fort Lauderdale le samedi 31 octobre à 8pm.
Près de 20 ans après la séparation du groupe de rock culte et une carrière solo bien entamée, “l’homme tranquille du rock ’n’ roll” poursuit sa tournée, commencée depuis le 15 mai. Sur des morceaux de guitare qui ne sont pas sans rappeler ceux de ses premiers succès, l’album s’ouvre sur le morceaux “Beryl”, dédié à l’écrivaine Beryl Bainbridge, et se termine par un duo avec la chanteuse folk Ruth Moody. Cet opus succède à “Privateering” (2012), “Get Lucky” (2009) et “Kill to Get Crimson” (2007).
 

Comment investir dans l’immobilier aux USA depuis la France ?

Qui n’a jamais rêvé d’avoir un petit pied à terre à New York ou un grand chez soi à L.A. ? D’investir dans l’immobilier afin de faire fructifier ses économies ? Joindre l’utile à l’agréable est tout à fait possible sans bouger de France. Ou presque.
Première étape : faire appel à un agent immobilier ( c’est le vendeur qui paie), éventuellement francophone. « Si vous n’en connaissez pas, vous en trouverez sur les sites de brokers, explique René Fauchet, agent et conseiller en investissement immobilier à New York, chez Douglas Elliman. Il faut l’appeler, lui poser les bonnes questions : quelle est sa spécialité ? Travaille-t-il plutôt avec des investisseurs ou des vendeurs ? A-t-il déjà vendu à des Français ?…. ». Il est important également de s’assurer qu’il est entouré d’une équipe de spécialistes – avocats, CPA  soit expert-comptable, assureur – francophones, qui peut conseiller le futur acquéreur sur la meilleure structure légale à adopter.
On peut multiplier ces prises de contacts, mais une fois que le choix s’est porté sur un agent, rien ne sert d’en consulter d’autres : tous travaillent à partir du même listing. Sur les mêmes produits.
Dans un second temps, l’acheteur doit se faire expliquer en détail la procédure américaine, sensiblement différente de la française. Etre bien préparé permet d’agir très vite, condition essentielle à New York entre autres pour ne pas rater la vente. Ainsi, il paraît impératif de savoir déjà exactement comment financer ce bien si l’on ne possède pas la somme. D’une part car il est possible que l’agent vous demande, avant même d’avoir fait une offre, de procéder à l’ouverture d’un compte en banque aux Etats-Unis avec le dépôt de 10 % de la somme que vous comptez dépenser, (“deposit”). Ce montant correspond à ce que vous devez verser  lors de la signature du « contract », sorte de  promesse de vente. Cela lui permet de voir si la démarche est sérieuse. D’autre part, il faut savoir que les banques aux Etats-Unis n’accordent que très peu et très difficilement de prêts aux étrangers qui ne disposent ni de green card ni de credit history. Le plus simple consiste donc à emprunter auprès d’une banque française. «  Le grand avantage de ce type de financement est que le Français est alors considéré comme un cash buyer, remarque René Fauchet. Il multiplie ses chances de mieux négocier et de voir son offre acceptée ».
La troisième étape, la visite virtuelle, reste l’une des plus agréables. Un listing d’appartements et de maisons sélectionnés sur les critères pré-définis tels que le prix, le quartier, les charges… est envoyé à  l’acquéreur. A lui ensuite d’opérer des choix. Et de se préparer au voyage. « A ce stade, affirme René Fauchet, je demande au client de se rendre immédiatement disponible pour passer deux ou trois jours ici et choisir un bien. Puis, de faire immédiatement une offre. » Ce déplacement s’avère aussi l’occasion de rencontrer toute l’équipe et, le cas échéant, d’ouvrir un compte en banque et se mettre en règle avec l’administration. En obtenant par exemple le fameux ITIN, ce numéro d’identification fiscale du contribuable attribué aux étrangers. Une fois ces démarches effectuées, le client peut repartir en France. Si l’offre est acceptée, les avocats entrent alors dans la partie. C’est eux qui font office de notaire. En quelques jours, ils rédigent un contrat où figurent le prix, la date de signature de l’acte de vente, le Closing, et le jour d’entrée dans les lieux. La négociation inclut aussi d’éventuelles conditions suspensives. Puis, on signe chez son avocat ce « contract » qui oblige de déposer sous séquestre chez l’avocat du vendeur 10 % de la somme due. A ce stade, vous êtes représenté par votre avocat. Pour un achat sans crédit, le délai entre l’acceptation de l’offre et la signature finale est de 4 à 8 semaines. Là, l’acheteur peut demander à se faire représenter par son avocat. C’est durant cette signature qu’il va falloir régler tous les «  closings costs » qui comprennent les frais d’avocats, d’enregistrement et diverses taxes fédérales et/ou de l’Etat et de la ville dans lesquels le bien se situe.
Souvent, l’investisseur cherche à louer son bien ne serait-ce que pour payer les impôts et l’éventuel crédit. Là encore, le “broker” peut intervenir en trouvant un locataire à qui il fait signer le bail d’un an renouvelable. Et c’est une société de gestion de biens qui collecte les loyers et règle les impôts pour le compte du propriétaire.
Lire aussi: Comprendre l’immobilier aux USA

Elton John au festival Outside Lands à San Francisco

Comme chaque année, le Golden Gate Park s’apprête à connaitre un lâcher de stars et de bouffe. Elton John, Chet Faker, the Black Keys, Kendrick Lamar sont attendus à la 8ème édition de l’Outside Lands festival, du vendredi 7 au dimanche 9 août.
Au total, prés de 50 artistes sont au programme. Le festival se veut aussi culinaire : plus d’une centaine de restaurateurs seront présents pour faire déguster spécialités et vins régionaux. Plusieurs conférences et repas thématiques auront lieu en marge des festivités dans le cadre du Gastromagic. Pour varier les plaisirs, un chapiteau géant est aussi prévu spécialement pour les “Comedy shows”. Rire, boire, manger, chanter… que demande le peuple!

C'est l'heure du shopping: la Renegade Art Fair revient

La Renegade Art Fair n’a jamais aussi “bien et importante“, c’est en tout cas ce que jure la promo. Vous aurez l’occasion de le constater si vous vous y rendez les samedi 18 et dimanche 19 juillet au Fort Mason Center.
Cette grande foire de “makers” offre une belle opportunité de faire le plein de produits artisanaux (vêtements, accessoires, savons…) et de participer à des ateliers de DIY (“Do It Yourself”). Grande nouveauté cette année: la tenue d’un marché qui aura lieu la veille de l’ouverture officielle, le 17 juillet de midi à 5pm. Pièces de céramique, produits de bain, papeterie, bijoux vous y attendent.