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Romain Froquet, le dompteur du trait

Le Français de Villeurbane, influencé et formé par le collectif d’artistes de Montreuil 9eme concept, expose ses travaux à Houston avec la galerie Yvonamor Palix Fine Arts, dans des bureaux situés à l’angle de Richmond et Yoakum.
L’artiste connait Houston. Il a participé en 2011 à l’exposition collective “Go West” pour l’UNESCO à Paris et Houston et au projet “Open the Door” (Houston) en 2013, porté par la TFAA (Texan French Alliance for the Arts). Au centre de son oeuvre: l’art des lignes, tracées à l’encre de chine, pures et rythmées à la manière de l’art primitif ou tribal.  “Les couleurs, que je veux harmonieuses, sont détourées de traits puissants”, dit-il.

Romain Froquet est un autodidacte. Il a abandonné rapidement la fac d’histoire pour intégrer un collectif  d’artistes trans- et pluridisciplinaires (peintres, musiciens, vidéastes, photographes), 9ème concept, à Vincennes et à Montreuil.  L’esprit “Factory” régnait dans ce collectif inspiré par Basquiat, Jérôme Ménager, Erro, Di Rosa ou des mouvements underground américains (Futura 2000, Keith Harring, Connal). “Les artistes de 9eme concept m’ont véritablement pris sous leur aile et formé à l’approche collective“, explique-t-il.
Il a passé des heures à étudier les oeuvres qui lui plaisaient le plus, crayon et carnet de croquis en main. “Je suis un autodidacte, ma formation s’est faite comme beaucoup d’autres artistes avant moi dans les musées. J’ai été très marqué par les sections océaniques, africaines et ethnographiques de certains musées. Tout ce côté codifié, symbolique et rituel, je le retranscris dans mon travail.
D’ailleurs, on retrouve des correspondances entre ses oeuvres et les pièces ornementales ou “magiques” des tribus primitives. “J’aime beaucoup l’idée du masque tribal. Je pense qu’on porte tous un masque et j’incopore cela dans mon travail. Souvent, c’est un oeil, ou des touches décoratives universelles, telles des croix, des lignes parallèles, des triangles, communes à ces peuplades.”
Dès 2000, il participe à des projets collectifs avec 9ème concept et développe des collaborations avec diverses marques (Rossignol, Haviland, Coach, Desperados, WWF…) Il fait sa première exposition solo (Filigrane) en 2009 à Paris. Depuis, il alterne projets collectifs et personnels.
L’artiste travaille aussi sur des arbres stylisés, installés dans des endroits insolites en France et ailleurs. Ses créations de “street art” ont poussé dans les rues de Chambéry, Paris, Londres, Royan ou Houston entre autres dans de ce quil nomme des “galeries à ciel ouvert“. En 2014, il a posé son art (avec d’autres) sur 200m de palissades sur le Canal de l’Ourcq à Paris. “J’ai toujours quelques arbres avec moi quand je voyage, je les installe dans des endroits anodins ou des friches industrielles, sur des murs, parfois je les colle sur des encombrants. J’explore le côté cyclique et limité des choses, comme les feuilles d’arbres, ou la vie en général.
Durant l’été, il conduira au Centre Georges Pompidou des ateliers pédagogiques pour les enfants, et il prépare une exposition collective à Marseille avec 9eme concept. Il aura également une exposition personnelle à Lyon à l’automne. En attendant, retrouvez-le à Houston.

