Quoi de mieux qu’un verre de champagne et une soirée de cabaret français pour rendre hommage avec élégance aux femmes d’Hollywood ?
Samedi 11 avril, le français Jean-Baptiste Dhalluin, fondateur de la société d’évènementiel autour du vin Los Angeles Wine Tasting, organise une soirée spéciale “Femmes d’Hollywood”, au Luxe Sunset Boulevard Hotel de Los Angeles.
Au programme : une représentation du groupe français Cabaret Versatile qui présentera un extrait de son nouveau spectacle “Femmes!”. Les participants pourront aussi admirer une collection unique de vêtements anciens, portés par des mannequins, présentés par Clever Vintage Clothing, une boutique spécialisée dans les vêtements d’époque. Elle a été fondée par Dave Temple et Sabino Gutierrez, célèbres pour leur travail sur la série culte Mad Men.
Une exposition inédite avec vente aux enchères silencieuse sera également organisée par la Galerie Andrew Weiss. Cette dernière est spécialisée dans les photographies rares d’Hollywood, datant des débuts de l’industrie du cinéma, des années 20 à la période classique des années 60.
L’entrée comprend un verre de champagne Piper Heidsieck, la boisson préférée de Marilyn Monroe (ou un autre verre de vin), ainsi que des hors d’oeuvres préparés par le chef français Olivier Rousselle (offerts gratuitement en début de soirée, de 18h30 à 19h30).
Les bénéfices de la vente aux enchères iront au Downtown Women’s Center, une association d’aide aux femmes pauvres et SDF du quartier de Skid Row.
Une soirée avec les femmes d’Hollywood
Magma, un groupe venu d'ailleurs au Poisson Rouge
Si vous ne connaissez pas Magma, faites-nous (vous) plaisir et allez les découvrir au Poisson Rouge le lundi 13 avril.
Cet ensemble atypique sévit depuis plus de quarante ans sur les scènes du monde entier. Il a été fondé en 1969 en France par le percussionniste Christian Vander.
Groupe de huit membres, dont le fondateur, Magma produit des sons surprenants. Cette chorale déjantée séduit par ses voix originales, hypnotiques, parfois dissonantes mais toujours accompagnées par des musiciens exigeants, reconnus pour leur talent. Ce n’est pas un hasard si plusieurs artistes de renom, comme le violoniste de jazz Didier Lockwood, sont passés par les rangs de la formation. Le groupe chante dans une langue inventée, le Kobaïen, aux accents germaniques, car Christian Vander estimait que le français n’était pas assez expressif.
Nadine Frenette: "Etre créatif dans l'immobilier à New York"
(Article partenaire) A New York, où la compétition immobilière est l’une des plus fortes au monde, “un client bien conseillé en vaut deux” . C’est ce que Nadine Frenette, agent immobilier francophone au sein de l’agence Spire Group NY, rappelle souvent à ses clients, eux aussi francophones pour la plupart.
Bénéficiant d’une expérience de douze ans dans le secteur de l’immobilier, cette Française expatriée aux Etats-Unis depuis 1991 s’est spécialisée dans l’achat de condominiums et de co-ops, ainsi que dans la location d’appartements haut-de-gamme. Interlocutrice des francophones désireux de vendre, investir, ou se loger dans la Grosse Pomme, Nadine Frenette a construit son expertise sur la diversité de ses missions. “Etre agent de nos jours, c’est être polyvalent et être capable de connaître tous les quartiers, explique-t-elle, car chaque client et chaque projet est différent”.
En plus d’accompagner ou de représenter sa clientèle dans l’achat de maisons ou d’appartements, la Française conseille ses interlocuteurs dans la revente de biens immobiliers. “Je noue une relation de long terme avec mes clients, je les assiste dans la réalisation des transactions, mais je m’occupe également de gérer leurs biens sur le long terme, notamment auprès de mes acheteurs internationaux, en assurant la liaison propriétaire-locataire par exemple”, explique-t-elle.
