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A Los Angeles, un documentaire sur la vie avec Alzheimer

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Alors que sa mère, Flore, est diagnostiquée atteinte d’Alzheimer, Jean-Albert Lièvre filme chaque jour l’évolution de la maladie à la demande du neurologue en charge du traitement.
A partir de ces vidéos, il a réalisé un film-documentaire, « Flore », qui sera présenté à la USC School of Cinematic Arts, le jeudi 30 avril à 7 pm.
Le film avait reçu le prix du meilleur documentaire au festival de films Colcoa de Los Angeles en 2014.
Dans « Flore », Jean-Albert Lièvre approche la maladie de près, la filme jour après jour. « Dans quelques mois tu ne marcheras plus, tu ne parleras plus, et tu t’enfermeras dans ton monde », l’entend-on dire dans l’une des séquences. Pourtant, contre l’avis général, il décide de la sortir des institutions pour la ramener chez elle, en Corse. Là, au contact de ses proches et de la nature, il filme sa mère, et peu à peu, sa renaissance.


 

Les Arts Florissants, une sensation musicale à Miami

On est toujours très bien accueilli aux Etats-Unis” . William Christie a beau avoir acquis la nationalité française, il n’en reste pas moins heureux de revenir dans son pays natal. Le chef d’orchestre et joueur de clavecin franco-américain et son étonnante formation de musique baroque, les Arts Florissants, se produiront à Berkeley, Los Angeles et Santa Barbara début mai et pour la première fois à Miami le 29 avril.
Pour ceux qui ne connaissent pas les Arts florissants, c’est un ensemble (orchestre et voix) dédié à la promotion de la musique baroque. Un répertoire méconnu que les Arts Florissants ont contribué à révéler depuis leur création en 1979 par Christie, en plongeant notamment dans les riches collections de la Bibliothèque Nationale de France. Le monde entier s’arrache l’orchestre, qui est en résidence privilégiée au théâtre de Caen. New York, Moscou, Versailles, Londres, Vienne… la liste est longue. Il a également, depuis début 2015, le statut de formation associée à la toute nouvelle Philharmonie de Paris.
Pendant leur mini-tournée américaine, les Arts Florissants joueront “Airs sérieux et à boire”, avec des compositions de Charpentier, Couperin et Lambert entre autres. Miami est la grande nouveauté de ce déplacement aux Etats-Unis, où le groupe se rend “au moins quatre fois par an” . “Miami est devenue une ville avec une certaine notoriété culturelle, justifie William Christie. Il s’y passe beaucoup de choses. Il y a de bons orchestres, de bons chefs. C’est une destination” . Une destination qui aime la musique baroque? “Les tickets se vendent bien” , croit savoir le chef d’orchestre.
Il faudra bien cela pour aider la formation “affectée directement” par la réduction des aides publiques à la culture en France. “L’argent public des collectivités territoriales est des plus en plus difficile à avoir. Il y a eu des réductions budgétaires importantes. Et en France, le mécénat des grandes entreprises est quasiment inexistant. Le climat est frileux” , juge William Christie.
Heureusement, les Arts Florissants peuvent compter sur un public fidèle: “75% de notre budget provient des recettes de nos concerts. C’est assez extraordinaire” , souligne-t-il. “Le public grandit. Après trente ans d’existence, on continue d’être attendus. ” Et entendus.
 

Le cabaret fou d'Erika Moon à Miami

Le glamour parisien s’invite à Miami le temps d’une soirée. La danseuse Erika Moon, fondatrice des “Viva Paris International Show” et “Burlesque Magnifique” présentera “Cabaret Follies”, mix de ses deux spectacles, le vendredi 1er mai au Colony Theater de Miami.
Erika Moon est une habituée des grandes scènes parisiennes, dont le prestigieux Lido de Paris. La danseuse puise dans 17 ans de tournées à l’international pour donner vie à ses spectacles qui allient danse, comédie, musique et costumes burlesques.
Dans son premier show “Evolution burlesque” créé en 2011, la danseuse s’inspire de l’art du cabaret et y interprète toute une palette de personnages, de Cléopâtre à Betty Boop en passant par la “Marquise en délire”. Son spectacle “Viva Paris International Show” s’inscrit dans le même registre fantaisiste et burlesque, en réunissant danseuses classiques et de cabaret. “Cabaret Follies” combinera les deux performances, en y ajoutant un style typiquement “Vegas”. Bref, tout un programme.

