Accueil Blog Page 1064

Deux concerts de musique classique française dans la Silicon Valley

(Article Partenaire). Le “Festival of French Classical Music in Silicon Valley”, aussi appelé “Le Festival”, ce sont deux concerts lancés par l’Alliance Française de Silicon Valley qui ont pour but d’apporter les chefs-d’oeuvre de grands compositeurs français des XIXe et XXe siècles dans la Silicon Valley.
Ils auront lieu le vendredi 19 juin et le samedi 27 juin, à 8pm. La première soirée sera dédiée à la musique de chambre, avec le groupe “Ensemble SF” composé de Christine McLeavey Payne, Rebecca Jackson, Jonah Kim, Livia Sohn et Jessica Chang. La seconde soirée rassemblera plusieurs solistes talentueux de la région de la Baie.
Ce festival unique en Californie a été initié par le chef d’orchestre de renom Mark Starr et la flûtiste Isabelle Chapuis (Principale Flûte de l’orchestre de l’opéra de San José), un couple franco-américain passionné de musique classique française. Les compositeurs français et francophones sélectionnés pour cette seconde saison sont Claude Debussy, Maurice Ravel, Francis Poulenc, Edgar Varèse, César Franck, Olivier Messiaen et Georges Bizet.
Lors de la première édition en 2014, Richard Scheinin, journaliste et critique de musique du San José Mercury News, a encouragé ce nouveau festival, le qualifiant d’“appealing start-up festival.” Le très suivi musicien-bloggeur Michael Strickland a été subjugué par l’enthousiasme du jeune groupe “Ensemble SF”, le décrivant ainsi : “Ensemble San Francisco a réalisé une merveilleuse soirée musicale parisienne de compositeurs français (…) Tout l’événement fut si agréable que je ne peux pas attendre de voir ce qu’ils vont faire à l’avenir“.
Jonah-Kim-cello
Après les ovations de près de 400 personnes sur deux jours lors de la première édition, l’Alliance Française de Silicon Valley et les directeurs artistiques veulent faire de ce festival un événement annuel d’une qualité exceptionnelle, pour faire découvrir ou redécouvrir les plus grands chefs-d’oeuvre, joués par les plus grands artistes de la Baie.
Comme Mark Starr le fait remarquer: “New York n’a pas le monopole des musiciens de premier ordre. La Baie de San Francisco regorge d’extraordinaires solistes, de superbes chanteurs et de jeunes talents. Et quand vous leur demandez quelle musique ils aimeraient le plus jouer, la majorité opte pour les compositeurs français”.
Afin de pouvoir offrir des places à des prix modérés (- de $50), l’Alliance a lancé une levée de fonds sur leur site internet, que vous pouvez trouver ici.
“Ensemble SF” jouant des extraits du Quartet Piano No.1 de Faure :
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=T00d1_d3Tls]
Cette année, Isabelle Chapuis jouera Densité 21.5 d’Edgar Varèse, composée en 1936 pour la flûte platine du Français Georges Barrère. Pour l’anecdote, la mère d’Isabelle Chapuis a étudié cette composition avec Varèse, et Isabelle Chapuis va jouer ce morceau d’après la copie de la partition que le compositeur a lui-même notée et donnée à sa mère.
La musicienne va également jouer Le merle noir d’Olivier Messiaen, qui s’inspirait des chants des oiseaux. Etudiante au conservatoire de Paris, Isabelle Chapuis a joué sa composition Oiseaux exotiques, avec sa femme, la pianiste Yvonne Loriod, à la télévision française.
Le chef d’orchestre et directeur musical Mark Starr a adapté Frontispice pour flûte et deux pianos. Les pianistes Mark Anderson et Michelle Mares vont présenter Sonate pour deux pianos, de Francis Poulenc, écrit en 1953, qu’il a décrite comme “une rafale lyrique et profonde” et qu’il a dédiée aux pianistes américains Arthur Gold et Robert Fizdale. Enfin, la pianiste Gwendolyn Mok, spécialiste renommée de Maurice Ravel, interprètera les cinq morceaux de Miroirs.
Pour terminer ce festival sur une note magistrale, des talents venus de l’opéra San José – la mezzo-soprano Anna Yelizarova, le ténor Michael Dailey et la pianiste Veronika Dafoe – vont vous impressionner par leur performance d’extraits de Carmen, fameux opéra de Georges Bizet.
Des virtuoses présents au second concert du Festival de l’an dernier:
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=bzcWLjzpdWY&w=560&h=315]
——————————————————–
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Outsite, la start-up qui surfe sur le co-working à la plage

