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5 idées pour Pâques à New York

Si vous l’avez oublié, vos enfants ne manqueront pas de vous le rappeler. Pâques arrive avec ses douceurs chocolatées et ses activités festives. Voici nos cinq idées pour régaler la famille :

5. Défilé de chapeaux

Cascades de fleurs et paniers d’oeufs, éventails géants et potagers portatifs, the Easter Parade and Bonnet Festival est un défilé de chapeaux aux formes extravagantes et couleurs flamboyantes qui ne manquera pas d’émerveiller vos enfants. Cette tradition remonte aux années 1870 quand les femmes de la haute société se montraient dans leurs plus beaux habits après la messe de Pâques. Les participants défileront le 5 avril de 10h à 16h sur la 5e Avenue en direction du nord, de la 49e à la 57e rue. Gratuit. Chacun peut participer, et n’oubliez pas vos chapeaux.

4. Promenade en train

Le week-end de Pâques vous offre aussi l’occasion d’une excursion avec vos enfants et pourquoi pas d’une balade en train. The Easter Bunny Express traverse le nord du New Jersey le long d’une voie de chemin de fer historique. Après cette promenade de 45 minutes et sa distribution de friandises, vous pourrez également visiter le Whippany Railway Museum (Morris County, NJ ). Le 4 avril toutes les heures entre 1pm et 4pm. Départ du musée. (9$ pour les enfants de moins de 12 ans et 14$ pour les plus grands). Il est recommandé de réserver par avance en ligne.

3 Visite d’une fabrique de chocolat

Si vos enfants connaissent le goût du chocolat, peut-être n’ont-ils jamais vus les coulisses de sa fabrication. Pour une plongée dans le monde de Charlie & la chocolaterie, emmenez vos enfants visiter une fabrique de chocolat comme celle de Raaka à Red Hook (64 Seabring St, Brooklyn). Vous y goûterez du cacao cru importé de différentes régions du monde et assisterez à sa transformation en bars de chocolat que vous pourrez également déguster. Pour les apprentis cuisiniers, des cours de confestion des bars chocolatées sont également proposés. Visite de 45 minutes le 4 avril et des cours les 4 et 5 avril. (10$) par personne.
Si vos enfants préfèreraient sauter les explications pour passer directement à la dégustation, la chocolaterie Max Brenner (841 Broadway) dispose d’une carte pour enfants pour le moins… cacaotée : Mac & Cheese , pizza ou encore pancakes, le tout au chocolat !
2. Chasse aux oeufs

Si vous êtes attachés à la traditionnelle chasse aux œufs, vous en trouverez dans les différents quartiers de New York : pour pourrez notamment voir vos enfants gambader dans Central Park à la recherche de trésors en chocolat. La chasse aura lieu le 4 avril de 12:30pm à 3:30pm avec des départs par tranches d’âge, des moins de un an aux plus de six ans. Le lieu exact sera communiqué après inscription. (5$)

Pour une traque aux oeufs au milieu des jeux pour enfants, vous pouvez opter pour celle du Children’s Museum of Manhattan (The Tisch Building, 212 West 83rd Street) qui se tiendra le 4 avril de 10am à 4:45pm. Tous âges. Gratuite avec l’entrée du musée.

Si vous préférez pour vos enfants un décors de jardin botanique le Queens Botanical Garden prévoit une chasse le 4 avril de 12pm à 2pm (12,60$ pour un enfant et un adulte)

Parmi les multiples courses aux œufs de Brooklyn celle de Msgr. McGolrick Park se tiendra le 4 avril de 12pm à 3pm. (10$) En plus des 500 œufs à trouver, les enfants pourront profiter d’ateliers et animations (en supplément). Tous âges (10$)

Si vous cherchez d’autres chasses aux oeufs vous pouvez consulter ce lien.