Le Lyceum Kennedy et la FASNY se lancent dans le bus scolaire

Les deux écoles franco-américaines du Westchester se lancent dans le “busing”: elle viennent chercher vos enfants à Manhattan.
Il a des biches qui passent, des lapins, des faucons. Un terrain de jeu et de grandes salles de classe” . Ce n’est pas le dernier volet de Martine à la campagne que décrit la proviseure du Lyceum Kennedy Dominique Velociter, mais le campus de l’établissement à Ardsley (Westchester).
Bientôt, cette petite école plongée dans la verdure sera plus facilement accessible des familles de Manhattan. Le Lyceum Kennedy projette de lancer à la rentrée un service de bus scolaire depuis son campus principal sur la 43eme rue pour les enfants qui ne peuvent pas y être accueillis (ou qui veulent se mettre au vert). Les parents intéressés sont invités à participer à un premier trajet le 20 avril, suivi d’une visite du campus et d’un déjeuner. “Cette année, on a beaucoup d’enfants en maternelle qu’on ne peut pas inscrire à Manhattan faute de place. Ce sont souvent des frères et sœurs d’enfants déjà scolarisés chez nous. Les parents ne comprennent pas qu’on ne puisse pas prendre le petit dernier” , précise la proviseure.
Avant, je disais aux familles intéressées, ça ne sert à rien de nous envoyer une application et de payer vos frais de dossiers. Nous n’avons plus de places, ajoute Léocadie Eustache, chargée des admissions. Maintenant, on ne va plus dire qu’on n’a plus de place.
La FASNY (French American School of New York), dont les trois campus sont situés dans le Westchester, envisage également de lancer un service de bus scolaire. Objectif: répondre à la demande de ses familles de Manhattan et faciliter la venue d’élèves intéressés par son nouveau programme IB (International Baccalaureate), ouvert aux non-francophones. Le lancement du service, programmé pour septembre 2015, sera décidé en mai en fonction du nombre d’inscrits, précise l’école. Le bus, d’une “vingtaine” de places, partira de Midtown et marquera des arrêts dans l’Upper West Side, l’Upper East Side et Harlem.
Pour le Lyceum Kennedy, l’enjeu est de remplir les salles de classes de son campus d’Ardsley, qui est “maigre” , reconnait Dominique Velociter. D’une capacité de 80 places, l’antenne, qui propose des classes de Petite section maternelle jusqu’au CM2, comptait 40 élèves l’an dernier. Le service de bus sera réservé aux enfants d’au moins 4 ans et partira du campus de Manhattan. Opéré par une compagnie spécialisée dans le scolaire, un seul véhicule d’une quarantaine de places assurera la liaison avec “toujours la même personne à bord” , précise Dominique Velociter. Sera-t-il jaune? “On ne sait pas. Ça sera la surprise” .
Reste à voir si les familles seront intéressées par cette option. “Comme tout nouveau projet, il faut des pionniers. Le bus n’est pas encore en mis en place. Nous n’avons pas encore de retours d’enfants, observe Dominique Velociter. Mais les enfants adorent prendre le bus” .
 

Un gala avec chefs étoilés pour Surgeons of Hope

Surgeons of Hope met les petits plats dans les grands pour son gala annuel “One Night for Hope” . L’association, qui vient en aide aux enfants atteints de problèmes cardiaques, a recruté deux chefs étoilés pour mijoter une “soirée gastronomique” , le vendredi 1er mai au Langham Place, Fifth Avenue.
Marc Meurin (Le Jardin d’Alice, Monsieur Jean, Le Meurin, L’Atelier de Marc Meurin) et l’américain Michael White (Marea, Ai Fiori…) prépareront un menu a quatre plats pour les convives. Les invités d’honneur de la soirée seront Nick Colucci, président du groupe de communication Publicis Healthcare Communications, et la fondation Let it Beat, qui a financé des opérations chirurgicales pédiatriques et l’achat d’équipements en Amérique latine.
Fondée en 2002, Surgeons of Hope a lancé des programmes pilotes en Afrique et en Asie avant de se recentrer sur l’Amérique latine, démarrant un projet de centre de soins au Nicaragua en 2008.

