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Guillaume Canet, Benoît Magimel et Alex Lutz crèvent l’écran au Miami Film Festival

Voilà une bonne raison de se faire une toile. Pas moins de huit productions diffusées dans la langue de Molière et sous-titrées en anglais s’invitent dans la programmation du Miami Film Festival. Grand-messe du septième art dans le Sud de la Floride, cette manifestation culturelle se tiendra du vendredi 5 au dimanche 14 avril dans une quinzaine d’établissements de l’aire métropolitaine de Miami. Dix jours de festivités durant lesquels seront projetés plus de 180 longs-métrages, documentaires et courts-métrages, en provenance d’une trentaine de pays.

L’acteur et réalisateur Guillaume Canet tient le rôle principal dans le film « Hors-saison » (dimanche 7 avril à 5:15pm, vendredi 12 avril à 9:15pm et samedi 13 avril à 3:45pm) signé Stéphane Brizé. Cette comédie dramatique relate l’histoire d’un couple qui se retrouve par hasard quinze ans après s’être séparé. Les mélomanes apprécieront par ailleurs la bande originale qui a été composée par Vincent Delerm.

Alex Lutz donne la réplique à Léa Drucker dans « Le Tableau volé » © Miami Film Festival

L’humoriste Alex Lutz donne la réplique à l’actrice césarisée Léa Drucker, sous la direction du réalisateur parisien Pascal Bonitzer, dans « Le Tableau volé » (samedi 6 avril à 6:30pm). Accompagnés par la comédienne Nora Hamzawi, ils nous offrent un vaudeville à la fois drôle et touchant, gravitant autour d’un commissaire-priseur qui retrouve une toile d’Egon Schiele disparue depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, spoliée par les nazis.

Scénariste très prolifique, Pascal Bonitzer a par ailleurs coécrit le scénario du film dramatique « L’Été dernier » (samedi 6 avril à 1pm et samedi 13 avril à 3:30pm) avec la réalisatrice Catherine Breillat, qui fait son grand retour au cinéma après dix ans d’absence. On y retrouve également Léa Drucker qui campe le rôle d’une belle-mère entretenant une relation incestueuse avec le fils de son époux de 17 ans.

Après neuf ans de gestation, « HLM Pussy » (jeudi 11 avril à 9:30pm), le premier long-métrage de Nora el Hourch, a enfin vu le jour. S’étant beaucoup inspirée de son histoire personnelle, la cinéaste franco-marocaine décrit la rébellion d’un groupe de filles en banlieue qui dénoncent l’agression sexuelle de l’une d’entre elles.

Présenté lors de la dernière édition du Festival de Cannes, le film « Rosalie » (dimanche 7 avril à 12:30pm, samedi 13 avril à 3pm et dimanche 14 avril à 2:30pm) de Stéphanie Di Giusto, avec Nadia Tereszkiewicz et Benoît Magimel, raconte le destin de Clémentine Delait, la célèbre femme à barbe française, devenue l’attraction des foires au tournant du siècle dernier.

« Vampire humaniste cherche suicidaire consentant » © Miami Film Festival

L’industrie cinématographique québécoise brillera notamment grâce à « Vampire humaniste cherche suicidaire consentant » (vendredi 12 avril à 9pm), une comédie loufoque d’Ariane Louise-Seize, qui met en lumière une vampire incapable de tuer des humains pour se nourrir.

« Les Chambres rouges » © Miami Film Festival

Dans cette programmation s’ajoute « Les Chambres rouges » (dimanche 7 avril à 8:15pm) du Québécois Pascal Plante, un thriller haletant dans lequel une femme assiste au procès d’un homme suspecté de s’être filmé en train de torturer des jeunes filles.

Le Miami Film Festival présentera également « Les Jours heureux » (dimanche 7 avril à 5:30pm et dimanche 14 avril à 2:30pm), le troisième long-métrage de la réalisatrice québécoise Chloé Robichaud, qui suit les pas d’une talentueuse cheffe d’orchestre emprisonnée dans une relation toxique avec son père.

Publié le 6 mars 2024. Mis à jour le 27 mars 2024.

Les Elles Collective organisent leur gala de fundraising le 9 mai à Beverly Hills

L’année dernière, l’actrice Sharon Stone avait illuminé de sa présence le premier gala des Elles Collective, à Los Angeles. Forte de ce succès, l’association de femmes entrepreneures francophones aux États-Unis réédite l’événement. Leur second gala de fundraising aura lieu le jeudi 9 mai, cette fois encore à la Résidence de France de Beverly Hills, en présence de la Consule générale de France à Los Angeles, Julie Duhaut-Bedos. Au programme de ce cocktail chic : tapis rouge, petits fours, speakers et silent auction.