1. Bataille de polochons

Pour des festivités moins traditionnelles, vous aurez toujours l’option d’une bataille de polochons géante (pas forcément recommandées pour les enfants en bas âge). Elle se tiendra le 4 avril à 3pm à Washington Square Park. Avec 5000 participants l’année dernière, vous n’aurez que l’embarras du choix pour provoquer un duel. A la fin de votre combat de polochon, vous pourrez faire don de votre oreiller pour une personne dans le besoin.

En avril, la poésie sera partout à Miami

Sur les façades des immeubles, dans la rivière, et jusque dans les salles de bains, la poésie sera partout à Miami en avril lors du “O, Miami Poetry Festival”.  L’occasion de remettre le lyrisme à l’honneur avec un concept original : présenter chaque jour, et par tous les moyens, un poème aux habitants de Miami-Dade County.
L’ouverture du festival, le mercredi 1er avril, aura lieu lors d’une croisière sur la Miami River, à bord du “poetic boat”, et se terminera le jeudi 30 avril avec une grande compétition de poésie. Entre les deux, 30 évènements, 23 projets et de nombreux participants dont les poètes Kay Ryan, Campbell McGrath, Gerald Stern et bien d’autres.
Parmi les évènements, le concours “Ode to your zip code”, organisé conjointement avec la station de radio WLRN, invite les habitants de Miami à composer un poème de cinq lignes, chacune comprenant le nombre de mots correspondant aux chiffres de leur ZIP code. Vingt finalistes seront invités à lire leur création lors d’une soirée spéciale le mercredi 29 avril au Vizcaya Museum & Gardens. La liste des évènements est disponible sur le site du Festival O, Miami.
 

Pourquoi voit-on si peu de scooters à New York ?

A Paris, des hordes de scooters attendent en ligne à chaque feu rouge. La région Ile-de-France compte 490 000 deux-roues motorisés, d’après la dernière enquête publique sur ce sujet, et 8% des ménages en possèdent un. A New York, on en croise dix fois moins. Les statistiques de la ville font état de 42 749 deux-roues, dont 2 194 scooters ou vélo-moteurs dans les cinq boroughs. Pourquoi?
Tout d’abord à cause des règles de parking, et des frais liés au stationnement.
Contrairement à Paris, il n’y a quasiment aucune place réservée aux scooters et motos à New York. Ces véhicules doivent se garer au même endroit que les voitures, et sont soumis aux mêmes règles tarifaires. Garer son scooter à New York peut vite devenir un cauchemar, et coûter très cher. Surtout si vous devez payer une place dans un garage.
Ainsi, les scooters ne sont pas autorisés à stationner sur les trottoirs – alors qu’à Paris, cette pratique est davantage tolérée lorsqu’ils ne gênent pas. “Certains conducteurs réussissent à avoir des arrangements avec des super-intendants pour se garer sur les trottoirs (puisqu’à New York les immeubles sont aussi responsables des trottoirs qui les bordent, NDLR), mais la plupart du temps, c’est interdit, et les amendes vont de 60 à 150 dollars à chaque fois”, constate Veronica Elyse, du magasin Vespa Queens, qui précise que des groupes militent pour obtenir la création de places pour les deux-roues.
Par ailleurs, les procédures administratives pour conduire un scooter sont plus compliquées qu’en France. Dans l’Etat de New York, toute moto qui peut aller au-delà de 30 miles par heure (48 km/h) est considérée comme “classe A”, et requiert un permis moto (permis M). En France, l’explosion des scooters dans les années 1990/2000 a bénéficié de la règle qui permettait à tout titulaire du permis de conduire “voiture” de piloter un deux-roues jusqu’à 125 CC. Depuis 2011, une formation supplémentaire est nécessaire (pour les nouveaux conducteurs en tout cas), mais le scooter était suffisamment installé dans le paysage urbain pour survivre à cette contrainte administrative.
Au contraire, à New York, le candidat scooteriste doit faire preuve de persévérance puisqu’il faut passer le permis de conduire moto qui, s’il est beaucoup plus simple qu’en France, exige néanmoins du temps, et de l’argent. Toutefois si votre scooter ou vélo-moteur roule à moins de 30 Mph (48 Km/H), il est de classe B ou C et un simple permis de conduire automobile suffit (voir ici pour l’obligation d’un permis new-yorkais). Plus largement, le code de la route new-yorkais rend la vie difficile au pilote de scooter, comme par exemple l’interdiction de rouler entre deux files de voiture, même à l’arrêt (ce qui est par exemple autorisé dans l’Etat de Californie).
D’autres facteurs contribuent à expliquer le faible nombre de scooters dans les rues new-yorkaises. L’état des routes, pleines de nid-de-poules ; l’étendue de la ville, bien plus importante que Paris ; la sévérité de l’hiver –  même s’il existe de multiples équipements contre le froid. Beaucoup de conducteurs de scooters renoncent à sortir leur engin pendant trois mois, quitte à payer un garage – ce qui là aussi, fait grimper la facture.
Enfin, le scooter ne fait pas partie de la mythologie américaine. Depuis l’ère Ford, le pays s’est construit autour de l’automobile, longtemps symbole de la puissance américaine, et la voiture reste le mode de transport de référence. D’ailleurs, à Manhattan, il est bien plus facile de grimper dans un taxi que de garer un scooter – à Paris, c’est plutôt l’inverse.
Malgré tout cela, le nombre de conducteurs de scooter est en augmentation à New York. “Nous avons doublé nos ventes en à peine un an. Nous avons une grosse clientèle européenne. Nos clients, ce sont en majorité des hommes de 30 à 50 ans, des avocats, des commerciaux, des financiers qui l’utilisent pour aller au travail”, affirme Véronica Elyse.
Même constat pour Andrew Hadjiminas, président de Vespa Brooklyn : “mes ventes de scooters augmentent de 25% par an, et nous avons désormais autant de femmes que d’hommes qui viennent nous voir”, assure-t-il. “C’est un marché très jeune, encore petit, mais promis à un bel avenir.”  Attendez-vous donc à voir un peu plus de scooters vrombir le long des avenues new-yorkaises.

