Dans la salle de théâtre de l’école Awty (Houston), Hugo alias « Little H » fait rimer quelques phrases lors d’une dernière répétition devant ses camarades de classe attentifs. Ses acolytes de scène bougent en rythme derrière lui. La musique hip-hop s’arrête. Dans quelques minutes, ils présenteront leur version de la chanson “Nés sous la même étoile” devant le groupe qui l’a écrite: IAM .
Le conseiller consulaire UMP-UFE Jean-François Bonneté est l’instigateur de la rencontre : “Nous sommes ravis d’accueillir IAM dans cette école qui regroupe plus de 50 nationalités différentes, et qui est un symbole fort à Houston de la diversité et de l’ouverture aux autres. Cela fait donc parfaitement écho à ce projet et à cette chanson.”
A Awty, des élèves de six classes de 2nde de la section internationale et française ont présenté leur version de “Nés sous la même étoile” ou une illustration liée à son message d’égalité. Des élèves ont choisi d’accompagner la chanson par une vidéo, de créer un poster ou un globe avec des petites diodes lumineuses pour marquer les inégalités entre pays riches et pays pauvres. D’autres ont repris la chanson en traduisant les paragraphes en six langues différentes.
D’autres enfin, (dont Hugo, Yann et Pierre, devenus fans du groupe) ont réécrit les paroles en gardant la musique. Toujours sur le thème des inégalités, avec le filtre de l’expatriation et les privilèges qui y sont souvent rattachés. Les membres de IAM sont attentifs.
Pour Akhenaton, cette rencontre correspond aux valeurs du groupe. “C’est formidable d’être ici, dans ce lycée, autour de ce thème… Ce qui est commun aux textes, aux messages et aux oeuvres qu’on a vus, c’est la volonté de partage, de non-prédestination. On peut influencer les choses. Qu’on vienne d’un milieu aisé ou d’un milieu modeste, ce qui importe, c’est ce qu’on a là” , dit-il en pointant son cœur.
Shurik’n et Kephren confirment : “Comme les élèves l’ont illustré, les cartes distribuées à la base ne sont pas les mêmes. Après c’est une question de volonté… »
Akhenaton remercie les étudiants, fait des photos. Les élèves sont ravis, le groupe aussi. “On n’est pas blasés au bout de 20 ans de venir à la rencontre du public. Moi, ce qui m’impressionne déjà, c’est de voir ces jeunes, avec ce côté multiculturel, affirme Shurik’n. C’est eux qui vont faire changer les choses” .
IAM à Awty: "C'est formidable d'être ici"
Marine Le Pen en starlette à New York
Après la “normalisation”, la “glamorisation”. Invitée par Time Magazine, Marine Le Pen est venue à New York en mode tapis rouge.
Vêtue d’une robe longue bleue, au bras de son compagnon Louis Aliot en smoking, la présidente du Front National ne boudait pas son plaisir d’être au milieu des “beautifuls” américains, de Kanye West et Kim Kardashian à Julian Moore et tous les invités qui partagaient avec elle l’honneur d’être parmi les “100 personnes les plus influentes du monde” de 2015 selon Time Magazine. L’économiste français Thomas Piketty, l’un des deux autres Français figurant dans la liste des 100 (avec la scientifique Emmanuelle Charpentier), n’a lui pas fait le déplacement (ni aucun des leaders mondiaux du classement, d’Angela Merkel au Premier ministre indien Modi ou le nord-coréen Kim Jong-un).
Les curieux massés autour du tapis rouge devant le Time Warner Center sur Columbus Circle à Manhattan n’ont aucune idée de qui est Marine Le Pen et, informés, n’en ont cure. Mais elle s’arrête devant la quinzaine de journalistes français venus tendre leurs micros et oreilles.
La “candidate anti-système” se réjouit curieusement d’être reconnue au milieu des puissants et des privilégiés. “C’est un honneur qu’une Française, une politique française, puisse être là ce soir et je crois que c’est la reconnaissance de la prise en compte d’un mouvement politique qui est en pleine dynamique, qui traverse non seulement la France mais aussi l’Europe”.
Lors de son dernier déplacement à New York, en octobre 2011, Marine Le Pen avait soigné sa stature internationale (avec des rencontres plus ou moins réussies à l’ONU ou au Congrès). Cette fois, elle soigne son image “people”: outre le diner de gala, elle s’est offert une balade en bateau autour de la Statue de la Liberté en compagnie de Paris Match. Mais elle n’oublie pas la politique française et son propre avenir politique puisqu’elle profite de l’interview avec Olivier O’Mahony, le correspondant de Match à New York, pour revenir sur sa “rupture” avec son père avec lequel elle assure “ne plus parler“.
