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Pourquoi n'y a-t-il pas de digicodes aux Etats-Unis?

Vous avez l’habitude de demander à vos amis le code d’entrée de leur appartement ? Avoir une fameuse liste de chacun des codes résidentiels ? Revenir d’une soirée arrosée et, moment de solitude, oublier les chiffres à taper comme Marc Jolivet?

Aux États-Unis, rien de tout ça : il n’y a pas (ou très peu) de digicodes. Ici, on passe un badge sur une serrure électronique, on sonne à l’interphone ou on utilise simplement les bonnes vieilles clés. Pourquoi?

Une invention française

S’il y en beaucoup en France, c’est tout simplement pour une raison historique. Le digicode est une invention de l’ingénieur français Bob Carrière, brevetée en 1970. Il avait trouvé l’inspiration pour cet outil génial en voyant un dessin animé où les chiffres et les lettres d’un cadran de téléphone permettaient de bloquer la porte d’un réfrigérateur.

Les serruriers américains sont les meilleurs

A l’inverse, le système de clés et de serrurerie est solidement ancré dans l’Histoire des Etats-Unis. Au XVIIIème siècle, alors que la richesse des habitants de la jeune république s’élevait, il fallait trouver de nouvelles méthodes pour sécuriser les habitations. Les serruriers américains se lancent alors dans une série d’innovations, qui va aboutir au perfectionnement des clés et des serrures. Ils participent même à des concours internationaux où ils demandent à des serruriers du monde entier (anglais notamment, qui règnent en maitre sur le monde de la serrurerie) de déjouer les ingénieux mécanismes qu’ils ont inventés.  Les Anglais n’y parviennent pas en général. Pour la petite histoire, un serrurier se distingue: Linus Yale, inventeur en 1851 de la “serrure magique” qui fut, grâce à un complexe système de rouages, vu comme une petite merveille dans le monde de la serrurerie. A l’époque, aucun serrurier n’avait trouvé le moyen de la faire sauter.

Le digicode est moins commode 

Marc Weber Tobias est l’auteur de cinq livres sur la sécurité, expert en serrurerie. Selon lui, les Américains rechignent à utiliser le digicode car ils “sont moins sécurisés que les clés, car il est plus facile de trouver le code à partir du clavier. Si vous portez quelque chose sur vous (badge, clés…), la sécurité est contenue dans l’outil , explique-t-il. C’est aussi une question de préférence personnelle. J’aime bien toucher la serrure pour ouvrir la porte, comme avec des systèmes de badges comme Kevo ou Kwikset. 

Fréquentation des immeubles

Pour Renaud Lifchitz, expert en sécurité informatique, c’est une question de fréquentation des immeubles. “Les halls d’immeubles français connaissent beaucoup de passage, et pas uniquement de résidents, mais aussi de clients d’entreprise, de démarcheurs, d’invités, de distributeurs de prospectus…), et leur imposer un contrôle d’accès est souvent exagéré…”. Le digicode devient donc un outil utile pour filtrer, d’autant que beaucoup de bâtiments en France n’ont pas le système de “doorman” en vogue dans certaines grandes villes américaines.

Rugby: où regarder la finale du Top 14 à New York

Loin du Stade de France mais toujours passionné de rugby? On vous a dégoté quelques adresses newyorkaises pour profiter du sommet de la saison ovale française, la finale du Top 14 entre le Stade Français et l’ASM Clermont samedi 12 juin. C’est à 3pm heure de New York.
Après leur défaite en Coupe d’Europe (contre Toulon), les très expérimentés Clermontois sauront-ils surmonter leur déception pour partir à la conquête d’un nouveau bouclier de Brennus? Ou au contraire les favoris du Stade Français et leur célèbres maillots roses se monteront-ils à la hauteur des impressionnantes prestations des demi et quart de finales?
Questions passionnantes seulement voilà: on ne vous recommande pas d’aller dans un de vos pubs habituels pour y trouver la réponse. Le rugby, a fortiori français, n’a pas vraiment droit de cité à New York. French Morning vous a donc trouvé une poignée d’établissements qui nous ont promis qu’ils diffuseraient le match:
A Manhattan:
Cercle Rouge

Le restaurant français de Tribeca vous permettra de déguster un tartare tout en regardant le match. 241 W Broadway, New York, NY 10013. Tel: 212 226 6252.
Felix
Ambiance plutôt chic dans ce grand classique de Soho. Mais on y aime le rugby (et tous les sports). 340 W Broadway, New York, NY. Tel: 212 431 0021.
 
