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Kev Adams aux États-Unis : "Un rêve de gosse"

Ce n’est pas une blague. Après une tournée en France et dans les îles, Kev Adams jouera son spectacle Voilà, Voilà ! à San Francisco, Los Angeles, Miami et enfin New York. Presque un retour aux sources pour l’humoriste qui a justement écrit ce spectacle au coeur la Grosse pomme.

Kev Adams a seulement 18 ans lorsqu’il est repéré par Elisa Soussan en 2009. A l’occasion d’une soirée “carte blanche”, la productrice d’Anne Roumanoff le propulse sur la scène de l’Olympia à Paris. Ses premiers pas dans la cour des grands sont concluants : Kev Adams signe son premier spectacle en octobre de cette même année.

En juillet 2012, la nouvelle star a besoin de faire un break. Les trois dernières années ne lui ont pas laissé le temps de souffler. Célébrité naissante, premières salles combles, tournée à grande échelle… autant de belles aventures qui lui donnent envie de redevenir un anonyme : “Quand je suis sorti de la tournée de mon spectacle The Young Man Show, en juillet 2012, j’avais besoin de prendre un peu de temps, de voir autre chose“.

Kev Adams est vite servi. Sur le sol américain, il découvre la vie à la new-yorkaise, avec son lot d’imprévus. Ayant projeté de s’installer toute la durée de son séjour à l’hôtel W de Times Square, l’humoriste se rend vite compte que cette utopie est hors budget. “Je me suis rabattu sur un petit hôtel quelques rues plus loin. Ma chambre faisait 11m2, je me baladais tous les jours, j’écrivais… Et quand je fumais par la fenêtre, des agents de sécurité venaient immédiatement frapper à ma porte pour m’engueuler… C’était génial !

Depuis toujours, l’auteur est fasciné par les États-Unis. Il les évoque dans tous ses shows montés à l’américaine, si bien qu’on lui demande souvent si il n’a pas l’impression d’être lui même américain : “J’adore la France, mais je dois avouer que j’ai le sentiment d’être né au mauvais endroit“.

Se produire à l’étranger, c’est une ambition dont rêvent la plupart des humoristes sans franchir le pas. A seulement 23 ans, Kev Adams le fait. Un projet finalement assez facile à réaliser, concède celui qui, déjà, avait joué un petit spectacle d’une demie heure en anglais à Los Angeles. “Monter le spectacle aux États-Unis nous est venu un peu comme ça et ça n’a pas été difficile. Mais entre caler un spectacle et faire un succès, il y a un sacré pas qu’il nous reste à franchir“.

Sur le succès de cette tournée, l’humoriste ne se fait pas d’illusions : “Honnêtement je n’en attends rien c’est juste du kiffe ! Après, si un grand producteur d’Hollywood me propose un contrat je saurais m’adapter (rires). Plus sérieusement, j’adore les Etats Unis, jouer là bas c’était un rêve. Je suis comme un gosse“. Un gosse qui prend ce que la vie lui donne.

En juin, un nouveau Stand Up for Passion

Peut-être que le bonheur ne tient qu’à un fil… de conversation. C’est du moins ce que veulent croire les intervenants de Stand Up For Passion. Le principe est simple: des individus prennent place sur scène pendant quelques minutes pour parler de leur passion. Et pourquoi pas en faire naître de nouvelles dans l’auditoire.
Cette fois encore, Stand Up for Passion qui a fêté en mars son premier anniversaire, accueillera sept inconnus qui deviendront les speakers d’un soir. Chacun leur tour, ils raconteront leurs expériences lors de cette soirée spéciale “Tech CEOs & VCs”, qui se tiendra au Consulat de France le 10 juin à 6:45pm. La soirée se terminera vers 8pm et sera suivie d’un apéritif.
Les intervenants:
John Frankel, fondateur de ff Venture Capital qui a dirigé plus de 35 entreprises et a investi dans plus de 75.
Nihal Mehta est un entrepreneur, investisseur, professeur et philanthrope.
Ryan Denehy, jeune entrepreneur dans la technologie ayant récemment travaillé pour USA TODAY et Groupon.
Zachary Berk, intialement optométriste, il investit depuis 30 ans dans les assurances-maladies.
Christina Wallace est la fondatrice de BridgeUp : STEM, une initiative pour entraîner les filles et les minorités vers l’informatique.
Serge Ganem a créé sa première entreprise à l’âge de 27 ans.
Chiyoko Osborne a passé dix ans dans l’industrie de la mode, créant des marques et développant la stratégie d’entreprise.
 

