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Comment trouver la colocation de ses rêves à New York?

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La fin du mois approche. C’est bientôt le moment de poser vos valises dans un nouvel appartement. Si vous êtes actuellement en pleine recherche de colocation, voici quelques pistes pour vous aider à faire le bon choix.
Les petites annonces de French Morning
Ce n’est pas qu’on aime se faire mousser mais un peu quand même. Dans les petites annonces de French Morning, on trouve de tout, y compris des offres et des demandes de logement.

Un verre, un colocataire

Sur le modèle du speed-dating pour trouver l’âme soeur, il existe le speed-roommating pour trouver le colocataire de ses rêves (voir notre article « J‘ai testé le speed-roommating à New York »). Les participants, à la recherche d’un logement ou d’un colocataire, se retrouvent dans un bar pour faire connaissance, échanger sur leurs habitudes de vie et éventuellement s’engager dans une vie commune de quelques mois. Gratuites, les rencontres sont organisées plusieurs fois par mois dans des bars de Manhattan et Brooklyn.

Les pages Facebook

Classiques mais efficaces, les pages et groupes de colocation sur Facebook s’avèrent être de précieux moyens pour résoudre vos tracas de logement. Le tout est de savoir quelles pages consulter. Il y a bien sûr les Frenchy à NY (qui a également son propre site), un incontournable de la communauté française qui brasse toutes sortes d’annonces dont beaucoup sont relatives au logement. Secret NYC qui compte plus de de 10.000 membres est, lui, dédié à la location et colocation.

Les groupes “roommates” des universités américaines sont également un bon tuyau pour une colocation internationale et étudiante. Là encore, vous aurez le choix. Citons notamment le Mailman Housing and Roommates 2016 (qui ne se limite pas à l’année 2016). Si la majorité des annonces postées dans ce dernier groupe proviennent d’étudiants de Columbia, être étudiant dans cette université, ou étudiant tout court, n’est pas requis pour rejoindre ces groupes et répondre aux annonces. Le groupe Facebook “Etudiants à New York” est également un bon endroit pour trouver des annonces.

Les résidences étudiantes

Toujours dans le registre universitaire, les résidences pour étudiants sont une autre piste pour vous loger. Si vous êtes étudiant(e) en université américaine, stagiaire en cours d’études ou chercheur invité par une université, vous pourriez bénéficier de chambres meublées à prix « abordables », selon les critères new-yorkais. International House (500 Riverside Dr) offre des petites chambres (2,4mx 3,4m) entre 910$ et 1.500$ selon la période de l’année et la vue depuis la chambre. Des studios et appartements sont également en location, entre 1.200$ (la chambre) et 2.000$ (l’appartement). Vous pouvez les louer pour une nuit ou pour plusieurs mois. 

Student Housing accueille également dans ses résidences étudiants et stagiaires à la recherche d’un toit. Mais ici les prix restent élevés et les dates sont plus contraignantes : comptez entre 1.900$ et 2.300$ par mois pour une chambre simple et 1.400$ pour une chambre triple. Les périodes se découpent en semestres, pour un semestre au minimum. Les chambres sont entièrement meublées et les résidences, situées dans Manhattan et Brooklyn, sont équipées de cuisines communes, de laveries et de salles de fitness. Des visites sont organisées tous les jours.

