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Ajoyo sort son premier album en musique à DROM

Après avoir demandé un petit coup de pouce à leurs fans, les musiciens d’Ajoyo sortent leur premier album, qui s’appelle… “Ajoyo” . Emmené par le saxophoniste Yacine Boularès, le groupe le lancera lors d’une soirée musicale à DROM, dans l’East Village, le mardi 21 avril.
Ajoyo, c’est un groupe multiculturel, dont les membres viennent des quatre coins du monde. Yacine Boularès a fondé cette joyeuse bande, qui propose un savoureux mélange entre jazz et rythmes de l’Afrique de l’ouest et du nord, en août 2012. Ce franco-tunisien jongle entre ses deux casquettes. Tantôt compositeur, tantôt saxophoniste, il a suivi des études au prestigieux Conservatoire National de Paris, à la New School, et… à la Sorbonne (en philosophie). Il a joué sur les scènes du monde entier, de New York à la Tunisie, en passant par Haïti et Tokyo, au côté de grands noms: le pianiste Senri Oe, son mentor Jacques Schwarz-Bart et un certain Placido Domingo.

Un après-midi avec BHL au Consulat de France à New York

Retrouvez Bernard-Henri Lévy au Consulat de France à New York le dimanche 26 avril (3:30-5pm). Le philosophe-journaliste-écrivain-réalisateur parlera du futur de la communauté juive en France et en Europe. La discussion est organisée la Fondation Sciences Po aux Etats-Unis.
La conférence est gratuite mais les donations sont les bienvenues. Elles seront reversées à la bourse David Gritz, un étudiant de Sciences Po qui a perdu la vie en juillet 2002 dans une attaque terroriste contre la Hebrew University de Jérusalem. La bourse est décernée aux étudiants israéliens qui veulent venir étudier à Sciences Po en cycle post-grade.
 
 
 

Marine Le Pen vient se montrer à New York

Marine Le Pen, qui figure dans la très-attendue liste 2015 des 100 personnalités les plus influentes de Time Magazine, s’affiche à New York. Elle a été invitée à  participer, mardi 21 avril, au gala Time 100 au Lincoln Center, un rendez-vous riche en people qui marque la sortie de la liste. “Elle n’a rien d’autre de prévu lors de ce déplacement” , précise-t-on au Front national.
Mme Le Pen sera accompagnée de son compagnon Louis Aliot et du conseiller aux affaires européennes au FN Ludovic de Danne. Le responsable Amérique du Nord du FN, Denis Franceskin, basé dans le New Jersey, assure l’organisation du déplacement de la patronne du FN.
Time, qui ne “communique pas la liste des invités” de Time 100 selon une porte-parole, n’a pas confirmé la présence de Marine Le Pen à cette édition 2015, ni celle des autres célèbres convives que la leader frontiste côtoiera ce soir-là. Dans le passé, Hillary Clinton, Ben Stiller, Sarah Palin, Beyonce, Bill O’Reilly et Michael Moore notamment y ont participé.
Ce n’est pas la première fois que Marine Le Pen se rend aux Etats-Unis comme présidente du Front National. En novembre 2011, candidate à la présidentielle, elle avait effectué un déplacement pour le moins difficile à organiser à New York et Washington. Après sa rencontre avec l’Ambassadeur d’Israël à l’ONU, celui-ci avait dit via un porte-parole qu’il s’était un agi d’un “malentendu” et d’un “piège” . Elle avait aussi rencontré l’ex-candidat à la primaire républicaine Ron Paul, visiblement embarassé par la visite, pendant une petite dizaine de minutes dans son bureau à Washington.