Los Angeles, nouveau "Paris au coeur des palmiers"

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(Revue de presse) Los Angeles est-elle en passe de devenir le nouvel eldorado des créateurs artistiques ? Le New York Times consacre cette semaine un article à la Cité des Anges, qui selon le journaliste Matthew Schneier, jouerait des coudes avec les grandes capitales artistiques que sont Paris et New York.
Paris, capitale exclusive de la mode ? Plus pour longtemps, à en croire le quotidien américain, pour qui « Los Angeles devient le Paris au coeur des palmiers ». Loin de la «tension » new-yorkaise et du « marasme parisien », la mégapole californienne attire de plus en plus de créateurs artistiques, venus y trouver la lumière, l’inspiration, et les «vibes californiennes».
La tendance est initiée dès 2007 lorsque le directeur artistique d’Yves Saint-Laurent, Hedi Slimane  installe ses studios à Los Angeles. «Ca a clairement changé la perception des gens», précise le journaliste en citant le photographe de mode Glen Luchford, lui aussi installé à Los Angeles depuis quelques années.
Depuis, les créateurs de luxe sont de plus en plus nombreux à faire de Los Angeles leur nouvelle vitrine. Parmi eux, le directeur artistique de Louis Vuitton, Nicolas Ghesquière, a récemment présenté sa dernière collection dans une villa louée à Palm Springs, où il vient régulièrement depuis 20 ans. Ou encore le directeur artistique de Christian Dior Raf Simons, qui confie au quotidien américain aller à Los Angeles «trois ou quatre fois par an» et prévoit d’y présenter les dernières créations de la maison. De leur côté, Gucci et Bottega Veneta renouvellent chaque année leur partenariat avec les Los Angeles County Museum of Art et Hammer Museum.
Yves Saint-Laurent, Chanel, Céline, APC… «les ouvertures de boutiques vont bon train », poursuit le journaliste de mode, pour lequel, «à Los Angeles, les créateurs portent moins le fardeau de l’histoire que ceux basés à Paris ». Si le phénomène a tout l’air d’être d’ampleur internationale, «il semblerait qu’il y ait une affection française particulière pour la ville, et il est difficile de ne pas flairer dans l’air une envie de s’évader du marasme de Paris, pour une vie au bord de la piscine à Los Angeles », ajoute-il.
Une France “en train de mourir”
Pour le directeur artistique de la maison Burberry Christopher Bailey, interrogé par le New York Times, “Los Angeles est une ville incroyable qui se trouve au centre d’une explosion créative en ce moment”. Un phénomène qu’il explique par “un mélange fantastique et inspirant de gens du monde du film, de la technologie, de la musique, de l’architecture, de la nourriture, de la culture, et maintenant de la mode”. 
La tendance est susceptible de faire de l’ombre aux deux hauts-lieux de l’industrie de la mode que sont Paris et New York. «Il y a seulement 10 ans, n’importe quel Parisien préférait New York à L.A» ajoute le quotidien en citant la fondatrice française de la boutique de design Just One Eye, Paola Russo. Une analyse que confirme le fondateur et directeur artistique de la marque française A.P.C, Jean Touiti, également cité par le New York Times : “La France est en train de mourir d’un point de vue économique, et les gens peuvent être basés à Paris, mais ils savent que les choses se passent ailleurs”. Quant à New York, “il y a trop de tension, et une anxiété que je ne trouve pas à Los Angeles” ajoute-t-il.
Les raisons d’un tel attrait ? “Les lumières et les couleurs” pour le directeur créatif d’A.P.C, “une certaine liberté” pour Nicolas Ghesquière de chez Louis Vuitton, ou encore l’impression de se sentir “comme dans ma ville natale”, pour Raf Simons, de chez Dior.