Une polyvalence que permet son expertise du terrain et ses liens avec les professionnels de l’immobilier et d’autres partenaires locaux. “En quinze ans d’activité, j’ai vu New York évoluer, les quartiers et les prix ont considérablement changé, comme Brooklyn ou le Financial District qui ont eu du mal à démarrer et sont aujourd’hui en plein boom” , explique l’agent immobilier, qui gère des appartements “dans tout Manhattan”. Ses quartiers privilégiés? L’Upper East Side (où elle vit), Chelsea (où elle travaille), l’Upper West Side, Union Square, ou encore le Financial District.
Alors que New York est une place particulièrement compétitive dans l’achat de biens immobiliers, la différence réside non pas dans les prix mais dans la qualité du service offert par les agences. “On est vraiment dans un marché de vendeurs où tout va très vite et où les gens sont parfaitement informés des prix du moment. Aujourd’hui, beaucoup d’acheteurs sont prêts à payer cash et à surenchérir, c’est donc avec de la créativité qu’on peut changer les choses, gagner du temps”, explique-t-elle.
“On a un vrai rôle de conseiller auprès des investisseurs francophones qui arrivent sur le marché afin qu’ils sachent quelle est la situation présente. Pour cela il faut connaître les procédures, la compétition , et savoir être réactif”. Elle compte notamment sur son blog pour relayer bons plans et informations.
Contacter Nadine Frenette
Agence Spire Group NY
[email protected]
Page de Nadine Frénette ici
Demande d’Information ici
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le Lycée français de New York s'agrandit
A la rentrée 2016, le Lycée français de New York ne comptera plus un mais deux bâtiments. En plus de son bâtiment principal sur la 75eme rue, il investira un immeuble attenant de sept étages, situé sur York Avenue.
Les administrateurs de l’école espèrent que ce nouvel espace permettra de désengorger le bâtiment de la 75eme rue (conçu pour 1.100 élèves alors qu’il en accueille 1.350) et d’enrichir l’offre pédagogique de l’établissement en créant des espaces supplémentaires pour le suivi personnalisé des élèves et le travail en groupe notamment. “Nous renouvelons régulièrement notre vision de l’avenir, explique le directeur du LFNY Sean Lynch. Le nouveau bâtiment soutient notre vision pour les cinq ans à venir” .
C’est le premier agrandissement du Lycée français de New York depuis l’inauguration de ses locaux actuels en 2003. En 2011, l’établissement avait acheté (pour 5,4 millions de dollars) le 1416 York Avenue, un bâtiment résidentiel qui compte quatre étages actuellement. Superficie totale de la future “aile sur York”: 1.800 mètres carrés, où seront aménagés des salles de classes, les bureaux de l’administration, des espaces de travail pour les élèves et un “laboratoire media” .
Un “Maker Space”
La création de ces espaces permettra de libérer de la place dans le bâtiment de la 75eme avenue, où le LFNY veut notamment lancer un “Maker Space” , surfant sur la tendance actuelle du “making”. Les élèves du primaire et du secondaire y apprendront à manier des imprimantes 3D et des outils plus traditionnels pour réaliser des projets artistiques et technologiques. L’espace est en cours de conception. “On pense que la porte de l’espace sera une porte de garage pour rappeler Steve Jobs et les débuts d’Apple, glisse Sean Lynch. Nous sommes convaincus que le bilinguisme et le multiculturalisme aiguisent la créativité des élèves. Il leur fallait un espace pour la mettre en œuvre” .
Pour Evelyne Estey, directrice administrative et financière, l’aménagement du second bâtiment est “un investissement important de plusieurs millions de dollars” . “Nous avons l’assise financière pour le faire” , indique-t-elle sans préciser le montant de l’opération. Les travaux seront menés par le cabinet d’architecte Ennead, qui avait déjà conçu le bâtiment de la 75eme rue.
Le LFNY devient ainsi le dernier établissement franco-américain de New York en date à annoncer un agrandissement. Le Lyceum Kennedy et EINY ont acquis de nouvelles propriétés ces deux dernières années et la FASNY, dans le Westchester, attend le feu vert de la Ville de White Plains pour débuter la construction de son nouveau campus.
Comprendre le droit du divorce au Texas
Divorce, droit de garde, soutien des enfants: les sujets qui seront abordés lors de la prochaine conférence de la chambre de commerce franco-américaine de Dallas, le mercredi 8 avril, sont lourds. Mais ils sont souvent mal compris des expatriés français au Texas et des expatriés tout court.