Emmanuel Guisset rêvait de déplacer les espaces de coworking des centres-villes aux bords de l’Océan. Pour mêler nature, découvertes et travail, il a créé début 2014 Outsite, à Santa Cruz, à une centaine de kilomètres au sud de San Francisco. Il se prépare à ouvrir une seconde antenne la semaine prochaine près de San Diego.
Arrivé de Belgique il y a cinq ans, Emmanuel Guisset a commencé par rouler sa bosse dans le monde du tourisme. « Je vivais à Santa Cruz et je travaillais à distance pour une entreprise de San Jose, mais niveau social, ce n’était pas grandiose. Je suis allé chercher de l’inspiration dans les espaces de coworking et de coliving qui pullulent à San Francisco. »
Outsite Santa Cruz
Lui vient alors l’idée d’importer un concept similaire, mais à la plage. Quelques mois plus tard, Outsite Santa Cruz est né. « L’idée est de s’évader quelques jours dans des endroits magnifiques, en restant productif. »
Il n’est pas le seul à proposer ce type de concept. Ailleurs dans le monde, Nomad House, un start-up montée par le Français Arthur Itey, propose des espaces à la fois de co-working et de co-living à Bali pour des travailleurs indépendants ou à distance. The Blue House, également monté par une Française au Maroc, héberge des start-ups pour deux semaines à un mois dans un village de surfeurs. Livit Spaces, en Indonésie, et The Surf Office, dans les îles Canaries, misent aussi sur cette tendance.
Pourquoi Santa Cruz ? « Je pourrais vous en parler des heures. C’est la capitale du surf, du VTT et de la randonnée, affirme Emmanuel Guisset. Il y a tant de choses à faire, et tout cela à 1h30 du bruit de San Francisco. Je ne m’y suis pas trompé, ça marche. C’est une ville en pleine expansion, notamment par sa proximité avec la Silicon Valley, mais sans la démesure immobilière actuelle. »
Surf, yoga et « high speed Internet »
Lors de notre passage, Haical, un photographe brésilien nous explique ce qu’il est venu chercher. « Je ne peux pas travailler dans l’enfer des villes, mais j’ai besoin d’être stimulé et de nouer des contacts. Le concept m’a tout de suite plu ; de chouettes rencontres humaines avec des profils aussi variés qu’un développeur -qui a vainement tenté de m’expliquer ce qu’il faisait – ou un avocat de New-York. »
Pour décrire Outsite, ceux que nous interrogeons emploient à peu près le même adjectif : familial. Haical confirme : « C’est un peu comme une maison et l’espace dispose d’une excellente connexion Internet pour travailler. C’est loin d’être le cas dans les motels que je fréquente généralement. »
Outsite à Encinatas
D’une capacité de 14 personnes pour Santa Cruz et 20 pour San Diego, Outsite se veut relativement accessible. « Nous demandons $65 par nuit en chambre partagée, $30  de plus pour une chambre privée. Et pour louer l’ensemble de la maison, c’est $1000 par nuit. » Une seule règle :  minimum trois nuits, « ce qui permet de mieux connaître ceux qui passent ici. »
Fier de son slogan « get away, get focused », Emmanuel Guisset est satisfait du retour des voyageurs. « Les visiteurs comprennent immédiatement ce que nous faisons : mêler le séjour, les activités en nature et le travail en communauté. Nous ne sommes pas sur tous les sites de réservation, parce que nous ne voulons pas accepter le tout-venant. On a reçu des journalistes, des écrivains, des restaurateurs, beaucoup de développeurs, le CEO de Booking.com, le patron d’Odesk aussi. » Pas vraiment des baroudeurs fauchés de passage. « Non, ce n’est pas l’esprit backpacker qui domine ici, on offre un luxe… certain. C’est aussi notre marque de fabrique.»
Prochaine étape : Encinitas. L’ouverte d’Outsite est prévue pour le 15 juin. « Nous avons choisi Encinitas, à 30 minutes du centre de San Diego, car c’est une capitale du surf, mais aussi du yoga. Et la ville est baignée de soleil, toute l’année. »
Jusqu’ici, Outsite s’est lancé sur fonds propres, sans l’intervention de business angels, même si Emmanuel Guisset avoue y songer pour la prochaine étape. La destination est d’ailleurs connue. Changement de décor. « Je compte ouvrir un établissement à Tahoe. Ce sera pour l’hiver prochain. Et puis, pourquoi pas Hawaii ? »