Afineur, la start-up qui carbure au café de luxe

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Pour certains, le café fermenté, c’est la rolls du café. Un café de connaisseurs, célèbre aussi bien pour son goût que pour son mode de production surprenant. Ce café est en effet digéré par de petits fouines (les kopi luwak), élevées en batterie en Indonésie pour manger des grains de cafés. Les éleveurs récupèrent les grains dans leurs excréments, les nettoient et les torréfient pour faire un café fermenté, vendu très cher et apprécié par des initiés partout dans le monde.
Ce procédé de fermentation, Camille Delebecque a voulu le répliquer en laboratoire, sans fouines mais avec des pipettes. Le biologiste français, basé à New York, lance au mois de juin avec son associée Sophie Deterre la commercialisation de son café fermenté, Afineur. Un café haut-de-gamme qui sera vendu autour de 40 dollars le paquet, via Kickstarter pour commencer. Ensuite, Camille Delebecque aimerait pouvoir le distribuer dans les cafés et supermarchés.
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“L’idée c’est de vraiment révolutionner le monde du café avec notre processus d’affinage, qui révèle une gamme de saveurs et d’arômes inédits. Les micro-organismes que l’on utilise vont grignoter et dégrader certaines molécules non désirables dans le café, comme celles responsables de l’amertume, et ajouter d’autres saveurs. Le résultat, c’est un café beaucoup plus floral et fruité, avec des arômes subtils de baies, de cerise et de chocolat”, explique cet ingénieur de 29 ans, diplômé d’AgroParisTech et qui a fait ensuite une thèse en co-tutelle à Harvard sur la fermentation. Selon lui, le café fermenté aurait non seulement un meilleur goût, mais aussi des qualités nutritionnelles supérieures, et causerait moins de maux d’estomac.
On a testé le café Afineur, préparé au filtre : du très bon café, léger, peu amer, et parfumé. Un café dont la saveur ferait presque le pont entre le café et le thé. “La fermentation est une nouvelle révolution dans le café, qui répond à un besoin de nouveaux goûts et d’arômes. C’est une nouvelle voix pour les amateurs de cafés de qualité”, poursuit Camille Delebecque, qui espère que ses paquets trouveront leur place dans les étagères des “foodies” de Manhattan et Brooklyn.
Au delà du café, les fondateurs d’Afineur veulent utiliser cette technique pour lancer d’autres gammes de produits fermentés. “Pour l’instant, je ne peux pas en dire plus”, nous raconte Camille Delebecque, qui gère, en parallèle, une structure de consulting sur les questions de bio-tech, Syn-Bio Consulting.
Si la start-up n’a pas encore réalisé de levée de fonds conséquente, Afineur a en tout cas su séduire un jury : celui du Club 600, qui lui a décerné le mois dernier le prix FAEA de l’entrepreneuriat franco-américain.

Perpignan rayonne à Sarasota

La richesse artistique du Languedoc-Roussillon est mise à l’honneur au  Centre Artistique de Sarasota, pour la seconde édition de l’exposition internationale “Merging Parallel”. L’exposition expose les travaux de 11 artistes de la région, du jeudi 21 mai au vendredi 26 juin.
Les travaux des artistes sont destinés à mettre en valeur le patrimoine artistique de la ville de Perpignan, jumelée à Sarasota. L’exposition a lieu dans le cadre de l’un des nombreux partenariats de la région.
L’exposition est située dans la galerie N°1 du centre artistique de Sarasota, ouvert du lundi au samedi de 10h à 16h.