L’actrice Sharon Stone lors du premier gala de l’association Elles Collective en 2023.

Hommes et femmes, Français ou Américains, membres de l’association ou amis francophiles peuvent encore acheter leur billet ici. Jusqu’au lundi 15 avril, on peut aussi donner un lot pour la silent auction (rendez-vous ici). Durant les jours qui précéderont le 9 mai et le jour-même, ils seront mis aux enchères via une plateforme web. Dîner avec un chef à domicile, séance de coaching, œuvre d’art… L’année dernière, une première silent auction avait permis aux Elles de récolter 7000$ : une étape cruciale dans leur développement.

Lancée en 2019, et dirigée par Céline Amilien, l’association regroupe plus de 130 femmes, dans tous les domaines d’activité. La plupart vivent en Californie (Los Angeles, Orange County, San Diego et San Francisco), mais aussi ailleurs dans le pays et dans le reste du monde, grâce à un chapter 100% virtuel. Ateliers en ligne ou dans un café, soirées de networking, entraide… Des événements sont proposés tous les mois afin de « donner du pouvoir aux femmes francophones aux États-Unis. »

[Vidéo] Immo: Investir dans le locatif et saisonnier en Floride, Sarasota

Vous envisagez d’effectuer un investissement dans l’immobilier locatif ? Avez-vous pensé au saisonnier en Floride ?

Lors de ce webinaire gratuit d’une heure, Greg Orquera, conseiller en investissement locatif et fondateur de Orquera Florida Investments, nous a présenté les principales caractéristiques d’un investissement dans le locatif et saisonnier en Floride, abordant notamment:
– Les types de biens
– Le prix et la rentabilité
– Les emplacements à privilégier
– Différences entre l’investissement annuel et l’investissement saisonnier
– Montage financier

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre page YouTube

Pour contacter l’équipe Orquera:
? [email protected]
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? ?? 0609849651

Agnès Varda versant photographie à Los Angeles

La galerie Fahey/Klein à Los Angeles, présente jusqu’au samedi 13 avril l’exposition « Desire to see: Photographs by Agnès Varda », la première exposition consacrée aux travaux photographiques de la réalisatrice franco-belge de la Nouvelle Vague.

Mosaic Self-portrait, 1949 Signed by Agnes Varda

À travers une sélection de tirages d’époque imprimés et développés par Agnès Varda et une série d’œuvres posthumes récemment mises au jour, la rétrospective retrace les multiples facettes de la vie et de l’évolution artistique d’Agnès Varda. Au menu, des clichés en noir et blanc de ses voyages, ses tournages, ses nature mortes et collection d’auto-portraits à Cuba, en Chine, à Paris, Oakland ou Los Angeles. Une dernière ville dans laquelle elle s’était établie en 1967 aux côtés de son mari, Jacques Demy, puis au début des années 80, et où elle tourna plusieurs films dont Uncle Yanco et Black Panthers.

La réalisatrice née en Belgique, dont la carrière avait été récompensée d’une Palme d’Honneur au Festival de Cannes en 2015, s’était éteinte en 2019, à Paris, à l’âge de 91 ans.

Guénaël Prince (Waga Energy): « Aux États-Unis, ne jamais lésiner sur les ressources »

Guénaël Prince a tout de l’ingénieur français, à commencer par une certaine modestie. On devinerait difficilement que Waga Energy, l’entreprise qu’il a créée avec Mathieu Lefebvre et Nicolas Paget, s’est introduite en bourse sur l’Euronext après seulement six ans d’existence et deux levées de fonds. Avec 33 millions d’euros de revenus en 2023, et 100 millions d’euros sécurisés pour 2024-25, l’entreprise grenobloise affiche une croissance en « hockey stick » dans un marché porteur, et entend doubler ses effectifs américains d’ici la fin de l’année. Comment en est-elle arrivée là ?

Une startup née chez Air Liquide

L’aventure Waga commence en 2015 chez Air Liquide. Guénaël Prince et ses deux associés ont créé pour le géant des gaz industriels une solution qui transforme le biogaz émis par les décharges publiques en biométhane, un substitut du gaz naturel, grâce à un procédé de distillation cryogénique. « La matière organique des décharges crée, lors de sa décomposition anaérobie, du méthane, qui est un très puissant gaz à effet de serre et une source majeure de pollution atmosphérique, explique Guénaël Prince. Le pouvoir réchauffant du méthane est entre 25 à 50 fois plus important que celui du CO2, et il a été reconnu par la récente COP comme un contributeur très significatif du réchauffement climatique ».