Pourquoi ces appartements "chemin de fer" aux Etats-Unis?

Ceux qui vivent où envisagent de s’installer aux Etats-Unis ont probablement déjà entendu parler des “railroad apartements”, littéralement “appartements chemin de fer”. Ces appartements étroits et parfois sans couloirs sont fréquents dans certaines grandes villes comme Boston, New York ou San Francisco. Pourquoi? C’est la question bête de la semaine.
Pour commencer, une brève définition. Le “railroad apartment” reprend le modèle des trains du début du XXème siècle, dans lesquels les cabines de voyageurs étaient collées les unes aux autres, et bordées par un long couloir. L’appartement “chemin de fer” dispose de chambres en enfilade, reliées par une simple porte. Contrairement aux trains, beaucoup n’ont pas de couloir, et il faut passer par les premières pièces pour se rendre dans les suivantes.
Ils ont vu le jour au début du XIXème siècle, mais se sont répandus vers la moitié du siècle quand le nombre d’immigrés venus d’Europe a commencé à croitre rapidement dans les grandes villes de la Côte Est, notamment Boston et New York où au moins 500.000 personnes vivaient dans ces logements (chiffres de 1865). Ces immigrés, attirés par le boom industriel américain, s’entassaient dans les caves à New York dans des conditions telles que la Ville a été obligée d’ériger de nouveaux immeubles pour les accueillir.
A New York, en pleine expansion économique, ces travailleurs sont alors logés, par groupes, dans des immeubles du Lower East Side, ou des maisons urbaines des quartiers environnants, réorganisées en “railroad apartments” , explique Alexander Adamov, agent immobilier à New York.
“Les constructeurs des ‘railroad apartments’ visaient une clientèle avec de faibles revenus, l’idée était de caser le plus de personnes au sein d’un même appartement” , ajoute l’historien Barry Lewis.
Autre avantage de ces appartements: ils étaient abrités dans des bâtiments étroits, facilement “insérable” entre les immeubles existants. Cela se faisait bien entendu au détriment du confort des occupants qui, en l’absence de couloir, devaient traverser les autres pièces pour gagner la partie commune, où se trouvait la salle à manger et la cuisine. New York, pour ne parler que d’elle, a longtemps fermé les yeux sur les conditions de vie des occupants. Il faudra attendre la fin du XIXème siècle – et de grandes préoccupations sanitaires – pour que la conception des “railroad apartments” soit modifiée pour permettre l’aération et l’arrivée de la lumière naturelle.
 

La Compagnie ouvre son "tout business" entre Londres et New York

La Compagnie est française, le service aussi, mais pas la liaison: pour sa deuxième ligne, le nouveau venu du secteur a choisi Londres-New York.
La petite compagnie au nom… facile à retenir, est donc un peu moins petite depuis vendredi dernier, date du vol inaugural entre les aéroports de Londres-Luton et de Newark. Les fondateurs de l’entreprise “tout business low cost” lancée en août 2014 ont choisi d’ouvrir cette deuxième ligne plutôt que de doubler leur service entre Roissy et Newark.
Comme pour Paris-New York, l’avion est un Boeing 757-200, équipé de 74 sièges business inclinables à 180 degrés, et d’un système de divertissement via tablette Samsung. Le vol quitte Londres à 17h45 pour arriver à New York à 21h. Le vol retour part à 22h20 pour arriver à 10h30 le lendemain matin. Dans un premier temps, ces liaisons sont effectuées 4 fois par semaine.
Pour l’été, la Compagnie offre des tarifs à prix réduit, à la fois pour Londres et pour Paris. L’offre duo permet de voyager à deux pour 3090 $ entre sur Londres-NY et 2990 $ sur Paris-NY entre le 30 juin et le 3 septembre (réservation avant le 31 mai). Plus d’info ici.