Rencontre virtuelle

Vous entendrez beaucoup parler de Craigslist si vous cherchez un logement. Ce site est une véritable mine de listings, où tout New York poste des annonces de chambres disponibles. Mais comme toute mine, il faut se méfier. Des arnaqueurs s’y cachent. Attention donc aux offres trop belles ou aux interlocuteurs qui vous proposent de louer sans avoir vu l’appartement.
En dehors de Craiglist, il existe de nombreux sites spécialisés pour trouver un appartement, une chambre ou un colocataire. Parmi eux, Roomie Match est intéressant dans la mesure où il personnalise votre recherche. Le site commence par établir votre profil en vous posant de nombreuses questions qui vont du quartier que vous souhaiteriez habiter à votre degré de sociabilité (« j’adore les soirées délurées » ou « la maison est le lieu où j’aime me planquer ») en passant par vos habitudes de recyclage et la fréquence à laquelle vous faites la vaisselle. Ensuite, le site compare votre profil à tous les autres membres et vous envoie par mail les fiches des colocataires qui pourraient vous correspondre. A vous ensuite de les contacter. L’avantage est de ne pas voir son profil affiché publiquement sur le site. Comptez 19,95$ par an. Si vous choisissez la formule gratuite vous ne pouvez pas contacter les personnes, vous devez attendre que celles-ci vous contactent.
Si vous cherchez un colocataire ou un appartement, MyGradPad peut vous aider dans les deux cas. Sur son site internet, vous remplissez un court questionnaire concernant votre recherche et l’agence vous contacte dans les 24h avec une liste d’appartements à visiter gratuitement. Mais le service devient payant au moment où elle vous trouve un logement. Pour un colocataire, le site effectue une recherche grâce à Facebook (vos amis et leurs amis ) et vous met en relation avec les personnes susceptibles d’être interessées dans votre ville.
Dans la gamme des sites plus classiques, on trouve notamment Spare Room sur lequel il suffit de poster une annonce et/ou en consulter. Le site est pratique, facile d’utilisation, on peut effectuer une recherche par quartier et les annonces sont très détaillées. Au delà du prix, de la caution et de l’adresse de l’appartement, celles-ci nous renseignent notamment sur l’identité des colocataires qui l’habitent, les critères recherchés chez le futur colocataire ou encore les services de l’immeuble. Le point négatif est l’absence de photos pour certaines annonces.
A distance
Il existe plusieurs solutions pour trouver des logements new-yorkais à distance. Solutions plus ou moins onéreuses. Lire notre article sur le sujet.

IAM "comme des fous" avant de jouer aux Etats-Unis

Le rappeur Philippe Fragione (alias Akhenaton) connaît les Etats-Unis; il y a même vécu. C’était à New York dans les années 1980, une époque où il n’y avait encore “pas un seul Français” . Il y reviendra, avec son groupe, IAM, en avril. New York est l’une des villes-étapes de la tournée américaine du groupe mythique, avec Fort Lauderdale, Houston, la Nouvelle Orléans, Chicago, Los Angeles, Boston.
Même si peu de gens le savent, une grande majorité de nos albums a été enregistrée aux Etats-Unis” , explique le rappeur. A ses débuts, le groupe a même essayé de chanter en anglais, parce que “dès qu’un rappeur marche, il faut qu’il chante en anglais” . “Mais on a vite compris que d’autres le faisaient mieux” . Pour ces artistes qui se disent exigeants avec eux-mêmes, “faire les choses bien, c’est avant tout écrire bien, et c’est difficile dans une langue qui n’est pas la sienne” .
Philippe Fragione s’est produit trois fois aux Etats-Unis, dont une fois avec le groupe, en 2013 à Central Park. En avril, ils joueront dans des villes “inattendues” comme Houston et New Orleans, et pas seulement dans “les points de chute des Français, comme San Francisco, Los Angeles et New York” .
Philippe Fragione ne cache son impatience : “Le jour où on nous a annoncé cette tournée, on était comme des fous !” Pour lui, les Etats-Unis sont un “boomerang” de leur culture. “C’est émouvant de revenir sur les terres où la culture rap est née” .
Vingt-cinq ans après la création du groupe, Philippe Fragione ne s’est toujours pas lassé. Même s’il enregistre parfois des albums solo, il respecte toujours le “pacte” fait avec les autres membres d’IAM. Un pacte qui proscrit les carrières solo, “surtout quand il s’agit des lives” . “Sur ça, on a été des garçons sérieux” , confie Akhenaton. Parce qu’IAM, c’est avant tout une belle histoire d’amitié, et que selon le rappeur, “ces principes passent avant la réussite” .
Ensemble, ils tentent de maintenir “une part d’imprévisible, de surprise” . Entre leurs deux derniers albums par exemple, ils ont pris quelques années pour se consacrer à des projets plus “confidentiels“.
Si le groupe sait prendre le temps, il réfléchit déjà à son prochain album, qu’il espère sortir en 2017. Et puis après l’élection presidentielle en mai, Philippe Fragione pense déjà à quitter la France, “quand il y aura BFM TV en boucle, des visages tordus et une chasse aux sorcières qui commencera” . Partir où? “Pourquoi pas aux Etats-Unis…”
 
 