A New York, IAM fait son show… à l'université

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Lorsqu’on voit IAM arriver dans le Buell Hall de la Columbia University, sous les applaudissements et les smartphones tendus, difficile de ne pas deviner que ces cinq là ont passé la plus grande partie de leur vie ensemble. “On est toujours les uns avec les autres, on a eu nos familles ensemble, on a vu nos enfants naître, lance Akhenaton, le leader d’IAM. Mais on se prend pas du tout au sérieux !” rassure-t-il. Rires de ses accolytes. Et de la salle.
Trève de plaisanterie, ce mercredi, ils sont venus rencontrer étudiants, fans et journalistes, pour parler de leur musique, des thèmes qui leur sont chers et un peu de politique. “L’ambiance en France est particulièrement plombée, ça s’est accentué avec l’actualité récente et l’effet des réseaux sociaux, où les gens distillent leurs propres news.  Ça donne une atmosphère pas saine” . Pour IAM, c’est une première. “On avait encore jamais été invités par une université pour faire un discours, ou parler du hip-hop. Ca se fait de plus en plus aux Etats-Unis, pas en France malheureusement”, explique Shurik’n.
Devant la salle, ils ont raconté leure histoire d’amour avec New York. “Historiquement, il y a des choses qui nous lient à cette ville” raconte Shurik’n. C’est là que le groupe français enregistre son “premier vrai disque”, “Concept”, en 1988. “On a ensuite eu la chance d’y enregistrer plein d’autres albums, dans un studio historique pour les rappeurs, à l’angle de Prince et Green Street”.
A New York, dans les années 90, ils rencontrent “les grands du rap, beaucoup plus accessibles que maintenant”, n’hésitent pas à aller “les chercher dans les boites”. C’est aussi là qu’ils enregistrent une partie de leur album phare “L’Ecole du micro d’argent”, dont le titre est inspiré d’une “d’une bataille de sarbacanes dans le studio d’enregistrement à New York qui a duré de 23h à 6 heures du matin” et qui reprend le nom de l’équipe gagnante. Dans l’album, figurent certains de leurs titres les plus célèbres, dont “Je danse le Mia” dont le clip est réalisé par Michel Gondry,  et “Petit frère”, sur un registre plus engagé.
“En France, il est encore difficile de faire du rap car les gens continuent de croire qu’on est des animateurs sociaux qui avons eu de la chance, ajoute Akhenaton, mi-consterné, mi-amusé, et j’aimerais amener les gens à comprendre que ce n’est pas seulement une distraction de banlieue mais une culture extrêmement riche et qui a influencé énormément de choses”. 
Un choc culturel qui, selon les rappeurs, ne se limite pas au hip-hop. “Il y a une incompréhension des autres cultures en France qui pose problème sur le long terme, par exemple l’Islam en tant que période historique est très peu ou pas étudiée, pas même par les universitaires qui enseignent l’histoire. Il n’y a pas de travail de vulgarisation, or c’est important pour avoir un débat”. 
“Aujourd’hui, de plus en plus d’universités américaines enseignent cette culture du hip-hop” continue le groupe. Une nouvelle donne que les rappeurs aimeraient pouvoir perpétrer dans leur pays d’origine. A Columbia, ils ont laissé un petit souvenir à la salle avant de repartir: un rap de “Petits frères”. Un avant-goût du concert du 17 avril.
 