A Brooklyn:
Provence en boîte
A Brooklyn, le restaurant ne manque jamais un match. Les places sont très limitées devant les deux écrans, venez en avance.
Provence en boîte, 263 Smith St, Brooklyn, NY 11231.   Tel: 718 797 0707
 
A la télévision:
Si vous préférez regarder dans le confort de vos charentaises, TV5 diffuse le match. Il faut bien sûr être abonné à la chaîne francophone.

Marion Cotillard et Luc Jacquet: deux "oscarisés" pour la planète

Entre deux représentations de Jeanne d’Arc à New York, Marion Cotillard parle environnement.
Ce jeudi 11 juin, elle était au French Institute Alliance Française (FIAF), au côté d’un autre oscarisé, Luc Jacquet (réalisateur de “La marche de l’Empereur”), pour le lancement américain de “Ice and Sky” , un projet multimédia qui raconte le destin de Claude Lorius, un scientifique français, auteur de nombreuses expéditions en Antarctique, qui a découvert que la glace avait “une mémoire” en regardant des glaçons dans un verre.
“Un équilibre est à trouver”
L’être humain est un animal tout à fait intelligent. Nous sommes capables de détruire. Mais nous savons aussi créer. Un équilibre est à trouver” , a expliqué l’actrice lors d’une conférence de presse. Celle qui a prêté sa voix au projet a “tout de suite accepté” . “Je voulais à la base travailler sur le film de Luc,Il était une forêt’. C’est comme ça qu’on a commencé à s’échanger des mails” .
“Luc Jacquet, Claude Lorius… ce sont des personnes que l’on a envie de suivre”, poursuit-elle. Un coup de coeur pour la Française “qui a su se rendre disponible, travailler le week-end dans des conditions sommaires”, confie Luc Jacquet.
“Casser le mur entre la science et l’art”
Avec ce projet (qui prendra la forme d’un documentaire pour la TV, d’un film pour le cinéma, de conférences dans les écoles), Luc Jacquet a voulu “casser le mur entre la science, l’art, les enfants, les adultes…”. “La pluralité des médias permet de toucher différents publics. Le cinéma permet d’impressionner, le programme éducatif d’apprendre et de sensibiliser”.
Impressionner, c’est ce qu’avait fait Luc Jacquet avec son documentaire “La Marche de l’Empereur” il y a 10 ans. Depuis, son “cinéma de combat” ne s’est jamais arrêté. Le monde de demain, il le souhaite “viable pour nos enfants” . Mais lorsqu’on lui demande s’il se considère plutôt comme un optimiste ou un pessimiste, il répond, le sourire aux lèvres, pensif : “Quand est dans une cabane au milieu de l’Antarctique, on apprend à aller au-delà de l’optimisme et du pessimisme”.