A l'Antagoniste, on dîne avec Dieudonné et Gainsbourg

Le Philosophe, restaurant bien connu de NoHo, a désormais un petit frère: L’Antagoniste, à Bed-Stuy (Brooklyn).

Une longue banquette en bois, une table élégante composée d’argenterie, de bougies et un cahier d’écolier renfermant le menu accueillent les clients sur un air de jazz. Au cours de la soirée, le regard est régulièrement attiré vers le mur de portraits sur lequel figurent Serge Gainsbourg, Michel Houellebecq, Frigide Bargot, Eric Zemmour, Thierry Ardisson, Astérix, José Bové ou encore Dieudonné. Leur point commun: ils sont des “antagonistes” selon Amadeus Broger, le propriétaire des lieux.

Pourquoi eux ? « Parce qu’ils font parler, parce qu’il faut des gens comme eux qui suscitent la discussion », explique le patron. Après avoir lancé en 2012 Le Philosophe, Amadeus Broger a choisi d’installer son second restaurant à Bedford-Stuyvesant. Un quartier de Brooklyn où habite ce restaurateur suisse originaire du Tibet mais où il ne trouvait jusqu’ici « rien de bon à manger. »

Le menu, que le patron juge « original comparé aux autres restaurants français, notamment avec une soupe « V.G.E », du saumon à l’oseille ou le Paris-Brest », propose aussi de grands classiques : cuisses de grenouille, escargot, foie gras ou encore steak-frites. Certains plats, comme le canard à l’orange ou la blanquette de veau sont d’ailleurs déjà proposés sur la carte du Philosophe. Classique donc, mais efficace : le saumon à l’oseille, qui nous rappelle celui de notre maman, est parfaitement cuit et accompagné d’un riz de Camargue que l’on a rarement l’occasion de trouver dans un restaurant new-yorkais.

