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Upper West Side, l'intello

Tous vous le diront ici: la quintessence de New York ne se trouve pas dans les tours de verre de Midtown, mais dans l’Upper West Side (UWS), grand quartier résidentiel (5 km2 pour 200.000 habitants) et cosmopolite.
L’Upper West est traversé par Broadway, artère commerçante et bourgeoise bordée par de beaux immeubles Art Nouveau (l’Ansonia, le Dorilton, l’Apthorp). Broadway devient plus étudiante, populaire et intellectuelle vers le nord, quand elle avoisine le campus de l’université Columbia dans le quartier de Morningside Heights.
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Sur ses trottoirs, on croise des familles nombreuses lors du Shabbat, des intellos libéraux à lunettes, des livreurs latinos à vélo, des mères de famille en tenue de yoga.
Les « westsiders », qui se surnomment eux-même « les résidents de la république populaire de l’Upper West Side », en raison de leur penchant à gauche, ne veulent surtout pas devenir une pâle copie de l’Upper East Side et de son conformisme BCBG.

Comme Paris, New York se divise en deux rives et les habitants de l’Upper West Side n’aiment pas être confondus avec ceux de l’autre côté du parc. Le débat inspire même des écrivains, comme Paul Auster ou Jonathan Dee.

Côté ouest, on aime les “pre-war buildings” qui ne dépassent pas les dix étages et les “brownstones” que bordent les arbres. Les authentiques « delis » proposent de la nourriture casher et on trouve de nombreux commerces de proximité, du cordonnier au coutelier qui se déplace tous les samedis matin devant le Zabar’s, supermarché connu pour son poisson fumé et son caviar.

« Nous avons trouvé dans l’Upper West Side une vie de famille tranquille, loin du stress de Midtown. C’est un quartier en devenir, pas encore totalement réhabilité. On aime cette authenticité », explique Émilie, jeune mère de deux enfants qui réside sur la 63e rue à l’emplacement exact du quartier qui a inspiré West Side Story et ses batailles de rue. L’endroit fut rasé dans les années 60 pour y construire le Lincoln Center. « Nous apprécions aussi le fait que le quartier ne soit pas trop grand et les blocs plus petits, ce qui permet facilement de varier les promenades avec les enfants entre Riverside et Central Park. »
Émeline, 30 ans, connaît bien le quartier et constate un vrai changement : « La population évolue. Il y a davantage de boutiques branchées et de restaurants à la mode qui s’adressent à un public jeune et aisé, même si le quartier garde un esprit décontracté. » La contrepartie : une nette augmentation des prix dans le cœur historique – 20 % plus chers que la moyenne à New York. Alors, pour continuer à profiter des charmes de l’UWS, les familles n’hésitent plus à migrer au nord dans le quartier de Morningside Heights où les loyers sont plus accessibles.
Vous l’avez déjà vu dans… “Annie Hall”, de Woody Allen. Dans les séries “Seinfeld”, “How I met your mother” et “Louie”. Dans les livres de Paul Auster Moon Palace et La Cité de verre.
Portrait-robot de l’habitant. Il a la quarantaine, travaille en profession libérale, est aisé (salaire médian 74.000 $). 
On y croise qui? Philip Roth, Diana Ross, Steven Spielberg, Glenn Close, Bono.
Si c’était un quartier parisien… Le XVIème arrondissement le long de Central Park, le XVIIe dans sa partie centrale et le XVIIIe à Morningside Heights.
Points positifs: Proximité de Central Park, deux lignes de métro dont certaines stations avec ascenseur, nombreux supermarchés, une des meilleures écoles publiques de New York (PS 199), une école et un collège public (et donc gratuits) avec un programme bilingue en français (PS 84 et MS 256), une vie culturelle riche et variée, en particulier grâce au Lincoln Center et au musée d’histoire naturelle.
Points négatifs: Pendant l’hiver le vent et le froid s’engouffrent dans les larges avenues de West End et Riverside Park. L’hétérogénéité du développement du quartier crée des blocs un peu mornes et purement résidentiels, comme à West End, Amsterdam et Colombus Avenue.