"Les belles soeurs", pièce culte québécoise au Lycée français

La pièce-phare québécoise de Michel Tremblay “Les belles-sœurs” fête cette année son 46ème anniversaire. Les jeunes acteurs du High School Drama Club du Lycée français de Los Angeles la joueront les mercredi 1er et jeudi 2 avril, au théâtre Raymond Kabbaz.
La pièce, écrite en joual (forme populaire du français québécois) est une comédie dramatique qui s’inspire du quotidien des femmes de classe populaire dans le Montréal des années 60. Elle a connu un franc succès depuis sa création, et a été traduite dans de multiples langues.
Le dramaturge québécois nous emmène dans la cuisine de Germaine Lauzon, ménagère de l’époque, dont les préoccupations, tout comme celles de ses belles-soeurs et voisines, sont à l’image du confinement social des femmes de l’époque.
On assiste ainsi à une “partie de collage de timbres” dans la cuisine de la ménagère, où toutes les occasions sont bonnes pour se livrer sur sa vie privée. La mise en scène est dirigée par Summer Sinclair, et jouée en anglais avec traduction en français.

Les Français de SolidAnim, protégés de James Cameron, cartonnent à Hollywood

Se voir confier les effets spéciaux des trois prochains volets d’Avatar pourrait donner la grosse tête. Mais c’est avec beaucoup de simplicité et  de chaleur qu’Isaac Partouche, co-fondateurs de la start-up parisienne SolidAnim nous accueille dans ses nouveaux locaux d’El Segundo, à deux pas de l’aéroport international de Los Angeles.
“Nous avons ouvert le bureau de L.A il y a seulement quelques semaines. Nous sommes 3 actuellement : moi-même et deux personnes que je suis en train de former” explique le patron de cette PME qui compte une vingtaine de salariés à Paris. “Nous partageons l’espace avec une entreprise spécialisée dans les grues pour le cinéma” ajoute Isaac Partouche en nous faisant faire le tour du propriétaire.
Cette première implantation américaine, financée par une levée de fonds de 500 000 euros auprès de business angels français, devrait permettre à SolidAnim de rencontrer plus facilement ses clients, et développer sa présence sur le marché américain.
La réputation de SolidAnim à Hollywood est déjà bien ancrée. Outre la suite d’Avatar, sur laquelle SolidAnim devrait commencer à travailler prochainement, SolidAnim a collaboré à “The Walk”, le prochain film du réalisateur de “Forrest Gump” Robert Zemeckis (sur les écrans cette année), au second volet de “Alice au pays des Merveilles” et à l’adaptation du jeu vidéo “Warcraft”, qui sortiront tous deux en 2016.
C’est grâce à sa technologie, baptisée SolidTrack, qu’Isaac Partouche s’est fait connaitre. “Au départ, quand j’ai créé SolidAnim en 2007 avec mes associés Emmanuel Linoy et Jean-François Szlapka, notre spécialité était la motion capture” , raconte-t-il. Une technique permettant, grâce à des capteurs, d’enregistrer les mouvements d’un acteur et de les retranscrire sous forme d’animation sur ordinateur. Leur technologie a notamment été utilisée par les réalisateurs des films “Harry Potter” et “Hugo Cabret”.
Visualiser les effets spéciaux en temps réel
“Au bout de trois ans, nous avons voulu aller plus loin en inventant une technologie permettant de faire de la capture de mouvement en temps réel”, explique Isaac Partouche. L’équipe met alors en place une cellule de recherche et développement, qui accouche de SolidTrack. Ce système permet au réalisateur de visualiser directement les effets spéciaux, dans l’oeil de sa caméra, pendant le tournage.
“Auparavant, le réalisateur filmait ses sujets avec un fond vert ou bleu et il fallait ensuite faire un travail de superposition, mixant images réelles et de synthèse. On adaptait les décors en fonction de ce qui avait été tourné.” SolidTrack offre ainsi “une plus grande spontanéité” au réalisateur qui va “pouvoir suivre et cadrer ses personnages” avec davantage de confort et de flexibilité.
Aujourd’hui, le réalisateur peut repartir le soir même avec des images complètes. “Ce qui permet de réduire les coûts de post-production et de travailler beaucoup plus vite” explique Isaac Partouche.
Ces arguments ont séduit le réalisateur d’Avatar, James Cameron qui a prévu de faire appel à SolidAnim pour les prochains volets 2, 3 et 4 de son blockbuster. “Nous sommes les seuls à proposer cette technologie et avons été approchés par le producteur de Cameron, Jon Landau, qui a très vite été emballé. Plus tard, Cameron est venu tester le système. Il a vu défiler ses bonhommes bleus à l’écran et a posé tout un tas de questions techniques plutôt pointues, sur les algorithmes.”
Un savoir-faire français 
Se décrivant volontiers comme un “artiste contrarié”, poussé par ses parents vers des études scientifiques, Isaac Partouche a trouvé sa voie au sein du cursus Art et technologie de l’image à l’université Paris-8. “Une excellente formation, qui a été précurseur dans les années 80, en offrant le premier cursus spécialisé dans les images de synthèse. La France possède un vrai savoir-faire dans ce domaine, ce que l’on sait peu”, juge-t-il. Ce cursus compte parmi ses anciens élèves, l’un des grands spécialistes français des effets spéciaux, Pierre Buffin qui a travaillé à Hollywood sur des films comme Batman, Matrix ou FightClub.
“En France, notre gros problème, c’est que nous avons un savoir-faire mais que nous ne savons pas le vendre. Si Méliès avait été Américain, ici, on lui aurait consacré depuis longtemps un parc d’attraction !” 