Ce week-end, fête japonaise des cerisiers en fleurs à San Francisco

Chaque année, le rituel est le même. Au moment où les pétales roses des fleurs de cerisiers commencent à éclore, la communauté japonaise de San Francisco fête le Hanami lors du Northern California Cherry Blossom Festival. Vous pourrez en profiter samedi 18 et dimanche 19 avril, de 10 am à 5 pm.
Le festival rassemble chaque année plus de 200 000 personnes, avec des spectacles de danse, de la musique, des arts martiaux, de la cuisine traditionnelle… Tout cela aura lieu dans les rues du quartier japonais de San Francisco. Des démonstrations d’ikebana (arrangement floral), sumi-e (brosse/peinture à l’encre), de calligraphie, bonsaï, origami et fabrication de poupées figurent aussi au programme.
Pour clore l’évènement, une grande parade réunissant plusieurs centaines de musiciens, danseurs, samouraïs et autres artistes, défilera dimanche dans les rues de Japantown, à commencer par City Hall, Polk et McAllister Streets à 1 pm.

Michel et Augustin, des Français infiltrés chez Hillary

Vous allez sans doute voir régulièrement sa facade au cours des prochains mois. Le 300 Cadman Plaza West, à Downtown Brooklyn, est le bâtiment choisi par Hillary Clinton pour son QG de campagne. Par pure coincidence, c’est aussi l’immeuble où la filiale américaine de Michel et Augustin s’est s’installée, depuis le mois de janvier.
Les marchands de cookies français ont été les premiers surpris. « Pour l’instant, on ne l’a pas encore croisée. Elle est deux étages en dessous de nous. On voit surtout son équipe de sécurité, et plein de gens en costumes, on les remarque car ce n’est pas le style du reste de l’immeuble », affirme Antoine Chauvel, responsable de Michel et Augustin aux Etats-Unis, qui aimerait bien profiter de la présence de la candidate pour faire le buzz. « On aimerait rendre une petite visite à Hillary lorsqu’elle sera là, lui faire goûter nos cookies… Et pourquoi pas faire une petite vidéo ! » 
Michel et Augustin, marque française de gâteaux connue pour ses paquets à messages et son marketing inventif, tente depuis quelques mois de faire son trou au pays des cookies. Antoine Chauvel a recruté deux commerciaux à Brooklyn, et la petite équipe a organisé diverses animations dans des boutiques et dans la rue.
Antoine Chauvel a commencé par faire du porte-à-porte pour placer les produits dans des supermarchés et épiceries, et aujourd’hui, les gâteaux Michel et Augustin se trouvent dans 70 lieux à New York (Westside Market, Union Market, Amish Market, Le District, Babeth’s Feast…).
« Cela augmente petit à petit, et on a un bon accueil. On devrait arriver à 200 magasins avant la fin de l’été », affirme-t-il. De nouveaux produits viendront aussi s’ajouter aux six présents actuellement sur le marché américain. Ainsi, la mousse au chocolat, un carton en France, devrait arriver cet été.
Il faut dire qu’avec la baisse de l’euro, l’entreprise bénéficie d’un contexte économique porteur, favorable à l’export. « C’est un vrai bol d’air, qui nous facilite les choses. Mais cela va mettre un peu de temps à se répercuter sur les prix, car nous avons divers intermédiaires », reconnait Antoine Chauvel.
Augustin Paluel-Marmont, l’un des deux fondateurs de l’entreprise, va s’installer à New York cet été avec sa famille, pour donner un coup d’accélérateur à leur implantation américaine. Va-t-il réussir à faire fondre Hillary avec ses cookies ? Dans tous les cas, la colocation avec la candidate ne devrait pas durer. D’ici la fin de l’année, Michel et Agustin cherche à déménager dans un endroit plus grand « et un peu plus fun », où l’entreprise pourra organiser des portes-ouvertes et des conférences, à l’image de ce qu’elle fait en France.

