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Français d'Austin, soutenez la France à l'Eurovision

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En 2015, il n’y a pas de coupe d’Europe de foot. Mais il y a mieux: l’Eurovision! Français d’Austin, vous aurez l’occasion de montrer votre soutien à la candidate de la France, Lisa Angell.
Vous avez rendez-vous le samedi 23 mai à la Russian House pour une séance de visionnage en direct du grand show musical européen. Le rendez-vous est organisé par la chambre de commerce suédo-américaine du Texas. Histoire de ne pas venir complètement en touriste, sachez que Lisa Angell chantera “N’oubliez Pas une chanson d’ “espoir, de paix, de courage et de solidarité” selon la présentation. En 2011, Patrick Sébastien a écrit et produit des chansons pour son premier album et elle a rejoint en 2013 les chanteurs récurrents de l’émission de télévision “Les Chansons d’abord” présentée par la chanteuse Natasha Saint-Pier sur France 3.
Quarante pays participent à l’Eurovision de la chanson. L’Australie est invitée cette année. A Austin, les festivités commencent à 2pm. Venez avec votre drapeau et votre mauvaise foi.
 
 

Flux Art Fair s'installe à Harlem

C’est une première à Harlem ! La Flux Art Fair tiendra sa première édition harlémite du jeudi 14 au dimanche 17 mai, au sein de l’emblématique Corn Exchange Building, pour mettre en valeur la scène culturelle locale.
Fondée par la New-Yorkaise Leanne Stella dans le prolongement de la manifestation artistique Art in Flux, la Flux Art Fair de Harlem expose des artistes locaux et internationaux. La première édition affiche un beau palmarès : près de 50 artistes représentant une douzaine de pays exposeront sur le thème “l’artiste du XIXème siècle est un nomade”. Parmi eux, figurent la photographe française Capucine Bourcart et l’illustratrice Danielle Siegelbaum. 
La Flux Art Fair aura lieu durant la FRIEZE International Arts week, qui rassemblera du jeudi 14 au dimanche 17 mai certaines des plus grandes galeries d’art contemporain au monde, à Randall’s Island Park.

Des Français à WantedDesign

Pour son 5ème anniversaire, WantedDesign voit les choses en grand. Créé en 2011 par Odile Hainaut et Claire Pijoulat, la grande foire du design aux Etats-Unis et à l’international ouvre une plateforme à Brooklyn, du samedi 9 au mardi 19 mai, tandis que l’édition WantedDesign Manhattan aura lieu du vendredi 15 au lundi 18 mai.
Située au Terminal Stores Landmark Building dans West Chelsea, la plateforme WantedDesign Manhattan sert de lieu de rencontre entre les designers du monde entier. Cette année, plus de 100 exposants, dont prés de 70 internationaux, présenteront leurs travaux lors du traditionnel forum de lancement, mais aussi au cours de conférences et d’ateliers spéciaux.
La nouvelle plateforme WantedDesign Brooklyn, à Industry City dans Sunset Park, présentera de nombreuses installations grandeur nature – dont celle de la designer française Stephanie Marin – des ateliers organisés par des écoles de design et des boutiques éphémères. Une présentation sera notamment donnée par l’école française de design ENSCI les ateliers, en partenariat avec l’Ambassade de France.
L’événement aura lieu de pair avec le Parsons Festival, qui présente les travaux d’étudiants de l’école de design du mercredi 13 au vendredi 22 mai. Dans la même optique, le Design Forum, le 19 mai, portera sur les nouveaux challenges et les évolutions dans l’enseignement du design. De 9:30 am à 5 pm, les participants pourront assister à des rencontres organisées avec certains spécialistes, dont le designer français et ancien étudiant de l’ENSCI Christopher Santerre.
Le programme détaillé ici

Petit Pot, grand business ?