Marchez contre le Sida à Miami
Cela fait 27 ans que cela dure. La « AIDS Walk Miami » reprend ses droits ce dimanche 26 avril au Miami Beach Convention Center.
Organisée par l’association Care Resource, la marche aura David Bromstad pour “grand marshal” cette année. Artiste, designer… Vous l’avez probablement déjà vu à la télévision. Il a participé à l’émission Color Splash, sur HGTV, où il re-décore des maisons partout aux Etats-Unis.
La marche est le plus grand évènement de lutte contre le Sida à Miami. Elle s’étend sur 5 km. Inscrivez-vous dès maintenant. Après la marche, les participants pourront assister à des concerts et profiter d’un massage gratuit au Jardin botanique de Miami.
Arc en Ciel, une maternelle vraiment bilingue
(Article Partenaire) Depuis fin 2014, l’Upper East Side compte une nouvelle école maternelle francophone créée par Vanessa Handal-Ghenania, experte de l’éducation bilingue.
Arc en Ciel (située 92ème rue et Third Avenue) a déjà des allures de mini Tour de Babel. “Nous accueillons des enfants de toutes les cultures et toutes origines et respectons leur héritage. Pendant notre première année, nous avons déjà reçu des enfants originaires de Corée, Russie, Canada, Egypte, France et bien-sûr Etats-Unis, explique la fondatrice. Nous sommes une école internationale qui célèbre le bilinguisme!”
Mère de trois garçon bilingues, Vanessa Handal-Ghenania est une militante du bilinguisme. Arrivée à New York après avoir vécu dans quatre pays, elle y a étudié l’enseignement bilingue à Columbia University, avant d’enseigner et de travailler pendant plus de dix ans dans différents systèmes. Elle se lance ensuite en ouvrant un day care, Petits Poussins, avant de créer Arc en Ciel.
“Pour faire face à la mondialisation, nous voulons que nos enfants soient exposés à plus d’une langue et plus d’une culture. C’est notre objectif avec Arc en Ciel. Notre programme prépare nos enfants, dès le plus jeune âge, à devenir des citoyens du monde” poursuit Vanessa.
Accueillant des enfants de 2.5 ans à 4 ans, Arc en Ciel est une des rares écoles maternelles réellement bilingues en français de New York. Là où les autres proposent des programmes d’immersion totale en français, Vanessa Handal-Ghenania opte pour un modèle “60/40”: le Français est enseigné 60% du temps (3 jours par semaine), et l’anglais 40% (2 jours par semaine). Néanmoins, des enseignants anglais et français sont présents dans la classe à tout moment.
L’objectif de tout l’enseignement est de nourrir la curiosité des enfants et leur soif d’apprendre. Les deux enseignants sont respectivement de langue native française et anglaise et mettent l’accent sur l’acquisition de vocabulaire et des compétences linguistiques. Très vite, les enfants prennent le goût de “l’autre langue”, et appliquent dans leur vie quotidienne ce qu’ils apprennent en classe. A Arc en Ciel, le bilinguisme est plus que l’apprentissage d’une langue supplémentaire, c’est le développement d’esprits curieux, indépendants et ouverts aux autres.
Arc en Ciel offre des classes de “Petite Section” (PreK-3) et “Moyenne Section” (PreK-4). Chaque classe a un effectif maximum de 15 élèves.
Open house le mercredi 20 mai de 6 pm à 7 pm (enfants bienvenus). RSVP: [email protected] ou tel: 212 410 0180
Plus d’infos: www.arcencielny.com
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Big Guava Festival, retour du Coachella de Tampa
Le Big Guava Festival, c’est un peu comme Coachella mais en Floride. Le festival musical revient pour sa 2ème édition les 8 et 9 mai. Une bonne occasion d’aller passer le week-end à Tampa et surtout de (re)découvrir des groupes mythiques, comme les Strokes et les Pixies ou encore le phénomène Hozier.
L’événement propose toujours une ambiance indie-rock et promet du divertissement “made in Florida” : 34 groupes de musique sur 4 scènes, des manèges gratuits, 30 “food trucks” et de la bière artisanale pour veiller à votre bonne hydratation.