Un petit déjeuner sur l'euro-dollar à Miami

Parce qu’on ne “réseaute” jamais assez, les chambres de commerce européennes de Miami, dont la FACC et ses homologues espagnoles, britanniques et allemandes notamment, organisent un petit-déjeuner “business” sur le thème “Economies et marchés financiers aux Etats-Unis et en Europe”, le jeudi 2 avril au Greenberg Traurig de Miami. De quoi bien commencer la journée!
Les membres comme les non-membres sont invités à se retrouver dès 8:30  am autour d’un buffet pour faire connaissance avec des cartes de visite en poche.
La conférence aura lieu à 9:00 am avecThomas Heierli, co-fondateur et président de la compagnie Global Wealth Management. Il abordera notamment la question de l’évolution du cours du dollar face à l’euro et au franc-suisse. La présentation sera suivie d’une séance de questions-réponses dès 9:30am.

Un documentaire sur la musique au Mali avant la guerre

Au Mali, où la musique demeure un profond vecteur d’unification culturelle, politique, et sociale, la guerre menée par les islamistes depuis 2012, et la” loi du silence” auquel le pays a été soumis, ont eu un impact important sur les populations.
Le documentaire “The last song before the war”, diffusé le 24 mars à l’Alliance française de San Francisco, revient sur le rôle de la musique au Mali, où l’un des plus grands festivals d’Afrique de l’Ouest, Le Festival au désert, a été interdire et forcé à l’exil.
Réalisé en 2011 par Kali Karskouskas, le documentaire revient sur l’émergence du rassemblement, et offre des images en haute définition de l’une des dernières éditions données dans le nord du Mali.
Créé en 2001, le Festival au Désert a été contraint de s’exiler au Burkina Faso pour mener à bien sa 12ème édition et les suivantes. L’événement, qui puise dans plusieurs siècles de culture musicale touareg, rassemblait dans le désert du nord de nombreuses communautés maliennes et africaines. Aujourd’hui, alors que le pays est toujours en proie à de fortes instabilités politiques et sociales, l’avenir du festival et de plusieurs milliers de musiciens reste incertain.