Un goût de Vieilles Charrues à New York

Le fameux festival d’été breton a des envies d’évasion. Il débarque à New York à l’occasion de la fête de la Bretagne, du 14 au 17 mai.
Premier festival français par sa fréquentation (225.000 spectateurs l’an dernier), “Les Vieilles Charrues” accueille chaque année un programme éclectique, à Carhaix-Plougher, en centre-Bretagne. L’an dernier le plateau comprenait Elton John, Stromae, The Black Keys et beaucoup d’autres.
Chaque année, l’association des Bretons BZH New York organise une version locale de la fête de la Bretagne, soutenue par le Conseil Régional de Bretagne. Pour la première fois cette année, “l’association en a profité pour tenter une première association avec les Vieilles Charrues, raconte le président Laurent Corbel. Notre idée est qu’à terme on puisse avoir un vrai festival des Vieilles Charrues à New York”. Le directeur du festival, Jérôme Trehorel fera d’ailleurs le déplacement, à la fois pour promouvoir le festival auprès du public américain et, espère Laurent Corbel, “prendre des contacts pour une éventuelle version new-yorkaise du festival”.
En attendant, ils commencent par faire venir un “chouchou” du festival, le Celtic Social Club. Le groupe breton, formé autour du batteur Manu Masko, est soutenu par le Label Charrues, qui vise à soutenir des artistes bretons, lors du festival mais également en dehors. Les sept musiciens viennent à New York pour y enregistrer un album en public. Un évènement transformé en soirée de gala, pour deux sessions d’enregistrement au Concert Space de Beethoven Piano (211 West 58th St à Manhattan) le vendredi 15 mai. Chacune accueillera 50 spectateurs, qui recevront chacun un CD produit pendant la soirée (remplir le formulaire ci-dessous pour gagner un place). Réservations ici (75$)
Un autre concert, plus grand public, et gratuit, aura également lieu le dimanche 17 mai au Club M15 à Tribeca. Le Celtic Social Club s’y produira aux côtés de plusieurs groupes locaux d’inspiration celtique. Plus d’infos ici.
 
Le concours pour gagner 2 places VIP à l’enregistrement public est maintenant terminé. Bravo aux deux gagnantes: Marion Morelle et Emilie Scherrer.

On a essayé de faire la "Nuit de la Philosophie"

7 pm, vendredi. La Nuit de la Philosophie commence. D’ici à 7 am samedi, plus d’une soixantaine de philosophes défileront sans interruption dans les services culturels de l’Ambassade de France et à l’Institut ukrainien voisin pour des conférences de 20-30 minutes chacune. Au programme: “Qu’est-ce que la musique? ” , “Le suicide”, “Voulons-nous vraiment être égaux” et des choses un tantinet plus rigolotes comme “qu’est-ce qu’il y a de nouveau dans la subjectivité moderne?” . La nuit promet d’être longue.
Monique Canto-Sperber, première intervenante, doit parler de liberté d’expression. Deux personnes, qui se décrivent comme un enseignant à la retraite et une professeure à Columbia, lui ont réservé un beau cadeau d’accueil. Ils distribuent dans la salle une lettre ouverte de 100 universitaires contre la présence de la philosophe. Ils entendent protester contre sa décision d’empêcher la tenue de deux réunions d’un collectif pro-Palestinien dans les locaux de l’ENS en 2011, dont elle était la directrice à l’époque. Diplomatiquement, la nouvelle conseillère culturelle Bénédicte de Montlaur leur prie de distribuer leurs tracts à l’extérieur de la salle. L’un des individus prend la salle à témoin. Flottement et quelques applaudissements dans la salle. Monique Canto-Sperber, arrivée un peu après le chahut, commence son propos. Et en profite pour défendre sa décision. Trois étudiants de Columbia déploient des pancartes juste à côté d’elle. La philosophe souffle. Elle traverse rapidement la salle au terme de la conférence. “Il fallait bien un clash pour lancer la nuit” , commente un visiteur.

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Protestations contre la venue de Monique Canto-Sperber #NuitDeLaPhilosophie #NewYork
Posted by French Morning on Friday, April 24, 2015

 
7:45 pm. Il y a la queue jusque dans la 78eme rue!” . La Nuit de la Philosophie commence fort. La file d’attente s’allonge devant les services culturels, sur la 79eme rue et la 5eme avenue, le long d’un bataillon de camions de tournage. Le même jour, Steven Soderbergh avait choisi de tourner sa série “The Knick” .