A côté des dizaines de yaourts à la grecque des rayons frais des supermarchés, un nouveau venu tente de s’imposer depuis quelques mois à San Francisco. Son nom: Petit Pot. Son look: un petit pot en verre recouvert d’un couvercle orange.
A l’intérieur, une crème à la vanille, au chocolat, au citron ou encore au caramel salé, recouverte de chantilly. On dirait un dessert bien de chez nous et pour cause, ce sont deux Français de San Francisco qui sont derrière la marque Petit Pot.
Pierre Coeurdeuil et Maxime Pouvreau sont originaires du sud de la France. Le premier a une formation d’ingénieur agroalimentaire, le second est chef pâtissier. Ils sont arrivés aux Etats-Unis il y a quelques années.
Maxime Pouvreau a d’abord été pâtissier dans des restaurants de la baie (Coi, Radius), et en 2013, décide de lancer un business de déjeuners en bocaux – un concept emprunté à un restaurant parisien. Il remarque que ses crèmes desserts emportent le plus de succès auprès de ses clients, et décide d’abandonner les produits salés afin de se concentrer sur les petits pots. Le concept était né.
Maxime Pouvreau travaille sur les emballage de ses produits, et se rend compte que le petit pot rustique en terre ne parle pas vraiment aux Américains, qui préfèrent les pots en verre, plus modernes. Très vite, le travail s’accumule et Maxime Pouvreau propose l’été dernier à Pierre Coeurdeuil, qui travaillait alors dans une entreprise spécialisée dans le e-marketing, de le rejoindre.
Petit Pot CitronAujourd’hui, Petit Pot compte trois employés, et deux stagiaires. L’équipe produit 2 000 pots par semaine et fournit une cinquantaine de magasins. Parmi eux, des chaines de supermarchés haute-gamme, telle que Whole Foods, Andronico’s ou Rainbow Grocery. Leurs pots sont aussi vendus sur le site Grubmarket, à quatre dollars l’unité.
Les crèmes desserts des deux compères ont peu de concurrence sur le marché américain. « Le concept de dessert gourmet n’existe pas ici, pourtant les gens aiment le sucré ! Il fallait combler un manque », explique Maxime Pouvreau. Selon les deux jeunes hommes, San Francisco est l’endroit parfait pour lancer ce type de business. « Les gens sont ouverts, éduqués, aiment bien manger et surtout ont de l’argent. C’est une clientèle idéale pour nous, affirme Pierre Coeurdeuil. Il y a également une véritable culture de l’entrepreneuriat local. »
Signe encourageant pour leur futur, le mois dernier, les deux associés ont réussi à se verser leur premier salaire.

Daniel Berrebi lance les premiers ferries entre Miami et Cuba

C’est un gros coup pour l’armateur français basé à Miami: sa société Baja Ferries est la première à avoir obtenu une licence du gouvernement américain pour opérer une liaison entre Miami et Cuba.
Descendant d’une famille d’armateurs tunisiens, Daniel Berrebi est installé aux Etats-Unis depuis des années. Associé à des actionnaires mexicains, il opère des liaisons de ferries aux Etats-Unis et au Mexique. Depuis dix ans, explique-t-il à French Morning, il travaillait sur le dossier qui vient d’aboutir avec cette autorisation du gouvernement américain, qui intervient dans le cadre du réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays, scellé par la poignée de mains historique entre Barack Obama et Raul Castro en avril. La société prévoit d’investir 100 millions de dollars pour des liaisons quotidiennes entre le continent et l’île.
Dans cette interview, Daniel Berrebi se dit par ailleurs très confiant dans l’autre dossier qui l’occupe en ce moment, celui de la reprise de la SNCM, en liquidation judicaire. Une interview exclusive de French Morning lors du Symposium des CCE de Miami:

Maison & Objet prend ses quartiers à Miami

Miami accueillait déjà plusieurs grandes manifestations internationales comme Art Basel Miami Beach, Design Miami ou encore le Boat Show. Elle peut désormais ajouter Maison & Objet Americas à son palmarès. La foire française prend ses quartiers en ville pour la première fois du 12 au 15 mai. Certes, ce salon ne peut pas rivaliser avec les plus grands mais avec 11.000 visiteurs pré-enregistrés, les organisateurs pensent que les débuts sont encourageants.
Créé en 1995, Maison & Objet Paris est le plus grand salon de design et de décoration au monde et accueille 160.000 visiteurs sur deux éditions annuelles. Alors pourquoi Miami ? Philippe Chomat, directeur de la communication du groupe, explique que Miami, en tant que “porte des Amériques, est la ville idéale pour aborder le marché latino-américain et américain pour des exposants avides de travailler dans ces régions. ”
“Nous espérons aider les exposants à trouver leur public ici, à Miami. Evidemment nous serons vigilants sur le professionnalisme et la qualité des produits exposés afin de garantir un événement réussi” , poursuit-il.
Après seulement quelques heures d’ouverture, les Brésiliens et les Mexicains avaient franchi en masse la porte du Miami Beach Convention Center, même si dans la langue française dominait dans les allées.
Sophie-Agathe Rémy, de la societe Zephyr & Co, explique avoir déjà eu de nombreux contacts avec des prospects d’Amérique latine. « Des boutiques et des designers américains nous ont déjà demandé d’envoyer des échantillons de nos produits. Nous sommes assez enthousiastes pour ce premier jour! »
Philippe Chamat et les organisateurs ont été enchantés de l’accueil de la ville de Miami Beach, la chambre de commerce de Miami Beach et les différentes institutions. « Il est vrai que nous voulons créer des liens forts avec Miami notamment à travers de projets dans la ville. Nous souhaitons vraiment fédérer autour de Maison&Objet les différents acteurs locaux. Nous sommes là pour montrer à la ville que nous pouvons leur apporter quelque chose, loin des clichés subis depuis plusieurs décennies. »
La foire de Miami est encore de taille moyenne (300 exposants contre les 3.000 à Paris venus des quatre coins du monde mais surtout de France). Elle est le résultat de partenariats appuyés avec le tout nouveau Miami Design District ou encore Miami Ironside – nouveau lieu bobo de l’art et du design – le célèbre Dcota (Design Center of the Americas) présent à Miami depuis 30 ans, et avec le Miami Museum Month qui permet aux visiteurs munis d’un ticket de rentrer gratuitement dans tous les musées de Miami pendant tout le mois de mai.
Plus de photos (credit: Sophie Blachet):