Notre coup de coeur revient aux desserts revisités par le chef français Frédéric Robert, qui en a fait sa spécialité, et notamment au Paris-Brest. La charlotte au chocolat n’est pas en reste avec sa base en biscuit trempé et son cœur glacé dissimulé sous un chocolat fondant. Petite déception sur le foie gras, qui n’est pas français.

Les prix, qui oscillent entre 10 et 20$ pour les entrées et 20 et 30$ pour les plats, peuvent paraître élevés. Certains ont été offusqués d’apprendre que le restaurant proposait sur sa liste de vin à rallonge une bouteille de Bordeaux à 1.999$. Le propriétaire rétorque que « certains clients, des connaisseurs, viendront de Manhattan exprès parce qu’ils savent que d’autres établissements la vendent à 8.000$. »

Quant aux habitants du quartier, il est sûr de pouvoir les intéresser : « oui, il y a à Bedford Stuyvesant une clientèle pour ce genre de restaurant.  Ce quartier est en train de changer très vite. Les prix s’envolent. Une simple pizza coûte cher et en même temps, pour les gens qui ont du travail, qui ont de l’argent, il n’y a rien en terme de restaurants. »

Si le mercredi soir de notre visite était plutôt calme, Amadeus Broger assure que L’Antagoniste affiche complet le week-end et certains soirs de semaine. A l’heure actuelle le restaurant ne sert qu’à dîner. Il proposera bientôt un brunch mais son propriétaire n’envisage pas d’ouvrir à l’heure du déjeuner car selon lui « les gens du quartier travaillent à Manhattan pendant la journée. »

Le cinéma s'expose aux murs des Services culturels

En 2013, la productrice belge Anne-Dominique Toussaint ouvrait Galerie Cinema, une galerie parisienne dédiée au 7eme art. Elle exporte un morceau de sa galerie dans les locaux des Services culturels de l’Ambassade de France jusqu’au 10 avril.
Les travaux photographiques de plusieurs professionels du cinéma renommés figurent dans cette exposition collective: Cédric Klapisch, Ed Lachman, Agnès Godard, Raymond Depardon sans oublier les acteurs James Franco et Vincent Perez.
Depuis sa création, Galerie Cinema expose les oeuvres de photographes, d’artistes visuels, de chefs- opérateurs, de réalisateurs et d’acteurs pour mettre en lumière la richesse des arts cinématiques et leur influence sur la création artistique contemporaine. Elle a ouvert ses portes dans le Marais avec une exposition de portraits d’actrices par la photographe Kate Barry.

Marion Cotillard en Jeanne d'Arc à New York

Le New York Philharmonic s’offre une belle tête d’affiche française pour clôturer sa saison. Marion Cotillard jouera le rôle de Jeanne d’Arc dans “Joan of Arc at the Stake”, du 10 au 13 juin.
C’est la première fois que l’actrice française, Oscar de la meilleure actrice 2008 pour son interprétation d’Edith Piaf dans “La Vie en rose”, jouera avec le célèbre orchestre new-yorkais. C’est également la première fois que “Joan of Arc at the Stake”, l’oratorio du compositeur suisse Arthur Honegger mis en scène par Come de Bellescize, est monté aux Etats-Unis. Marion Cotillard a déjà joué dans cette production, qui a tourné en France et été montrée au Japon.
“Joan of Arc at the Stake” raconte les derniers moments de la “Pucelle d’Orléans” sur le bûcher et revient au travers de flashbacks sur sa courte vie, marquée par son ralliement des troupes françaises contre les Anglais à Orléans en 1429 et qui précipita la fin de la Guerre de Cent ans.