8:43 pm. Au bar de l’Ukrainian Institute, il commence à y avoir du monde également. Là-aussi, on philosophe dur. On s’interroge sur les sens des frontières, thème d’une conférence qui vient d’avoir lieu, et sur “qu’est-ce que la logique?”, thème d’une conférence à venir. “De toute façon, la philo, y a jamais de réponse” , conclue-t-on. Comme ça, tout est dit.
9 pm. Début d’une conférence à l’intitulé prometteur: “Alien minds” . La philosophe américaine Susan Schneider, qui la présente, a été recrutée par la NASA pour imaginer à quoi ressemblerait la pensée des extraterrestres. “Je suis là pour vous parler d’ET” lance-t-elle en guise d’introduction. Applaudissements.
9:12pm. L’excitation est retombée. On est un peu perdu dans le cosmos.
9:23 pm. Les aliens seraient “super-intelligents” selon Mme Schneider. “Et s’ils ne l’étaient pas? s’interroge-t-on dans le public. Les hommes ne sont pas complètement stupides non plus. On finit toujours par les battre dans les films » . Elle termine sa conférence en rappelant que transmettre des signaux dans l’espace peut être dangereux pour les ET. “On ne sait pas quels effets cela aura sur eux. Cela pourrait les énerver! Il vaut mieux attendre qu’ils nous trouvent” avertit-elle. De toute manière, on sait tous qu’ils sont déjà parmi nous.
10 pm. Après un bref détour par le bar, où le rouge continue de couler à flots comme les idées, retour dans la salle pour une autre conférence prometteuse: “Qu’est-ce que la musique?” Francis Wolff, professeur moustachu à l’ENS aux faux airs de Brassens, commence sa démonstration teintée d’un bel accent gaulois. “La musique, c’est l’art des sons” , avant de détailler ce qu’est l’art et ce qu’est le son. Sa conclusion est… Bref, on retourne au bar, où la vie est décidemment plus simple.
10:30 pm. La foule continue d’affluer dans le superbe bâtiment de l’Institut ukrainien, qui a basculé dans la nuit. Un des organisateurs demande au public qui se remet tout juste de “Qu’est-ce que la musique?” de faire place aux pauvres gens dehors. Personne ne bouge. Il faut dire que le prochain évènement, “Improvisations” de Karol Beffa, intrigue. Le piano à queue est installé. Le musicien prend place. Il demande au public de lui dire une émotion, qu’il va transformer en court morceau de piano improvisé. “Mort” , “Pardon” , “Mal du pays” (il joue une version remaniée de la Marseillaise). “Mediocre sex!” lance-t-on au fond de la salle. “Faut arrêter avec le cul” , lui rétorque le musicien.
11:12 pm. Les célibataires ont bien compris que la Nuit de la Philosophie était le parfait endroit pour draguer. Oubliez Tinder ou Ok Cupid. Ici, les couloirs sont bourrés d’individus beaux et cultivés, prêts à endurer beaucoup de choses, comme une conférence sur Spinoza à Kiev plutôt que d’aller en boite de nuit. Au boudoir installé à côté du bar, on fait connaissance. On s’échange les numeros. On décide de faire une petite folie et d’aller voir la conférence “Devrait-on avoir peur de l’essentialisme?” . Ca rapproche.
12:15 pm. On sait que les New-Yorkais adorent faire la queue, mais pour écouter des débats philosophiques, c’est une surprise. On demande à Jonathan, un jeune Américain qui a patienté 40 minutes dans la file d’attente, pourquoi il s’est donné autant de mal. C’est une manière décalée de passer un vendredi soir à New York” Et puis, il le reconnait: “Je suis fan de Simon Critchley” qui animera la conférence sur le suicide à 4:30 am. Un peu maso Jonathan? L’intéressé sourit. “Je l’adore. Il écrit aussi bien sur la religion et la mort que sur David Bowie!” (le livre s’intitule Bowie pour ceux que cela intéresse). 
1 am, samedi. On quitte l’Institut ukrainien pour les services culturels, où il y a toujours une file d’attente malgré le froid qui s’est installé. Au premier étage, dans la salle de réception pleine à craquer, Todor Todorov parle de la “science oubliée” à un public partagé entre prise de notes et pianotage de smartphones. Les gobelets de café, distribués gratuitement, se font de plus en plus nombreux.
night of philosophy
1:27 am. Au rez-de-chaussée, la librairie Albertine s’est transformée en “discothèque philosophique” depuis minuit. On danse au milieu des romans. “This is a philosophical discotheque” lance le DJ aux clubbers qui en douteraient. “J’ai un peu peur pour les livres” avoue François-Xavier Schmit, le directeur d’Albertine, qui assure la tranche minuit-quatre heures du matin.