Bruno Bich, un champion du "made in France" très américain

C’est le plus Américain des milliardaires français, à moins que ce ne soit l’inverse.
Bruno Bich est en tout cas un patron discret qui préfère parler des objets qui portent son nom (à une lettre près) que de lui-même. Mais il a accepté de donner une interview à French Morning “pour la bonne cause” , celle de l’amitié franco-américaine: il recevait mercredi à New York le prix Benjamin Franklin de la French American Foundation lors d’un gala à l’occasion duquel il s’est livré “à condition qu’on ne parle que de Bic et de la voile (son autre passion), pas de sa vie privée” avait averti son attachée de presse.
Roi du stylo à bille
Parti aux Etats-Unis après le bac, Bruno Bich, aujourd’hui âgé de 68 ans, y vit donc depuis plus de cinquante ans – à de courtes interruptions près. Roi du stylo à bille, empereur du briquet, magnat de la lame jetable: Bruno Bich, successeur de son père Marcel, baron italien émigré en France, a pris les rênes de l’entreprise familiale (qui reste contrôlée à 44% par la famille Bich) en 1994, et l’a depuis beaucoup fait grandir. Depuis 2006, il partage le pouvoir avec le Mexicain Mario Guevara, devenu PDG alors que Bruno Bich est désormais président du Conseil d’administration.
L’entreprise réalise aujourd’hui 2 milliards de chiffre d’affaires et affiche des taux de rentabilité exceptionnels en appliquant la règle édictée par Marcel: être numéro un ou numéro deux du marché ou ne pas y être du tout. Bruno Bich a confié à French Morning les secrets de la réussite.
French Morning: Bic est un géant, leader en Europe et en Amérique sur ses secteurs. La France représente seulement 8% de votre chiffre d’affaires, vous êtes vous même basé aux Etats-Unis: est-ce que Bic est vraiment une société française?
Bruno Bich: C’est une société internationale c’est sûr, très franco-américaine. Nous faisons 43% de notre chiffre d’affaires aux Etats-Unis et c’est vrai seulement 8% en France. Mais 50% de notre production reste en France, un peu moins dans les rasoirs, un peu plus dans les stylos et briquets, en cela nous restons très français.
Et cela a fait toujours sens économiquement?
Ce qu’on regarde c’est la productivité par ouvrier, parce que nous avons les mêmes machines partout dans le monde, des machines que nous dessinons nous mêmes. Et on se rend compte que les ouvriers français sont les plus productifs: pour huit heures de machine un ouvrier français produit plus que n’importe quel autre ouvrier de nos autres usines ailleurs dans le monde.
Si on allait dans la rue maintenant montrer un stylo Bic à des passants, je suis pourtant sûr que la majorité nous dirait qu’il est fabriqué en Chine, ou ailleurs en Asie, qu’un produit relativement “low tech” comme celui-là ne peut plus être fabriqué dans des pays riches.
Ils auraient tort et c’est parce que ces produits sont au contraire de haute technologie: venez visiter notre usine de briquets dans le Connecticut, vous verrez que chaque briquet est contrôlé 53 fois avant de sortir de l’usine. La raison pour laquelle on a 70 % du marché américain, c’est que nous avons des normes très sévères, avec des tolérances de moins d’un micron. C’est la même chose dans l’écriture et encore plus dans la lame de rasoir.
Est-ce que du coup il y a chez Bic un modèle de sauvegarde des emplois industriels que d’autres devraient imiter pour que ne disparaisse pas le “made in France”, ou le “made in USA”?
Je pense que la clef, c’est d’être profondément expert dans son métier. Quand on dessine un produit, ce qui nous guide c’est la fonction du produit: faire une ligne de couleur pour un stylo, allumer une flamme pour un briquet et couper un poil pour un rasoir. Après ça, c’est de l’habillage. Il y a une chose que les gens vont vous dire dans le monde entier: Bic c’est très fiable. Et en Argentine, ils pensent que Bic est argentin, en Italie que Bic est italien et aux Etats-Unis, tout le monde va vous dire que Bic est américain. C’est le résultat de la priorité à la qualité et de la recherche pour baisser les coûts. Le résultat, et c ‘est vrai que c’est une exception, c’est que les Chinois n’ont pas vraiment réussi à percer nos marchés. Ils ont des parts de marché très faible aussi bien dans le stylo que dans le briquet.