Monet, Braque, Cézanne ont rendez-vous à Fort Worth

Claude Monet, Paul Gaugin, Paul Cézanne: des artistes français s’exportent à Fort Worth. Du 28 juin au 20 septembre, le Kimbell Art Museum expose des chefs-d’oeuvres qui couvriront plus de 400 ans d’histoire de l’art.
Italiens, français, néerlandais, les principaux mouvements artistiques de 1490 à 1932 seront représentés dans la grande exposition “Botticelli to Braque: Masterpieces from the National Galleries of Scotland”. Cinquante-cinq tableaux seront accrochés pour l’occasion. Certains n’ont jamais foulé le sol américain, comme “La Vierge adorant l’Enfant Jésus endormi” de Sandro Botticelli (1485).
D’autres tableaux de grands peintres feront partie de l’expostion : Titian, Paolo Veronese, Rembrandt van Rijn, John Singer Sargent… Et nos Français Claude Monet, Paul Cézanne, Paul Gaugin, André Derain ou encore Pierre Bonnard, Matisse et le célèbre espagnol amoureux de la France, Pablo Picasso.
 

Un petit-déjeuner sur les retraites des Français de l'étranger à New York

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Faut-il côtiser à la Caisse des Français de l’étranger? Que faire si votre employeur décide de vous passer en contrat local? Devez-vous racheter vos périodes à l’étranger ?  Pour quel rendement ?
Les Français de l’étranger aussi se posent des questions sur leur retraite et ils ont bien raison: loin de France, ils font parfois face à des situations complexes. A la demande de certains d’entre eux, Emmanuel Grimaud, fondateur de Maximis Retraites, une société qui conseille employeurs et employés pour optimiser les retraites, va y répondre autour d’un petit déjeuner le mardi 23 juin de 8am à 9.30am dans les locaux de Feldman, Golinski, Reedy + Senouf sur Wall Street.
Maximis Retraites proposera aussi des consultations individuelles à ceux qui le souhaitent. Le petit-déjeuner aura lieu en français uniquement.

Education: quand Hillary Clinton s'inspire de la France

L’école maternelle pour tous. Elle l’a dit lors du lancement officiel de sa campagne le 13 juin: Hillary Clinton veut mettre le paquet sur l’éducation de la petite enfance. Un point de vue qu’elle aurait hérité d’un déplacement… en France il y a 25 ans, si l’on en croit Emily Greenhouse, journaliste à Bloomberg.
Elle revient sur ce fameux déplacement, effectué avec une délégation de spécialistes de l’enfance, d’hommes politiques et d’entrepreneurs. Selon la journaliste, Hillary Clinton est revenue conquise: “Nous avons vu un système coordonné et compréhensif, soutenu par l’ensemble des politiques, qui comprend le suivi quotidien, l’éducation dès le plus jeune âge et la garderie, accessibles à tous les enfants” , a-t-elle écrit peu après dans une tribune pour le New York Times.
En France, “chaque enfant est une précieuse ressource nationale”
Et de poursuivre: “En France, il y a la croyance omniprésente que chaque enfant est une précieuse ressource nationale dont la société est responsable. Le système a alors pour but d’aider chaque enfant à se développer et s’épanouir.
Une différence entre le système français et américain. Hillary Clinton avait alors remarqué :  “Aux Etats-Unis, le coût et la disruption liée au désir d’avoir des enfants sont vus comme une responsabilité et un choix privé” , rapporte Emily Greenhouse. En d’autres termes, les parents américains sont responsables de leurs malheurs.
Clinton renoue avec “son passé profond” 
Emily Greenhouse a bénéficié du système français quand elle a vécu, enfant, dans notre beau pays. “La France possède  près de 30.000 nourrices diplômées par l’Etat qui s’occupent en tout de près de 57.000 enfants moins de 3 ans. Ces nourrices doivent passer des examens médicaux et des tests psychologiques. On vérifie également que leurs maisons soient bien aux normes de sécurité” , affirme-t-elle en citant un article écrit par son père, journaliste au New York Times.
Pour elle, le fait que Clinton ressorte ce thème de son chapeau, montre qu’elle renoue avec “son passé profond” , avant qu’elle ne soit sénatrice, Première dame ou Secrétaire d’Etat. “Il y a 25 ans, Clinton, défenseur des enfants, a été inspirée par un pays de l’autre côté de l’Atlantique, où l’Etat providence n’est pas un poids” , rappelant que Clinton a déclaré à l’époque que “nous devrions penser à valoriser nos enfants, à la française” . Le fera-t-elle si elle est élue?