Le projet avance, mais la technologie est risquée et ce n’est pas un marché prioritaire pour Air Liquide. Les associés décident donc de prendre leur envol entrepreneurial, Air Liquide restant associée au capital. La propriété intellectuelle de leurs recherches en poche, ils font une première levée de fonds pour financer un modèle d’affaires d’investisseur exploitant très capitalistique :  charge à eux de financer, d’installer et d’opérer leurs « WAGABOX » sur les décharges de leurs clients, avec qui ils partageront les revenus générés.

Les États-Unis, eldorado aux 2700 décharges

L’entreprise est seule sur son marché en France et en Europe et signe ses premiers contrats dès 2016. Son attention se tourne rapidement vers les États-Unis et ses 2700 décharges – la plupart de petite et moyenne taille, mais néanmoins trois à cinq fois plus grosses que leurs équivalentes françaises. Grâce à un cadre règlementaire plus favorable aux biocarburants, la concurrence y est aussi plus intense. L’entreprise lève 10 millions d’euros en série B en 2019 pour financer le début de ses développements internationaux, et Guénaël Prince part s’installer à Philadelphie en octobre de la même année.

« Notre modèle d’investisseur-exploitant nécessite d’importants investissements, et nous devons financer le déploiement de notre solution WAGABOX en Europe et en Amérique du Nord (États-Unis et Canada). Nous réfléchissons au meilleur moyen de lever des capitaux sans perdre le contrôle de l’entreprise – et finalement l’option d’entrer en bourse s’impose », dit-il. L’introduction en bourse se fera en octobre 2021, et Waga Energy lève 125 millions d’euros. Dès lors, le développement de l’entreprise à l’international s’accélère : Espagne, Royaume-Uni, Italie, Canada et États-Unis. 

Un win win pour les collectivités locales

« Nous avons assez vite du succès avec les collectivités locales, raconte Guénaël Prince. Waga Energy assume tous les investissements ainsi que l’exploitation et la maintenance de l’unité WAGABOX et même la vente du biométhane. Nous faisons aux collectivités une offre qui leur permet de créer de la valeur sans avoir à investir ». Un investissement dans une WAGABOX est une belle histoire pour les collectivités, qui vient redorer le blason de décharges qui ont rarement bonne presse. Guénaël Prince apprécie également l’appétence au risque de ses interlocuteurs publics, et dit ne pas avoir rencontré de réflexe protectionniste chez ses clients américains.

Il faut néanmoins s’adapter à la diversité d’un marché américain gigantesque et fragmenté : « En France, nous avons un interlocuteur unique pour interconnecter nos unités WAGABOX aux réseaux de gaz naturel, GRDF, et un processus très balisé. Ici, il faut adapter notre solution, et les contrats associés, à chaque fois, avec de nouveaux partenaires ». Point positif néanmoins, les collectivités locales s’appuient en général sur des services d’ingénierie externes spécialisés, ce qui donne lieu à des appels d’offre bien cadrés, pertinents et efficaces, bouclés en quelques semaines au lieu de plusieurs mois. « Étant donnés la taille du marché américain et le cycle de développement d’un projet (entre 6 mois et 2 ans), notre stratégie aux États-Unis a été d’investir fortement dans les équipes de vente ».

«Mobiliser d’importants investissements»

Le marché de Waga Energy est aujourd’hui en surchauffe, et les valorisations élevées rendent difficiles les acquisitions externes. Guénaël Prince prévoit donc une vague d’embauches cette année. « Aux États-Unis, il ne faut pas lésiner sur les ressources. Il faut engager d’importants moyens pour pénétrer le marché nord-américain, car les salaires et les CapEx (dépenses d’investissement de capital NDLR) sont plus élevés. Il faut prévoir une structure robuste, et mobiliser d’importants investissements ».

Un peu plus de deux ans après l’entrée en bourse, le futur est rose pour Waga Energy, qui a réussi à surmonter les challenges successifs du Covid et de la guerre en Ukraine. Son carnet de commandes bien rempli a satisfait les investisseurs de l’Euronext, vus à Paris en février. De belles usines à gaz, au sens littéral du terme.

Restaurants français: Nos adresses préférées à Washington

Pas toujours facile de choisir parmi la trentaine de restaurants proposant de la cuisine française dans la capitale. Pour vous aider, nous avons sélectionné 5 adresses où déguster des plats typiques, concoctés par d’authentiques chefs tricolores.

