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Gad Elmaleh met le feu pour son dernier show en VF aux Etats-Unis

Je n’ai jamais vu un public comme ça” . Pour son “dernier show en français aux Etats-Unis” , Gad Elmaleh n’a pas été déçu. Enchainant les blagues et les périodes d’improvisation, le comédien s’est retrouvé en face public chauffé à blanc, qui lui a lancé des “Bisou Gad” et “On t’aime Gad” en pagaille. Et a fait quelques interludes taquins en anglais pour les quelques anglophones dans la salle qui ne parlaient pas un mot de français. “Je crois que je n’ai jamais autant parlé au public de ma carrière!” s’est-il exclamé.

elmaleh au beacon
Credit: Jessica Gourdon

Gad Elmaleh a confirmé sur scène ce qu’il avait confié à French Morning en mai: il ne jouera plus en français aux Etats-Unis. En septembre, il sera pour dix soirs dans la petite salle de Joe’s Pub, à NoHo, pour présenter un show en anglais actuellement en cours d’écriture. Une manière de se “sentir vivant” . Outre New York, il prévoit de jouer ce spectacle anglophone à Boston aussi.
Mardi soir, le Beacon Theatre était comble pour applaudir le comédien. La salle compte 2.800 places.

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Le #beacontheatre se remplit en attendant Gadelmaleh . Bon show à nos lecteurs qui y sont aussi!
Posted by French Morning on Tuesday, June 16, 2015

Sur scène, Gad Elmaleh a fait rire sur les Américains, les différences franco-américaines, les chauffeurs de taxis, la morosité en France, les animaux, l’enfance et la religion. Ceux qui l’ont vu en 2013 à City Winery auront reconnu quelques séquences.
Il a terminé le spectacle en invitant à ses côtés une jeune Américaine prénomnée Victoria qu’il avait identifiée dans le public au début du spectacle comme ne parlant pas du tout français. Chanteuse d’opéra, elle a poussé la chansonnette avec lui.

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Gad Elmaleh Officiel termine son “dernier show en français aux US” par une impro avec Victoria, une Américaine qui était dans le public du The Beacon Theatre . Chapeau les artistes!
Posted by French Morning on Tuesday, June 16, 2015