Une exposition sur l'identité à Houston

C’est une question que l’on a pas fini de se poser: qu’est ce que l’identité ? Comment nous définit-elle ? Est-elle autant alimentée par l’histoire collective que par l’histoire personnelle ? Nous percevons-nous réellement comme nous sommes ? Autant de questions que l’homme se pose et auxquelles l’art apporte, sinon des réponses, des pistes de réflexion.
Passionnée par cette thématique, Jane Seam a réuni au consulat de France à Houston différentes pièces, espérant ainsi inspirer les visiteurs et les aider à trouver leur place dans le processus industriel et commercial que constitue le monde d’aujourd’hui.
Les oeuvres d’art seront visibles au Consulat Général de France à Houston, du dimanche 31 mai au samedi 31 octobre.

Alix Soubiran, la muraliste infiltrée chez les stars d'Hollywood

Pénétrer dans la jolie maison bohème d’Alix Soubiran, c’est s’embarquer dans un beau voyage artistique. Car c’est chez elle, à Los Angeles, sur les hauteurs de Los Feliz, que cette peintre et muraliste parisienne a installé son atelier.
Elle y créé de luxueux papiers peints (dont certains couvrent les murs de son domicile), des trompe-l’oeil et des tableaux personnalisés, destinés à une clientèle haut-de-gamme.
Alix Soubiran a créé son entreprise de papiers peints artisanaux, Princes and Crows, en 2008, un an après son arrivée à Los Angeles où elle était venue m’installer pour y suivre le père de ma fille. “Avant cela, j’ai vécu en Floride pendant sept ans, où j’ai créé mon entreprise de trompe-l’oeil. Je décorais des maisons de particuliers. En arrivant à L.A, j’ai eu envie de me lancer dans quelque chose qui ne relevait plus autant de la commande, mais de mes propres envies”, poursuit Alix Soubiran en déroulant au sol quelques-unes de ses plus belles créations.
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Son carnet de clients compte de nombreux décorateurs de renom comme Timothy Corrigan et Joan Benhke, et plusieurs stars hollywoodiennes dont l’actrice Mila Kunis. Un coup de maître, lorsque l’on sait qu’Alix Soubiran est autodidacte dans ce domaine.
“J’ai commencé à expérimenter avec le papier peint en tâtonnant, en faisant des essais à la gouache, en me disant que je n’avais rien à perdre à essayer”, explique l’artiste, l’une des rares à avoir investi le marché du papier peint artisanal, quasi-inexistant à Los Angeles.
Petits animaux plein d’humour et de fantaisie pour les enfants, plumes indiennes, fleurs abstraites modernes, motifs orientaux dorés…Les styles sont très divers. “Chacune de mes  créations vise à donner une âme particulière à une pièce”, dit-elle en montrant sa chambre à coucher, dont les murs ont été recouverts d’un papier composé de belles rayures bleues à l’esprit XIXème siècle, digne d’un roman de Flaubert.
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“Je fais tout à la main, puis je transforme mon travail en fichier, qui est envoyé à l’imprimeur”,
nous explique-t-elle. Ses papiers sont pour la plupart produits en séries limitées, et il lui arrive aussi de réaliser des rouleaux personnalisés.
“Mila Kunis m’a demandé une toile de Jouy à la thématique pastorale traditionnelle du XVIIIe siècle français, à laquelle j’ai ajouté de petits éléments amusants, clins d’oeil à Los Angeles”, raconte-t-elle en pointant du doigt des poteaux téléphoniques cachés dans le dessin, typiques des rues d’Hollywood.
Si la création de ces papiers peints est un savoir-faire récemment acquis, la passion d’Alix Soubiran pour les fresques murales remonte à l’enfance. C’est en jouant à Passy dans la maison de son grand-père, l’écrivain André Soubiran, qu’elle découvre les papiers imprimés à la planche de la maison alsacienne Zuber, la plus ancienne manufacture de papiers peints du monde, créée en 1797.
“Chez mon grand-père, les murs étaient presque entièrement recouverts de livres. Mais il y a avait quelques trous dans sa bibliothèque, au travers desquels on pouvait apercevoir des morceaux d’un papier panoramique très populaire à l’époque qui s’appelait Vues du Brésil. J’étais tombé nez à nez avec un tigre qui m’impressionnait beaucoup.” Aujourd’hui, la célèbre maison de papiers peints basée à Rixheim, en Alsace, vend une sélection des créations d’Alix Soubiran.
Bien que passionnée de dessin depuis son enfance, Alix Soubiran part, après le bac, faire des études à Sciences Po Lyon. Elle revient ensuite à ses premières amours et suit les cours de Penninghen et du Centre Pictural des Arts décoratifs de Paris. “On pourrait se dire que c’est une drôle de transition, mais ma formation à Sciences Po m’a beaucoup servie : mes tableaux et mes papiers sont infusés d’histoire. Cela donne une force et une consistance particulière à mon travail, d’autant que je travaille avec des client américains souvent très cultivés, qui apprécient cette dimension”, ajoute l’artiste.
Car ce qu’Alix Soubiran aime par-dessus tout, c’est lorsque les murs racontent une histoire. “J’aime les petits détails qui accrochent l’oeil, surtout ceux des enfants. Un papier peint, c’est souvent la dernière chose que l’on voit avant de s’endormir. Et c’est toujours un moment un peu magique…” 