La Bretagne en road trip musical aux US

C’est l’histoire de deux cultures qu’a priori tout sépare. Des musiciens traditionnels bretons et des musiciens garifunas – dont la population vit aujourd’hui en Amérique centrale – ont choisi de s’unir au sein du collectif Breizh Amerika pour faire connaître et célèbrer leur culture aux Etats-Unis, à travers la musique.
Composé de quatre musiciens bretons et trois musiciens garifunas, le collectif musical démarrera la  tournée “Breizh on the road” le jeudi 14 mai au Meridian 23 de New York, et jouera à Rochester, Cleveland, Chicago, Santa Fe et Albuquerque.
Le projet “Breizh America” a été lancée par deux Bretons : le président de l’association Breizh Amerika Charles Kergaravat et le directeur artistique du collectif Armel An Hejer, également musicien au sein du groupe. “C’est un vrai discours culturel qui s’est engagé entre nous et les musiciens garifunas” explique Armel An Hejer, pour qui “il existe beaucoup de points communs entre les deux musiques d’une part, mais aussi au niveau des mentalités sous-jacentes. Ce sont deux peuples qui ont vécu certaines choses dans leur histoire, comme la liberté difficilement retrouvée par les Garifunas, et la liberté politique perdue pour les Bretons.”
Dans cette collaboration, les sept musiciens interpréteront des morceaux basés sur un mix des genres musicaux. Côté Bretons, on jouera le “Kan Ha Diskan” – “chant et déchant” – dont la forme en chant alterné est exclusivement bretonne. Une technique musicale peu connue mais qui, selon Armel An Hejer, devrait faire son effet en Amérique. ” La musique bretonne a très peu eu l’occasion de tourner aux Etats-Unis, malgré une forte immigration bretonne, mais on s’est rendu compte qu’à l’étranger les gens sont très sensibles à cette façon de chanter, ça développe une énorme énergie” explique-t-il.
La tournée est réalisée dans le cadre de la Fête de la Bretagne 2015, qui se tiendra du samedi 16 au lundi 25 mai. L’évènement, organisé autour de la fête traditionnelle de la Saint Yves avec le soutien de la région, célèbre la culture bretonne avec des concerts, festivités, et soirées culturelles dans le monde entier.
 

Miami Beach plonge dans les coulisses de Dior

Le documentaire de Frédéric Cheng « Dior and I » , tourné dans les coulisses de la Maison Dior, sort le 15 mai à la Miami Beach Cinematheque.
Il nous plonge dans le quotidien de Raf Simons, bombardé responsable de la haute-couture de Dior seulement huit semaines avant le grand défilé automne-hiver 2012 en lieu et place de John Galliano, viré pour avoir tenu des propos antisémites. Pour le rien arranger, Simons, un Belge qui a commencé comme designer dans le meuble, n’avait pas évolué jusqu’alors dans la haute-couture.
Le réalisateur français, qui a co-produit « Valentino: le dernier empereur » et co-réalisé « The Eye Has to Travel » sur l’ancienne rédactrice-en-chef de Vogue Diana Vreeland, a glané plus de 270 heures d’images. Depuis le moment où il rencontre son équipe dans les ateliers de Dior, on voit le designer en pleine préparation du show, entre moments de stress et de doutes et des instants de légèreté. Le documentaire a été applaudi par la critique. C’est le premier film que Frédéric Cheng réalise seul.