Deux avocats viendront leur expliquer le droit de la famille au Texas et comment celui-ci s’applique aux familles expatriées. Jane Huey, du cabinet Hunt-Huey, parlera des textes relatifs à la famille. Et Daniel Stewart, du cabinet Petty & Stewart, abordera le sujet sous l’angle de l’immigration et de la nationalité.
S’inscrire avant le lundi 6 avril.
A Délice et Sarrasin, la crêpe se fait en famille
Parents, vous cherchez le moyen de passer du temps avec votre enfant parti vivre à New York? Ouvrez une crêperie avec lui. C’est ce qu’ont fait les Caron-Soriano. La famille originaire de la région de Toulouse a ouvert en décembre “Délice et Sarrasin”, un restaurant de crêpes et de galettes coquet sur Christopher Street, en plein West Village.
“Il y a quelques années, se souvient la joyeuse tribu autour d’une table, on s’était dit que ça serait super de faire des crêpes à New York! ”
Ils l’ont fait. Chez « Délice et Sarrasin » , on trouve donc, aux fourneaux, la maman Yvette, qui a travaillé dans la restauration en France. En salle et en cuisine, le papa: Patrick, ex-ingénieur chez Orange. Et le fiston, Christophe, venu s’installer à New York il y a quatre ans où il fait du mannequinat. Au restaurant, “il fait tout le reste” , glissent les parents: commandes, service… Deux amis venus de France leur prêtent main forte pour quelques mois. “Nous voulions passer une retraite active. Je ne m’imaginais pas regarder les tomates pousser dans mon jardin, raconte Yvette Caron-Soriano. Quand nous sommes partis à la retraite, nous nous sommes dit que c’était le moment ou jamais” .
Même en famille, lancer un restaurant n’est pas une mince affaire, en particulier à New York, une ville dont les loyers prohibitifs ont parfois raison des restaurants les plus réputés. Mais pour les Caron-Soriano, il y a des avantages à se lancer à New York. “En France, on est énormément ponctionnés au niveau des charges en tant que commerçant. Malgré le loyer, New York reste avantageux” . Et puis, il y a moins de crêperies…
Ils croient en leur bonne étoile. Avant eux, le local de « Délice et Sarrasin » était occupé par un restaurant opéré lui aussi par une mère et son fils – ce dernier a commencé au même âge que Christophe Caron-Soriano. Après la fermeture de la tablée, l’espace est resté inoccupé pendant “25 ans” . “Quand nous avons appelé la propriétaire en lui disant que nous voulions ouvrir un restaurant français. Elle a dit: “français? Je veux te rencontrer, se souvient Christophe Carion-Soriano. Elle avait des origines françaises” .
Le restaurant, d’une capacité d’une trentaine de places assises, se veut douillet. Tables blanches, serviettes rouges, un mur de brique où sont suspendus des photos de famille, fausse cheminée: on se sent tout de suite à l’aise dans le décor, celui d’un “petit restaurant français très cocooning” . Au menu, les traditionnelles pâtisseries françaises côtoient des crêpes et des galettes confectionnées à partir de farine de sarrasin importée de France. Tout est fait sur place. “Importer la farine était la condition pour ouvrir. Elle vient d’un moulin de Bretagne” , explique la cheffe.
La crêperie attire une clientèle essentiellement française pour le moment. Et la petite famille, qui a puisé dans ses fonds personnels pour se lancer, ne s’est pas entredéchirée ! “On connaît les point forts de tous, on est complémentaire…“
Le projet d'école bilingue français-anglais progresse à Houston
Le projet d’école publique bilingue français-anglais à Houston devient plus concret. Le district scolaire de la première ville du Texas ayant confirmé son intérêt pour un tel programme dès l’automne dernier, tout l’enjeu pour le Comité pour une éducation bilingue français-anglais à Houston était de démontrer le soutien de la population pour le projet.
L’objectif : recruter 600 familles francophones ou francophiles avec enfants en âge d’entrer en maternelle à la rentrée 2016 avant la fin du mois de mars afin d’être sûrs de pouvoir commencer un tel programme nécessitant une base de 300 familles.