La presse US pas d'accord sur le vainqueur des départementales

Les miracles existent: les élections départementales françaises ont suscité de l’intérêt jusqu’aux Etats-Unis. Lundi, la presse américaine a dressé le bilan du premier tour du scrutin, qui avait lieu dimanche. Pour rappel: l’UMP-UDI est arrivée en tête de ce tour de chauffe, vu comme un baromètre de l’état de l’opinion, devant le Front national et le PS.
Le Wall Street Journal choisit de titrer son article-bilan sur “le revers” subi par le Parti socialiste et met en illustration une photo de Marine Le Pen (et non pas de Nicolas Sarkozy). Une défaite que le journal attribue à la mauvaise santé de l’économie française et aux “déficits publics persistants” qu’Hollande n’est pas parvenu à enrayer malgré « ses promesses » . “Remporter des sièges dans les assemblées locales pourrait étendre l’emprise du Front National sur les gouvernements locaux dans des domaines comme la gestion des routes, des écoles et le versement des subventions sociales. Cela pourrait aussi donner à Marine Le Pen un réseau d’élus-supporters et potentiellement accroitre la crédibilité du parti avant les élections présidentielles et législatives de 2017” .
Le site d’information économique Bloomberg met en avant les bons scores de l’alliance UMP-UDI au premier tour, “qui seront encore meilleurs au second” et soutient qu’ils profitent à Nicolas Sarkozy. Mais qu’un bon résultat dans les cantons “ne lui assure pas une victoire à l’élection présidentielle de 2017, son but ultime” , observe le journaliste. Qui interroge un expert britannique selon lequel l’alliance avec l’UDI explique les bons scores de dimanche mais que cette union “pourrait ne pas tenir compte tenu de l’histoire de la politique française” .
Bloomberg note aussi, pour enfoncer le clou, que l’UMP est divisée quant à l’attitude à adopter pour les seconds tours où elle n’est pas présente. “Nicolas Sarkozy n’a pas donné de consigne de vote tandis qu’Alain Juppé, qui projette de se présenter contre lui aux primaires, a appelé à voter socialiste pour empêcher le Front national de remporter des sièges” . (NDLR: En réalité la position d’Alain Juppé est plus complexe que ce qu’affirme Bloomberg, puisque tout en disant que la priorité est de faire barrage au FN, il affirme “respecter la ligne du bureau politique de l’UMP“, c’est-à-dire le “ni-ni”).
FN ou UMP-UDI: qui est le vainqueur? Le New York Times met tout le monde dans le même panier. “Les partis conservateurs se renforcent en France et le FN progresse” , titre-t-il. Mais précise dans son article que “les électeurs ne semblent pas avoir choisi de se tourner en masse vers le parti d’extrême droite” . Le quotidien new-yorkais décide de voir plus loin que le premier tour et termine son analyse des résultats en relativisant la montée en force frontiste. “Presque la moitié des électeurs français ont voté dimanche, peut-on lire. Il est difficile de préjuger du comportement des électeurs avant le second tour. Alors que le Front national obtient de bons scores aux premiers tours, il s’est révélé incapable de maintenir la dynamique aux seconds tours. Même si il sera un concurrent, peu de personnes pensent qu’il remportera assez de sièges pour contrôler un département en France” .
Le Washington Post relativise aussi le score du FN, jugeant que les résultats sont un “revers inhabituel” pour le parti de Marine Le Pen, qui “espérait que son discours anti-immigrés, anti-euro pourrait la propulser au sommet du premier tour, renforçant son but d’être un concurrent sérieux pour 2017“. La suite du feuilleton dimanche 29 mars.