"L'année dernière à Marienbad", un Resnais à L.A

Dans un grand hôtel de luxe, un homme tente de convaincre une femme qu’ils se sont déjà connu et aimé l’année dernière, à Marienbad. Elle ne veut rien entendre, il se met à la suivre partout.
Derrière ce film incontournable du cinéma français, sorti en 1961, se cache un scénario d’Alain Robe-Grillet mis en images par le cinéaste Alain Resnais. Pendant une heure et demie, la caméra fait le pont entre les deux possibles amants qui se fuient ou se cherchent, opérant un va-et-vient entre les souvenirs de l’un et l’oubli de l’autre.
Avec Delphine Seyrig et Giorgio Albertazzi dans les rôles principaux, Alain Resnais s’inscrit, avec ce film, dans un genre hybride associant nouvelle vague et nouveau roman. Et donne à voir une oeuvre emblématique de la modernité du cinéma européen des années 60, considéré par beaucoup comme un chef d’oeuvre.
Le film sera projeté jeudi 28 mai à 7:30 pm au Linwood Dunn Theater.

“Le Moche” de Marius von Mayenburg au Lycée Français

Imaginez-vous qu’un jour, en vous réveillant, vous vous découvriez moche. La vérité ne vous aurait jamais effleuré avant et soudainement, elle éclaterait au grand jour. Vous êtes laid. Votre moitié assure qu’elle vous aime malgré tout, mais quand même…
C’est ce qui arrive à Monsieur Lette qui ne tarde pas à décider de subir une intervention chirurgicale. Désormais beau et irrésistible, l’ancien moche devient la nouvelle célébrité. Goûtant avec plaisir à la popularité, il doit rapidement apprendre à vivre avec l’angoisse de retomber soudainement dans l’anonymat. C’est ce qui menace les stars, non ?
Dans une mise en scène de Pierre Leloup, la troupe de théâtre du théâtre Raymond Kabbaz du Lycée Français de Los Angeles s’interroge sur l’apparence extérieure : son importance, son sens et la notion même d’identité.
Des thèmes chers à Marius von Mayenburg, jeune dramaturge allemand contemporain, déjà auteur de plusieurs pièces.
La pièce sera jouée les jeudi 28 et vendredi 29 mai à 7:30pm.