Mais il y a quand même une exception dans cette domination de Bic à travers le monde, et de taille, c’est l’Asie…
Oui, en Chine c’est très difficile, la compétition est biaisée. Les normes de sécurité qui nous sont imposées ne le sont pas aux usines chinoises, qui en outre sont soutenues par le gouvernement pour vendre à très bas prix. Nous investissons en Chine, mais c’est une stratégie à très long terme. En revanche, nous sommes devenus numéro 1 en Inde, grâce à l’acquisition de Cello Pens (dont Bic possède 75% depuis l’an dernier).
A la tête d’un leader mondial français, est-ce que vous comprenez le pessimisme des Français quant à leur avenir économique?
Notre pays a des atouts extraordinaires, notamment grâce à nos écoles, par exemple en mathématiques, dont on voit le résultat ici à New York avec le nombre de Français qui travaillent dans les banques dans le secteur des dérivés. Si Bic a maintenu son avance technologique c’est grâce aux excellents ingénieurs français qui font notre R&D… Donc quand on voit ce potentiel, c’est triste de voir tous ces jeunes qui partent en ce moment, même si je comprends qu’ils partent.
Mais vous même vous êtes parti il y a 50 ans…
C’est vrai, et il faut regarder le côté positif. Il y a aujourd’hui en France un élan pour faire repartir les choses et le dynamisme des start-ups françaises, aussi bien en France que celles créées par des Français installés aux Etats-Unis, c’est absolument fantastique. Donc ça prouve qu’il y a tous les talents en France et qu’avec le bon environnement gouvernemental, ces jeunes peuvent réussir.
Cet univers des start-ups justement, cela vous intéresse?
Oui j’ai investi dans des start-ups aussi bien en France qu’aux Etats-Unis.
Lesquelles?
Oh ça n’est pas ça l’important… Mais si vous regardez la réussite du Lending Club créé par Renaud Laplanche (NDLR: Bruno Bich a fait partie des heureux “early investors” récompensés par une fracassante entrée en bourse en décembre dernier), c’est assez extraordinaire et c’est la preuve qu’on a enormément d’atouts pour réussir. Cette idée de Renaud Laplanche était très maline: permettre aux gens d’emprunter directement à moins cher que les taux de banque est excellent!
Vous n’aimez pas beaucoup les banques justement, vous qui avez pourtant commencé votre carrière dans une banque d’affaires américaine avant de rejoindre Bic…
(Rires) Ecoutez je vais recevoir un prix ce soir au côté d’un banquier (NDLR: Alain Papiasse, de BNP Paribas) , alors… Sérieusement, je crois au risque, nécessaire à créer de l’emploi et trop souvent les banques ne jouent pas leur rôle dans l’accompagnement du risque, d’où l’apparition de ces solutions de financement alternatives.
Le propre des start-ups c’est de bouleverser (on dit “disrupt” en anglais): craignez vous de voir un petit nouveau venir “disrupt” le monde des stylos bille ou des briquets?
C’est intéressant parce que c’est ce qui a fait Bic, ce sont les ruptures qu’on a imposées: on a révolutionné l’écriture en imposant le stylo à bille aux Etats-Unis en 1958, on l’a fait avec le briquet puis encore avec le rasoir jetable. Alors on regarde par exemple les solutions d’écriture électronique mais ça fait 25 ans qu’on en parle et pour l’instant sans résultat probant. Mais de plus en plus de gens défendent l’idée qu’écrire avec un stylo, plutôt que de taper sur un clavier, a des avantages cognitifs. Il y aura des nouvelles façons d’écrire et des nouveaux stylos pour le faire.