"Le Tableau" et "Ernest et Célestine" à Dallas

Les enfants (petits et grands) vont être heureux. Du 23 juin au 2 juillet, la série GKids Summer au Angelika Film Center de Dallas propose trois films pour les enfants, dont deux français : “Le Tableau” et “Ernest et Célestine”.
Les deux films d’animations sont projetés en anglais. Poésie, sens caché, subtilités : derrière les couleurs et les personnages juvéniles se dessinent des histoires profondément touchantes.
“Le Tableau”, projeté le mardi 23 et le jeudi 25 juin, est un joli conte surréaliste. Un hommage à la peinture que le réalisateur Jean-François Laguionie accomplit avec finesse. Dans ce film, le Peintre est une figure bien mystérieuse : sur la toile qu’il peint, il laisse quelques personnages et paysages inachevés. D’autres ne sont même qu’à l’état d’ébauche. Les Toupins, Pafinis et Reufs vivent dans ce tableau abandonné. Les Toupins s’emparent du pouvoir, fiers de leur perfection. Ils chassent les Pafinis et asservissent les Reufs. Ramo, Lola et Plume sont persuadés que le Peintre pourra les aider à rétablir l’harmonie dans le royaume et comprendre pourquoi celui-ci les a abandonnés.
“Ernest et Célestine”, projeté le mardi 30 juin et le jeudi 2 juillet, a été nommé meilleur film d’animation aux Oscars 2014 et aux Satellite Awards 2014. Dans le monde des réalisateurs Benjamin Renner, Stéphane Aubier et Vincent Patar, les souris vivent sous terre et les ours à la surface. Deux mondes qui ne se côtoient pas… ou presque. Célestine ne veut pas être destinée, comme la plupart des souris, au métier de dentiste. Elle voudrait pouvoir vivre à la surface. De son côté, Ernest tente tant bien que mal de vivre de sa musique, enchaînant les concerts de rues entre deux courses-poursuites avec la police. Quand Célestine tombe dans une poubelle à la surface et que Ernest essaye de la manger, elle ne se laisse pas faire. Une belle histoire commence alors…
 

Nos neuf terrasses coups de coeur à Los Angeles

Entre le bruit et la pollution des voitures, pas si facile de profiter vraiment des terrasses californiennes. Et pourtant… il existe quelques coins secrets où lézarder en paix dans la Cité des Anges. Suivez le guide.

9. Le Zinque

C’est le petit paradis des nostalgiques des terrasses à l’européenne. Ouvert l’an dernier par le marseillais Emmanuel Dossetti (après le succès de son bar du même nom à Venice), le Zinque est devenu le bistrot de quartier préféré des habitants de Melrose. Avec sa jolie cour ombragée, c’est l’endroit idéal pour un apéro entre amis ou un after-work entre collègues, autour d’un verre de vin, d’une planche de fromage ou de charcuterie. Happy hour de 4pm à 6:30pm. 8684 Melrose Avenue, West Hollywood. Tél: 424-284-3930. Site ici

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8. The Backyard at 4518 

Une arrière-cour verdoyante, quelques parasols, des guirlandes lumineuses… On se croirait presque en Italie ! Par contre, inutile de chercher la carte des vins. The Backyard ne sert pas d’alcool mais le client est cordialement invité à apporter sa bouteille (sans “corkage fee”) pour accompagner les spécialités italiennes préparées par la patronne française, Thaïs: fruits de mer, pizzas ou encore assiette de charcuterie et de fromages. 4518 Hollywood Boulevard, Los Feliz. Tél: 323-644-9760. Site ici

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7. Gracias Madre

Envie d’une sangria, d’un mezcal ou d’une margarita maison, à l’ombre des oliviers ? Rendez-vous à West Hollywood, au Gracias Madre, un bar-restaurant mexicain bio et … végétalien : adieu saucissons et jambons, bonjour guacamole, tortillas et tacos de légumes ! Happy hour du lundi au vendredi, de 3pm à 6pm. 8905 Melrose Avenue. Tél: 323-978-2170. Site ici

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6. Red Lion Tavern

Véritable institution à Silverlake, le Red Lion Tavern propose une large sélection de bières allemandes et de schnapps. A boire sous le patio de cette taverne rustique, accompagnées de pretzels et de la traditionnelle assiette de saucisses appelée “Schlachtplatte”. 2366 Glendale Boulevard, Silver Lake. Tél: 323-662-5337. Site ici