Benjamin Clementine, une révélation de la chanson à New York

Benjamin Clementine a une voix reconnaissable parmi mille. Simple, sans chichi, généreuse et claire, elle lui a valu d’être nommé parmi les 10 chanteurs à suivre cette en 2014 par le prestigieux magazine Rolling Stone. Et en février, il a remporté la Victoire de la musique de la “révélation scène” .
Bonne nouvelle: cette étoile montante de la chanson rend visite aux New-Yorkais les 28 et 29 avril, au légendaire Joe’s Pub et au BRIC Media House respectivement. Né à Londres de parents ghanéens, il émigre à Paris où il fait ses débuts dans le métro en chantant du James Brown, Bob Marley et Nina Simone. En 2011, son ascension commence: il signe dans un label indépendant et fait le tour des festivals et des plateaux télé. Son style musical, comparé à celui de Nina Simone, a séduit Paul McCartney et frappe autant que son apparence: il joue souvent dans des couleurs sombres, sans chaussures ni chaussettes. Son premier album, “At least for now” , est sorti en Europe en janvier.

La sensation Ibeyi en concert en Californie

Les soeurs franco-cubaines de 19 ans Lisa-Kaindé Diaz et Naomi Diaz forment le duo du moment: Ibeyi. Les jumelles seront en concert à Los Angeles (mercredi 1er avril), San Francisco (2 avril) avant Portland (le 4) et Seattle (le 5).
Leurs chansons sont des voyages à travers le temps et les cultures. Elles chantent en anglais, français et yoruba, la langue des esclaves nigérians et béninois à Cuba au XVIIème siècle, sur des thèmes aussi divers que l’amour, la religion et la famille, servies par un accompagnement de piano-percussion-musique électro. Les deux sœurs sont nées en France et ont été influencées par leur père, Angá Díaz, grand percussionniste à Cuba, et leur mère vénézuélienne qui leur a inculqué l’amour du yoruba.
Elles viennent de sortir leur premier album, « Ibeyi » . Ce dernier – et leurs performances à travers le monde – leur ont valu les louanges de la critique. Le journal britannique The Guardian a dit qu’elles avaient un “sixième sens musical” . A vous de juger.

Les carnets secrets de Basquiat au Brooklyn Museum

Cent soixante pages de notes, de dessins, de poèmes, de jeux de mots et d’observations sur la politique, la religion et la question raciale: les carnets de Jean-Michel Basquiat sont rarement montrés au grand public. Le Brooklyn Museum va changer cela avec son exposition “Basquiat: The Unknown Notebooks”, du 3 avril au 23 août.
Les carnets de l’artiste, né à Brooklyn, regorgent de pépites. Ses notes reflètent ses influences diverses, du hip hop au pop art en passant par les dessins d’enfants. L’exposition comportera également certaines œuvres en grand format de Basquiat pour montrer le lien entre ses notes et les créations qui ont fait sa renommée, notamment sa série “Famous Negro Athletes”.
C’est la première fois que les carnets de Jean-Michel Basquiat sont montrés dans une exposition majeure.

Pio Marmaï: "Une carrière aux US? Pas tout de suite"

Depuis sa révélation en 2008 dans le film de Rémi Bezançon “Le premier jour du reste de ta vie”, Pio Marmaï a imposé sa belle gueule et son talent dans le petit monde du cinéma français.
A tout juste 30 ans, l’acteur affiche une vingtaine de longs-métrages, deux nominations au César du meilleur espoir masculin, et des rôles avec certains grands noms du 7ème Art tels qu’Audrey Tautou ou Christine Scott Thomas.
Aujourd’hui, Pio Marmaï s’apprête à fouler le sol new-yorkais pour présenter en avant-première “Toute première fois” de Noémie Saglio et “Maestro” de Léa Fazer, lors du festival Focus on French Cinema.
Dans “Maestro”, présentée le dimanche 29 mars à Greenwich, l’acteur interprète, aux côtés de Michael Lonsdale et Déborah François, un “jeune mec un peu beauf, fan de films américains” selon lui, choisi comme premier rôle par l’un des monstres sacrés du cinéma d’auteur, et avec qui, il nouera une relation particulière. Le ton de “Toute première fois”, dont l’avant-première aura lieu le samedi 28 mars à Greenwich, n’est pas le même.
A mille lieux du premier rôle qu’il tient dans ” Maestro”, Pio Marmaï y joue cette fois un gay qui, tombé amoureux d’une jeune Danoise de 25 ans (Adrianna Gradziel), fait son coming out à l’envers.“C’est une vraie comédie, très incisive avec un humour un peu trash” , explique Pio Marmaï, qui a été récompensé pour ce rôle du prix d’interprétation au Festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez.
C’est la première fois que l’acteur présente ses films à New York, non sans une certaine appréhension. “Ils ont été très bien accueillis en France mais avec les Américains, ça n’a rien à voir, il ne faut pas oublier que ces gens là mangent des hamburgers toute la journée !” plaisante-t-il, en confiant être “fan” des comédies américaines. “Elles me parlent 1.500 fois plus que les françaises. Les Américains n’hésitent pas à pousser l’humour beaucoup plus loin”.
Pourtant aujourd’hui, une éventuelle carrière aux Etats-Unis ne semble pas faire partie des plans de l’acteur. “J’y avais un peu pensé, mais ici je travaille avec des metteurs en scène que j’aime bien, donc c’est pas pour tout de suite”. Parmi eux, le réalisateur de ses débuts, Remi Besançon, avec qui il vient de tourner son 3 ème film, “Nos futurs”, dont la sortie est prévue en juillet.