Programme du vendredi : Passion Pit, Awolnation, Ryan Adams et Jenny Lewis, Andrew McMahon and the Wilderness, Big Data, Iration, Milky Chance, Robert DeLong, X Ambasssadors, Ex-Cops, Dreamers et FMLYBND.
Et le samedi : The Strokes, The Pixies, Hozier, TV On the Radio, James Blake, Cold War Kids, Banks, Run the Jewels, Death From Above 1979, Action Bronson, Classixx, Lydia, Reptar, A Silent Film, Empires, Paper Route, Zella Day, Skylar Spence, Sunbears! et Night Riots.
L’an passé, 20.000 fans étaient venus pour Outkast, Vampire Weekends ou Foster the People.
La danse de la colère de Nadia Beugré à Miami
Nadia Beugré, jeune danseuse ivoirienne engagée, participe au festival FLA-FRA (Florida-France) les 24 et 25 avril. C’est la première fois qu’elle se produit à Miami.
En 1997, elle fonde avec Béatrice Kombe “La Companie de filles Tché Tché” . Elle décide de rejoindre dix ans plus tard la compagnie d’Alain Buffard à Montpellier, après la mort de son partenaire, non sans passer avant par les cours de Germaine Acogny (Mama Germaine) dans les environs de Dakar.
Son spectacle “Quartiers Libres” , qu’elle présentera sur la scène du Miami Dade County Auditorium, évoque la guerre civile en Côte d’Ivoire et le combat des femmes dans le pays, fidèle aux thèmes militants et féministes qui ont fait sa renommée.
La danseuse organise un atelier le 23 avril de 11am-1pm au Miami-Dade College Kendall campus. Danseurs, contactez 305 324 4337 pour vous inscrire.
Pierre Bensusan célèbre 40 ans de carrière à New York
Les Etats-Unis, Pierre Bensusan connaît bien. «Cela fait 39 ans que je tourne ici, c’est comme ma deuxième maison » , dit-il. Et comme pour rendre à son public américain l’affection qui lui a été témoignée dès ses débuts, le guitariste franco-algérien vient célèbrer 40 ans de carrière avec une tournée dans plusieurs grandes villes des Etats-Unis, dont New York le mardi 21 avril.
Cette fois, la tournée aura un goût d’inédit pour cet habitué des routes américaines. Le Français s’apprête à jouer à l’Iridium Jazz Club sur Broadway, «un club de jazz mythique pour les guitaristes », notamment connu pour avoir été la «seconde maison» du grand guitariste américain Les Paul à la fin de sa carrière.
Pierre Bensusan y présentera son triple album «Encore», qui retrace 40 ans de tournées internationales, avec 35 de ses plus grandes prestations live. «Le live, c’est vraiment ça qui m’a fabriqué et qui me définit, surtout aux Etats-Unis », affirme le guitariste.
C’est également aux Etats-Unis que l’artiste a démarré sa carrière internationale en 1975. Aujourd’hui, le musicien globe-trotter comptabilise près de 3000 concerts dans le monde, et a été récompensé de l’Independent Music Award pour ses prestations live en 2014. Après New York, le guitariste jouera à Trumansburg, Charlottesville, Charlotte, et Decatur, respectivement les 23, 28, 29 et 30 avril.
Soirée Benjamin Millepied au festival Dance Camera West
Vous avez déjà aperçu Benjamin Millepied en danseur gracile dans “Black Swan”, qu’il a chorégraphié. Et sur le tapis rouge, aux côtés de son épouse, la ravissante Nathalie Portman. Le danseur français, nommé directeur de l’Opéra de Paris en 2014, a une longue carrière derrière lui en France et outre-Atlantique.
Le Dance Camera West Festival de Los Angeles lui fait honneur cette année, avec la présentation du film de Louis Wallecan “Dancing is living : Benjamin Millepied”, lors de la soirée d’ouverture du festival, jeudi 30 avril à 7:30 pm.
Le documentaire de Louis Wallecan nous plonge dans le quotidien de Benjamin Millepied, lorsque, dans une période charnière de sa carrière, le chorégraphe décide de lancer sa propre compagnie “L.A. Dance Project” à Los Angeles.
Une réception avec cocktails sera donnée peu avant la projection, à 6:30 pm, et une discussion aura lieu avec le réalisateur après la séance, à 8:30 pm.