Camps d’été et cours de langue à l’Alliance Française de Los Angeles

(Article partenaire) Conçus pour les jeunes de 6 à 18 ans, les programmes d’été de l’Alliance Française de Los Angeles sont le meilleur moyen d’améliorer son français dans un environnement totalement francophone.
L’Alliance Française de Los Angeles n’est pas seulement connue et appréciée pour son investissement dans la promotion de la culture française, c’est aussi une école de langue réputée. Chaque été, ses programmes d’été accueillent enfants et adolescents, encadrés par des enseignants de langue maternelle française.
Pour le Summer Camp, deux programmes différents sont proposés pour les camps d’été :
– Les Gamins (Ages 6-10)
Pour les enfants entre 6 et 10 ans, un programme hebdomadaire complet (9:30am-12:30pm) d’immersion en français est proposé du 15 juin au 21 août, par session de deux semaines.
Les sessions s’organisent autour de thèmes tels que « les sept merveilles du Monde », « la francophonie », « sciences et nature », «  les explorateurs et les inventeurs », « les professions de rêve » et se déclinent en activités linguistiques, artistiques (projets manuels, cuisine, théâtre…) et ludiques (jeu de cartes et de société, jeu de rôles..). L’objectif des classes est de proposer aux enfants une entrée dans la langue par les activités manuelles et ludiques tout en abordant une partie du programme annuel proposé dans les classes enfants de l’Alliance Française de Los Angeles et basé sur le Cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer (CECR). Quoi de mieux que d’apprendre en s’amusant ! Les cours sont dirigés par des professeurs qualifiés de l’Alliance Française et spécialistes des enfants.
– Les Ados (Ages 11-18)
Ce programme intensif (trois heures par jour du lundi au vendredi) permet aux élèves de 11 à 18 ans, repartis en groupes de niveaux, de considérablement améliorer leur français oral et écrit. Le tout sous la tutelle d’enseignants francophones expérimentés : idéal pour les débutants ou ceux qui souhaitent accélérer leur apprentissage. L’objectif est de permettre aux étudiants soit de « sauter » un niveau en high school, soit d’approfondir les bases en se focalisant sur le français parlé et la culture francophone. Le programme est élaboré en relation avec les compétences décrites par le CECR.
Inscriptions pour une session minimum (deux semaines). $50 de réduction pour toute session supplémentaire achetée. 10% de réduction pour les membres ($25 par an pour les moins de 18 ans).
Plus d’informations sur ce programme et inscription.
AF3
Les programmes enfants et ados continuent pendant l’été. Un bon moyen de faire ses premiers pas dans la culture francophone et découvrir le français en petits groupes (1 fois par semaine) :  
La classe Transition (2-3 ans) et les classes « La Maternelle » (3-5 ans) permettent aux enfants de découvrir le français par des activités ludiques et artistiques variées. A partir de 3 ans, les enfants commencent à travailler sur le premier livre de classe.
Les classes « Les Mômes » (5-9 ans) et « Juniors » (9-13 ans) apportent aux enfants les premières bases grammaticales et structurales de la langue française grâce à une méthode complète et divertissante basée sur le CECR.
Les classes « French for bilingual » (6-12 ans) sont spécialement conçues en accord avec les programmes du ministère de l’Education Nationale et proposent aux enfants de familles bilingues de suivre le cursus scolaire français de l’école élémentaire.
Les classes « High-school » (13-18 ans) ont pour objectifs de préparer les étudiants à l’apprentissage du français et de renforcer ou d’approfondir les apprentissages de ceux qui ont déjà pris des cours dans les lycées américains. Le programme et la méthode utilisée se réfèrent au CECR et entrent parfaitement dans une préparation du DELF et de tout autre examen nécessaire pour l’accès aux universités françaises.
Inscriptions ouvertes pour la session d’été (6 juillet-29 août). Classes de 1h ou 1h30 par semaine. 10% de réduction pour les membres ($25 par an pour les moins de 18 ans).
Plus d’informations sur ce programme et inscription.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Où fêter la musique à Miami?

La Fête de la musique, c’est officiellement le 21 juin, mais certains n’attendront pas. Le 19 juin, direction le centre culturel italien Societa Dante Alighieri (300 Aragon Avenue,  Coral Gables, 305 529 6633) pour une Fête de la musique placée sous le signe de chansons et de compositions françaises. Les festivités commencent à 5:30pm. Il y aura aussi des plats français et une dégustation pour mettre tout le monde d’accord.
Egalement le 19 juin (6pm-10pm), une Fête de la musique très haïtienne au “Big Night Little Haiti” du jour, en présence des jeunes talents de la musique haïtienne Akousktik (ci-dessus). Le style de ce groupe de cinq membres (blues, jazz, rock et son traditionnels) a conquis le Port-au-Prince International Jazz Festival cette année. L’after party aura lieu au Carribbean Marketplace.
Enfin, le Sofitel (5800 Blue Lagoon Dr) rempile cette année. Sa Fête de la musique aura lieu le 21 juin (de midi à 6pm). Piscine, DJ et bien entendu piste de danse vous y attendent.

Les artisans français à l'honneur à Miami

Hélène Farnault, auteure française de livres sur les métiers d’art du secteur du luxe, viendra présenter son petit dernier le 23 juin à la librairie Books & Books.

Dans Métiers d’art de la mode, cette ancienne du Ministère de la Culture (elle fut responsable du dispositif des Maîtres d’Art et de la sauvegarde des savoir-faire en France) présente 31 artistes et artisans dont 30 maîtres d’art reconnus par le Ministère de la Culture (dentelliers, brodeurs, maroquiniers, plumassiers…). L’ouvrage contient une preface d’Erik Orsenna et des photos signées Alexis Lecomte.

Elle s’entretiendra avec le couturier d’origine vénézuélienne installé à Paris Oscar Carvallo. Ensemble, ils parleront des liens entre la mode et l’artisanat.