New York Times: Houellebecq et Zemmour "méritent d'être lus"

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Revue de presse. A force d’analyses, la France et ses angoisses existentielles finiraient presque par devenir un cas d’école pour la presse anglo-saxonne.
Dans son article “Probing The Heart of French Malaise”, paru ce lundi 13 avril, le New York Times part chercher les origines du “malaise français” . Chercheur au sein du groupe conservateur Ethics and Public Policy Center, Pascal-Emmanuel Gobry partage son diagnostic dans une tribune à travers les livres controversés d’Eric Zemmour et Michel Houellebecq, qui selon lui “méritent d’être lus”.
“La France est au cœur d’un moment culturel  unique” analyse l’auteur, pour qui “une angoisse collective s’est cristallisée après que deux des écrivains les plus controversés du moment ont tiré la sonnette d’alarme sur une islamisation montante de la France, au moment même où les attentats de Charlie Hebdo anéantissaient la nation tout entière”.
Si les deux auteurs entrevoient dans un futur proche – Michel Houellebecq dans Soumission et Eric Zemmour dans Suicide français – une France victime de l’islamisme militant, il ne s’agirait là que d’un “subterfuge” pour évoquer un mal plus profond. Pour l’auteur, si “Zemmour est souvent à côté de la plaque dans son rôle de provocateur et pugiliste public”, le diagnostic de ces deux  “trublions intellectuels” vaut le coup d’œil.
Celui d’Eric Zemmour, pour sa perspective historique. L’auteur de Mélancolie française observe ce malaise national à travers le prisme de l’héritage romain, et ce rêve impérialiste très français d’étendre son hégémonie au monde entier. Rappelant les dégâts causés par plusieurs années de guerre après la Révolution française, et le “coup final” porté par la Seconde guerre mondiale, le journaliste conclut, sur les explications de Zemmour, qu’ “aujourd’hui, la sphère anglophone est le nouvel Empire Romain”. Et si “les Français se rassurent en pensant pouvoir être une capitale culturelle et intellectuelle, comme l’était Athènes pour Rome, ajoute-t-il, ce n’était pas ce dont ils rêvaient. D’où la mélancolie française”.
Houellebecq, “plus psychologue”, entrevoit dans Soumission une France perdue dans la “libération post-moderne” des moeurs , et qui, par manque de repères et de normes, plie sous le poids de l’islamisme.
 “C’est uniquement dans ce contexte (…) de perte de confiance et d’identité qu’il faut comprendre leurs avertissements sur l’islamisation de la France” conclut le chercheur, pour qui “le vrai point commun entre Zemmour et Houellebecq n’est pas la critique de l’Islam, qui n’est qu’un souci secondaire, mais de mettre le doigt sur les vraies blessures de l’âme française, trop souvent omises, et pour lesquelles, ils admettent ne pas avoir de remède”.
“Un pays qui marche, à sa manière”
Une déclaration à laquelle l’éditorialiste du New York Times et spécialiste des relations internationales Roger Cohen, n’a pas tardé à répondre, dans sa tribune “Confession of a francophile”, parue ce mardi 14 avril. “Comme je l’ai déjà dit, le ‘malaise’ est à la France ce que la famille royale est à l’Angleterre : une condition pérenne dont chacun s’accommode” , rétorque-t-il, visiblement remonté par cet “énième article sur le déclin et le malaise français” . 
Et au-delà de la beauté romanesque de sa capitale, où les matins calmes “laissent entendre les talons des femmes claquer sur les trottoirs”, la France reste, pour lui, “un pays qui marche, à sa manière. Et s’il fonctionnait mieux, selon les standards du monde anglo-saxon, sa particularité perdrait de son essence”. 
Arguments à l’appui, il insiste : “Peu de pays auraient géré le crash de Germanwings avec autant de rigueur, de transparence et de rapidité (…). Cela m’a rappelé que les services publics continuent d’attirer les plus grands esprits du pays“.