5. Mud Hen Tavern

Il y a plusieurs raisons de dîner ou boire un verre chez Susan Feniger: en plus d’être l’une des chefs les plus douées et les plus innovantes de L.A, elle possède un agréable patio et fait le bonheur des amateurs d’happy hours, qui ont lieu deux fois par jour: de 5pm à 7pm (du lundi au vendredi) et de 10pm à minuit (du dimanche au jeudi). Comptez entre 4 et 5 $ la boisson. 742 North Highland Avenue. Tél: 323-203-0500. Site ici

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4. Rays’s and Stark Bar

C’est le bar “posh” préféré des amateurs de culture à Los Angeles. Situé dans les jardins du LACMA, on y vient après une longue après-midi au musée, pour siroter un cocktail ou un verre de vin californien, se relaxer dans une des chaises design et profiter de la petite brise de fin de journée. En plus de son four au feu de bois et de ses plats bios aux accents méditerranéens, le Stark Bar possède, comble du chic (ou du snobisme ?) son propre “sommelier” en eaux. So LA… 5905 Wilshire Boulevard (LACMA). Tél: 323-857-6180. Site ici

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3. Upstairs Bar at the Ace Hotel 

C’est l’un des plus beaux rooftops de Downtown. Il est très apprécié pour sa petite piscine où l’on peut se rafraîchir en buvant un verre les pieds dans l’eau. Le Upstairs Bar est situé au dernier étage d’un vieil immeuble historique, au style gothique espagnol, récemment rénové en hôtel: l’une des meilleures vues pour admirer le coucher de soleil. Seul bémol: victime de son succès, le lieu est souvent bondé en soirée et le week-end. Mieux vaut y venir l’après-midi si l’on veut être sûr de rentrer et d’en profiter. 929 South Broadway, Downtown. Tél: 213-623-3233. Site ici

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2. Cliff’s Edge

Pour oublier le vacarme de Los Angeles, rien de tel qu’une après-midi dans le jardin du restaurant Cliff’s Edge. Une jungle magique entourée de bambous, à l’ombre d’un vieux ficus géant trônant au centre. Le lieu ravira les amateurs de pisco, tequila et mezclar. Parmi les entrées à grignoter sans modération: poulpe croustillant, tartare de betterave ou humus aux fèves. Chaque jeudi, de 18h à 19h, pendant l’oyster happy hour, les huîtres sont à 1 dollar pièce. 3626 West Sunset Boulevard, Silver Lake. Tél: 323-666-6116. Site ici

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1. Veranda Bar à l’Hôtel Figueroa 

Ne vous fiez pas aux apparences. Certes, de l’extérieur ce vieil immeuble décrépi de Downtown ne paye pas de mine. Mais sitôt passé le seuil, difficile de ne pas être immédiatement charmé par l’architecture d’inspiration marocaine de cet hôtel historique, ouvert en 1925. Le meilleur moyen d’en profiter est de prendre un verre dans le jardin autour de la piscine, à l’heure de l’happy hour, tous les jours de 4pm à 7pm et de 10pm à 11pm. 939 South Figueroa Street, Downtown. Tél: 213-627-8971. Site ici

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Club Cheval aux platines le 26 juin à Los Angeles

Pour patienter jusqu’à la sortie de leur album, Club Cheval, groupe électro d’origine lilloise, a déjà dévoilé l’un de leurs morceaux, From The Basement To The Roof.
Histoire de nous mettre un peu plus l’eau à la bouche, il entame une tournée américaine et sera le 26 juin au Sound Night Club de Los Angeles. Club Cheval passera aussi à Chicago, Seattle, Denver et DC.
Le groupe promet de vous faire danser lors d’une soirée électro avec une french touch, sur des morceaux où sont fusionnés différents genres, notamment le R&B et la house.
Et pour vous échauffer, voilà de quoi vous mettre dans l’ambiance :
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Gad Elmaleh met le feu pour son dernier show en VF aux Etats-Unis

Je n’ai jamais vu un public comme ça” . Pour son “dernier show en français aux Etats-Unis” , Gad Elmaleh n’a pas été déçu. Enchainant les blagues et les périodes d’improvisation, le comédien s’est retrouvé en face public chauffé à blanc, qui lui a lancé des “Bisou Gad” et “On t’aime Gad” en pagaille. Et a fait quelques interludes taquins en anglais pour les quelques anglophones dans la salle qui ne parlaient pas un mot de français. “Je crois que je n’ai jamais autant parlé au public de ma carrière!” s’est-il exclamé.