Gratuit.

Hubert Joly, le Français qui a sauvé Best Buy

Hubert Joly n’aime pas être mis en avant dans les medias. Mais cela ne l’empêche pas de regarder ce que les medias disent de lui. « Quatre mois après mon arrivée à la tête de Best Buy en 2012, j’étais sur deux listes : celle des cinq patrons qui allaient être virés en 2013 et celle des sept meilleurs redresseurs d’entreprises aux Etats-Unis. »
Aujourd’hui, on ne trouve pas grand monde qui veut le virer. En trois ans, le patron français de Best Buy a sauvé le géant américain de l’électronique grand public, miné par la concurrence des sites d’e-commerce comme Amazon. Sa recette: la revalorisation des 1.600 magasins de l’enseigne, des économies importantes, des prix plus flexibles… “Hubert Joly, a dit en avril l’ex-chairman légendaire de Best Buy Hatim Tyabji, est l’un des meilleurs souvenirs de ma longue carrière” .
“J’aime les défis”
Hubert Joly est arrivé à Best Buy en août 2012, à la tête d’une entreprise dans la tourmente. Son prédécesseur Brian Dunn, accusé de relations “inappropriées” avec une employée de 29 ans, avait démissionné. Des dizaines de magasins avaient fermé. L’enseigne était engagée dans un bras de fer avec l’un de ses actionnaires et ancien co-fondateur Richard Schulze.
La recherche du nouveau boss a duré des mois. La sélection d’Hubert Joly a surpris: peu connu sur Wall Street, il venait d’un secteur très diffèrent – l’hôtellerie – où il avait relancé et développé deux entreprises: Carlson Wagonlit Travel et Carlson, propriétaire des hôtels Radisson et des restaurants  TGI Friday.
« L’action de Best Buy était tombée à 11 dollars en 2012. Les investisseurs ne croyaient pas en l’avenir de la société, se souvient-il. Il y avait chez Best Buy un tableau très complet de défis, et moi j’aime bien les défis ! »
6,25 millions de dollars s’il n’avait pas eu son visa
Pour l’aider, Best Buy a sorti les grands moyens: un salaire fixe annuel de 1,1 million (dans la ligne des anciens PDGs de la marque) et un “bonus” de “sign in” de 20 millions de dollars pour compenser d’éventuelles pertes liées à son départ de Carlson. Il aurait également touché 6,25 millions de dollars s’il n’était pas parvenu à obtenir le visa nécessaire. Le Wall Street Journal a évalué le montant de son “package” de rémunérations à 32 millions de dollars sur trois ans.
« J’ai beaucoup réfléchi avant de rejoindre Best Buy, indique le Nancéen. Ma vie à la tête du Groupe Carlson était passionnante,  je ne connaissais pas directement le secteur… Mais en regardant la situation de près, j’ai vu qu’il y avait beaucoup d’atouts et qu’un redressement était possible. »
Sa solution: faire de la bicyclette
Pour lui, la situation de Best Buy avait des similitudes avec celle d’IBM à la fin des années 90, quand elle a été remise à flots par Louis Gerstner Jr., qu’Hubert Joly compte aujourd’hui dans son carnet d’adresses bien fourni.
Dans le cadre de son plan “Renew Blue”, le Français a voulu améliorer l’expérience client en magasin, en ligne et à domicile. Il a également fait des économies colossales – 1 milliard – qu’il a réinvesties pour permettre à la marque de s’aligner sur des produits moins chers trouvés par les clients sur internet, et ainsi mettre un terme au “show rooming” , une pratique qui consiste à aller voir un produit dans un magasin Best Buy avant de l’acheter à moindre prix sur Amazon par exemple.
« C’est la théorie de la bicyclette: quand elle n’avance pas, elle tombe. Si elle avance et qu’elle ne va pas droit, ce n’est pas grave car on peut rectifier le tir, dit-il pour expliquer les nombreux chantiers engagés. La différence entre un bon leader et un très bon leader n’est pas la qualité des décisions mais la quantité. »
Je reste français, Monsieur!”
Malgré ces réussites, on le voit peu dans les medias, lui fait-on remarquer. Une “discrétion” qu’assume le Français. Probablement le reflet de son expérience à Vivendi au début des années 2000, où il a vu la chute de Jean-Marie Messier. « Je considère que le chef d’entreprise n’a pas besoin d’être en couverture de la presse. Pour sa propre santé psychologique déjà, mais aussi parce que les redressements sont une affaire d’équipe. »
Même si Hubert Joly s’est hissé aux sommets de “Corporate America”, “je reste français, Monsieur! ” – il n’a eu sa carte verte qu’il y a un an et demi. « La France a de nombreux atouts. Elle gagnerait à embrasser l’avenir avec plus d’enthousiasme. Le gouvernement actuel essaye de faire avancer les choses. Il faut aller plus loin, juge-t-il. Toutefois, il faut éviter de faire du French Bashing. La qualité de la main d’œuvre est extraordinaire. L’élite très compétente. Les infrastructures de grande qualité. A l’international, les entreprises françaises marchent bien. Il y a très peu de différences entre une multinationale française et une américaine. »
Des amis puissants
Maintenant que Best Buy est “stabilisé” , le Français veut mettre la marque du Minnesota sur le chemin de la “croissance, de l’innovation et de l’obsession du client” . Car “les acteurs qui s’en sortent sont ceux qui sont obsédés par le client” .
Pour l’aider, il est bien entouré. Il confie être en contact avec le PDG de Ford Alan Mulally, auteur d’un “redressement remarquable” , ou encore Tim Cook, le boss d’Apple. “On est en apprentissage constant ,dit-il. On cherche toujours à s’améliorer” . Mercredi 17 juin, il est attendu à New York pour recevoir un prix de la US Sciences po Foundation. Le rendez-vous affiche complet.
 