Jeunes de Houston, ils vont bâtir un labyrinthe en France

Quand de jeunes américains se rendent en France, ils vont en général visiter Versailles, le Louvre ou le Mont Saint-Michel. Les 15 lycéens de Houston qui se sont envolés dimanche pour 10 jours en France vont faire complètement autre chose. Ils vont partir à la découverte d’un patrimoine particulier de la France : les labyrinthes. 
Dans leurs bagages : le projet de créer un labyrinthe traditionnel, sur le campus de l’ECAM de Lyon (Arts et Métiers). Et l’an prochain, des étudiants français de l’ECAM viendront bâtir leur labyrinthe à Houston.
Au programme pour les jeunes texans : visite des villes et cathédrales (et étude du labyrinthe si elles en possèdent un) de Chartres, d’Amiens, Notre-Dame de Paris, et enfin de Fourvière. Une journée-détente est prévue à EuroDisney, avant d’attaquer la construction du labyrinthe sur le campus de l’ECAM à Lyon. Ce labyrinthe, d’un diamètre de 10 mètres, fera cinq circuits. La construction pourrait prendre 3-4 jours.
“Jardin méditatif”
Cette initiative procède du projet Sacred Site Quest (SSQ), soutenu par le Boniuk Institute (affilié à Rice University). L’équipe de jeunes Houstonites, coachée par l’artiste-peintre-mosaïste-enseignant d’art basé à Houston Reginald Adams et sept autres accompagnateurs adultes, a déjà créé un labyrinthe à Freedmen’s Town à Houston, sur l’emplacement de l’église baptiste Mt Carmel (détruite maintenant).  L’idée pour ce labyrinthe a germé en 2010. 
Le but était de conserver la nature profondément spirituelle du lieu, et d’offrir aux habitants du quartier un endroit propice à la méditation ou au recueillement sur ce site très ancien”, explique Reginald Adams.
“Un labyrinthe, c’est toujours mystérieux, intriguant”
Cela a incité les habitants à prendre davantage soin de leur jardin autant que nous pour ce jardin méditatif. Cela a contribué à revivifier le quartier, des hommes d’affaires viennent se ressourcer en parcourant ce labyrinthe. De plus, un labyrinthe, c’est toujours mystérieux, intriguant”, continue Reginald Adams.
Le recrutement des étudiants d’une année sur l’autre est le même : un appel aux lycéens de toutes les écoles de la ville. Seul pré-requis : être intéressé par la diversité de la culture religieuse. En effet, les étudiants visitent, pour en comprendre la spiritualité, des lieux de culte divers avant de s’engager dans le projet proprement dit. 
Pont culturel entre la France et les US 
Le succès de l’opération a conduit à développer un partenariat avec la France, Lyon plus particulièrement, où Adams avait des contacts. But avoué : bâtir un “pont culturel” autour d’un projet commun entre la France et les Etats-Unis.
Reginald Adams a lui-même connu une transformation intérieure au cours de ce projet. Une expérience qu’il souhaite pour chacun : “Parcourir un labyrinthe, c’est réfléchir aussi sur son parcours personnel. Parfois cela apporte une réponse, lorsque l’on se met à l’écoute de son essentiel. Une sérénité nouvelle se fait jour.” 