Cet objectif de 600 familles ayant été atteint début mars, avec un mois d’avance sur le calendrier fixé par le district scolaire, « la prochaine étape, c’est un vote du district pour valider le projet au moins de juin, car il faut au moins un an pour ouvrir une nouvelle école », indique Pierre Grosdidier, co-président du Comité pour une éducation bilingue français-anglais à Houston avec Joëlle Ciesielski.
En effet, si « dans un premier temps, le programme bilingue pourrait ouvrir dans une école existante », c’est bien de l’ouverture d’un nouvel établissement entièrement bilingue dont il s’agit, à l’image de l’école bilingue mandarin-anglais qui existe déjà depuis trois ans à Houston et du programme arabo-anglais en préparation pour la rentrée prochaine.
Mais en aucun cas d’une nouvelle école française, prévient Pierre Grosdidier. « Cette école bilingue français-anglais sera avant tout une école publique américaine. Elle s’adresse aux différentes communautés francophones de Houston (notamment française, mais aussi asiatiques, ouest-africaines, haïtiennes…) autant qu’aux familles anglophones ou autres souhaitant que leurs enfants parlent français. »
L’implantation de ce premier programme bilingue français-anglais au Texas pourrait donc se faire en dehors des quartiers Ouest de Houston où résident la plupart des familles francophones originaires d’Europe. Si la formule choisie pour le nouvel établissement est celle de la “magnet school”, des familles de tout le district pourraient y envoyer leurs enfants et un transport scolaire serait mis en place. Mais « c’est plus cher », relève Pierre Grosdidier.
Même si l’objectif des 600 familles intéressées est dépassé, il n’est donc pas trop tard pour faire part de son intérêt pour un programme bilingue français-anglais à Houston. Pour ce faire, il suffit de remplir le questionnaire en ligne.
Un Français ouvre le premier bar naturiste de New York
Marc Lonchamp est entré dans l’Histoire ce mercredi. Le Français vient d’ouvrir le premier bar naturiste de New York et même “le premier aux Etats-Unis” , glisse-t-il, pas peu fier.
Le “A poil” a ouvert ses portes dans le quartier branché de Williamsburg. Une seule condition pour pouvoir entrer dans ce bar un peu spécial: être complètement nu. Le concept peut en surprendre plus d’un, mais le Français y croit dur comme fer. “Il y a bien du yoga nu, alors pourquoi ne pas boire un verre tout nu“, rétorque-t-il, attablé (et habillé) au comptoir de son bébé.
Marc Lonchamp connait bien le milieu du naturisme. Ce Français installé à New York depuis sept ans, diplômé de HEC, se rend tous les étés sur les plages naturistes du sud de la France et en Allemagne. Plus qu’un passe-temps pour l’entrepreneur, c’est un véritable art de vivre. “Je passe beaucoup de temps tout nu chez moi, reconnait-il. Ca embête un peu mes invités parfois, mais tout le monde s’y fait” .
C’est lors d’un échange “un peu arrosé avec un pote” un soir que Marc Lonchamp décide d’ouvrir un bar naturiste, sur le modèle du “La nuit est à nu” qui ravit les vacanciers de Bredene en Belgique depuis une vingtaine d’années. “On blaguait sur les concepts de restos farfelus qu’on peut trouver à New York: les cafés pour chats, les restaurants silencieux… Mon ami a dit: on trouve tout un tas de concepts scandaleux mais pas un seul bar naturiste. Banco! ”
Marc Lonchamp se met à la recherche d’un local. Il avoue que son projet a rendu perplexe ses interlocuteurs. “Certains m’ont simplement dit que j’étais fou, d’autres m’ont dit qu’ils n’étaient pas surpris car j’étais français” . Sûr de son concept, le Français s’accroche. Il trouve même quelques investisseurs. “Il y a beaucoup de riches new-yorkais qui aiment se déshabiller” .
Un an plus tard, “A Poil” voit le jour. Les clients sont invités à se dévêtir dans une petite salle jouxtant le bar. Au menu, quelques vins français bien entendu mais aussi des cocktails inédits (on vous recommande le “La Fête du slip” ou encore le “Sans chemise sans pantalon”). Il sert aussi quelques plats chauds, mitonnés par le père de Marc Lonchamp qui a accepté de prêter main forte à son fils. “Je pense que son idée ne va pas marcher, mais c’est mon fils!” reconnait-il. Les clients pourront se montrer sur une terrasse qui ouvrira en été. Un moment que le propriétaire attend avec impatience: “Je ne sais pas si l’église voisine va bien réagir!”