2:03 du matin. On abandonne. La Nuit de la Philo, c’est terminé pour nous. Ce que nous ne verrons pas: “Suicide” à 4:30 am, “Je pense, donc je peux” à 4:50am, “La morale est nécessaire au bonheur” à 2:30 am ou encore “Temps et liberté” à 5:20am. Dehors, sur la 5th Avenue, il y a toujours une file d’attente.

Le film choc "24 jours" arrive aux Etats-Unis

Le film coup-de-poing “24 jours” (“24 Days”), qui raconte le calvaire de la famille du jeune juif Ilan Halimi lors de l’enlèvement de ce dernier en janvier 2006, sort dans plusieurs grandes villes américaines, dont New York, Miami et Los Angeles (voir salles ci-contre).
Le kidnapping du jeune homme de 23 ans, torturé pendant trois semaines, avait choqué la France. Pris pour cible parce qu’il était juif, Halimi avait été enlevé par un groupe d’une vingtaine de personnes surnommé “le gang des barbares”, dirigé par Youssouf Fofana. Il n’avait pas survécu à sa séquestration.
Le film d’Alexandre Arcady, qui a reçu plusieurs récompenses, retrace ces 24 jours d’enfer à travers les yeux de la famille Halimi, notamment la mère Ruth (Zabou Breitman), qui a reçu plus de 700 appels lors de cette de période, des demandes de rançon incessantes, des photos d’Ilan torturé, des menaces et des insultes.

La FACC de Dallas fait son gala

La chambre franco-américaine de Dallas se met sur son 31. Pour son gala annuel « La Vie en roses », dont l’édition 2015 aura lieu le vendredi 8 mai, elle honorera Michael Burns de son Prix Alain Bellet.
Michael Burns est le PDG de Michael Burns and Associates, une société de relations publiques basée à Dallas. Fondée en 1989, elle se décrit comme l’un des leaders du secteur dans le Sud-Ouest américain. Le gala commence à 7pm avec une réception au champagne. Le diner a lieu à 8pm. Enchères silencieuses et divertissement sont également au menu des festivités, présidées par Richard Hunt et Patrick Esquerré.
Prix: 150 dollars pour les membres, 175 pour les non-membres.
 

La Lohez 9/11 Foundation célèbre ses dix ans au Consulat

La fondation lancée par Dening Wu Lohez, la veuve de Jérôme Lohez (un des cinq Français qui ont péri dans les attentats contre les tours jumelles le 11 septembre 2001), célèbre ses dix ans le 14 mai lors d’un rendez-vous au Consulat de France.
La fondation, créée en 2005, a pour objectif de promouvoir les échanges culturels entre la France, les Etats-Unis et la Chine, d’où vient Mme Wu Lohez. Depuis 2012, elle propose des bourses pour aider des jeunes de part et d’autre de l’Atlantique à étudier en France et aux Etats-Unis. Trois bourses seront attribuées pendant la soirée du 14 mai: Barbara Crépeau (France – EPITA / Stevens Institute of Technology), Juliette Faure (France – Sciences Po / Columbia University) et Solima El-Cheikh ( Egypte -Sciences Po / Columbia University).
La musicienne Carla Virola chantera avec son groupe.