Inscrivez-vous à notre prochain Speak Easy le 22 juin

Vous adorez nos soirées d’échanges linguistiques Speak Easy? Ça tombe bien. French Morning remet le couvert le lundi 22 juin.
Le principe est simple: sur les seize participants, la moitié est de langue maternelle française, l’autre moitié de langue anglaise. Les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.

L’objectif est de donner aux “anglos” et aux “francos” l’occasion d’améliorer leurs compétences linguistiques, mais surtout d’échanger et d’apprendre à se connaître (et plus si affinités…).
Cette quatrieme édition a lieu chez nos amis de Délice et Sarrasin, la crêperie de Greenwich Village (20 Christopher Street) de 6:30 pm à 8:30pm. Le prix du ticket ($29) comprend un verre de cidre ainsi que des hors d’oeuvre.
Places limitées, réservez dès maintenant:

5 nouveaux rooftops à découvrir à New York

A French Morning, on aime bien les rooftops. Et vous aussi si l’on en croit le succès de notre article sur nos rooftops préférés. On en remet une couche en vous faisant découvrir cinq nouveaux rooftops à faire cet été.
5. Le Studio Café
Whitney
 
 
 
 
S’il en est un à ne pas louper, c’est celui là. Avec sa vue à “300 degrés” sur l’Hudson River et Meatpacking District, le rooftop du nouveau Whitney arrive au top de notre liste. Situé au 8ème étage du musée à proximité des galeries, le Studio Café ouvre pour l’été ses grandes baies vitrées, et offre ainsi un point de chute idéal à ses visiteurs. Le menu propose toasts, tartines, ou plats plus conséquents, avec une belle carte de vins. Seule contrepartie : le rooftop est reservé aux visiteurs du musée. Whitney Museum, 8th floor, 99 Gansevoort St. 11:00am – 5:00pm les dimanche, lundi et mercredi/ 11:00am – 9:00pm du jeudi au samedi. Site ici
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Ici, pas de dress code, ni de standing particulier mais une ambiance intime et décontractée. Situé en plein Times Square au 14ème étage de l’hotel du même nom, l’endroit est parfait pour un verre en petit comité après une journée bien chargée. Le rooftop n’est pas très haut – mais la vue permet quand même d’admirer l’Empire State Building. Les tarifs sont plus qu’abordables, et les coktails valent le déplacement. Les “budgets serrés” apprécieront l’happy hour entre 3pm et 7pm, offrant des bières à partir de $4. 59 W 46th St. 3pm – 12am du dimanche au jeudi/3pm – 1am du vendredi au samedi. Site ici
3. Cantina Rooftop
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Ambiance mexicaine assurée sur ce grand rooftop dans l’ouest de Hell’s Kitchen. Ici, on déguste tacos et chipotles sur de grandes tablées, et on danse sous une large veranda. Si la vue ne permet pas de voir plus loin que les buildings de Hell’s Kitchen, l’endroit est joyeux, coloré, et parfait pour ceux qui souhaitent terminer la soirée sur des airs de salsa.  605 W48th street. Mardi-mercredi: 5pm – 10pm. Jeudi: 5pm – 11pm. Vendredi et samedi: 5pm – 12am. Dimanche: 11:30am – 3pm. Site ici

2. Baccarat Hotel

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Le prestigieux Baccarat Hotel, qui a ouvert ses portes récemment, dispose d’une terrasse (pas très élevée, au 2eme étage): espaces en marbre, sol carrelé en noir et blanc, et chandeliers en crystal de Baccarat ornent le bar qui approvisionne la petite terrasse. Clientèle sophisitiquée, décor arty et haut de gamme, et cocktails “maison” (les jus sont fait avec des fruits directement pressés au bar) sont au rendez-vous… à condition d’y mettre le prix. En revanche, lors de notre visite, nous avons attendu une demie-heure au bar avec le sentiment d’être un peu “oubliés”. Carton jaune pour le personnel peu attentionné. 28 W 53rd St.  Site ici

1. Le LOCL
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Pour la vue extraordinaire sur Manhattan, il faudra repasser. Mais pour un coin cosy avec canapé, air frais et ambiance calme, c’est une bonne adresse. Plus qu’un vrai rooftop, c’est en fait une terrasse confortable que le LOCL Bar propose dans l’Upper West Side. Au 16ème étage de l’hôtel, une verrière donne sur un petit rooftop niché entre des immeubles, qui a fait son ouverture officielle le 1er mai. La vue n’est ni très dégagée ni très impressionnante, mais le personnel sympathique et en se penchant un peu, on aperçoit sur la gauche l’Hudson River. 222 W 77st. Lundi – jeudi : 3pm-12am/ Vendredi-samedi : 1pm-1 am/ dimanche : 1pm-12am . Site ici

"Saint Laurent" sort à San Antonio

Ce n’est pas le “Yves Saint Laurent” du réalisateur Jalil Lespert, mais “l’autre” . “Saint Laurent”, sur la vie mouvementée du couturier, sort à Bijou Cinema (San Antonio) le vendredi 12 juin.
Ce long-métrage « non officiel » est signé Bertrand Bonello (avec Gaspard Ulliel et Louis Garrel). Il est davantage dans la veine du cinéma indépendant, et centré sur une période plus courte de la vie d’ “YSL” que le film de Lespert, qui est le bio-pic « officiel » du couturier, approuvé par son compagnon Pierre Bergé. Il a remporté un plus grand succès critique que le film de Jalil Lespert.

"Pierre et le loup" replonge Mamaroneck en enfance

La clarinette pour le chat, le hautbois pour le canard, le basson pour le grand-père et bien sûr, les cors graves et inquiétants pour le loup. Nous connaissons tous les célèbres thèmes de Pierre et le loup. L’histoire musicale de Prokofiev nous a été comptée des dizaines de fois.
D’ailleurs, après avoir lu ces quelques lignes, vous êtes sûrement nombreux à l’avoir en tête. Ça tombe bien, la compagnie du Ballet des Amériques jouera le conte musical les 13 et 14 juin à 3pm à l’Emelin Theatre (Mamaroneck), sous la direction de la chorégraphe Carole Alexis du Ballet des Amériques.
Juste avant cette représentation, les étudiants du Ballet des Amériques donneront un spectacle incluant le Boléro de Ravel et Jeux d’enfants, un ensemble de douze petites chorégraphies sur la musique de Georges Bizet, également mises en scène par Carole Alexis.
 