Les Bonaparte aux Etats-Unis: un criminel et des bâtisseurs

Y aurait-il eu une mutuelle attraction entre les Etats-Unis et la famille du “Petit caporal”?  Bien des indices poussent à le croire.
Comment expliquer que la Florida State University, à Tallahassee, abrite un Institute on Napoleon and the French Revolution, qu’il existe une Napoleonic Historical Society,  un Mount Bonaparte et deux Lake Bonaparte, sans compter que l’Ohio et le North Dakota s’enorgueillissent tous deux d’une ville du nom de Napoléon. Et que dire de deux généraux de la guerre de Sécession, Napoleon Bonaparte Buford et Napoleon Bonaparte McLaughen ?
Même si Napoléon Bonaparte lui-même n’a jamais mis les pieds aux Etats-Unis – et qu’il caressa l’idée d’y fuir après son abdication en 1815 – nombreux sont les Bonaparte qui ont été suffisamment attirés ou séduits par les Etats-Unis pour, au moins, y avoir séjourné, sinon pour s’y être installés.
C’est Jérôme, le plus jeune des sept frères et sœurs de Napoléon, qui ouvre la série, et de belle façon puisqu’il se marie à Baltimore la veille de Noël 1803. Hélas, il n’a alors que 19 ans, pas encore l’âge de la majorité, et le grand frère chef de famille fait annuler le mariage. Sa jeune, éplorée et belle épouse, Elizabeth Patterson, “Betsy” pour les intimes, donnera naissance en Angleterre à leur fils, Jérôme Napoléon Bonaparte, dit “Bo”, tandis que Jérôme épousera en secondes noces Catherine de Würtemberg.
L’Histoire n’a guère retenu de “Bo” que deux choses, mais d’importance : un de ses fils, Charles Joseph Bonaparte, occupera deux des postes les plus importants de l’Administration américaine, Secretary of the Navy et US Attorney General, sous Theodore Roosevelt, et il est aussi connu pour avoir fondé le Bureau of Investigations, qui s’adjoindra plus tard l’adjectif Federal pour s’appeler FBI, rien que cela ! Et un autre, Jérôme Napoléon Bonaparte aussi (comment s’y reconnaître !), diplômé de West Point, servira un moment dans l’armée française, avant de rentrer aux Etats-Unis où il décèdera, dans le Massachusetts.  Il était “le colonel” .
Mais restons encore un peu avec la famille de Jérôme : il aura un fils avec Catherine de Würtemberg, Napoléon Joseph Charles Paul Bonaparte, dit Prince Napoléon, affublé du doux surnom de “Plon Plon”, qui passera lui aussi quelque temps aux Etats-Unis au début de la guerre de Sécession, comme observateur.
Joseph, le plus âgé de la fratrie,  prend la suite en débarquant en 1815 à New York, après avoir faussé compagnie aux Anglais et évité ainsi l’exil en Russie qui lui était promis. Le comte de Survilliers – son nom d’emprunt – sera assez astucieux pour respecter la plus grande neutralité politique, même s’il lui arrive de recevoir, fort bien, des personnalités connues comme Henry Clay, John Quincy Adams, Livingstone. Ou, du côté français, le banquier Stephen Girard, d’anciens généraux de Napoléon comme Simon Bernard, Grouchy, Vandamme, Clauzel, les frères Lallemand (exilés aux Etat-Unis après avoir été condamnés à mort par Louis XVIII pour avoir rejoint Napoléon après son évasion de l’Ile d’Elbe) et Lafayette en 1824, qui lui propose de remettre les Bonaparte sur le trône de France… ce que Joseph refuse de tenter.