Le cabaret magique de Yanna Avis au Broadway's Supper Club

Yanna Avis présente sur son scène son nouveau spectacle “Make Some Magic”, le jeudi 18 juin au 54 Below, Broadway’s Supper Club.
Pour ce cabaret, la chanteuse s’inspire d’un Hollywood des années 30 et 40 qu’elle remet à sa sauce. Son inspiration ? Marlene Dietrich, la diva de “Morocco”, “Shanghai Express” ou “Seven Sinners”.
L’artiste chantera en français, anglais, espagnol, allemand, italien.
 

Où voir la coupe du monde féminine à New York?

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A French Morning, si on ne rigole pas avec le football, on rigole encore moins avec la parité. Comme tous les quatre ans, nous sortons de notre chapeau notre sélection des bars pour voir les Bleus , voici désormais nos choix pour soutenir… les Bleues, qui figurent parmi les favorites de la coupe du monde féminine de football en cours au Canada. 
Manhattan : 
Le Legends (Midtown East)
L’un des temples du sport à New York, en particulier lorsqu’il s’agit de football. 6 West 33rd street. Site ici
Promenade Sport Bar and grill (Midtown East)
Ce sports bar de Midtown East fait également figure de référence. Vous pourrez y visionner les matches sur les nombreux écrans sur place avec des plats typiquement américains. 344 3rd Avenue. Site ici
Nevada Smith (Union Square)
Impossible de louper un match dans ce sports bar près d’Union Square, où le football est une véritable religion. 100 3rd Ave. Site ici
Josie Wood Pub (Greenwich Village) 
Direction Greenwich Village, où ce petit bar rétro propose un happy hour de 4 à 8pm, et parties de billard pendant les mi-temps. 11 Waverly Pl. Site ici
Dalton’s Bar and Grill (Midtown West) 
Ambiance conviviale et détendue dans ce bar de Hell’s Kitchen, où le large choix de bières (24 types de pressions) et de cocktails risque de faire des heureux. De grands écrans haute-définition sont prévus pour les matches. 611 Ninth Avenue. Site ici
Stout Fidi (Financial District)
Ce petit pub irlandais du Financial District offre une atmosphère intime et chaleureuse , avec prés de 65 whiskies irlandais, et une centaine de bières différentes. De quoi assurer le ravitaillement pendant les mi-temps. 90 John Street. Site ici
Dublin6 Bar & Restaurant
 (West Village) 
Encore un pub irlandais, où vous pourrez soutenir votre équipe depuis les longues banquettes en cuir, où la terrasse pour les plus chanceux. 575 Hudson Street. Site ici
Brooklyn : 
Le Banter