La Piquette (Cleveland Park)

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Un bistrot comme à Paris, avec de bons petits plats dans une ambiance décontractée ? Ne cherchez plus, vous êtes au bon endroit. Derrière les fourneaux, Francis Layrle, et, dans l’assiette des produits frais sélectionnés avec soin. Cet ancien chef de l’ambassade vous présente ses plats de prédilection comme le cassoulet toulousain, le canard à l’orange ou le lapin en gibelotte. Une bonne adresse qui vous fera voyager en France, le temps d’une soirée. La Piquette 3714 Macomb St. NW, Washington, DC 20016.

Convivial (Shaw)

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Dans un cadre contemporain, Cédric Maupillier vous propose des plats traditionnels élaborés avec sa touche personnelle. Arrivé aux États-Unis en 2003, ce Toulonnais d’origine a fait ses armes aux côtés du chef Michel Richard avant d’ouvrir Convivial en 2015. À la carte, bœuf bourguignon, onglet à l’échalote, pot-au-feu et la spécialité de la maison : la bouillabaisse. Des plats préparés en cuisine à partir de produits frais achetés en Pennsylvanie auprès de petits producteurs de la communauté mennonite. Convivial 801 O St. NW, Washington, DC 20001.

La Chaumière (Georgetown)

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Une chaumière alsacienne en plein cœur de Washington ? Non, vous ne rêvez pas ! Inauguré en 1976 par Gérard Pain, le restaurant est aujourd’hui piloté par le Niçois Gil Fornaris. Une adresse qui a su rester fidèle à ses racines et perpétue, depuis près de 50 ans, les traditions culinaires françaises. Au coin de la cheminée, venez déguster l’une des spécialités de la maison : boudin blanc aux truffes, ou encore les quenelles de brochet sauce homard et la terrine de foie gras au cognac. La Chaumière, 2813 M St. NW, Washington, DC 20007.

L’Avant-Garde (Georgetown)

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Un cadre élégant, une atmosphère feutrée, l’écrin parfait pour la cuisine sophistiquée du chef Sébastien Giannini. Après avoir travaillé auprès des plus grands (Alain Ducasse, Laurent Tarridec) et un passage à la tête des cuisines du Fairmont Queen Elizabeth à Montréal, c’est à Washington qu’il a posé ses valises depuis 2017. Retrouvez une large sélection de produits de la mer, et des produits d’exception comme du caviar du bassin d’Arcachon ou du jambon ibérique Bellota. L’Avant-Garde 2915 M St. NW, Washington, DC 20007

Bistro Provence (Bethesda, MD)

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Situé dans la banlieue nord-ouest de Washington, vous ne serez pas déçu du déplacement. Ouvert en 2010 par le chef Yannick Cam, Bistro Provence offre une cuisine française raffinée, élaborée à base de produits frais. Depuis plus de 30 ans, le Français enchante nos papilles avec ses recettes traditionnelles revisitées : fricassée d’escargots de Bourgogne et sa purée d’aubergine, cuisse de canard confite ou selle d’agneau et son jus à la sauge. Dans une ambiance tamisée, vous pouvez admirer le chef à l’œuvre dans sa cuisine ouverte, en dégustant votre repas. Bistro Provence 4933 Fairmont Ave, Bethesda, MD 20814

Chloé Aurard, la première Française dans le championnat de hockey américain

Elle est une pionnière sur la glace américaine : Chloé Aurard est la première Française à prendre part au championnat réputé des États-Unis. Elle évolue depuis le début de la saison, en janvier, sous les couleurs de New York. Auparavant, seules deux autres compatriotes s’étaient illustrées à l’international sur le continent nord-américain : c’était dans le championnat canadien, et Marion Allemoz et Lore Baudrit avaient évolué sous les couleurs de Montreal.