Terrine et MST avec Blanche Gardin à Jules Bistro

Du menu ou du spectacle, on a du mal à savoir lequel est le plus appétissant. Bouchées à la reine, terrine de campagne, moules marinières… et réflexions métaphysiques de Blanche Gardin, qui pose ses valises à New York après avoir joué à guichets fermés en France.
L’humoriste “trash” sera le 29 juin à Jules Bistro à partir de 7pm. Interviewée par French Morning, elle vous régalera de ses considérations sur le couple, les MST, le problème des enfants qu’on en ait ou pas!
Blanche Gardin sera à New York entre le 23 juin et le 7 juillet pour une série de shows. Sept dates sont prévues dans divers endroits (Broadway Comedy Club, Greenwich Cellar, Comedy Cellar et donc Jules Bistro). Elle fera son spectacle, d’une durée d’une heure, en français.

A Houston, achetez du vin pour aider la recherche médicale

Oui, acheter du vin peut parfois aider à faire avancer les recherches médicales. Ce samedi 13 juin, une vente aux enchères est organisée à Houston pour lever des fonds pour la fondation Jérôme Lejeune, qui finance la recherche sur les déficiences intellectuelles d’origine génétique, au Spec’c Superstore.
Ces maladies couvrent un large domaine. Celle que l’on connaît sans doute le plus est la Trisomie 21. C’est au professeur Jérôme Lejeune à qui l’on attribue sa découverte. Deux après sa mort en 1994, la fondation voit le jour. Chaque année, selon les chiffres de celle-ci, plus de 60 centres de recherches dans le monde sont aidés financièrement.
À l’origine de l’évènement: Jean-François Bonneté, le président de la FACC de Houston, professionnel des vins et spiritueux aux Etats-Unis et à l’international. À partir de 6:30pm, des Grands Crus sélectionnés par Bear Dalton (oenologue, auteur de Bear On Wine) seront servis pour dégustation. À 7pm, la vente aux enchères débutera, conduite par Laurent Delaunay (PDG et propriétaire de la Maison Badet & Clément) en présence de Birthe Lejeune, épouse et veuve du professeur Lejeune et vice-présidente de la fondation. Les participants (80 tickets en vente), auront notamment le choix entre les produits d’une trentaine de producteurs.

Le New York Philharmonic envoûte Central Park

Venez écouter de la musique la tête dans les étoiles et les pieds dans l’herbe. Le New York Philharmonic s’installe à Central Park mercredi 17 juin, pour un concert gratuit sur les pelouses du plus grand parc de Manhattan.
L’occasion de prévoir un petit pique-nique entre amis et en musique. De l’entrée au dessert, vous pourrez entendre Gershwin, la bande-originale de West Side Story ou encore la Valse du Carrousel. Une soirée pilotée par le chef d’orchestre Alan Gilbert et qui comptera Joshua Bell, l’un des violonistes américains les plus célèbres, parmi les membres du fameux orchestre .
Si vous voulez avoir une chance d’apercevoir l’orchestre en plus de l’écouter, il faudra penser à arriver assez tôt : cet événement est un franc succès. Vous pourrez aussi l’entendre une nouvelle fois à Central Park le 18 juin, le 19 à Brooklyn, le 22 dans le Queens, le 23 dans le Bronx et le 24 sur Staten Island.
 