Pour ceux qui souhaitent se retrouver à Brooklyn, rendez-vous au Banter, l’un des principaux sports bars de Williamsburg. Le pub à été listé par CNN parmi les 10 meilleurs Sports bars aux Etats-Unis. 132 Havemeyer Street.
 Site ici
 
 

Chair de poule et coquillettes à la cinémathèque de Los Angeles

Meurtre, crime, infidélité et jalousie : le film noir français prend d’assaut l’American Cinematheque de Los Angeles.

À partir du 19 juin, l’Aero Theater devient l’antre des poignards et coups bas avec la projection de films français inspirés de la Série Noire, grande collection de romans policiers de l’après-guerre. “Que le lecteur non prévenu se méfie : les volumes de la Série Noire ne peuvent pas sans danger être mis entre toutes les mains”, écrivait Marcel Duhamel, le responsable de la collection.

La série The French Had a Name For It : Rare French Film Noir nous emmène dans un monde d’intrigues et de suspense, avec les projections de “Classe tous riques”, “Chair de poule”, “Un témoin dans la ville”, “Dédé d’Anvers”, “La Vérité”, “Le septième juré” ou “En Cas de malheur”. Au gré des projections, vous verrez Brigitte Bardot, femme fatale toujours, qui ne tarde pas à être la proie de meurtriers. On y croise aussi un Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Bernard Blier, Danièle Delorme…

Le 24 juin, une autre série de films français sera projetée à la cinémathèque. La série Young French Cinema, on parlera fête entre copines, coquillettes et fromage. Deux films indépendants ont été sélectionnés pour cette série.

“Les Coquillettes” de Sophie Letourneur, est un hymne à des nanas un peu trash en quête d’amour, qui décident de le trouver dans un festival de cinéma suisse. Le film “Party Girl” joue de son côté la carte de l’amour à soixante ans. Angélique, la soixantaine donc, ne colle pas aux idées de l’âge de mûr : elle danse, elle boit, elle aime les hommes. Son gagne-pain ? Être “hôtesse” et faire boire les hommes dans les bars. Mais à 60 ans, on a plus la même forme. Sauf pour certains. Michel, lui, il aime Angélique, et compte bien l’épouser.

Immobilier: pourquoi est-ce le bon moment d'acheter en France?