Cinq activités originales à faire dans les bibliothèques de San Francisco

Loin des rayonnages poussiéreux et des conversations à voix basse, les 28 bibliothèques de San Francisco proposent une multitude d’activités gratuites, pour tous les âges. Voici notre sélection.
5- Se faire une toile
Classiques d’Hitchcock ou de Vittorio de Sica, films récents (Big Hero, Unbroken), courts-métrages ou dessins animés inspirés de livres pour enfants, documentaires : les bibliothèques offrent un choix varié de projections. Les films sont destinés à un large public, et projetés en matinée ou dans l’après-midi.
Tous les films
4-Tai-Chi et cours d’informatique
Les programmes d’activités ne sont pas uniquement destinés aux enfants ou aux familles. Et les seniors ne sont pas cantonnés aux cours de tricot. Pour ceux qui veulent entretenir leur corps et leur souplesse, la bibliothèque du Presidio propose des cours de Tai-Chi tous les mercredis après-midi.
Les novices de l’informatique peuvent apprendre à se servir d’un ordinateur, d’un moteur de recherche, d’une tablette numérique, ou comment consulter les petites annonces sur Craigslist. Enfin, à la Main Library, les chercheurs d’emploi peuvent recevoir l’assistance nécessaire pour refaire leur C.V., créer un profil et chercher des offres d’emploi sur LinkedIn, ou assister à des ateliers pour se préparer aux entretiens d’embauche.
Activités pour adultes
3- Jouer aux touristes, et faire un plongeon
Si vous possédez une carte de bibliothèque, vous pouvez emprunter des pass qui permettent à une famille de visiter gratuitement de nombreuses attractions comme l’Academy of Sciences, l’Asian Art Museum, le zoo, le conservatoire des fleurs, l’Aquarium of the Bay, ou d’aller faire quelques longueurs dans huit piscines municipales. Le pass est valable une fois par attraction, et peut être emprunté pour une semaine.
Toutes les attractions
2- Occuper les enfants l’été
De mai à août, les bibliothèques multiplient les activités pour occuper intelligemment les enfants pendant les grandes vacances. Les créatifs pourront s’essayer au “tye and dye”, à la peinture au henné, ou à la fabrication de bijoux. Pour les ingénieurs et architectes en herbe, il y aura des circuits de billes à construire, et des montagnes de Lego à assembler. Les petits chimistes pourront fabriquer des bulles et des fusées qui marchent aux cachets effervescents. Il y aura aussi de la musique, des compétitions de jeux videos, des films et une grande soirée pizza pour célébrer la fin des vacances.
Programme complet 
1- Écouter une belle histoire (en anglais, espagnol ou cantonais) 
Du lundi au samedi, les enfants de zéro à cinq ans peuvent écouter des histoires sélectionnées spécifiquement pour leur âge. La lecture, souvent accompagnée de musique, dure environ trente minutes, avec des horaires variables selon la bibliothèque et l’âge (0-15 mois, 16-24 mois, 2-5 ans). À noter: des histoires sont lues en espagnol à la bibliothèque de Mission (pour les 16-24 mois, mardi 10h15, jeudi 10h15, 11h15; pour les 0-5 ans, vendredi 11h15, samedi 11h), et à la Main Library (0-5 ans, jeudi 10h30). La bibliothèque dans l’Excelsior propose des histoires en mandarin (pour les 3-5 ans, mercredi, 11h), et la Main Library en cantonais (0-5 ans, jeudi 11h15). Pour les histoires et chansons en russe, direction Ingleside les deuxièmes et quatrièmes mercredis de 19h a 19h45.