L’argent ne lui manque pas vraiment, et une petite fortune en pierres précieuses, enterrées en Suisse et rapatriées  dans sa propriété de Point Breeze, dans le New Jersey, vient abonder son “patrimoine” de toiles de maîtres, qu’il sauvera d’ailleurs d’un incendie. En plus, comme il est affable, les amis ne lui manquent pas.
Quelques voyages, quelques cures, la gestion de son domaine lui font passer le temps, mais une de ses grandes préoccupations est de bien marier ses filles, au moins celles qui sont issues de son mariage avec la reine Julie, son épouse restée en Europe. Elizabeth Patterson avait bien essayé de “placer” son fils “Bo”, les partis étant attrayants, mais peine perdue: Zénaïde et Charlotte épouseront toutes deux d’autres Bonaparte et cousins germains – on “assure” ainsi l’avenir de la lignée ! Charlotte, avant d’aller se marier en Europe,  vivra de 1821 à 1824 à Point Breeze, maniant les pinceaux avec talent ; tandis que Zénaïde, qui taquine la harpe,  la remplacera à partir de 1823, avec  Charles Lucien,  son mari qui commence une remarquable carrière d’ornithologue… C’est lui qui baptise une tourterelle américaine du joli nom de son épouse, Zenaida (macroura, pour les savants !), et les sociétés savantes américaines l’accueillent avec enthousiasme.
Mais l’aventure américaine va bientôt se terminer : Zénaïde et son mari rentrent en Europe en 1824, et Joseph quittera définitivement l’Amérique sur l’Alexander, en juillet 1832.
Il y aura bien un autre Bonaparte qui effectuera un petit tour de quelques mois aux Etats-Unis en 1837, Louis Napoléon, le futur Napoléon III. Et puis encore un autre, Pierre Napoléon, une “tête brûlée”, impliqué dans un meurtre à New York,  qui y fera trois courts séjours.
Une question simple demeure : y a-t-il encore, suivant leur chemin aux Etats-Unis, des descendants de Bonaparte ? Si les petits-fils de Jérôme y avaient fait leur vie et porté le nom de Bonaparte, le seul arrière-petit-enfant qui y reviendra est Jérôme Napoléon Patterson Bonaparte, né en France. Il semble s’y être éteint vers 1943, sans postérité. Néanmoins, la réponse est sans doute positive, car Joseph, dans sa solitude, avait rencontré Annette Savage, qui lui donnera deux filles, dont la seconde, devenue Catherine Benton, aura elle-même deux fils et une abondante postérité.

Le film sur l'affaire DSK sort à San Francisco

L’affaire DSK avait tous les ingrédients pour être portée à l’écran, et c’est Abel Ferrara qui s’y est attelé.
Le réalisateur a présenté l’année dernière à Cannes “Welcome to New York”, son film sur les événements new-yorkais qui ont passionné la France et le monde en mai 2011. Gérard Depardieu interprète le rôle de Dominique Strauss-Kahn, alors directeur général du FMI.
Le film sort à San Francisco cette semaine : il sera présenté au Roxie Theater du 27 mars au 2 avril, à 7pm.
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