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Credit: Jessica Gourdon

Gad Elmaleh a confirmé sur scène ce qu’il avait confié à French Morning en mai: il ne jouera plus en français aux Etats-Unis. En septembre, il sera pour dix soirs dans la petite salle de Joe’s Pub, à NoHo, pour présenter un show en anglais actuellement en cours d’écriture. Une manière de se “sentir vivant” . Outre New York, il prévoit de jouer ce spectacle anglophone à Boston aussi.
Mardi soir, le Beacon Theatre était comble pour applaudir le comédien. La salle compte 2.800 places.

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Le #beacontheatre se remplit en attendant Gadelmaleh . Bon show à nos lecteurs qui y sont aussi!
Posted by French Morning on Tuesday, June 16, 2015

Sur scène, Gad Elmaleh a fait rire sur les Américains, les différences franco-américaines, les chauffeurs de taxis, la morosité en France, les animaux, l’enfance et la religion. Ceux qui l’ont vu en 2013 à City Winery auront reconnu quelques séquences.
Il a terminé le spectacle en invitant à ses côtés une jeune Américaine prénomnée Victoria qu’il avait identifiée dans le public au début du spectacle comme ne parlant pas du tout français. Chanteuse d’opéra, elle a poussé la chansonnette avec lui.

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Gad Elmaleh Officiel termine son “dernier show en français aux US” par une impro avec Victoria, une Américaine qui était dans le public du The Beacon Theatre . Chapeau les artistes!
Posted by French Morning on Tuesday, June 16, 2015

Camps d’été et cours de langue à l’Alliance Française de Los Angeles

(Article partenaire) Conçus pour les jeunes de 6 à 18 ans, les programmes d’été de l’Alliance Française de Los Angeles sont le meilleur moyen d’améliorer son français dans un environnement totalement francophone.
L’Alliance Française de Los Angeles n’est pas seulement connue et appréciée pour son investissement dans la promotion de la culture française, c’est aussi une école de langue réputée. Chaque été, ses programmes d’été accueillent enfants et adolescents, encadrés par des enseignants de langue maternelle française.
Pour le Summer Camp, deux programmes différents sont proposés pour les camps d’été :
– Les Gamins (Ages 6-10)
Pour les enfants entre 6 et 10 ans, un programme hebdomadaire complet (9:30am-12:30pm) d’immersion en français est proposé du 15 juin au 21 août, par session de deux semaines.
Les sessions s’organisent autour de thèmes tels que « les sept merveilles du Monde », « la francophonie », « sciences et nature », «  les explorateurs et les inventeurs », « les professions de rêve » et se déclinent en activités linguistiques, artistiques (projets manuels, cuisine, théâtre…) et ludiques (jeu de cartes et de société, jeu de rôles..). L’objectif des classes est de proposer aux enfants une entrée dans la langue par les activités manuelles et ludiques tout en abordant une partie du programme annuel proposé dans les classes enfants de l’Alliance Française de Los Angeles et basé sur le Cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer (CECR). Quoi de mieux que d’apprendre en s’amusant ! Les cours sont dirigés par des professeurs qualifiés de l’Alliance Française et spécialistes des enfants.
– Les Ados (Ages 11-18)
Ce programme intensif (trois heures par jour du lundi au vendredi) permet aux élèves de 11 à 18 ans, repartis en groupes de niveaux, de considérablement améliorer leur français oral et écrit. Le tout sous la tutelle d’enseignants francophones expérimentés : idéal pour les débutants ou ceux qui souhaitent accélérer leur apprentissage. L’objectif est de permettre aux étudiants soit de « sauter » un niveau en high school, soit d’approfondir les bases en se focalisant sur le français parlé et la culture francophone. Le programme est élaboré en relation avec les compétences décrites par le CECR.
Inscriptions pour une session minimum (deux semaines). $50 de réduction pour toute session supplémentaire achetée. 10% de réduction pour les membres ($25 par an pour les moins de 18 ans).
Plus d’informations sur ce programme et inscription.
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Les programmes enfants et ados continuent pendant l’été. Un bon moyen de faire ses premiers pas dans la culture francophone et découvrir le français en petits groupes (1 fois par semaine) :  
La classe Transition (2-3 ans) et les classes « La Maternelle » (3-5 ans) permettent aux enfants de découvrir le français par des activités ludiques et artistiques variées. A partir de 3 ans, les enfants commencent à travailler sur le premier livre de classe.
Les classes « Les Mômes » (5-9 ans) et « Juniors » (9-13 ans) apportent aux enfants les premières bases grammaticales et structurales de la langue française grâce à une méthode complète et divertissante basée sur le CECR.
Les classes « French for bilingual » (6-12 ans) sont spécialement conçues en accord avec les programmes du ministère de l’Education Nationale et proposent aux enfants de familles bilingues de suivre le cursus scolaire français de l’école élémentaire.
Les classes « High-school » (13-18 ans) ont pour objectifs de préparer les étudiants à l’apprentissage du français et de renforcer ou d’approfondir les apprentissages de ceux qui ont déjà pris des cours dans les lycées américains. Le programme et la méthode utilisée se réfèrent au CECR et entrent parfaitement dans une préparation du DELF et de tout autre examen nécessaire pour l’accès aux universités françaises.
Inscriptions ouvertes pour la session d’été (6 juillet-29 août). Classes de 1h ou 1h30 par semaine. 10% de réduction pour les membres ($25 par an pour les moins de 18 ans).
Plus d’informations sur ce programme et inscription.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Où fêter la musique à Miami?