Deux concerts de musique classique française dans la Silicon Valley

(Article Partenaire). Le “Festival of French Classical Music in Silicon Valley”, aussi appelé “Le Festival”, ce sont deux concerts lancés par l’Alliance Française de Silicon Valley qui ont pour but d’apporter les chefs-d’oeuvre de grands compositeurs français des XIXe et XXe siècles dans la Silicon Valley.
Ils auront lieu le vendredi 19 juin et le samedi 27 juin, à 8pm. La première soirée sera dédiée à la musique de chambre, avec le groupe “Ensemble SF” composé de Christine McLeavey Payne, Rebecca Jackson, Jonah Kim, Livia Sohn et Jessica Chang. La seconde soirée rassemblera plusieurs solistes talentueux de la région de la Baie.
Ce festival unique en Californie a été initié par le chef d’orchestre de renom Mark Starr et la flûtiste Isabelle Chapuis (Principale Flûte de l’orchestre de l’opéra de San José), un couple franco-américain passionné de musique classique française. Les compositeurs français et francophones sélectionnés pour cette seconde saison sont Claude Debussy, Maurice Ravel, Francis Poulenc, Edgar Varèse, César Franck, Olivier Messiaen et Georges Bizet.
Lors de la première édition en 2014, Richard Scheinin, journaliste et critique de musique du San José Mercury News, a encouragé ce nouveau festival, le qualifiant d’“appealing start-up festival.” Le très suivi musicien-bloggeur Michael Strickland a été subjugué par l’enthousiasme du jeune groupe “Ensemble SF”, le décrivant ainsi : “Ensemble San Francisco a réalisé une merveilleuse soirée musicale parisienne de compositeurs français (…) Tout l’événement fut si agréable que je ne peux pas attendre de voir ce qu’ils vont faire à l’avenir“.
Jonah-Kim-cello
Après les ovations de près de 400 personnes sur deux jours lors de la première édition, l’Alliance Française de Silicon Valley et les directeurs artistiques veulent faire de ce festival un événement annuel d’une qualité exceptionnelle, pour faire découvrir ou redécouvrir les plus grands chefs-d’oeuvre, joués par les plus grands artistes de la Baie.
Comme Mark Starr le fait remarquer: “New York n’a pas le monopole des musiciens de premier ordre. La Baie de San Francisco regorge d’extraordinaires solistes, de superbes chanteurs et de jeunes talents. Et quand vous leur demandez quelle musique ils aimeraient le plus jouer, la majorité opte pour les compositeurs français”.
Afin de pouvoir offrir des places à des prix modérés (- de $50), l’Alliance a lancé une levée de fonds sur leur site internet, que vous pouvez trouver ici.
“Ensemble SF” jouant des extraits du Quartet Piano No.1 de Faure :
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=T00d1_d3Tls]
Cette année, Isabelle Chapuis jouera Densité 21.5 d’Edgar Varèse, composée en 1936 pour la flûte platine du Français Georges Barrère. Pour l’anecdote, la mère d’Isabelle Chapuis a étudié cette composition avec Varèse, et Isabelle Chapuis va jouer ce morceau d’après la copie de la partition que le compositeur a lui-même notée et donnée à sa mère.
La musicienne va également jouer Le merle noir d’Olivier Messiaen, qui s’inspirait des chants des oiseaux. Etudiante au conservatoire de Paris, Isabelle Chapuis a joué sa composition Oiseaux exotiques, avec sa femme, la pianiste Yvonne Loriod, à la télévision française.
Le chef d’orchestre et directeur musical Mark Starr a adapté Frontispice pour flûte et deux pianos. Les pianistes Mark Anderson et Michelle Mares vont présenter Sonate pour deux pianos, de Francis Poulenc, écrit en 1953, qu’il a décrite comme “une rafale lyrique et profonde” et qu’il a dédiée aux pianistes américains Arthur Gold et Robert Fizdale. Enfin, la pianiste Gwendolyn Mok, spécialiste renommée de Maurice Ravel, interprètera les cinq morceaux de Miroirs.
Pour terminer ce festival sur une note magistrale, des talents venus de l’opéra San José – la mezzo-soprano Anna Yelizarova, le ténor Michael Dailey et la pianiste Veronika Dafoe – vont vous impressionner par leur performance d’extraits de Carmen, fameux opéra de Georges Bizet.
Des virtuoses présents au second concert du Festival de l’an dernier:
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=bzcWLjzpdWY&w=560&h=315]
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Outsite, la start-up qui surfe sur le co-working à la plage