On a testé: Instacart, l'app qui fait vos courses

« Nous avons lancé Instacart dans quinze villes en deux ans tandis qu’Amazon Fresh a été lancé dans quatre villes en cinq ans » claironne Michelle Faulkner, porte-parole d’Instacart.
Depuis sa création en 2012 à San Francisco par un ancien d’Amazon, cet outsider de la livraison de produits alimentaires à domicile se développe à la vitesse de l’éclair aux Etats-Unis. Disponible dans 15 villes aujourd’hui y compris San Francisco, New York, Los Angeles et Houston, Instacart compte poursuivre son expansion.
Le concept s’inspire de l’économie du partage : une fois que vous avez rempli votre panier virtuel en ligne, un particulier agréé « personal shopper » fait vos courses à votre place dans l’enseigne que vous avez choisie parmi la sélection Instacart (Whole Foods, Fairway, Costco …) et vous livre dans la foulée. Avec une infrastructure legère (pas d’entrepôts puisque les « personal shoppers » font vos courses dans des enseignes qui existent déjà), Instacart s’offre le luxe de vous proposer une livraison dans les deux heures pour 3,99 dollars (voire plus rapide pour plus cher si on est pressé : le site affiche un record de 12 minutes !).
Ce qu’on a aimé
Instacart permet de faire ses courses depuis chez soi dans des enseignes appréciées des consommateurs. En particulier la chaine bobo-écolo Whole Foods, première enseigne à avoir adoubé officiellement Instacart et qui se félicite d’avoir boosté ses ventes grâce à ce partenariat.
Le deuxième atout d’Instacart est son délai de livraison très court. Parfait pour ceux qui n’aiment pas planifier à l’avance ou les débordés, les paresseux ou les frileux qui ont besoin de remplir le frigo rapidement mais qui ont la flemme de sortir ou n’ont pas le temps de faire les courses au supermarché.
Ce qu’on n’a pas aimé
Un peu moins convivial que Fresh Direct ou PeaPod au niveau de la présentation du site, Instacart ne permet pas de savoir tout de suite si un produit est en stock ou non. Si vous l’acceptez, votre “shopper” peut appeler du magasin pour vous prévenir qu’il n’a pas trouvé vos crackers préférés et vous proposer de les remplacer par une autre marque. Mais sauf si vous êtes déjà un vrai New-Yorkais, une petite incompréhension de langue peut donner des surprises à la livraison !
Par ailleurs, si le coût de la livraison est très compétitif, Michelle Faulkner reconnait que la société « augmente les prix de certains produits pour compenser les coûts ». Face à des concurrents (Amazon Fresh, Google Shopping, WalMart etc) qui tentent au contraire d’écraser les prix, Instacart affirme réduire progressivement ces écarts, en commençant par le partenariat officiel avec Whole Foods : « Avec cet accord, nos clients paient le même prix que celui qu’ils paient en magasin » affirme Michelle Faulkner. Depuis d’autres enseignes (comme Costco, Fairway et Petco) ont signé des partenariats avec Instacart mais aucune communication n’a été faite par les signataires sur un impact pour le consommateur en termes de prix.
Pour en avoir le coeur net, nous avons mené une petite enquête comparative entre les prix pratiqués sur nos produits fétiches chez notre Fairway local (New York) via Instacart et ceux de l’incontournable new-yorkais Fresh Direct. Un paquet de quatre yaourts Activia à la vanille nous a coûté 3,29$  chez Fresh Direct contre 3,50$ chez Instacart mais une boite de lait Horizon 2% coûte 4,99$ chez Instacart contre 5,29$ chez Fresh Direct, un petit pot de Nutella 3,89$ chez Instacart contre 4,29$ chez Fresh Direct, un pot de glace Ben & Jerry “chocolate chip cookies dough” 4,89$ chez Instacart contre 4,99$ chez Fresh Direct et l’indispensable paquet de Petits Ecoliers 3,19$ chez Instacart contre 3,99$ chez Fresh Direct. Pour les New-Yorkais, Fairway reste donc au total moins cher sur ces produits, même en commandant de chez soi via Instacart. A vous de voir si c’est le cas avec votre supermarché local.

Catherine Malandrino nommée Chevalier des arts et lettres

Elle est sans doute la femme française la plus photographiée à New York… après la statue de la Liberté“: même les très traditionnelles remises de décoration peuvent donner lieu à de belles formules. Celle-là est de l’ambassadeur français auprès de l’ONU, François Delattre, faisant “Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres” la créatrice de mode Catherine Malandrino mercredi soir.
Ce sont bien sûr ses créations qui sont photographiées, portées par les stars qui l’adorent: de Sharon Stone à Hale Berry en passant par Madonna, Angelina Jolie, Michelle Obama… Certaines de ses célèbres clientes étaient là dans la salle de réception des Services Culturels sur la Vème avenue, notamment la chanteuse Mary J. Blige. La reine du R&B fut une des premières fidèles de la Française, peu après ses débuts fulgurants en 1998 à Manhattan. “Elle portait mes vêtements, j’écoutais sa musique, nous sommes devenues amies” .
Ses amies belles, riches ou célèbres, ou les trois, sont venues fêter celle qui, ado à Grenoble, se faisait la main en dessinant des combinaisons de ski. Après ses débuts chez Louis Féraud et Ungaro, un “double coup de foudre” l’amène en 1997 à New York: pour Bernard Aidan, devenu son mari, et “pour cette ville magnifique” . Son ascension est météorique: première collection personnelle (“Collages”) en 1998, première boutique new-yorkaise la même année. Depuis, elle n’est jamais redescendue des sommets de la mode new-yorkaise, où elle symbolise le chic français. “Toute femme américaine a un rêve français” résume la Conseillère culturelle de l’Ambassade de France, tout juste arrivée à son poste, Bénédicte de Montlaur. Catherine Malandrino leur donne ce rêve… Cela valait bien une médaille.
 