Bolloré veut lancer "Autolib" à Los Angeles
Et si l’une des solutions au pire cauchemar des Angelenos, à savoir les embouteillages, résidait dans les voitures en libre-service ? Après le succès d’Autolib, le service lancé en 2011 à par la Mairie de Paris avec Bolloré, le groupe songe très sérieusement à la Cité des Anges comme nouveau marché pour implanter ses petites voitures électrique.
Le principe ? Comme les vélos en libre-service, les Bluecars de Bolloré s’empruntent pour des courtes durées. On prend un véhicule à un endroit, et on les ramène à un autre, dans des parkings dédiés. Le paiement s’effectue via son mobile, sur abonnement et en fonction de la durée de l’emprunt.
“Los Angeles me paraît une très bonne cible pour ce genre de technologie. D’une part parce que la Californie est certainement l’état le plus en pointe et le plus réceptif dans le domaine de l’environnement et du recours à l’électrique. Mais aussi parce que la ville possède des réseaux gravement congestionnés, et qu’il y a donc un fort besoin de nouveaux transports partagés” explique Hervé Muller, vice-président de la division Blue Solutions chez Bolloré.
Le maire de Los Angeles Eric Garcetti a présenté la semaine dernière le premier plan de développement durable pour sa ville, qui met notamment l’accent sur l’auto-partage. “Ce qui est plutôt une bonne nouvelle” souligne Hervé Muller.
Bolloré était aussi présent il y a quelques semaines à la conférence Live. Ride. Share organisée à L.A sur la mobilité et de l’auto-partage, en présence de nombreux acteurs et représentants de la ville. Mais Bolloré n’a encore rien signé avec la municipalité, reconnait Hervé Muller, aussi président de BlueIndy, qui regroupe les activités d’auto-partage de Bolloré aux Etats-Unis.
Mais les choses vont peut-être changer si le démarrage à Indianapolis se transforme en succès. Le lancement commercial des Bluecars à Indianapolis, la première ville américaine à tester ce service, est prévu cet été. Bolloré a investi 35 millions de dollars dans ce projet.
“Pour le moment, nous nous concentrons sur Indianapolis, la vitrine de la Bluecar outre-Atlantique. Nous voulons montrer aux Américains que cela fonctionne, et leur donner envie de développer ce système dans d’autres villes du pays”, affirme Hervé Muller. “Certaines municipalités nous ont d’ailleurs déjà approchés.”
A Indianapolis, BlueIndy comprendra au départ 500 voitures pour 1 000 bornes électriques, avec l’ambition d’augmenter au fur et à mesure le nombre de véhicules, comme à Paris qui a commencé fin 2011 avec 250 voitures et en compte aujourd’hui 2 900.
Plusieurs modèles sont actuellement en démonstration à Indianapolis, et rencontreraient l’enthousiasme de la population. “On nous demande sans arrêt : alors ça commence quand ?” raconte Hervé Muller. Comme Los Angeles, Indianapolis connaît actuellement un véritable renouveau de son centre-ville, qui attire de plus en plus de jeunes et d’étudiants qui ont besoin de nouveaux moyens de transports.
“Le projet d’Indianapolis a décollé grâce au maire Greg Ballard, fervent supporter des voitures électriques, qui a entendu parler du succès de l’Autolib’ à Paris. Pour que l’auto-partage fonctionne, surtout à grande échelle, la volonté des pouvoirs publics est indispensable. Sans l’action de Bertrand Delanoë, je ne suis pas sûr qu’Autolib aurait vu le jour à Paris” ajoute Hervé Muller.
Bolloré devra aussi faire face à la concurrence d’autres opérateurs de plus en plus nombreux sur le marché de l’auto-partage aux Etats-Unis. C’est notamment le cas de Drive Now, DASH ou encore de Car2Go.
Après Indianapolis cet été, la Bluecar devrait se pencher sur de nouveaux marchés d’ici la fin de l’année, avec l’ambition de conquérir “une à deux villes par an” à l’international. Outre Los Angeles, Chicago et Singapour figurent aussi dans leur radar.
Une nuit de littérature française à voix haute à Los Angeles
Pendant toute une soirée, on parlera littérature française à Los Angeles le 29 avril. Et le tout à voix haute. L’idée de cette Nuit Littéraire, organisée par l’Alliance Française, est de faire entrer le livre dans le monde de l’oral, montrer les vertus de la lecture publique et des livres audio.
Présentée par l’écrivain et journaliste Christophe Rioux, et montée par les associations La Plume de Paon et Slow Littérature, la soirée sera organisée autour de lectures, de discussions, et d’une table-ronde. Les lectures seront réalisées par des acteurs.