La Fête de la musique, c’est officiellement le 21 juin, mais certains n’attendront pas. Le 19 juin, direction le centre culturel italien Societa Dante Alighieri (300 Aragon Avenue,  Coral Gables, 305 529 6633) pour une Fête de la musique placée sous le signe de chansons et de compositions françaises. Les festivités commencent à 5:30pm. Il y aura aussi des plats français et une dégustation pour mettre tout le monde d’accord.
Egalement le 19 juin (6pm-10pm), une Fête de la musique très haïtienne au “Big Night Little Haiti” du jour, en présence des jeunes talents de la musique haïtienne Akousktik (ci-dessus). Le style de ce groupe de cinq membres (blues, jazz, rock et son traditionnels) a conquis le Port-au-Prince International Jazz Festival cette année. L’after party aura lieu au Carribbean Marketplace.
Enfin, le Sofitel (5800 Blue Lagoon Dr) rempile cette année. Sa Fête de la musique aura lieu le 21 juin (de midi à 6pm). Piscine, DJ et bien entendu piste de danse vous y attendent.

Les artisans français à l'honneur à Miami

Hélène Farnault, auteure française de livres sur les métiers d’art du secteur du luxe, viendra présenter son petit dernier le 23 juin à la librairie Books & Books.

Dans Métiers d’art de la mode, cette ancienne du Ministère de la Culture (elle fut responsable du dispositif des Maîtres d’Art et de la sauvegarde des savoir-faire en France) présente 31 artistes et artisans dont 30 maîtres d’art reconnus par le Ministère de la Culture (dentelliers, brodeurs, maroquiniers, plumassiers…). L’ouvrage contient une preface d’Erik Orsenna et des photos signées Alexis Lecomte.

Elle s’entretiendra avec le couturier d’origine vénézuélienne installé à Paris Oscar Carvallo. Ensemble, ils parleront des liens entre la mode et l’artisanat.

Gratuit.