"La Fille du 14 juillet", un film sans queue ni tête à Dallas

Délirant et farfelu, le premier long-métrage d’Antonin Peretjatko “La Fille du 14 juillet” sera projeté le 18 juin au Richland College de Dallas.
Ça part dans tous les sens, n’importe comment et un peu avec n’importe qui : “La Fille du 14 juillet” est de ces films loufoques qui excellent dans le comique de situation. Il y a un docteur fou, alcoolique et fumeur, qui écoute du “jazz qui craque“. Il y a un étudiant en médecine fan de cigares et follement amoureux de Truquette, la jolie brune. Il y a des têtes coupées. Il y a de l’absurde. Il y a du génie.
“La Fille du 14 juillet” est le mélange d’un Godard complètement ivre qui aurait rencontré, toujours ivre, Serge Korber. Le casting n’en est pas moins drôle : l’excellent Vincent Macaigne (souvenez-vous de “2 automnes, 3 hivers”), la belle Vimala Pons (que l’on avait vu dans “La Sainte Victoire” de François Favrat) ou l’incorrigible Serge Trinquecoste. Un bel hommage à la Nouvelle Vague française sur fond de dadaïsme irrévérencieux.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=J5aH7ODh0cQ]

Louis XIV et sa cour vont briller à Los Angeles

Du 16 juin au 6 septembre 2015, une partie importante de l’histoire française sera mise en exposition au Getty Center, à Los Angeles, avec l’exposition A Kingdom of Images: French Prints in the Age of Louis XIV, 1660–1715. Organisée pour commémorer les 300 ans de la mort du Roi Soleil, l’exposition rassemble une centaine d’oeuvres.
On y retrouvera de nombreuses estampes venant du règne de Louis XIV : le Roi Soleil en utilisait beaucoup pour faire sa propagande, faisant de la France le centre de l’estampe, une forme d’art très respectée et convoitée en ce temps.
Les amoureux d’art et les amateurs d’histoire sont donc invités a venir à cette exposition. On retrouvera, entre autres, des oeuvres faisant figurer des nobles de l’époque, les pièces de théâtre de Molière, des portraits, les robes des femmes de la cour et autres représentations satiriques des moeurs de Versailles.
Sébastien Lamy

Sur TV5 Monde, la face cachée de De Gaulle

0

(Article partenaire). Découvrez  le Général De Gaulle comme vous ne l’avez jamais vu. L’émission d’histoire “Secrets d’histoire”, diffusée le dimanche 14 juin sur TV5 Monde (2:30pm EST), sera consacrée à la face cachée du géant politique. Sous-titrage en anglais disponible.
L’émission se penche sur les aspects méconnus de la carrière et de la vie de l’homme politique, comme son goût pour la mise en scène et les médias et la préparation de ses discours. Militaire de carrière, celui qui voulait mettre la France au premier plan dans le monde n’a failli jamais connaitre le destin qu’il a eu. Blessé à plusieurs reprises lors de la Grande Guerre, il est même déclaré mort le 7 mai 1916.
Présentée par Stéphane Bern, “Secrets d’histoire” met en lumière la vie et le parcours parfois surprenant d’une personnalité qui a marqué l’Histoire à l’aide de reportages, d’images d’archives et d’interventions de spécialistes.
——————————————————–
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Svart Crown, le "death metal" français tourne au Texas

Métalleux texans, réjouissez vous! Le groupe de métal français Svart Crown sera de passage du 13 au 16 juin au Texas.
L’histoire commence dans la petite ville de Nice quand Jean-Baptiste Le Bail rassemble autour de lui une bande de potes et sort son premier EP “Bloody Crown”. L’univers pousse les frontières du métal noir, comme une catharsis de l’extrême. La pochette de leur album “Profane”, en 2013, confirme cette violente empreinte : sur un blanc-cassé crayonné, une femme enceinte se tient le ventre, les yeux blancs, le regard agressif, possédé. Le groupe, qui tourne dans le monde entier, a joué dans les plus grands festivals de métal.
Un “death metal” que les fans américains et les autres pourront apprécier à El Paso le 13 juin, Austin le 15 juin et Dallas le 16 juin.
 