Emmanuel Guisset rêvait de déplacer les espaces de coworking des centres-villes aux bords de l’Océan. Pour mêler nature, découvertes et travail, il a créé début 2014 Outsite, à Santa Cruz, à une centaine de kilomètres au sud de San Francisco. Il se prépare à ouvrir une seconde antenne la semaine prochaine près de San Diego.
Arrivé de Belgique il y a cinq ans, Emmanuel Guisset a commencé par rouler sa bosse dans le monde du tourisme. « Je vivais à Santa Cruz et je travaillais à distance pour une entreprise de San Jose, mais niveau social, ce n’était pas grandiose. Je suis allé chercher de l’inspiration dans les espaces de coworking et de coliving qui pullulent à San Francisco. »
Outsite Santa Cruz
Lui vient alors l’idée d’importer un concept similaire, mais à la plage. Quelques mois plus tard, Outsite Santa Cruz est né. « L’idée est de s’évader quelques jours dans des endroits magnifiques, en restant productif. »
Il n’est pas le seul à proposer ce type de concept. Ailleurs dans le monde, Nomad House, un start-up montée par le Français Arthur Itey, propose des espaces à la fois de co-working et de co-living à Bali pour des travailleurs indépendants ou à distance. The Blue House, également monté par une Française au Maroc, héberge des start-ups pour deux semaines à un mois dans un village de surfeurs. Livit Spaces, en Indonésie, et The Surf Office, dans les îles Canaries, misent aussi sur cette tendance.
Pourquoi Santa Cruz ? « Je pourrais vous en parler des heures. C’est la capitale du surf, du VTT et de la randonnée, affirme Emmanuel Guisset. Il y a tant de choses à faire, et tout cela à 1h30 du bruit de San Francisco. Je ne m’y suis pas trompé, ça marche. C’est une ville en pleine expansion, notamment par sa proximité avec la Silicon Valley, mais sans la démesure immobilière actuelle. »
Surf, yoga et « high speed Internet »
Lors de notre passage, Haical, un photographe brésilien nous explique ce qu’il est venu chercher. « Je ne peux pas travailler dans l’enfer des villes, mais j’ai besoin d’être stimulé et de nouer des contacts. Le concept m’a tout de suite plu ; de chouettes rencontres humaines avec des profils aussi variés qu’un développeur -qui a vainement tenté de m’expliquer ce qu’il faisait – ou un avocat de New-York. »
Pour décrire Outsite, ceux que nous interrogeons emploient à peu près le même adjectif : familial. Haical confirme : « C’est un peu comme une maison et l’espace dispose d’une excellente connexion Internet pour travailler. C’est loin d’être le cas dans les motels que je fréquente généralement. »
Outsite à Encinatas
D’une capacité de 14 personnes pour Santa Cruz et 20 pour San Diego, Outsite se veut relativement accessible. « Nous demandons $65 par nuit en chambre partagée, $30  de plus pour une chambre privée. Et pour louer l’ensemble de la maison, c’est $1000 par nuit. » Une seule règle :  minimum trois nuits, « ce qui permet de mieux connaître ceux qui passent ici. »
Fier de son slogan « get away, get focused », Emmanuel Guisset est satisfait du retour des voyageurs. « Les visiteurs comprennent immédiatement ce que nous faisons : mêler le séjour, les activités en nature et le travail en communauté. Nous ne sommes pas sur tous les sites de réservation, parce que nous ne voulons pas accepter le tout-venant. On a reçu des journalistes, des écrivains, des restaurateurs, beaucoup de développeurs, le CEO de Booking.com, le patron d’Odesk aussi. » Pas vraiment des baroudeurs fauchés de passage. « Non, ce n’est pas l’esprit backpacker qui domine ici, on offre un luxe… certain. C’est aussi notre marque de fabrique.»
Prochaine étape : Encinitas. L’ouverte d’Outsite est prévue pour le 15 juin. « Nous avons choisi Encinitas, à 30 minutes du centre de San Diego, car c’est une capitale du surf, mais aussi du yoga. Et la ville est baignée de soleil, toute l’année. »
Jusqu’ici, Outsite s’est lancé sur fonds propres, sans l’intervention de business angels, même si Emmanuel Guisset avoue y songer pour la prochaine étape. La destination est d’ailleurs connue. Changement de décor. « Je compte ouvrir un établissement à Tahoe. Ce sera pour l’hiver prochain. Et puis, pourquoi pas Hawaii ? »