(Article partenaire) On ne le dira jamais assez, la « pierre » reste un placement refuge en temps de crise. Et en cette période chahutée, force est de constater qu’elle ne déçoit pas.
Si les rendements ne sont pas exceptionnels, tournant autour de 3,5 à 4 % bruts, ils font souvent beaucoup mieux que la plupart des produits d’épargne à moyen/long terme. Pour preuve, le rendement des contrats d’assurance vie en euros, n’a rapporté que 2,5 % en moyenne l’an dernier.
A côté, l’immobilier apparaît une bien meilleure option. D’autant que les prix ont plutôt bien résisté face aux placements boursiers. Pour quiconque cherche à investir pour diversifier son patrimoine ou préparer l’étape de son retour en France d’ici quelques années, c’est le moment de sauter le pas. D’autant que les conditions de crédit ont rarement été aussi favorables. Selon que l’on dispose d’un excellent ou d’un bon dossier, il est possible de décrocher un taux historiquement bas : entre 1,5 et 2 % sur 15 ans ou entre 1,7 et 2,3 % sur 20 ans. C’est donc le moment de profiter du ciel dégagé qu’offre le marché bancaire. D’autant que certains spécialistes pronostiquent une remontée des taux dans les prochains mois.
Une valorisation certaine pour le neuf
Aujourd’hui, les expatriés ne sont pas éligibles au régime de défiscalisation Pinel . Mais, pour peu que l’on sélectionne un bon emplacement, dans une ville dynamique, tant au plan démographique qu’économique, l’investissement sera patrimonial et aura toutes les chances de se valoriser et de procurer, en cas de revente, une plus-value appréciable.
Autre atout, la possibilité de choisir ses locataires et de fixer le loyer sans contrainte. Au plan du rendement, un tel placement a toutes les chances de tirer son épingle du jeu.
Ce ne sont pas les seuls atouts du neuf. Il faut y ajouter une construction de qualité, aux normes les plus récentes, des logements performants en matière d’économies d’énergie – ce qui ne manquera pas de séduire les futures locataires – et aucun travaux à prévoir avant une dizaine d’années. Sans oublier les garanties attachées au neuf (parfait achèvement, biennale, décennale) qui permettent, contrairement à l’achat dans l’ancien, de mener son projet sereinement.
Revenus locatifs : quelle fiscalité ?
Concernant la fiscalité des revenus fonciers, tout dépend de son statut. Ce n’est pas, en effet, parce que l’on vit à l’étranger que l’on bénéficie du statut de non-résident.
Le fisc français se base en effet sur le lieu d’exercice de l’activité professionnelle principale, d’où proviennent l’essentiel des revenus ou encore où réside le foyer… A partir du moment où l’on a décroché le statut de non-résident, l’imposition suit les règles du pays d’accueil ou de la convention fiscale de non double imposition signée avec la France ; cette convention prévalant sur toute autre règle.
Elle s’impose, par exemple, pour les revenus salariaux. En revanche, pour les revenus fonciers tirés d’une location, l’imposition s’effectue en France (taux marginal minimum démarrant à 20 %). Y compris pour les prélèvements sociaux (15,5 %). Si ce n’est que cette dernière obligation, contestée par la Cour de justice européenne, devrait en principe disparaître ; la France n’étant pas en droit de réclamer des prélèvements sociaux pour les revenus fonciers perçus par des expatriés affiliés à la sécurité sociale d’un autre Etat membre de l’Union européenne. Il devrait en être de même pour les prélèvements sociaux liés à la taxation des plus-values (imposables en France aussi). Il se pourrait donc que la fiscalité immobilière devienne beaucoup plus douce pour les expatriés.
En savoir plus sur le site d’Akerys ici 
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Conversation avec le directeur photo Benoît Debie à Miami Beach

Le rendez-vous des cinéphiles, “Speaking in cinema”, revient le jeudi 25 juin à la Miami Beach Cinematheque, avec pour invité le directeur photo Benoît Debie.
Le Belge parlera de sa carrière, aux côtés des critiques de cinéma américains Andrew O’Hehir et Kai Sacco.
Benoît Debie a signé la photographie d’ “Irréversible” (2002), le film controversé de l’Argentin Gaspard Noé, avant de poursuivre avec “Enter the Void” (2009), du même réalisateur, “Spring Breakers” (2012), d’Harmony Korine et plus récemment “Lost River”(2015) de Ryan Gosling. Le photographe parlera notamment de son travail sur le dernier film en 3D de Gaspard Noé “Love” (2015),  projeté à Cannes en mai dernier.
 
 

Pourquoi n'y a-t-il pas de digicodes aux Etats-Unis?

Vous avez l’habitude de demander à vos amis le code d’entrée de leur appartement ? Avoir une fameuse liste de chacun des codes résidentiels ? Revenir d’une soirée arrosée et, moment de solitude, oublier les chiffres à taper comme Marc Jolivet?

Aux États-Unis, rien de tout ça : il n’y a pas (ou très peu) de digicodes. Ici, on passe un badge sur une serrure électronique, on sonne à l’interphone ou on utilise simplement les bonnes vieilles clés. Pourquoi?

Une invention française

S’il y en beaucoup en France, c’est tout simplement pour une raison historique. Le digicode est une invention de l’ingénieur français Bob Carrière, brevetée en 1970. Il avait trouvé l’inspiration pour cet outil génial en voyant un dessin animé où les chiffres et les lettres d’un cadran de téléphone permettaient de bloquer la porte d’un réfrigérateur.