Un concours d'éloquence à Albertine avec French Morning

Les étudiants de Fordham University parlent français et le montrent. Les meilleurs étudiants du département français de l’université new-yorkaise se retrouvent à la librairie Albertine, mercredi 22 avril, pour participer à un concours d’éloquence proposé par Andrew Clark et Hélène Godec, deux professeurs au sein de l’université. French Morning est l’un des partenaires de l’évènement.
Quatorze orateurs (qui sont pour l’essentiel dans leur première ou deuxième année à Fordham) se livreront à une présentation de moins de trois minutes sur la langue française ou le bilinguisme. Ils seront évalués par un redoutable jury, composé de Laurence Marie et Fabrice Jaumont (Services culturels), Emmanuel Saint-Martin (French Morning), François-Xavier Schmit (Albertine), Isabelle Frank et Shoshana Enelow (Fordham). Le grand vainqueur du “Prix d’Eloquence” repartira avec 200 dollars.
En plus du “Prix d’Eloquence” , quatre autres étudiants de Fordham concourront pour un “Prix de culture” , qui récompensera un essai de cinq pages sur l’identité française aujourd’hui.
Ce premier “Prix de l’Eloquence et de culture” est soutenu par l’Ambassade de France, Albertine, 1000 passions, Canelé by Céline et French Morning.

Avec La Gauloise, Georges Forgeois voit petit

Je devais arrêter d’ouvrir des restaurants il y a cinq ans” . La bonne résolution de Georges Forgeois, papa de Bar Tabac et de Cercle Rouge notamment, fonctionne tellement bien qu’il vient d’en ouvrir un petit 7ème: La Gauloise.
Il y a toujours quelqu’un qui arrive avec un défi” , souffle-t-il. “Petit 7ème” est le bon terme pour parler de la Gauloise, un bistrot traditionnel français d’une quarantaine de places dans le West Village. C’est le plus petit du mini-empire de Georges Forgeois (Café Jules, Clarkson, Cercle Rouge, Bar Tabac, Café Noir, Le Singe Vert) et cela n’est pas un hasard. « J’ai eu envie de faire quelque chose de plus simple » admet-il.
Auparavant, La Gauloise était la salle à manger du Clarkson, un bar ouvert par Georges Forgeois en 2013. Il a décidé de cloisonner la salle et d’en faire un restaurant à part entière pour le confort des clients. “La salle à manger ne marchait pas. Je me suis dit : ‘Tu sais quoi, on va en faire un bon bistrot’” , glisse-t-il.
Résultat: “un casual bistrot tout mignon, tout petit, très communal” , décoré d’objets issus de la Braderie de Lille: une maquette d’avion suspendue au plafond, un babyfoot dehors et des posters “vintage”… Les amateurs du général apprécieront la “Une” originale du Parisien annonçant la mort de Charles De Gaulle. “Le général De Gaulle est mort debout” , peut-on y lire. Debout, comme le seront les clients du bar sans chaises de la petite salle. Une touche parmi d’autres pour recréer l’ambiance des bistrots parisiens.
“J’ai une passion pour les bistrots, souligne le patron. On boit un rouge, un rosé… Je viens du Sud, où on se touche, on se fait la bise, on se parle. Ce qui m’intéresse, plus que l’organisation, c’est d’avoir un espace, d’aller dans mon entrepôt et de créer un monde. Le bistrot, c’est comme un théâtre. ”
Pourquoi La Gauloise? “Mon père en a fumé toute sa vie. Et comme il ne faut pas fumer à New York, ça fait un peu provocateur. On est comme ça les Français” .
Il se félicite de l’arrivée prochaine des bureaux de Four Square et de Cadillac dans le quartier. La terrasse de trente places doit ouvrir le mois prochain et le brunch démarre fin avril. “En général, je choisis toujours les mauvaises localisations. Mais quand ça marche, ça marche” lance-t-il, en notant qu’ “à Brooklyn, j’étais là avant tout le monde” , avec Bar Tabac.
Certes Georges Forgeois s’était dit qu’il arrêterait d’ouvrir des restaurants, mais cela pourrait bien continuer. Il y a quelques mois, il a rouvert son légendaire Café Noir sur Lispenard Street. Il envisage maintenant de créer un bar à vin. “Cela fait 4-5 ans que j’y songe, dit-il. Il y a beaucoup de bars à la mode, qui montent, qui descendent. Il faut donc je fasse quelque chose qui ne soit pas à la mode” .
 