Chloé Aurard, elle, réussit le tour de force de faire ses débuts alors que la toute nouvelle ligue professionnelle est lancée : elle s’appelle PWHL (Professional’s Women Hockey League) et réunit les six meilleures équipes du continent (trois des États-Unis, trois du Canada). « Je ressens beaucoup de fierté de représenter la France, confie la jeune femme de 25 ans au sortir d’un entraînement. Marion et Lore avaient déjà brillé en jouant au Canada. Me concernant, j’espère devenir quelqu’un que les plus jeunes regardent. J’aimerais les inspirer et qu’ils se disent en me voyant que c’est possible. »

Une histoire de famille

La hockeyeuse est née près de Grenoble et a grandi à Villard-de-Lans (Isère). Elle est rapidement tombée dans le hockey – mais peu sur la glace. « J’ai très peu de souvenirs de mes débuts avec des patins, mais on m’a dit que c’était vers mes 3 ans, raconte-t-elle. Ma mère dit souvent que dès que j’étais sur la glace, je demandais à avoir une crosse dans les mains ». Ses parents étaient également hockeyeurs (niveau régional), son grand frère y a aussi joué, ainsi que sa sœur jumelle Anaïs, avec qui elle a sauté le grand pas en 2014, quand elle est venue étudier et pratiquer sa passion à la Vermont Academy, située à Saxtons River. « Sans ma sœur, je ne serais certainement pas venue, confie-t-elle. J’étais très excitée mais j’avais aussi un peu peur car j’étais très jeune (15 ans). »

Sa sœur n’a pas percé dans le hockey de haut niveau mais Chloé, elle, a continué de franchir les étapes, notamment à la Northeastern University, à Boston, où elle a brillé dans le championnat universitaire. « Les structures étaient incroyables, on avait notre patinoire avec notre propre vestiaire, notre salle de muscu, etc. », se souvient-elle.

« Le jour le plus long » à la Draft

Quand, à l’automne 2023, la PWHL est lancée, la Française est inscrite dans la toute première Draft de l’histoire du hockey féminin aux États-Unis. « On avait reçu un mail deux semaines avant à l’Université nous disant qu’on était plusieurs à avoir de bonnes chances d’être sélectionnées, dévoile-t-elle. Je n’ai pas voulu trop m’y fier mais j’ai commencé à y croire. »  Le jour de la Draft, elle rejoint Toronto où se déroule la cérémonie. « J’étais assise sur la chaise à attendre mon nom, c’était le jour le plus long de ma vie. » Son nom sera finalement prononcé au 4e tour, en 21e position.

Après le Vermont et Boston, là voilà donc à New York, même si l’équipe est basée dans le Connecticut, à Bridgeport à la frontière de l’Empire State. Elle y déroule sa vie tranquille, faite d’entraînements, de matchs, et de quelques séances de coaching auprès des jeunes catégories du club. Titulaire dans son équipe depuis le début de saison, elle n’a pas encore pu marquer. « C’est très intense, aussi bien physiquement que mentalement, confie-t-elle. Mais je m’y suis bien adaptée. J’espère devenir ces prochaines années une joueuse qui compte, dont on parle. » Avec en ligne de mire les Jeux Olympiques d’hiver de 2026, qui se dérouleront en Italie, à Milan et Cortina d’Ampezzo.

Publié le 15 mars 2024. Mis à jour le 25 mars 2024.

Un mois pour célébrer la francophonie à DC

Pour célébrer la journée internationale de la francophonie le mercredi 20 mars, French Morning a rassemblé les événements à ne pas manquer dans la capitale américaine. Au menu : des rendez-vous autour de la musique, de l’art et du théâtre du jeudi 29 février au dimanche 31 mars.

Autour de l’art vivant

La 6e édition de la nuit de la poésie à la Maison française en 2023. © AFDC

Le vendredi 1er mars, la 7e édition de « La nuit de la poésie » à la Maison française de l’Ambassade de France réunit les amoureux de la langue de Molière de 7pm à 9pm. L’Alliance française invite les curieux à écouter une sélection de poèmes du monde francophone, récités dans la langue originale et dans sa traduction en français. Un micro ouvert sera proposé pour les poètes locaux. L’entrée est gratuite mais l’inscription est obligatoire.

Le mercredi 6 mars, l’Alliance Française invite les passionnés de théâtre à assister à la présentation de Expats Theatre qui vont interpréter des scènes sélectionnées de la pièce « Migraaaants » ou « There’s Too Many People On this Damn Boat » écrite par le dramaturge franco-roumain Matéi Visniec. L’entrée est de 7 dollars pour les non-membres et 3$ pour les membres. Billet à réserver ici.

Le même jour, la Maison française en partenariat de l’Ambassade de la Tunisie accueille les artistes tunisiens Yahya Mhirsi et Fatma Souf pour un concert piano-violon sur le thème de  « Échos d’espoir » de 6:30pm à 8:30pm. Plus d’informations ici.