Les serruriers américains sont les meilleurs

A l’inverse, le système de clés et de serrurerie est solidement ancré dans l’Histoire des Etats-Unis. Au XVIIIème siècle, alors que la richesse des habitants de la jeune république s’élevait, il fallait trouver de nouvelles méthodes pour sécuriser les habitations. Les serruriers américains se lancent alors dans une série d’innovations, qui va aboutir au perfectionnement des clés et des serrures. Ils participent même à des concours internationaux où ils demandent à des serruriers du monde entier (anglais notamment, qui règnent en maitre sur le monde de la serrurerie) de déjouer les ingénieux mécanismes qu’ils ont inventés.  Les Anglais n’y parviennent pas en général. Pour la petite histoire, un serrurier se distingue: Linus Yale, inventeur en 1851 de la “serrure magique” qui fut, grâce à un complexe système de rouages, vu comme une petite merveille dans le monde de la serrurerie. A l’époque, aucun serrurier n’avait trouvé le moyen de la faire sauter.

Le digicode est moins commode 

Marc Weber Tobias est l’auteur de cinq livres sur la sécurité, expert en serrurerie. Selon lui, les Américains rechignent à utiliser le digicode car ils “sont moins sécurisés que les clés, car il est plus facile de trouver le code à partir du clavier. Si vous portez quelque chose sur vous (badge, clés…), la sécurité est contenue dans l’outil , explique-t-il. C’est aussi une question de préférence personnelle. J’aime bien toucher la serrure pour ouvrir la porte, comme avec des systèmes de badges comme Kevo ou Kwikset. 

Fréquentation des immeubles

Pour Renaud Lifchitz, expert en sécurité informatique, c’est une question de fréquentation des immeubles. “Les halls d’immeubles français connaissent beaucoup de passage, et pas uniquement de résidents, mais aussi de clients d’entreprise, de démarcheurs, d’invités, de distributeurs de prospectus…), et leur imposer un contrôle d’accès est souvent exagéré…”. Le digicode devient donc un outil utile pour filtrer, d’autant que beaucoup de bâtiments en France n’ont pas le système de “doorman” en vogue dans certaines grandes villes américaines.

Rugby: où regarder la finale du Top 14 à New York

Loin du Stade de France mais toujours passionné de rugby? On vous a dégoté quelques adresses newyorkaises pour profiter du sommet de la saison ovale française, la finale du Top 14 entre le Stade Français et l’ASM Clermont samedi 12 juin. C’est à 3pm heure de New York.
Après leur défaite en Coupe d’Europe (contre Toulon), les très expérimentés Clermontois sauront-ils surmonter leur déception pour partir à la conquête d’un nouveau bouclier de Brennus? Ou au contraire les favoris du Stade Français et leur célèbres maillots roses se monteront-ils à la hauteur des impressionnantes prestations des demi et quart de finales?
Questions passionnantes seulement voilà: on ne vous recommande pas d’aller dans un de vos pubs habituels pour y trouver la réponse. Le rugby, a fortiori français, n’a pas vraiment droit de cité à New York. French Morning vous a donc trouvé une poignée d’établissements qui nous ont promis qu’ils diffuseraient le match:
A Manhattan:
Cercle Rouge

Le restaurant français de Tribeca vous permettra de déguster un tartare tout en regardant le match. 241 W Broadway, New York, NY 10013. Tel: 212 226 6252.
Felix
Ambiance plutôt chic dans ce grand classique de Soho. Mais on y aime le rugby (et tous les sports). 340 W Broadway, New York, NY. Tel: 212 431 0021.
 
A Brooklyn:
Provence en boîte
A Brooklyn, le restaurant ne manque jamais un match. Les places sont très limitées devant les deux écrans, venez en avance.
Provence en boîte, 263 Smith St, Brooklyn, NY 11231.   Tel: 718 797 0707
 
A la télévision:
Si vous préférez regarder dans le confort de vos charentaises, TV5 diffuse le match. Il faut bien sûr être abonné à la chaîne francophone.