Hubert Joly, le Français qui a sauvé Best Buy

Hubert Joly n’aime pas être mis en avant dans les medias. Mais cela ne l’empêche pas de regarder ce que les medias disent de lui. « Quatre mois après mon arrivée à la tête de Best Buy en 2012, j’étais sur deux listes : celle des cinq patrons qui allaient être virés en 2013 et celle des sept meilleurs redresseurs d’entreprises aux Etats-Unis. »
Aujourd’hui, on ne trouve pas grand monde qui veut le virer. En trois ans, le patron français de Best Buy a sauvé le géant américain de l’électronique grand public, miné par la concurrence des sites d’e-commerce comme Amazon. Sa recette: la revalorisation des 1.600 magasins de l’enseigne, des économies importantes, des prix plus flexibles… “Hubert Joly, a dit en avril l’ex-chairman légendaire de Best Buy Hatim Tyabji, est l’un des meilleurs souvenirs de ma longue carrière” .
“J’aime les défis”
Hubert Joly est arrivé à Best Buy en août 2012, à la tête d’une entreprise dans la tourmente. Son prédécesseur Brian Dunn, accusé de relations “inappropriées” avec une employée de 29 ans, avait démissionné. Des dizaines de magasins avaient fermé. L’enseigne était engagée dans un bras de fer avec l’un de ses actionnaires et ancien co-fondateur Richard Schulze.
La recherche du nouveau boss a duré des mois. La sélection d’Hubert Joly a surpris: peu connu sur Wall Street, il venait d’un secteur très diffèrent – l’hôtellerie – où il avait relancé et développé deux entreprises: Carlson Wagonlit Travel et Carlson, propriétaire des hôtels Radisson et des restaurants  TGI Friday.
« L’action de Best Buy était tombée à 11 dollars en 2012. Les investisseurs ne croyaient pas en l’avenir de la société, se souvient-il. Il y avait chez Best Buy un tableau très complet de défis, et moi j’aime bien les défis ! »
6,25 millions de dollars s’il n’avait pas eu son visa
Pour l’aider, Best Buy a sorti les grands moyens: un salaire fixe annuel de 1,1 million (dans la ligne des anciens PDGs de la marque) et un “bonus” de “sign in” de 20 millions de dollars pour compenser d’éventuelles pertes liées à son départ de Carlson. Il aurait également touché 6,25 millions de dollars s’il n’était pas parvenu à obtenir le visa nécessaire. Le Wall Street Journal a évalué le montant de son “package” de rémunérations à 32 millions de dollars sur trois ans.
« J’ai beaucoup réfléchi avant de rejoindre Best Buy, indique le Nancéen. Ma vie à la tête du Groupe Carlson était passionnante,  je ne connaissais pas directement le secteur… Mais en regardant la situation de près, j’ai vu qu’il y avait beaucoup d’atouts et qu’un redressement était possible. »
Sa solution: faire de la bicyclette
Pour lui, la situation de Best Buy avait des similitudes avec celle d’IBM à la fin des années 90, quand elle a été remise à flots par Louis Gerstner Jr., qu’Hubert Joly compte aujourd’hui dans son carnet d’adresses bien fourni.
Dans le cadre de son plan “Renew Blue”, le Français a voulu améliorer l’expérience client en magasin, en ligne et à domicile. Il a également fait des économies colossales – 1 milliard – qu’il a réinvesties pour permettre à la marque de s’aligner sur des produits moins chers trouvés par les clients sur internet, et ainsi mettre un terme au “show rooming” , une pratique qui consiste à aller voir un produit dans un magasin Best Buy avant de l’acheter à moindre prix sur Amazon par exemple.
« C’est la théorie de la bicyclette: quand elle n’avance pas, elle tombe. Si elle avance et qu’elle ne va pas droit, ce n’est pas grave car on peut rectifier le tir, dit-il pour expliquer les nombreux chantiers engagés. La différence entre un bon leader et un très bon leader n’est pas la qualité des décisions mais la quantité. »
Je reste français, Monsieur!”
Malgré ces réussites, on le voit peu dans les medias, lui fait-on remarquer. Une “discrétion” qu’assume le Français. Probablement le reflet de son expérience à Vivendi au début des années 2000, où il a vu la chute de Jean-Marie Messier. « Je considère que le chef d’entreprise n’a pas besoin d’être en couverture de la presse. Pour sa propre santé psychologique déjà, mais aussi parce que les redressements sont une affaire d’équipe. »
Même si Hubert Joly s’est hissé aux sommets de “Corporate America”, “je reste français, Monsieur! ” – il n’a eu sa carte verte qu’il y a un an et demi. « La France a de nombreux atouts. Elle gagnerait à embrasser l’avenir avec plus d’enthousiasme. Le gouvernement actuel essaye de faire avancer les choses. Il faut aller plus loin, juge-t-il. Toutefois, il faut éviter de faire du French Bashing. La qualité de la main d’œuvre est extraordinaire. L’élite très compétente. Les infrastructures de grande qualité. A l’international, les entreprises françaises marchent bien. Il y a très peu de différences entre une multinationale française et une américaine. »
Des amis puissants
Maintenant que Best Buy est “stabilisé” , le Français veut mettre la marque du Minnesota sur le chemin de la “croissance, de l’innovation et de l’obsession du client” . Car “les acteurs qui s’en sortent sont ceux qui sont obsédés par le client” .
Pour l’aider, il est bien entouré. Il confie être en contact avec le PDG de Ford Alan Mulally, auteur d’un “redressement remarquable” , ou encore Tim Cook, le boss d’Apple. “On est en apprentissage constant ,dit-il. On cherche toujours à s’améliorer” . Mercredi 17 juin, il est attendu à New York pour recevoir un prix de la US Sciences po Foundation. Le rendez-vous affiche complet.