7 festivals de films en plein air à New York

Dans la Grosse Pomme, la projection de films en plein air est une tradition de l’été. Un peu partout dans les cinq boroughs, en extérieur et avec souvent des décors magnifiques, vous saurez bien trouver votre bonheur.
7. Films on the Green
Comme on est un peu chauvin, on commence par le festival de films français Films on the Green, placé cette année sous le signe de la Méditerranée. “Zarafa” , “Goha” , “Joueuse” sont au programme notamment. Le festival se déroule jusqu’au 10 septembre, avec des projections chaque vendredi (sauf en août).

films on the green
Credit: ©S. Seban-Sumner

6. Rooftop Films
Et comme en France, on aime bien le cinéma indépendant, on continue avec Rooftop Films, qui se tiendra jusqu’au 22 août. Ce festival new-yorkais à but non lucratif montre chaque année des films indépendants en altitude. Les séances sont payantes et la sélection souvent pointue.
Crédit : Rooftop Films
Crédit : Rooftop Films

5. Intrepid Film Series
Ce festival qui projettera un film tous les jeudis du 9 juillet au 6 août, se tient sur le porte-avions Intrepid Sea-Air-Space Museum. Au programme: “Ciel d’octobre”, “Moon”, “Rencontre du troisième type”, “Apollo 13” et “Wall-E”. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.
Crédit : Intrepid Museum
Crédit : Intrepid Museum

4. HBO Bryant Park Summer Film Festival
Si votre connaissance du cinéma a besoin d’être améliorée, la 22ème édition du HBO Bryant Park Summer Film Festival vous propose de découvrir huit grands classiques à Bryant Park, chaque jeudi soir à partir du 16 juin. Parmi eux, “La fièvre du samedi soir” de John Badham,  “Soudain l’été dernier” de Joseph L. Mankievicz, ou encore “Shining” de Stanley Kubrick. Venir tôt pour avoir une bonne place.
Flickr

3. Syfy Movies with a View
Si vous êtes plutôt “vue sur la skyline”, Syfy Movies with a View est pour vous ! Depuis son lancement en 2000, le festival a permis à plus de 340.000 cinéphiles de profiter d’une séance de cinéma en plein air avec, en bonus, la vue sur Manhattan depuis le Brooklyn Bridge Park et une session DJ avant le film. Dès le 9 juillet puis tous les jeudis jusqu’au 27 août, vous pourrez assister à la projection entre autres du “Train sifflera trois fois” de Fred Zinnemann, de “Sharknado 2” d’Anthony C. Ferrante et de “Docteur Folamour” de Kubrick.
2. Riverflicks
Le festival, à l’Hudson River Park, vous proposa des séances de films récents et grand public. Cet été seront notamment projetés “The Hunger Games” le 5 août et “Interstellar” le 19 à 8:30pm
Crédits :
Crédits : Riverflicks

1. SummerScreen
En juillet et août, au McCarren Park Pool and Hotel de Williamsburg, on vous attend pour revisiter quelques classiques dont “Dirty Dancing” le 22 juillet et “Jurassic Park” le 5 août.
mccarren park
 