La "Fanny" de Pagnol sur les planches à San Francisco

Le monde de la littérature française célébrait en février dernier le 120ème anniversaire de l’un de ses grands auteurs, Marcel Pagnol. Le Southside Theater de San Francisco lui rendra hommage du 16 au 26 avril, avec la pièce “Fanny”, second volet de la célèbre “Trilogie marseillaise” de l’auteur provençal.
Si “Fanny” est aussi un film, à l’origine, c’est une pièce de théâtre, écrite en 1931 après le succès rencontré par le premier volet “Marius”, puis adaptée au cinéma un an plus tard. L’histoire se déroule sur le vieux port de Marseille dans l’entre-deux guerres.
La pièce reprend les mêmes personnages principaux, Marius et Fanny, dont l’idylle est rendue impossible par les projets de départ de Marius. Lorsque Fanny, seule et amoureuse, apprend qu’elle attend leur enfant, celle-ci choisit de privilégier son avenir, et la réputation de l’enfant.
La pièce est traduite en anglais et mise en scène par Roland David Valayre, et jouée par les acteurs Alan Badger, Fabien Ferhani, Benoit Monin, Nicolas Poler, Andrea Satin, Karen Sellinger, Puneet, R. David Valayre, Ket Watters et Genevieve Wilton.

4 lieux où écouter de la musique live à Miami

Si Miami est célèbre pour sa vie nocturne et son festival de musiques électroniques, on connaît moins la scène musicale locale, riche de groupes aux styles et aux influences très variés. French Morning vous conseille quatre lieux où passer une bonne soirée au son de la musique live.
4. Lagniappe
Dans un style plutôt « Nouvelle-Orléans » que « Miami Beach », Lagniappe a su séduire une clientèle locale variée. Familles, hipsters ou groupes d’amis de tous les âges s’y retrouvent autour d’un verre de vin et d’un plateau de charcuterie, dans une ambiance très conviviale. Tous les soirs de la semaine sauf le lundi, des groupes locaux se succèdent dans des styles allant du jazz classique à la musique gipsy, en passant par le funk et le blues. On vous recommande le trio Nick Tannura (plutôt rock), French Horn (pour leurs reprises rythmées des classiques de la chanson française) et Fabi & Modern Folklore (pour ses sonorités latines). Lagniappe, 3425 NE 2nd avenue, Miami FL 33137.
3. The Stage
Le Stage fait partie de ces lieux trop anonymes à Miami, malgré une programmation musicale de grande qualité et des spectateurs ravis, dansant souvent jusqu’au bout de la nuit. Les groupes se produisant sur scène incarnent toute la richesse et la diversité culturelles de la Floride : un mélange de salsa, de funk, de rap, de jazz, de cumbia, de blues, de reggae. On passe d’un couplet en anglais à un refrain en espagnol et il n’est pas rare que tous les membres d’un même groupe aient une nationalité différente.  Des événements sont aussi organisés en semaine, comme la soirée « Open Mic » dédiée aux nouveaux talents chaque mardi. A ne pas manquer : Spam Allstars et Suenalo, deux groupes très réputés à Miami. The Stage, 170 NE 38th street, Miami FL 33137.
2. Grand Central
Grand Central est un lieu emblématique de la musique live à Miami qui accueille des artistes émergents comme des stars internationales. La programmation est éclectique et l’on peut venir y écouter les Français Birdy Nan Nam, les rockeurs argentins Babasonicos, the Rapture, Bromance ou les rappeurs américains de Cypress Hill, mais aussi des groupes plus confidentiels de la scène indé américaine. Un agenda musical qu’on vous recommande de suivre de près, pour découvrir des artistes ou approcher des stars dans une salle à taille humaine.  Grand Central, 697 N Miami avenue, Miami FL 33136.
1. Railroad Blues
Récemment ouvert, l’endroit promet de devenir le point de ralliement des fans de blues, de rock et de cocktails à Miami. Ouvert du mercredi au dimanche, le Railroad Blues invite chaque soir un groupe à se produire sur une scène installée à côté du bar. Les influences sont clairement blues et rock, dans la pure tradition du Sud des Etats-Unis, mais certaines soirées sont aussi consacrées à la musique soul ou funk. On ne vient pas ici pour danser mais plutôt pour commencer la soirée et profiter de la musique dans un décor « speakeasy » très réussi. Les cocktails sont créatifs et le large de choix de bières artisanales ravira les amateurs. Railroad Blues, 28 NE 14th street, Miami FL 33132.