A New York, la raclette a son restaurant

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Si vous avez pris l’habitude de partager une raclette entre amis après une longue journée sur les pistes, vous allez désormais pouvoir l’apprécier sur l’avenue A en plein East Village.
La raclette, seul ou à plusieurs, sur place ou à emporter, c’est le concept qu’a imaginé le New-Yorkais Edgar Villongco, bien décidé à familiariser les Américains avec cette recette suisse datant du Moyen-Age. Son restaurant, Raclette, propose différents types de raclettes et autres plats à base de fromage et charcuterie.
A l’origine de ce projet, point de racines suisses ou savoyardes, ni d’expérience spécifique dans la gastronomie française, seulement une ex-petite amie française qui lui fait découvrir, en famille, ce fameux plat de fromage fondu. De retour dans la Grosse Pomme, la tradition lui manque. «Je ne trouvais pas de raclette à New York quand j’en avais envie, et le peu de restaurants qui en faisaient étaient un peu intimidants, le concept n’était pas adapté aux personnes seules» raconte le fondateur et chef du restaurant.
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Au menu, trois types de raclettes : la classique savoyarde (avec pommes de terre et cornichons), la suisse (accompagnée de viande séchée), et la méditerranéenne (avec légumes et féta). Ceux qui souhaitent varier les plaisirs pourront choisir parmi les tartines et croques au menu.
Initialement, le chef ne voulait proposer que des raclettes à emporter «car le restaurant est assez petit» explique Edgar Villongco. Depuis, au vu du succès rencontré dans les premières semaines, quelques tables et banquettes ont été rajoutées pour les repas sur place. «Les gens ont très vite aimé l’endroit, l’atmosphère conviviale, et surtout, ils aiment nous voir préparer la raclette devant eux, écouter notre musique française».
La préparation en direct est l’un des atouts du restaurant. Derrière le comptoir, le chef coupe une demi-meule de fromage (la raclette) pour la placer sous une plaque chauffante. Lorsque le fromage est fondu dans la croute, la demi-meule est apportée sur la table, et raclée au dessus des assiettes et pommes de terre. Depuis quelques semaines, le restaurant assure également les livraisons à domicile dans East Village, une nouveauté en accord avec l’ambition de son fondateur : «faire de la raclette à New York les nouveaux sushis».
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Seul point négatif, Raclette ne détient pas de  licence d’alcool. «Mais tous nos clients sont invités à amener leur bouteille» précise le chef. Et si la raclette semble peu de saison pour l’été, “le menu ne changera pas, quelque soit le temps” ajoute-t-il. Mais les amateurs de fromage et charcuterie trouveront sûrement leur bonheur avec les croques et les tartines.
 
 

Sofive, des Français dans la révolution du foot à cinq

Charles Lagayette gare son SUV gris devant un entrepôt situé dans une zone semi-industrielle de Carlstadt dans le New Jersey, aux abords du MetLife Stadium. Passant à côté de quelques oies venues se dorer la pilule, le Français pénètre dans l’imposant espace de stockage où autrefois Macy’s entreposait les ballons géants de sa célèbre parade. Aujourd’hui, Sofive, un centre de foot à cinq fondé par Charles Lagayette et son ami Jean-Damien Ladeuil, y a déroulé ses terrains synthétiques verts tout beaux tout neufs. “C’est l’aboutissement d’un long travail ” , confie-t-il.
Au départ, le foot, c’était plus une passion qu’un business pour les deux Français. Charles Lagayette travaillait à JP Morgan à Londres et Jean-Damien Ladeuil dans le conseil au Boston Consulting Group.
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Les deux fans du PSG, qui avaient planché sur le modèle économique des clubs de foot pour leur mémoire de fin d’études à HEC, ont lâché leurs jobs respectifs en 2013 pour se lancer. Le déclic: leur participation au tournoi d’ouverture du centre de foot à cinq Urban Foot à Puteaux.
Ils se sont rapidement aperçus qu’ils n’étaient pas les seuls à aimer le concept. “En Angleterre, où le marché est mature, il y a deux fois plus de joueurs de foot à cinq que de foot à onze. C’est la nouvelle façon de jouer au foot en Europe, s’exclame Charles Lagayette. Un joueur de foot à cinq sur des terrains touche le ballon cinq fois plus par minute que sur un terrain à onze.”