Gestion de patrimoine: 3 anecdotes pour se souvenir de l'essentiel

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(Article Partenaire). Approche de la retraite, divorce, héritage, vente d’une affaire ou d’un bien immobilier important: il y a mille façons de se rendre compte  qu’on n’est pas toujours bien équipé pour gérer avec succès ces moments de la vie financière. Ou simplement pour faire les bons choix d’investissement. On a parfois besoin d’ un expert impartial, intègre et expérimenté à ses côtés pour les négocier avec succès.
Jeff de Valdivia, fondateur de Fleurus, conseil de gestion, est spécialiste de la gestion de portefeuille. Son métier est de guider ses clients vers de bons choix d’investissements à long terme et de les conseiller dans leurs décisions financières majeures. C’est aussi de les aider à redresser leur situation financière quand c’est nécessaire, en les conseillant sur les choix d’épargne et d’investissements adéquats. C’est enfin de les soutenir quand les marchés vacillent et les font douter de leurs décisions. C’est tout cela qui guide sa démarche et ce à quoi il s’applique avec chaque client, en ajustant son approche aux besoins de chacun d’entre eux.
Afin d’illustrer ses activités, tout en préservant l’anonymat des situations et des personnes, il nous livre trois anecdotes résultant de l’amalgame de plusieurs experiences et situations vécues.
L’avocat imprévoyant
Cet avocat, récemment divorcé, a de confortables revenus. Mais à 55 ans, avec trois enfants à l’université et exerçant une profession malmenée par la crise économique, il se retrouve pratiquement sans capital retraite et sans garantie solide de stabilité de revenus. Pour l’aider à faire face à ses écheances et à ses incertitudes, Fleurus fait un diagnostic financier complet, arrive à la conclusion que le client a besoin de contribuer prioritairement à sa retraite.
“Nous avons préconisé l’augmentation rapide des contributions mensuelles pour la retraite à hauteur de $1,000 et jusqu’à $2,000 par mois, la cessation des contributions aux comptes épargnes études, la réduction des dépenses discrétionnaires et la consolidation de plusieurs comptes retraite en un seul, afin d’en rationaliser la gestion” explique Jeff de Valdivia.
Ce diagnostic a permis au client de prendre conscience du besoin urgent qu’il avait de réorienter ses priorités financières en faveur de sa retraite et de poser les premiers jalons d’une gestion à long terme plus adaptée à ses besoins futurs.
Le médecin et les mauvais conseillers
Ce médecin, presque arrivé à l’age de la retraite, a récemment investi dans des parts de “limited partnerships” dans le domaine de l’énergie. Il n’est pas sûr d’ avoir pris une bonne décision et approche Fleurus pour faire un diagnostic: Que valent ces participations? Est-il possible et souhaitable de les liquider?
“A l’examen il est rapidement apparu que les investissements étaient inappropriés vu l’âge de l’investisseur et ses besoins potentiels de liquidités, lesquels pouvaient devenir immédiats en cas de maladie ou d’incapacité de travail ” constate Jeff de Valvidia. “ De plus, un examen de la documentation nous a permis de voir que les agents de placement, qui jouaient aussi le rôle de conseillers financiers, avaient touché des commissions très élevées.”
Après avoir conclu que la taille excessive des commissions était probablement à l’origine des choix d’investissement proposés au client, nous avons suggéré au client d’ engager une procédure en justice à l’encontre des conseillers financiers pour manquement à leur devoir de fiduciaire. Cette procédure aurait eu pour objet de permettre au client de récupérer tout ou partie des commissions et l’ annulation des investissements ou leur rachat anticipé dans des conditions favorables. Afin de ménager ses relations avec ses conseillers financiers existants, le client a choisi de ne pas suivre ce conseil. Nous conseillons, le client decide.
L’ héritière
Une femme de 35 ans hérite d’une partie du patrimoine de son père, récemment décédé alors qu’il dirigeait une compagnie pharmaceutique avec un produit en phase d’accréditation par la Federal Drug Admistration. Une partie importante de l’héritage est faite de stock options sur la compagnie du défunt. Fleurus est contacté pour guider cette cliente dans la gestion de son patrimoine maintenant considédrablement agrandi.
Nous avons tout d’abord évalué les stock options, ce qui n’était pas sans difficulties, compte tenu de la taille modeste de l’entreprise, des volumes réduits traités dans les marchés et du risque associé au statut du produit phare de la société, en phase d’accréditation par les autorités fédérales. Nous avons ensuite mesuré l’impact fiscal lié à l’exercice potentiel de ces options. Pour finir, nous avons recommandé un plan de liquidation” explique Jeff de Valdivia.
Suite à ce travail d’évaluation le projet de désinvestissements des stock options a été validé par le client et Fleurus a proposé une nouvelle allocation d’actifs plus équilibrée et adaptée dont le client a approuvé la mise en place.
Comment en savoir plus
Ces trois anecdotes illustrent une partie des services offerts par Fleurus à ses clients. Nous vous invitons à consulter notre site internet: www.fleurus-ia.com pour obtenir plus de détails sur notre approche de la gestion patrimoniale et notamment sur la philosophie de gestion qui nous anime. N’hésitez pas aussi à nous joindre directement en nous appellant au (203) 919-4980 ou en nous écrivant à [email protected].
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le Québec va parrainer le programme bilingue de PS 84

A la “Soirée culturelle francophone” de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), vendredi à l’ONU, il y a eu des discours peu écoutés, un buffet bien garni pris d’assaut par plusieurs centaines de personnes, un groupe d’ambassadeurs jouant du soft-rock… Et un grand sourire sur les lèvres de Talcott Camp.
La présidente américaine d’EFNY (Education en français à New York, ex- Education française à New York), le groupe de parents d’élèves qui a lancé les premiers programmes bilingues français-anglais dans la ville, avait deux raisons d’être heureuse: elle a reçu le Prix de la diversité culturelle, attribué par l’OIF à une association ou un individu qui promeut la francophonie.
Et le programme bilingue de PS 84, dans l’Upper West Side, va être officiellement “parrainé” par le Québec, dans le cadre de l’initiative de l’OIF “Parrainer une école”, où un pays membre de l’organisation francophone choisit de collaborer avec un établissement pour le faire connaitre auprès de ses ressortissants et le soutenir, en lui fournissant des ressources pédagogiques notamment.
Nous sommes très fiers d’être les premiers à soutenir une école, a souligné le délégué général du Québec à New York, Jean-Claude Lauzon, qui avait fait le déplacement. “Ça rejoint notre volonté de soutenir le bilinguisme à New York” .
Les parrainages pourront prendre des formes diverses (soutien financier, donation de livres, échanges avec un établissement scolaire du pays partenaire…). A PS 84, le partenariat, qui intervient après la visite de la ministre chargée de la francophonie en février, pourrait donner lieu à une “Journée du Québec” à l’école et la mise en place d’un échange avec une école de la province.
Pour Talcott Camp, de tels parrainages peuvent aider les programmes bilingues à recruter et faciliter l’acheminement de livres et d’autres supports. “Il y a beaucoup de familles issues de pays francophones à New York qui ne connaissent pas ces programmes, indique-t-elle. Nous cherchons à attirer ces familles” .