Romain Froquet, le dompteur du trait

Le Français de Villeurbane, influencé et formé par le collectif d’artistes de Montreuil 9eme concept, expose ses travaux à Houston avec la galerie Yvonamor Palix Fine Arts, dans des bureaux situés à l’angle de Richmond et Yoakum.
L’artiste connait Houston. Il a participé en 2011 à l’exposition collective “Go West” pour l’UNESCO à Paris et Houston et au projet “Open the Door” (Houston) en 2013, porté par la TFAA (Texan French Alliance for the Arts). Au centre de son oeuvre: l’art des lignes, tracées à l’encre de chine, pures et rythmées à la manière de l’art primitif ou tribal.  “Les couleurs, que je veux harmonieuses, sont détourées de traits puissants”, dit-il.

Romain Froquet est un autodidacte. Il a abandonné rapidement la fac d’histoire pour intégrer un collectif  d’artistes trans- et pluridisciplinaires (peintres, musiciens, vidéastes, photographes), 9ème concept, à Vincennes et à Montreuil.  L’esprit “Factory” régnait dans ce collectif inspiré par Basquiat, Jérôme Ménager, Erro, Di Rosa ou des mouvements underground américains (Futura 2000, Keith Harring, Connal). “Les artistes de 9eme concept m’ont véritablement pris sous leur aile et formé à l’approche collective“, explique-t-il.
Il a passé des heures à étudier les oeuvres qui lui plaisaient le plus, crayon et carnet de croquis en main. “Je suis un autodidacte, ma formation s’est faite comme beaucoup d’autres artistes avant moi dans les musées. J’ai été très marqué par les sections océaniques, africaines et ethnographiques de certains musées. Tout ce côté codifié, symbolique et rituel, je le retranscris dans mon travail.
D’ailleurs, on retrouve des correspondances entre ses oeuvres et les pièces ornementales ou “magiques” des tribus primitives. “J’aime beaucoup l’idée du masque tribal. Je pense qu’on porte tous un masque et j’incopore cela dans mon travail. Souvent, c’est un oeil, ou des touches décoratives universelles, telles des croix, des lignes parallèles, des triangles, communes à ces peuplades.”
Dès 2000, il participe à des projets collectifs avec 9ème concept et développe des collaborations avec diverses marques (Rossignol, Haviland, Coach, Desperados, WWF…) Il fait sa première exposition solo (Filigrane) en 2009 à Paris. Depuis, il alterne projets collectifs et personnels.
L’artiste travaille aussi sur des arbres stylisés, installés dans des endroits insolites en France et ailleurs. Ses créations de “street art” ont poussé dans les rues de Chambéry, Paris, Londres, Royan ou Houston entre autres dans de ce quil nomme des “galeries à ciel ouvert“. En 2014, il a posé son art (avec d’autres) sur 200m de palissades sur le Canal de l’Ourcq à Paris. “J’ai toujours quelques arbres avec moi quand je voyage, je les installe dans des endroits anodins ou des friches industrielles, sur des murs, parfois je les colle sur des encombrants. J’explore le côté cyclique et limité des choses, comme les feuilles d’arbres, ou la vie en général.
Durant l’été, il conduira au Centre Georges Pompidou des ateliers pédagogiques pour les enfants, et il prépare une exposition collective à Marseille avec 9eme concept. Il aura également une exposition personnelle à Lyon à l’automne. En attendant, retrouvez-le à Houston.