Autour de la création artistique

Anne-Beatrix Keller Semadeni, fondatrice de African Art Beats. © boldcitidc

L’association française Washington Accueil organise son « marché de la création » le samedi 9 mars, pour exposer les créations de ses membres. De 10am à 6 pm à Bethesda, une dizaine d’artistes présenteront leurs oeuvres : bijoux, peinture, accessoires. 

Dans sa galerie d’art dédiée aux artistes africains, African Art Beats, Anne-Beatrix Keller Semadeni présente une rétrospective « Intertwined Narratives » avec la participation de Bienvenue Fotso Gunsi  (Cameroun), Méné, Pascal Konan, et Souleymane Konaté (Côte d’Ivoire), Gérard Gabayen et Saadio (Sénégal), Camille Tété Azankpo et Yao Fofo Sewonou (Togo), Elizabeth Martineau et 3-D (Haïti).

Le lundi 4 mars de 7pm à 9pm, l’Ambassade tunisienne investit la Maison française pour la projection du film tuniso-franco-qataro-libanais « Un fils », réalisé par Mehdi Barsaoui et sorti en 2019. Réserver une place ici.

Visite de Washington

Une dizaine de tour en français sont disponible à la réservation. © Nastasia Peteuil

Pour cette édition, l’Alliance française organise un tour des ambassades francophones le vendredi 15 mars à 3pm ou le samedi 16 mars à 2pm. A réserver ici.

Comme chaque année, des tours du musée d’Art africain sont organisés plusieurs fois pendant le mois avec l’Alliance française (réservation obligatoire) à partir du samedi 2 mars au jeudi 28 mars. 

En ligne

La 4e édition de la dictée de l’Alliance française aura lieu le jeudi 7 mars à 6pm sur Zoom. Sarah Diligenti, la directrice de l’AFDC, lira un extrait du texte francophone. Participation sur réservation ici.

Plus d’informations sur le calendrier officiel, allez faire un petit tour sur le site du DC Francophonie Festival.

Publié le 24 février 2024. Mis à jour le 25 mars 2024.

November Ultra: Nouvelle tournée aux États-Unis cet été

November Ultra, sacrée révélation féminine lors des Victoires de la Musique 2023, est de retour aux États-Unis. Après sa tournée en juin dernier, la chanteuse française vient d’annoncer de nouvelles dates américaines pour cet été. Les amateurs de sa musique et de sa voix pourront ainsi la retrouver le 11 juillet à Los Angeles (au El Rey Theatre, billets ici), le 12 juillet à San Francisco (au Great American Music Hall, billets ici), le 13 juillet à Portland (au Wonder Ballroom, billets ici), le 14 juillet à Seattle (au Neumos, billets ici), le 16 juillet à Denver (au Bluebird Theater, billets ici), le 17 juillet à Chicago (au Thalia Hall, billets ici), le 19 juillet à Minneapolis (au Fine Line, billets ici), le 20 juillet à Washington DC (à l’Atlantis, billets ici), le 23 juillet à New York (au Webster Hall, billets ici) et le 24 juillet à Philadelphia (au World Cafe Live, billets ici).

Mélanie Pereira, connue sous le nom de November Ultra, est née le 7 novembre 1988 à Boulogne-Billancourt. « Nova », comme l’appellent affectueusement ses amis, a grandi dans la banlieue parisienne avec une grande passion pour la musique. Après le lycée, elle se lance dans des études en traduction audiovisuelle et se spécialise dans le sous-titrage pour les sourds et malentendants, mais ses premières amours reprennent finalement le dessus et elle embrasse une carrière musicale. Son parcours musical a pris un tournant lors de la sortie de son premier EP en 2021, rapidement suivi de son album inaugural, « Bedroom Walls », en avril 2022. Si sa voix angélique est souvent comparée à celle de la diva Adèle, November Ultra est reconnue pour ses performances vocales émouvantes et sincères.

En septembre 2022, November Ultra a reçu le prestigieux Prix Joséphine lors d’une cérémonie-concert à la Maison de la Radio et de la Musique à Paris. Ce prix, choisi par ses pairs artistes de l’industrie musicale, a consolidé son statut en tant que talent émergent. L’an dernier, elle décroche le titre de Révélation féminine aux Victoires de la Musique. Alors qu’elle foulera les scènes de lieux emblématiques à travers les États-Unis cet été, la tournée de November Ultra promet d’être une expérience envoûtante pour ses spectateurs.

Publié le 20 février 2024. Mis à jour le 25 mars 2024.