Vitalie Taittinger, le champagne dans le sang

Sur les campagnes de pub, Vitalie Taittinger est aussi blonde, pétillante et glamour que le champagne familial. Dans la vraie vie, l’égérie et héritière de la célèbre maison champenoise est une fille nature, avec la tête sur les épaules et l’amour du terroir chevillé au corps.
«Mon rôle, en tant qu’ambassadrice, c’est avant tout d’incarner l’idée que nous sommes une maison humaine et familiale, et ce depuis 1932» explique la jeune trentenaire, également directrice artistique et marketing de l’entreprise, de passage à Los Angeles, où elle s’est récemment associée avec la boutique de vins 100% française « Heritage Fine Wines».
L’enseigne tenue par son ami, Jordane Andrieu, en plein cœur de Beverly Hills, constitue la principale vitrine du champagne Tattinger en Californie. Huit références de la célèbre maison y sont représentées, dont sa plus prestigieuse cuvée: celle des “Comtes de Champagne Blanc de Blancs”.
“Il est primordial pour moi de travailler avec des gens avec lesquels je partage les mêmes valeurs: un véritable intérêt pour le terroir, la volonté d’aller vers des méthodes de culture plus naturelles…” précise la jeune femme, dont le vignoble familial est passé à la viticulture raisonnée en 2012, avec l’enherbement de 90% de ses parcelles (afin de limiter l’usage des herbicides).
Un système de distribution complexe aux Etats-Unis
Pour la maison Taittinger qui réalise 75% de ses ventes à l’export et vend chaque année plus de 4 millions de bouteilles à l’étranger, les Etats-Unis représentent le troisième marché après la France et la Grande-Bretagne. « Même si nous mettons l’accent sur l’ensemble des Etats-Unis, nous privilégions certaines régions comme la Californie où le champagne est populaire et où il y a encore du potentiel à développer”, explique Vitalie Taittinger.
“L’une des difficultés du marché américain, c’est son système de distribution, le “Three Tier System”, qui remonte à l’époque de la Prohibition et qui n’a pas changé depuis !” ajoute-t-elle. 
“Ce système impose que le vin importé passe par trois intermédiaires (importateur, distributeur et détaillant), avant de parvenir au consommateur. Ce qui rend les choses très compliquées pour nous”. D’autant que chacun de ces intermédiaires prend une commission d’environ 30%.
Vitalie
Mais il en faut bien plus pour décourager Vitalie Taittinger. De la Californie au Brésil en passant par le Japon, la jeune femme, mère de trois enfants, parcourt la planète depuis 2007, date à laquelle elle a rejoint l’entreprise familiale, dans un contexte alors compliqué.
A l’époque, son père, Pierre-Emmanuel Taittinger, vient tout juste de reprendre les rênes de la société, au terme d’une difficile bataille. «En 2005, l’entreprise dirigée par mon oncle (ndlr: qui en plus des champagnes Taittinger, comprenait aussi le Crillon, le Lutetia, et le cristallier Baccarat) avait été vendue au groupe américain Starwood. Deux ans plus tard, mon père s’est associé au Crédit Agricole, pour sauver et racheter l’activité Champagne, explique-t-elle. C’est en le voyant se battre comme un lion, que j’ai compris à quel point c’était important pour lui. Sa leçon de courage m’a convaincue de rejoindre l’entreprise familiale avec mon frère Clovis». 
Une marque relookée pour plaire au marché étranger 
Depuis son arrivée, Vitalie Taittinger n’a pas chômé, mettant à profit son expérience de graphiste et son diplôme des Beaux-arts, pour entamer un véritable relooking de la marque, visant notamment à séduire le marché étranger: “nous avons revisité et clarifié l’étiquetage, et développé de nouveaux packagings originaux, afin de gagner en visibilité”.
Comme d’autres grandes maisons françaises (Moët & Chandon, Mumm ou Roederer), Taittinger a aussi choisi de s’implanter en Californie, pour y développer des vins pétillants, selon la méthode champenoise: son domaine de Carneros, dans la Napa Valley, compte 130 hectares de vignobles et produit chaque année entre 700 000 à 800 000 bouteilles de “sparkling”.
Organic-Carneros-Vineyard_Gallery1
Rien à voir, cela dit, avec le vrai champagne français, qui pour Vitalie Taittinger incarne “l’esprit de la fête” à la française. “J’ai de très nombreux souvenirs d’enfance autour du champagne: j’ai grandi avec les rituels des vendanges et petite, j’adorais tremper mes doigts dans les coupes, pour en récupérer quelques gouttes, à la fin de l’apéritif ! se souvient-elle en riant. Aujourd’hui, je suis vraiment fière de participer à cette grande aventure familiale”.