Le Français vise une clientèle internationale – “des gens qui n’ont pas peur de se mettre à poil , résume-t-il, il y en a plus qu’on ne le croit” . Seul bémol: “Les Américains ont du mal à prononcer le nom du bar, regrette-t-il. De toute manière, les gens peuvent toujours me chercher. Tout ça n’est qu’un gros poisson d’avril” .
Et la meilleure start-up française de San Francisco est…
Et si votre start-up était celle de l’année? Une seule manière de le savoir: postuler à la deuxième édition des FABA (French American Business Awards), qui récompensera des entreprises (petites ou grandes) françaises ou franco-américaines de la Baie et un(e) dirigeant(e) lors d’un diner de gala le 27 mai au City Club de San Francisco.
Au total, neuf lauréats, issus de différentes catégories, seront choisis par un jury (High Tech avec plus ou moins 20 millions de dollars de chiffre d’affaire, sciences de la vie et biotech, agrobusiness, alimentaire, vin, investissement américain, personnalité de l’année, start-up de l’année). Seule catégorie ouverte aux candidatures, le trophée “start-up de l’année” récompense une jeune pousse française implantée dans la Baie ou qui prévoit de l’être, qui a moins de deux ans d’existence et qui n’en est qu’aux débuts de ses opérations de levée de fonds. Les candidats ont jusqu’au 1er mai pour faire parvenir leur dossier.
Le rendez-vous est organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco.
Les programmes bilingues de Miami sauvés… pour le moment
L’homologation de trois écoles de Miami proposant des programmes bilingues français-anglais, menacés de ne plus être reconnus par l’Education nationale, sera maintenue pendant encore au moins un an. Le gouvernement l’a indiqué dans une réponse à une question orale du député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre.
“Pour ne pas fragiliser ces établissements (…), le comité interministériel a décidé de conserver l’homologation de ces établissements pour une année et leur a demandé de déposer un nouveau dossier prenant en compte les difficultés rencontrées sur place” , a déclaré à l’Assemblée nationale le Secrétaire d’Etat à la réforme de l’Etat et à la simplification Thierry Mandon. Le programme International Studies n’est pas remis en cause. Il continue à être proposé dans plusieurs établissements publics de Miami” .
Un millier d’élèves sont actuellement scolarisés dans ces programmes gratuits dits « International Studies » (IS), qui servent notamment les enfants de familles françaises expatriées souhaitant suivre un enseignement en français dans le système public américain.
Début 2015, à leur surprise, trois établissements qui le proposent (Sunset Elementary Public School, George Washington Carver Middle School et ISCH) ont reçu un dossier de première homologation, alors que le cachet de l’Education nationale était reconduit de manière tacite depuis une trentaine d’années.
Que s’est-il passé? Une mission de l’inspection générale venue à Miami au printemps 2014 a conclu que les programmes ne répondaient pas aux critères de l’homologation, qui exigent notamment que la majorité du temps d’enseignement soit en français et que les enseignants proviennent de France. Deux demandes impossibles à remplir selon les supporters de ces programmes, qui soulignent qu’ils sont opérés par des écoles publiques américaines et que le comté de Miami-Dade ne sponsorise pas de visas pour les enseignants venant de France.
“Prudence”
La FIPA (French International Program Association), association de promotion de l’éducation bilingue à Miami, avait fait circuler une pétition en ligne demandant le maintien de l’homologation. Elle a été signée par plusieurs milliers de personnes.
Aujourd’hui, le président de l’association, Roger Pardo, se dit “prudent”. “Plus que les paroles, je m’en tiens aux actes, dit-il. Ce serait irresponsable, après une visite d’une demi-heure de l’inspection générale dont nous n’avons pas vu le rapport, de suspendre ces programmes. Il y a une volonté populaire, de la part des familles françaises, mais aussi américaines et sud-américaines, de les maintenir. “
Il souhaite que le gouvernement accorde deux ans aux écoles pour se mettre en conformité. “Toutes les écoles ont augmenté le temps d’expression en français et font pression sur le comté de Miami pour avoir des professeurs français. Si Miami-Dade peut assouplir ses règles d’immigration, ça peut fonctionner” .