Éclipse totale du 8 avril 2024: Où la voir aux États-Unis

Cette année, les cieux vont nous offrir un beau cadeau. Le lundi 8 avril, une partie des États-Unis se retrouvera dans le noir en raison d’une éclipse totale du soleil. Appelée modestement la Great American Eclipse, celle-ci sera visible du Mexique au Vermont en passant par le Texas, l’Arkansas, le Missouri, l’Illinois, le Kentucky, l’Indiana, l’Ohio, la Pennsylvania, New York, le New Hampshire et le Maine (voir la carte ci-dessous et la liste des villes concernées par État).

La trajectoire de l’éclipse (carte de la NASA) :

Le phénomène est rare. D’après la NASA, la prochaine fois que les Américains pourront voir la lune bloquer complètement la surface de l’astre sera le 23 août 2044. Ceux qui ont déjà assisté à une éclipse se souviennent probablement de la beauté du spectacle. Caché par la lune, le soleil révèle sa couronne, la couche extérieure de son atmosphère qui s’étire sur une dizaine de millions de kilomètres. Quand l’obscurité s’installe, les animaux et les insectes nocturnes reprennent leur droit pour quelques minutes. Il faudra se munir de lunettes spéciales pour pouvoir assister au spectacle en toute sécurité.

Éclipse totale au nord de l’État de NY

Même si le rendez-vous céleste a lieu dans quelques mois, il faut s’y préparer dès maintenant. L’État de New York, où la dernière éclipse totale a eu lieu il y a près d’un siècle, a mis en ligne une page d’information pour orienter habitants et touristes vers les endroits où elle sera visible (parcs, musées…). Si vous restez dans la ville de New York, sachez que la couverture du soleil ne sera « que » de 89%.

Il vous faudra donc prendre la direction du nord (Adirondacks, Finger Lakes) pour en profiter pleinement. Le site comporte notamment une sélection d’hôtels et de solutions d’hébergement, ainsi que les événements pédagogiques organisés dans le cadre de l’éclipse. N’attendez pas pour réserver ! Bien sûr, New York vous conseille de rester plusieurs jours sur place de manière à éviter la circulation le matin et le soir même.

Évènements au Texas

Au Texas, le site du Département des Parcs dispose aussi d’une liste de parcs gérés par l’État d’où il sera possible de voir le spectacle et rappelle qu’il vous faudra réserver un pass le mois d’avant pour y accéder (dans les cinq mois pour les places de camping). Les villes qui ont la chance d’être sur la trajectoire de l’éclipse organisent aussi des événements. C’est le cas de Waco qui tiendra un festival au stade McLane le jour-J en partenariat avec plusieurs institutions locales. Ou encore d’Austin, dont l’office du tourisme recommande des événements en ville et dans la région.

À noter que la NASA recrute des « ambassadeurs d’éclipse » – étudiants, simples amateurs d’astronomie – pour expliquer le phénomène autour d’eux et partager leur passion avec le grand public. Pourquoi pas vous ? À la différence du soleil, ce 8 avril 2024, c’est le moment de briller.

Publié le 18 janvier 2024. Mis à jour le 25 mars 2024.

Brèves new-yorkaises: Le désastre du cannabis légal et de la lessive en dosettes

Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? Seule la moitié des New-Yorkais prévoient de continuer à vivre à NYC dans les années à venir. Par ailleurs, 39 % sont satisfaits des écoles publiques, 37 % du niveau de sécurité de leur quartier et 34 % de la propreté. 

? La gouverneure Kathy Hochul a qualifié de « désastre » le déploiement des boutiques légales de vente de cannabis à New York au profit de la vente illégale. Sur les 500 licences délivrées par les autorités, depuis novembre 2022, seuls 85 magasins légaux ont ouvert leurs portes dans tout l’État. Cette lenteur profite aux commerces non autorisés que l’on estime à 2.000. 

? En tenant compte des impôts et du coût de la vie, 100.000$ à New York ne représentent en réalité que 35.791$ (sur la base de chiffres datant de mars 2023).

? Quelques jours avant l’éclipse solaire totale, General Electric Company (GE) célébrera sa propre histoire en lançant un millier de drones depuis le front de mer du New Jersey, formant un spectacle de lumières visible depuis le côté ouest de Manhattan. Rendez-vous lundi prochain 1er avril. 

?Selon de nouvelles études, la popularité de la lessive en dosettes auprès des New-Yorkais serait à l’origine d’une hausse des polluants observés dans l’Hudson. Un conseiller municipal propose d’en interdire la vente. 

? Menaces de coupures pour les 2.400 compteurs d’eau dont les propriétaires n’ont pas payé leurs factures, représentant un total de 102 millions de dollars. The Hotel Hayden doit à lui seul 372.000$. 