Le Lyceum Kennedy et la FASNY se lancent dans le bus scolaire

Les deux écoles franco-américaines du Westchester se lancent dans le “busing”: elle viennent chercher vos enfants à Manhattan.
Il a des biches qui passent, des lapins, des faucons. Un terrain de jeu et de grandes salles de classe” . Ce n’est pas le dernier volet de Martine à la campagne que décrit la proviseure du Lyceum Kennedy Dominique Velociter, mais le campus de l’établissement à Ardsley (Westchester).
Bientôt, cette petite école plongée dans la verdure sera plus facilement accessible des familles de Manhattan. Le Lyceum Kennedy projette de lancer à la rentrée un service de bus scolaire depuis son campus principal sur la 43eme rue pour les enfants qui ne peuvent pas y être accueillis (ou qui veulent se mettre au vert). Les parents intéressés sont invités à participer à un premier trajet le 20 avril, suivi d’une visite du campus et d’un déjeuner. “Cette année, on a beaucoup d’enfants en maternelle qu’on ne peut pas inscrire à Manhattan faute de place. Ce sont souvent des frères et sœurs d’enfants déjà scolarisés chez nous. Les parents ne comprennent pas qu’on ne puisse pas prendre le petit dernier” , précise la proviseure.
Avant, je disais aux familles intéressées, ça ne sert à rien de nous envoyer une application et de payer vos frais de dossiers. Nous n’avons plus de places, ajoute Léocadie Eustache, chargée des admissions. Maintenant, on ne va plus dire qu’on n’a plus de place.
La FASNY (French American School of New York), dont les trois campus sont situés dans le Westchester, envisage également de lancer un service de bus scolaire. Objectif: répondre à la demande de ses familles de Manhattan et faciliter la venue d’élèves intéressés par son nouveau programme IB (International Baccalaureate), ouvert aux non-francophones. Le lancement du service, programmé pour septembre 2015, sera décidé en mai en fonction du nombre d’inscrits, précise l’école. Le bus, d’une “vingtaine” de places, partira de Midtown et marquera des arrêts dans l’Upper West Side, l’Upper East Side et Harlem.
Pour le Lyceum Kennedy, l’enjeu est de remplir les salles de classes de son campus d’Ardsley, qui est “maigre” , reconnait Dominique Velociter. D’une capacité de 80 places, l’antenne, qui propose des classes de Petite section maternelle jusqu’au CM2, comptait 40 élèves l’an dernier. Le service de bus sera réservé aux enfants d’au moins 4 ans et partira du campus de Manhattan. Opéré par une compagnie spécialisée dans le scolaire, un seul véhicule d’une quarantaine de places assurera la liaison avec “toujours la même personne à bord” , précise Dominique Velociter. Sera-t-il jaune? “On ne sait pas. Ça sera la surprise” .
Reste à voir si les familles seront intéressées par cette option. “Comme tout nouveau projet, il faut des pionniers. Le bus n’est pas encore en mis en place. Nous n’avons pas encore de retours d’enfants, observe Dominique Velociter. Mais les enfants adorent prendre le bus” .
 

Un gala avec chefs étoilés pour Surgeons of Hope

Surgeons of Hope met les petits plats dans les grands pour son gala annuel “One Night for Hope” . L’association, qui vient en aide aux enfants atteints de problèmes cardiaques, a recruté deux chefs étoilés pour mijoter une “soirée gastronomique” , le vendredi 1er mai au Langham Place, Fifth Avenue.
Marc Meurin (Le Jardin d’Alice, Monsieur Jean, Le Meurin, L’Atelier de Marc Meurin) et l’américain Michael White (Marea, Ai Fiori…) prépareront un menu a quatre plats pour les convives. Les invités d’honneur de la soirée seront Nick Colucci, président du groupe de communication Publicis Healthcare Communications, et la fondation Let it Beat, qui a financé des opérations chirurgicales pédiatriques et l’achat d’équipements en Amérique latine.
Fondée en 2002, Surgeons of Hope a lancé des programmes pilotes en Afrique et en Asie avant de se recentrer sur l’Amérique latine, démarrant un projet de centre de soins au Nicaragua en 2008.

Ce week-end, fête japonaise des cerisiers en fleurs à San Francisco

Chaque année, le rituel est le même. Au moment où les pétales roses des fleurs de cerisiers commencent à éclore, la communauté japonaise de San Francisco fête le Hanami lors du Northern California Cherry Blossom Festival. Vous pourrez en profiter samedi 18 et dimanche 19 avril, de 10 am à 5 pm.
Le festival rassemble chaque année plus de 200 000 personnes, avec des spectacles de danse, de la musique, des arts martiaux, de la cuisine traditionnelle… Tout cela aura lieu dans les rues du quartier japonais de San Francisco. Des démonstrations d’ikebana (arrangement floral), sumi-e (brosse/peinture à l’encre), de calligraphie, bonsaï, origami et fabrication de poupées figurent aussi au programme.
Pour clore l’évènement, une grande parade réunissant plusieurs centaines de musiciens, danseurs, samouraïs et autres artistes, défilera dimanche dans les rues de Japantown, à commencer par City Hall, Polk et McAllister Streets à 1 pm.