Festival France-Floride 2015: le programme
Danse, musique, cinéma, et autres prestations artistiques, il y en a pour tous les goûts. Organisé par Tigertail Production, le FLAFRA (France-Floride) Festival ouvrira les portes de sa seconde édition le 1er avril à Miami, et durera tout le mois d’avril. Le festival met à l’honneur de nombreux artistes francophones en organisant chaque jour du mois un ou plusieurs évènements dans des théâtres ou lieux insolites de la ville.
L’occasion “d’inciter les gens à découvrir et apprécier la culture française et francophone, peu véhiculée en Floride”, comme l’explique Mary Luft, fondatrice et directrice exécutive de Tigertail Production. “Nous avons ici une très large diaspora francophone, avec des personnes originaires de France, du Canada, de Martinique… Beaucoup parlent français mais peu ont l’occasion de connaître l’art francophone”.
La première édition en 2014 avait fait sensation avec plusieurs concepts divers et orignaux. Le festival multi-disciplinaire présente des prestations de chant, de danse, d’art corporel, ou encore de cinéma avec la projection de certains films de Jean Cocteau, “un réalisateur qui a grandement influencé le monde artistique, selon Mary Luft. Nous avons été agréablement surpris de découvrir un public très hétérogène, avec des amateurs de danse, de musique, de cinéma”.
Cette année, les évènements à succès, comme le “In search for sunrise” ont été conservés . Ces courtes séances de méditation proposent de filmer, chaque matin au lever du soleil, une personne contemplant l’artiste de son choix, en direction de la France. Les vidéos sont ensuite postées sur Youtube. C’est aussi le cas des “culture click”, qui présentent durant “5 minutes de paix”, des prestations originales par des artistes francophones.
Pour cette seconde édition, les organisateurs ont souhaité “étendre la portée de l’évènement à une audience non plus uniquement française mais francophone, avec des artistes qui viennent d’un peu partout dans le monde”. C’est le cas de la danseuse ivoirienne Nadia Beugré, qui présentera sa chorégraphie “Quartiers libres” durant le festival. Autre nouveauté de l’année,une chasse au trésor géante dans Miami, au terme de laquelle les participants seront invités à se retrouver autour d’un verre de pastis. “Joie de vivre” française assurée !
Le programme :
“In surch for sunrise” – Tous les matins au lever du soleil – du mercredi 1 avril au jeudi 30 avril
Plage de Pier Park : 101 South Pointe Drive, au sud de Nikki Beach à l’Haulover Beach Dog Park, 10800 Collins Avenue.
Mercredi 1 avril – 6:15 – 6:20 pm: Culture Click par John Bailly – Vizcaya Museum & Gardens, 3251 South Miami Avenue, Miami
Présentation de “Matisse a la Claire Fontaine”.
Jeudi 2 avril – 7:00 pm: film de Jean Cocteau – The Blood of a Poet (Le Sang d’un Poéte)
Jeudi 2 avril – 7:00 – 7:05 pm: Culture Click par Barron Sherer – Miami Beach Cinematheque, 1130 Washington Ave, Miami Beach
L’artiste présentera son court-métrage “Cocteau Motif”.
Vendredi 3 avril – 8:00 – 8:05 pm: Culture Click par Kevin Arrow & Christiane Grimal – ROUGE, 908 71st Street, Miami Beach.
Les artistes présenteront “Audio Visual Travelogue”.
Samedi 4 avril – 7:30 – 7:35 pm: Culture Click par Carrie Sieh – Window of ArtCenter/South Florida, 810 Lincoln Road, Miami Beach
L’artiste présentera “Shroud for Soul Murderers”.
Lundi 6 avril – 11:00-11:05 am: Culture Click par William Keddell – Lummus Park, 404 NW 3rd Street, downtown Miami.
L’artiste présentera “the red velvet Bonaparte”.
Samedi 11 avril – 8:30 pm: Concert de Savoy-Doucet Cajun Band – Colony Theatre, 1040 Lincoln Road, Miami Beach.
Dimanche 12 avril – de 12 am à 4pm: FLA-FRA Chasse au Trésor – Location à annoncée prochainement sur le site de l’évènement.