Soleil, luxe et quiche au crabe: les Français de Miami sur M6

Les Français de Miami sont sur M6. Le magazine d’information 66 Minutes est parti à la rencontre de quelques Gaulois qui vivent le rêve américain “sous le soleil de Miami” , faisant au passage une belle publicité pour la ville. Un peu tiré par les cheveux? A vous de juger.
http://youtu.be/k82hTsqZKgg

"La liste de mes envies", le 21 mai à Los Angeles

Jocelyne Guerbette, le nom ne vous dit rien ? La petite mercière d’Arras, heureuse gagnante de 18 millions d’euros à la loterie et héroïne du best-seller de Grégoire Delacourt “La liste de mes envies” a déjà séduit plus de 320 000 lecteurs. L’histoire a été adaptée au cinéma en 2013 par Didier le Pêcheur.
L’Alliance Française de Los Angeles fera une projection de ce film le 21 mai à 7.30 pm.
Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, mène une vie simple. Son quotidien bascule lorsque celle-ci remporte la cagnotte du loto. Entre réaliser ses plus grands rêves et préserver cette vie qu’elle affectionne, Jocelyne Guerbette va devoir choisir.
Le livre sera en vente à l’Alliance Française (gratuit pour les membres).

La trompette d'Ibrahim Maalouf au Lycée Français de Los Angeles

Quoi de mieux que la “trompette à quarts de tons” d’Ibrahim Maalouf pour rendre hommage à la chanteuse égyptienne Oum Kalthoum ? Quarante ans après la mort de la diva, le trompettiste franco-libanais, pionnier dans l’art de jouer de la musique orientale à la trompette, reprendra certains de ses grands classiques, jeudi 21 mai à 7:30 pm au théâtre Raymond Kabbaz du Lycée Français de Los Angeles.
Parmis les titres choisis, Ibrahim Maalouf interprétera  “Alf Leila wa Leila” (“Mille et une nuits”), l’un des plus grands succès de la chanteuse. Le trompettiste sera accompagné sur scène des musiciens Frank Woeste (piano), Mark Turner (saxophone), Ira Coleman (basse) et Clarence Penn (batterie).
Musicien reconnu dans le monde du jazz contemporain, Ibrahim Maalouf a collaboré avec certains grands artistes tels que Sting, Amadou et Mariam et Vanessa Paradis. Son quatrième et dernier album, «Illusions », a été récompensé du prix du meilleur album dans la catégorie « musiques du monde » aux Victoires de la musique de 2014.

La plage blanche de Carine Magescas

12 mars 2011. Au lendemain du tsunami qui frappe la côte nord-est japonaise, des surfeurs se rassemblent sur la plage de Half Moon Bay, en Californie, pour attendre la vague, celle qu’ils appellent “The Surge”. Carine Magescas, appareil photo à la main, immortalise l’instant. Les surfeurs deviennent ses muses, fondus dans la houle des vagues qui les rend presque indiscernables. “Je les trouve élégants, ils m’inspirent. Ils ont de la gestuelle, un peu comme une rock star sur scène”, nous dit-elle.
Cette photo est la première de la série “The Surge”, dont 17 sont exposées à la galerie Emmanuel Frémin à New York. Les plages, Carine Magescas les aime pour ce qu’elles ont de sauvage, d’indistinct.  C’est aussi comme ça qu’elle les photographie. De la côte Ouest des Etats-Unis à la Californie du Nord en passant par la Camargue,  la photographe française a fait des grandes étendues de sable son terrain d’expression. Elle en elle capture des bribes dans “The Surge” .
Dans son travail, Carine Magescas suggère plus qu’elle n’impose. Des ombres, des silhouettes, une esquisse de femme dans un drapeau torsadé par le vent, pas plus. Le reste est laissé à l’imagination, qui s’empare volontiers de l’espace négatif des photos. “Je travaille beaucoup en surexposition, j’aime les choses très sereines, minimales, je trouve que ça permet de rêver”, raconte-elle.

Avant d’exposer, Carine Magescas publiait ses photos sur le site 2filles2villes.com, qu’elle a lancé en 2010 avec une amie d’enfance restée à Paris. La Française photographie alors San Francisco et ses alentours, où elle a habité pendant 15 ans avant de s’installer à New York, l’an dernier. “C’est une manière de garder le contact par un dialogue en photo” ,explique-t-elle.
Depuis, les choses sont allées très vite pour la photographe, qui est également la cofondatrice de l’accélérateur de start-up aux US AngelPad, qu’elle gère avec son mari, Thomas Korte. Repérée par le galeriste Emmanuel Frémin, elle a déjà exposé à l’Affordable Art Fair de New York, à la foire Art Hamptons mais aussi aux Christie’s Multiplied et Affordable Art Fair Battersea de Londres. Ses photos seront également exposées à l’Art Southampton, du 9 au 13 juillet.