? À partir de mardi prochain, toute femme entrant dans une pharmacie de l’État de New York pourra acheter un moyen contraceptif sans ordonnance. 

‍? La coupe initiale de 170 millions de dollars dans les budgets alloués à la petite enfance pourrait être considérablement réduite. Par ailleurs, une subvention de l’État à hauteur de 77 millions de dollars pourrait servir à financer la production de 180 bus scolaires électriques. 

? Un accord a finalement été conclu pour maintenir les hôpitaux et les médecins de Mount Sinai dans le réseau de UnitedHealthcare.

? L’âge médian du New-Yorkais est de 38 ans. 

? L’entrée en bourse du réseau social Truth Social détenu en grande partie par Donald Trump pourrait rapporter à ce dernier environ 3 milliards de dollars. 

? Dark Vador et d’autres personnages de Star Wars étaient projetés sur l’Empire State Building ce week-end. 

? Il est toujours illégal de tromper son conjoint dans l’État de New York et ce, depuis 1907. Mais la loi devrait être abrogée dans les prochains mois. 


Le weekly cartoon

Illustration : NCA

L’impératif de l’expertise professionnelle dans les transactions immobilières à Los Angeles

[Article sponsorisé] Los Angeles, la ville des étoiles et des opportunités infinies, est également un territoire complexe dans le vaste univers de l’immobilier. S’aventurer dans ce marché exige bien plus qu’une simple connaissance des prix des propriétés; cela requiert une expertise nuancée, une compréhension approfondie de la législation locale et une appréciation de la dynamique rapide du marché. Marc de Longeville vous propose un point sur cette réalité.

Dans le contexte complexe du marché immobilier de Los Angeles, où chaque quartier a sa propre dynamique et chaque propriété ses particularités, il est crucial de reconnaître que l’expertise d’un professionnel n’est pas un luxe, mais une nécessité absolue. Les agents immobiliers chevronnés ne se contentent pas d’agir en tant qu’intermédiaires, ils apportent une connaissance pointue du marché, une expertise en négociation et une capacité à anticiper les évolutions futures. Ils servent de guides à travers les dédales administratifs et légaux, garantissant ainsi que chaque transaction est non seulement conforme à la loi, mais optimisée pour les besoins spécifiques des acheteurs ou des vendeurs. Marc de Longeville vous accompagne dans ce processus.

La réalité implacable des taux d’intérêt et l’illusion de l’attente

Beaucoup espèrent qu’en attendant, les taux d’intérêt sur les prêts hypothécaires diminueront, rendant l’achat immobilier plus abordable. Cependant, cette attente est souvent une illusion, surtout dans un marché aussi dynamique que celui de Los Angeles. Pendant que l’on tergiverse, la valeur des propriétés continue souvent d’augmenter, annihilant ainsi les économies potentielles d’une baisse des taux. L’histoire économique nous enseigne que le marché immobilier est cyclique, mais à Los Angeles, la tendance générale est à la hausse, rendant l’attente non seulement coûteuse, mais potentiellement préjudiciable.

L’intégration cruciale de la qualité de vie dans l’équation d’achat

Lorsque l’on envisage l’achat d’un bien immobilier, il est impératif de considérer non seulement le coût financier, mais aussi la valeur de la qualité de vie améliorée qu’il apporte. Ce n’est pas simplement une transaction financière, c’est un investissement dans votre avenir, votre sécurité et votre bien-être. Un logement qui répond à vos besoins et aspirations peut transformer votre quotidien, offrant un refuge contre le stress, un espace pour se développer personnellement et professionnellement, ainsi qu’un environnement propice au bonheur et à l’épanouissement.

Faire appel à un professionnel tel que Marc de Longeville pour une transaction immobilière à Los Angeles n’est pas seulement une décision prudente, c’est une garantie que votre investissement sera judicieux, sécurisé et adapté à vos aspirations de vie. Attendre une hypothétique baisse des taux d’intérêt peut se révéler être une stratégie contre-productive face à la hausse constante des valeurs immobilières. Enfin, considérer l’achat d’un bien immobilier à travers le prisme de la qualité de vie améliorée offre une perspective holistique, reconnaissant l’importance de votre bien-être dans l’équation financière.

À Los Angeles, l’avenir appartient à ceux qui saisissent les opportunités avec perspicacité, s’entourent des meilleurs experts et placent le bien-être au cœur de leurs décisions immobilières.

Pour contacter Marc de Longeville rendez-vous sur son site web.

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