Parmi les participants, figurent l’acteur Hugo Becker, l’écrivain Laura Weissbecker, le réalisateur Fabien Martorell, la directrice de FLAX (France Los Angeles Exchange) Elisabeth Forney, ou encore le journaliste Guillaume Serina, créateur de France USA Media
D'étranges soirées autour du ciné noir et blanc à LA
De Cocteau à Godart, en passant par Truffaut et les autres, le cinéma français regorge de bijoux en noir et blanc. Les soirées “La Collectionneuse” proposent de revisiter une fois par mois ces grands classiques français, le temps d’une soirée, et d’y ajouter des performances et diverses animations. Le premier de ces rendez-vous aura lieu le vendredi 24 avril au Cinefamily de Los Angeles.
Au programme : film, présentations artistiques, cabine de photomaton vintage, boissons et nourriture, DJ, projection de quelques court-métrages… Dress code: noir et blanc ! Pour cette première édition, La Collectionneuse fera une présentation spéciale du film “Le sang d’un poète” (49 minutes) de Jean Cocteau.
Si de Jean Cocteau, on connait son splendide “La Belle et la bête”, le poète s’était fait connaître comme réalisateur avant, avec un long-métrage plus personnel, “Le sang d’un poète”, réalisé en 1930. Le film, qui s’inscrit dans le mouvement surréaliste, met en scène les fantasmes et obsessions d’un artiste, avec une poésie et une réflexion sur l’art.
Streaming, e-commerce, café et boites sexy au Prix FAEA 2015
Un coup de pouce de 10.000 dollars, des bureaux gratuits à New York pour six mois et autres petits bonus. Les start-up Afineur et StreamRoot ne sont pas reparties les mains vides du 7eme Prix de l’Entreprenariat franco-américain (FAEA), lundi à New York. Elles ont toutes les deux remporté le prix décerné par le Club 600, convoité par un nombre record de jeunes pousses françaises ou franco-américaines cette année (45 contre 31 en 2014).
“C’est vraiment gratifiant d’être reconnu par la communauté entrepreneuriale à New York. Cela va nous permettre d’avoir des bureaux ici, où tous les grands medias se trouvent” , s’exclame Pierre-Louis Théron, 26 ans, un des co-fondateurs de StreamRoot.
Cette start-up, sortie de l’accélérateur ultra-sélectif Techstars à Boston et du Camping à Paris, propose aux fournisseurs de vidéos en ligne une solution technologique qui facilite le streaming, alors que la consommation de ce type de contenus explose. La start-up travail a été fondée en 2014 par trois amis (Axel Delmas, Nikolay Rodionov, Pierre Louis Théron), qui se sont rencontrés sur les bancs de Centrale. Elle assure être “en phase d’intégration avec de gros diffuseurs en France et aux Etats-Unis“, en déclinant de préciser lesquels. Elle compte aujourd’hui treize employés en France et aux Etats-Unis.
L’autre grand gagnant de la soirée, Afineur, projette lui aussi de s’étendre aux Etats-Unis. Lancée par Camille Delebecque et Sophie Deterre, la start-up vend des aliments durables dont la qualité a été améliorée par un processus de fermentation. En mai, elle lancera son premier produit: un café “de haute qualité, que certains disent proche du thé”, glisse Camille Delebecque, un biologiste-startupeur de 28 ans qui a fait Harvard. « On est au milieu de la révolution du café aux Etats-Unis. Il y a une ruée vers le café de haute qualité et l’industrie n’utilise pas assez la fermentation pour en améliorer la qualité” , croit l’entrepreneur.
Les gagnants ont été sélectionnés par un jury de 15 personnes issues pour l’essentiel du monde des affaires. Deux autres start-up finalistes ont été distinguées pendant la cérémonie, qui s’est tenue au Sofitel de Times Square en présence de Fabrice Sergent (Bandsintown Group), Frédéric Montagnon (Secret Media Inc) et Ilan Abehassera (Insensi), invités à poser des questions aux finalistes:
– Your Lovebox, qui vend des boites coquines à des hôtels en France et aux Etats-Unis. Elle a remporté le Prix du public. French Morning avait consacré un article à ses deux fondatrices, Charlotte Oge et Lauriane Ackermann, en février;
– Content Square (Jonathan Cherki) propose une solution de suivi des parcours clients sur les sites d’e-commerce afin d’améliorer leurs ventes.