Jeunes de Houston, ils vont bâtir un labyrinthe en France

Quand de jeunes américains se rendent en France, ils vont en général visiter Versailles, le Louvre ou le Mont Saint-Michel. Les 15 lycéens de Houston qui se sont envolés dimanche pour 10 jours en France vont faire complètement autre chose. Ils vont partir à la découverte d’un patrimoine particulier de la France : les labyrinthes. 
Dans leurs bagages : le projet de créer un labyrinthe traditionnel, sur le campus de l’ECAM de Lyon (Arts et Métiers). Et l’an prochain, des étudiants français de l’ECAM viendront bâtir leur labyrinthe à Houston.
Au programme pour les jeunes texans : visite des villes et cathédrales (et étude du labyrinthe si elles en possèdent un) de Chartres, d’Amiens, Notre-Dame de Paris, et enfin de Fourvière. Une journée-détente est prévue à EuroDisney, avant d’attaquer la construction du labyrinthe sur le campus de l’ECAM à Lyon. Ce labyrinthe, d’un diamètre de 10 mètres, fera cinq circuits. La construction pourrait prendre 3-4 jours.
“Jardin méditatif”
Cette initiative procède du projet Sacred Site Quest (SSQ), soutenu par le Boniuk Institute (affilié à Rice University). L’équipe de jeunes Houstonites, coachée par l’artiste-peintre-mosaïste-enseignant d’art basé à Houston Reginald Adams et sept autres accompagnateurs adultes, a déjà créé un labyrinthe à Freedmen’s Town à Houston, sur l’emplacement de l’église baptiste Mt Carmel (détruite maintenant).  L’idée pour ce labyrinthe a germé en 2010. 
Le but était de conserver la nature profondément spirituelle du lieu, et d’offrir aux habitants du quartier un endroit propice à la méditation ou au recueillement sur ce site très ancien”, explique Reginald Adams.
“Un labyrinthe, c’est toujours mystérieux, intriguant”
Cela a incité les habitants à prendre davantage soin de leur jardin autant que nous pour ce jardin méditatif. Cela a contribué à revivifier le quartier, des hommes d’affaires viennent se ressourcer en parcourant ce labyrinthe. De plus, un labyrinthe, c’est toujours mystérieux, intriguant”, continue Reginald Adams.
Le recrutement des étudiants d’une année sur l’autre est le même : un appel aux lycéens de toutes les écoles de la ville. Seul pré-requis : être intéressé par la diversité de la culture religieuse. En effet, les étudiants visitent, pour en comprendre la spiritualité, des lieux de culte divers avant de s’engager dans le projet proprement dit. 
Pont culturel entre la France et les US 
Le succès de l’opération a conduit à développer un partenariat avec la France, Lyon plus particulièrement, où Adams avait des contacts. But avoué : bâtir un “pont culturel” autour d’un projet commun entre la France et les Etats-Unis.
Reginald Adams a lui-même connu une transformation intérieure au cours de ce projet. Une expérience qu’il souhaite pour chacun : “Parcourir un labyrinthe, c’est réfléchir aussi sur son parcours personnel. Parfois cela apporte une réponse, lorsque l’on se met à l’écoute de son essentiel. Une sérénité nouvelle se fait jour.” 

Terrine et MST avec Blanche Gardin à Jules Bistro

Du menu ou du spectacle, on a du mal à savoir lequel est le plus appétissant. Bouchées à la reine, terrine de campagne, moules marinières… et réflexions métaphysiques de Blanche Gardin, qui pose ses valises à New York après avoir joué à guichets fermés en France.
L’humoriste “trash” sera le 29 juin à Jules Bistro à partir de 7pm. Interviewée par French Morning, elle vous régalera de ses considérations sur le couple, les MST, le problème des enfants qu’on en ait ou pas!
Blanche Gardin sera à New York entre le 23 juin et le 7 juillet pour une série de shows. Sept dates sont prévues dans divers endroits (Broadway Comedy Club, Greenwich Cellar, Comedy Cellar et donc Jules Bistro). Elle fera son spectacle, d’une durée d’une heure, en français.