Le jazz manouche d'Adrien Moignard au festival FLA-FRA

Le jazziste Adrien Moignard viendra jouer ses airs de jazz manouche au festival FLA-FRA (Florida-France) les vendredi 17 et samedi 18 avril au Miami-Dade County Auditorium.
Le “jazz hot” du musicien de 29 ans évoque celui de Django Reinhardt, que ce natif du Sud-Ouest a découvert à l’âge de 15 ans. En 2010, Adrien Moignard a enregistré son premier album “All the Way” (Dreyfus Jazz), nominé pour plusieurs récompenses de jazz. Il est souvent invité à se produire dans les festivals consacrés au maitre du jazz manouche, aux Etats-Unis et ailleurs. Depuis 2012, il collabore avec la chanteuse française de jazz Cyrille Aimée, qu’il connait depuis l’enfance. A Miami, il sera accompagné du bassiste new-yorkais de la chanteuse, Sam Anning.
Le festival Florida-France se poursuit pendant tout le moins d’avril avec une batterie d’évènements artistiques dédiés à la promotion d’artistes français et francophones. Les shows sont gratuits pour l’essentiel.

Les étudiants d'UT Austin jouent Apollinaire en VF

Apollinaire est à l’honneur à Austin. Un groupe d’étudiants de français de l’Université du Texas à Austin joue, du vendredi 17 avril au dimanche 19, la pièce de Guillaume Apollinaire Les Mamelles de Tirésias.
La pièce sera jouée en français, avec des surtitres anglais. Ecrite en 1903 et adaptée en opéra-bouffe en deux actes par Francis Poulenc, raconte l’histoire loufoque d’un homme qui cherche à peupler un pays sans l’aide des femmes.
Les représentations auront lieu dans l’auditorium Mezes du campus. Les revenus serviront à financer les projets de FIGSO (French & Italian Graduate Student Organization).

Les consulats pourront bientôt refaire les permis français

Actuellement, si vous perdez votre permis de conduire français à l’étranger, ou si vous vous le faites voler, les consulats ne peuvent rien pour vous. Vous devez effectuer les démarches auprès de la préfecture compétente en France. Bon courage.
Tout cela va bientôt changer. “Un décret visant à permettre à un consulat de délivrer aux Français expatriés un nouveau permis de conduire en cas de perte ou de vol est en cours d’élaboration. Les réunions nécessaires ont eu lieu, et il devrait être publié cet été”, a annoncé le ministre de l’économie Emmanuel Macron au Sénat vendredi 10 avril, lors de l’examen du projet de loi sur la croissance (la “loi Macron”).
Mais avec ce décret, tous les expatriés n’auront pas droit de refaire leur permis depuis l’étranger. Seront concernés : les Français vivant à l’étranger mais ayant conservé une résidence en France, les Français installés à l’étranger depuis moins de 185 jours, ceux ayant le statut d’étudiant, et les membres du corps diplomatique. “Dans ces quatre cas de figure, le consulat ayant reçu une demande de renouvellement de permis de conduire pourra demander à la préfecture compétente de renouveler le titre, celui-ci sera ensuite envoyé au consulat afin d’être remis à l’intéressé”, a précisé Emmanuel Macron.
Par ailleurs, de manière parallèle, un amendement sur ce sujet, porté par la sénatrice Jacky Deromedi, a été adopté au Sénat vendredi – Emmanuel Macron s’y opposait, arguant que son projet de décret traitait suffisamment la question. Cet amendement va plus loin que la mesure proposée par le ministre : avec celui-ci, tout expatrié pourrait obtenir un duplicata du permis dans les consulats, qui seraient aussi habilités à délivrer le permis de conduire international. L’amendement prévoit aussi que la délivrance d’un permis local (américain par exemple) entraîne la conservation du permis français. A voir si cet amendement sera conservé dans la version finale du texte de loi.