Dimanche 12 avril – 8:30-8:35 pm: Culture Click par Franco Caro – Bridge Red, 12425 NE 13th Avenue, North Miami
L’artiste présentera “Je Ne Suis Pas Marcel Marceau”.
Jeudi 16 avril – 8:00 pm: Film de Jean Cocteau – “Beauty and the Beast” (La Belle et la Bête) – Sur le mur de SoundScape, Washington Ave. at 17th Street, Miami Beach/
Projection en plein air.
Vendredi 17 avril – 9:00 pm: Gypsy jazz with avec le guitariste Adrien Moignard – Miami Dade County Auditorium On.Stage Black Box, 2901 West Flagler St, Miami
Vendredi 17 avril – 8:05 pm 8:10 pm et 8:15 pm – Culture click par Randy Burman – Miami Dade County Auditorium On.Stage Black Box, 2901 West Flagler St, Miami – Theater lobby.
Présentation de “Qu’est-ce existentielle Miami?”, “No Exit” et “Random Bag-ACTS of Culture”.
Samedi 18 avril – 9:00 pm: Gypsy jazz par le guitariste Adrien Moignard – Miami Dade County Auditorium On.Stage Black Box, 2901 West Flagler St, Miami
Samedi 18 avril – à 8:20 pm avant le concert :
“Culture click” par Lucia Aratanha’s – Theater lobby.
Présentation de “Que reste-t-il” (What Remains).
A 8:25 – “Culture click” par Patricia Gutierrez – Theater lobby
Mercredi 22 avril – 7:00 pm: French Corners – Books & Books, 265 Aragon Avenue, Coral Gables
Avec le musicien Vincent Raffard.
Jeudi 23 avril – 11:00 am – 1pm: atelier dance avec la danseuse Nadia Beugré – Miami-Dade College, Kendall Campus.
Gratuit.
Jeudi 23 avril – 11:00 am – Film: Movement (R)évolution Africa – Miami Beach Cinematheque, 1130 Washington Ave, Miami Beach
Vendredi 24 avril – 9:00 pm – Dance: Nadia Beugré – Miami Dade County Auditorium On.Stage Black Box, 2901 West Flagler St, Miami
Présentation de “Quartiers Libres”
Vendredi 24 avril – à 8:20 pm avant le concert – “Culture click” par John DeFaro – theater lobby
Présentation de “With and Without Camille (Claudel)”.
Samedi 25 avril – 9:00 pm – Dance: Nadia Beugré -Miami Dade County Auditorium On.Stage Black Box, 2901 West Flagler St, Miami
Présentation de “Quartiers Libres”.
A 8:20 pm avant le concert – “Culture click” par Kerry Phillips – Theater lobby.
Présentation de “Ne me quitte pas, Tonta.”
A 8:25 , projection de “Les Triplettes de Belleville” (2003) – Theater lobby.
Jeudi 30 avril – 7pm: Film de Jean Cocteau : “Testament of Orpheus” (Le testament d’Orphée) – Miami Beach Cinematheque, 1130 Washington Ave, Miami Beach
Jeudi 30 avril – 7:00 – 7:05 pm: Culture Click par Barron Sherer – Miami Beach Cinematheque, 1130 Washington Ave, Miami Beach
Présentation de “Cocteau Motif”.
Une conférence sur l'avenir de la distribution à New York
Si faire ses courses en ligne apparaissait comme peu habituel il y a quelques années, aujourd’hui la plupart des produits et services sont à portée de “clic”. Dans ce contexte de généralisation du web-marketing, et alors que certaines marques ne misent désormais plus que sur leur modèle de vente en ligne, quel avenir peut-on entrevoir pour la distribution et la vente?
C’est à cette question que propose de répondre Jean-Christophe Hermann, spécialiste d’e-commerce, lors d’un petit déjeuner organisé par le groupe de dirigeants français à l’étranger FrenchFounders, le mercredi 8 avril à 8:30 am au cabinet d’avocats Cooley de New York.
Lors de la conférence “The future of retailing”, Jean-Christophe Hermann parlera de ses 13 ans d’expérience dans les domaines du retail, du marketing client, et de l’e-commerce, pour ensuite analyser les problématiques aujourd’hui liées au devenir des points de vente. La conférence est réservée aux membres FrenchFounders.