Aux Etats-Unis, où le soccer explose, “on savait qu’on allait trouver des joueurs” . Début 2014, après avoir déniché leur local, ils lèvent 2 millions de dollars pour démarrer le projet. Parmi leurs investisseurs, on retrouve Alain Lebleu, discret Français qui a fait fortune dans l’immobilier, et le milieu des New York Red Bulls Péguy Luyindula.
Sofive compte également quelques amis influents, comme l’ancien président des New York Red Bulls et de l’AS Monaco Jérôme de Bontin.
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Le centre comporte huit terrains, dont la taille “est similaire à celle d’un terrain de tennis” , selon Charles Lagayette. Chaque terrain est équipé de caméras, qui enregistrent les matches. Des vestiaires hommes et femmes sont également disponibles. Chasubles, ballons et gants sont fournis. “On mélange le côté fun du sport collectif et le côté agréable d’une salle de fitness” .
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Sofive organise des tournois de foot et des “pick-up games” pendant certaines plages horaires. Plus de cent joueurs par semaine participent à ces “ramassages” . Le reste du temps, les terrains sont loués à des groupes de joueurs, des clubs et des associations sportives, comme la PSG Academy. Les New York Red Bulls viendront bientôt y entrainer leurs équipes de jeunes. “On estime que 2.000 personnes ont passé nos portes en un mois et demi” , se félicite Charles Lagayette, qui considère Sofive, avec ses huit terrains, comme “le plus grand centre de foot à cinq dans le tri-state” .
On est très ambitieux, mais en même temps il faut y aller étape par étape, améliorer le produit… Dans les cinq ans, nous voulons nous développer à New York d’abord” .
 

Que faire sur Governors Island cette année?

Il fait beau, chaud et Governors Island a rouvert ses portes. Tout va bien, quoi. La petite île au sud de Manhattan, repaire estival des New-Yorkais en manque de verdure et amateurs de belles vues, accueille de nouveau les visiteurs depuis le samedi 23 mai.
Ce petit morceau de terre, maison au XVIIIeme siècle des gouverneurs britanniques de New York, proposera cette année encore moultes activités, performances de dance, du théâtre et des expositions. Il y a aura le désormais traditionnel Jazz Age Lawn Party, spectacle de musique des années 20 et 30 qui fête cette année ses 10 ans (samedi 15 et dimanche 16 août), une séance de jam organisée par Make Music New York (21 juin) et les événements du festival d’art River to River.
Côté nouveautés, l’île poursuit sa rénovation avec l’ouverture de nouveaux espaces verts et l’installation de nouvelles structure. En attendant l’ouverture de The Hills l’an prochain, une colline artificielle qui offrira une vue panoramique de la Baie, des visites guidées du chantier sont organisées. Notons aussi la tenue d’une exposition sur “la Guerre d’Indépendance et New York” dans l’une des petites maisons de militaires qui parsèment l’île. Son ouverture coïncidera avec la présence de l’Hermione à New York le 4 juillet. Plus ludique: l’installation de fontaines publiques pour prendre l’eau, des cours de yoga, un atelier de confection de cadeaux et des représentations de 15 minutes de Shakespeare. Comme chaque année, des vélos gratuits et des hamacs seront à disposition du public.
L’île sera ouverte jusqu’au 27 septembre. Elle est accessible en ferry de Brooklyn et Manhattan.