Le premier bar à cidre ouvre dans le Lower East Side

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Le cidre fait son retour aux Etats-Unis. Vous avez bien lu: oui, le cidre, cette boisson qui n’a pas forcément une image très chic en France et que l’on boit avec sa galette oeuf-fromage.
Aux Etats-Unis, les ventes de cidre ont augmenté de 78% en 2013, selon une étude d’Impact Databank, qui mentionne aussi que le nombre de cidreries dans l’Etat de New York est passé de cinq à vingt-neuf en trois ans. D’autres études font état d’un doublement des ventes de cidre tous les ans. Son côté artisanal, local, naturel et sans gluten (contrairement à la bière) seraient à la source de ce renouveau, tandis que de multiples initiatives, comme la Cider Week de New York, ont aidé à développer la production et la consommation depuis quatre ans.
Dans ce contexte, l’ouverture d’un premier “bar à cidre” n’étonne point. Situé sur Orchard Street (Lower East Side), Wassail a pour ambition de faire découvrir aux clients les meilleures cidres du monde. Au total, le bar propose environ 80 références.
“Le cidre n’est pas très connu aux Etats-Unis, mais suscite une vraie curiosité. La plupart du temps, lorsqu’on dit ‘cider’ , les Américains pensent à un jus de pomme sucré, et pas à la boisson alcoolisée”, explique Jennifer Lim, la co-propriétaire, qui nous apprend que le cidre était très répandu aux Etats-Unis au XIXème siècle, avant de disparaitre peu à peu avec la prohibition, et se transformer en jus de pomme, parfois consommé chaud.
L’intérieur de Wassail ressemble à un pub classique, avec un beau parquet sombre et de grandes tables entourées de banquettes. La carte offre des cidres américains, espagnols, et beaucoup de cidres de Bretagne et de Normandie : Domaine Cecillon, Eric Bordelet, Cidre du Père Jules… Au total, une vingtaine de cidres français sont proposés, dont quelques poirés, et des cidres du Pays Basque. Les plus aventureux pourront commander un verre de Pommeau de Normandie (trois références) ou de Calvados (cinq références).
Attention, tout cela n’est pas donné : une bouteille de cidre Manoir du Kinkiz, Cornouaille AOP (l’un des préférés de la patronne) est facturée 36 dollars. Certaines bouteilles dépassent les soixante dollars. D’autres types de cidres moins chers sont servis au verre ou à la pression.
Pour accompagner tout cela, Wassail propose aussi divers plats végétariens censés se marier aux saveurs de la pomme: betteraves rôties avec pistaches et fromage de chèvre, burrata, choux-fleurs servis avec des noix de cajous et de la mâche, risotto, poireaux revenus au beurre de truffe… A faire passer avec un “trou normand”, avant d’attaquer le gâteau au chocolat ou les pommes pochées.
Jennifer Lim et son mari Ben Sandler, les propriétaires de Wassail, sont tombés dans le cidre en 2011. Cette année-là, ils ont ouvert Kickshaw, un restaurant à Astoria, dans le Queens. Le couple a participé à l’événement Cider Week et a commencé à se passionner pour cet alcool, jusqu’à faire un voyage en Normandie et en Bretagne pour découvrir des cidreries.
Ils ont proposé quelques références dans leur restaurant: les clients ont aimé, la sélection s’est agrandie. Les ventes de cidres représentaient un tiers de leurs ventes d’alcool. De quoi leur donner envie d’ouvrir un second lieu entièrement consacré au cidre, cette fois-ci dans le Lower East Side. Espérant ainsi que le cidre devienne la nouvelle boisson hipster. A New York, tout est possible.

Mika va faire bouger New York

Mika a un emploi du temps chargé. Il officie comme juge dans l’émission The Voice. Il a récemment annoncé une nouvelle tournée pour la sortie de son quatrième album “No place in heaven” le 15 juin. Et surtout il chantera au Webster Hall de New York le lundi 4 mai à 9pm.
L’artiste libano-britannique s’est fait connaître du grand public avec le titre « Relax, take it easy » en 2006, suivi d’un premier album à succès, “Life in cartoon motion”. A New York, il interprétera certains titres de son dernier album, dont “Talk about”, et “Last party”. Le chanteur a dévoilé le clip de « Last party » début avril, où il apparaît en noir et blanc devant l’objectif du célèbre photographe de mode Peter Lindbergh.