Le District dans les starting blocks

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Le District devrait ouvrir le lundi 30 mars. Si tout va bien.“Là, on attend toujours le gaz, alors il y a encore une petite incertitude”, soupire Laurent Vasseur, qui essaie de rester zen malgré tout.
Pour le directeur des opérations du District, cette dernière ligne droite est la plus stressante. Cela fait près de deux ans qu’il planche, avec l’investisseur Peter Poulakakos du groupe HPH, sur ce marché et restaurant à la française, inspiré du modèle d’Eataly. Sur 2.700 mètres carrés, Le District, inséré dans le nouvel espace commercial Brookfield Place, entend devenir un lieu emblématique de l’influence française à New York.
Tout le décor est prêt, ne manque que la nourriture (et le gaz donc). En ce vendredi 20 mars, l’espace grouille de monde. Des petits groupes de jeunes, l’air un peu perdus, suivent des formations autour de tables hautes. D’autres polissent des couverts. Des apprentis crêpières testent le matériel. Des manutentionnaires déballent des cartons remplis de confitures artisanales, moutardes de Dijon, huiles d’olive à la truffe, chocolat noir, et conserves de délices d’artichauts.
Le District va employer, au total, 359 personnes. “On en a déjà 283, il nous en manque encore. Le plus dur à trouver, ce sont les cuisiniers”, raconte Laurent Vasseur, à une table de bar.
A l’intérieur, Le District ressemble à la fois à un food-court et à une épicerie haut-de-gamme, avec des îlots thématiques entourés de tables hautes où l’on pourra dîner ou déjeuner. “Nous sommes un grand restaurant où les gens peuvent faire leurs courses”, résume Laurent Vasseur. A l’origine, les patrons ont voulu recréer l’ambiance d’un marché à la française, mais le résultat est plus luxueux, propre et lisse que ce que l’on trouve de l’autre côté de l’Atlantique.
La fromagerie servira quelques plats (fondues, croque-messieurs) à déguster sur un comptoir à côté. Même principe du côté de la boulangerie, qui cuira 16 sortes de pains sur place. Un stand vendra des gaufres belges et des crêpes banane-Nutella. A la charcuterie, vous trouverez toutes les spécialités françaises : saucissons, jambons, terrines…
Dans la partie traiteur, chacun pourra acheter des tomates farcies, de la choucroute, du boeuf bourguignon. On trouvera aussi un salad bar, et un “bar à mousses au chocolat” (sic). “Côté prix, on se situe dans la même gamme de prix que Whole Foods”, affirme Laurent Vasseur. La petite partie épicerie permettra de remplir son chariot de diverses spécialités françaises – conserves, thés, chocolats… “Au total, en comptant tous les stands, nous aurons environ 5.000 types de produits”, calcule Laurent Vasseur.
Le District a aussi imaginé un service “concierge” pour clients pressés, qui peuvent déposer leur liste de courses et récupérer leurs sacs plus tard, à la sortie du travail. Le District prévoit aussi de mettre en place un système de livraison, et de la vente en ligne, dans les mois à venir.
L’espace comporte aussi un bistrot, appelé Beaubourg, dont les portes s’ouvriront vers l’extérieur, avec des tables dehors. On pourra ainsi déjeûner face à l’Hudson. Au menu, du  français très classique: moules, escargots de Bourgogne, cuisses de grenouilles, navarin d’agneau, steak-frites…Au total, le restaurant comptera 200 places.
Dans une pièce attenante, les fondateurs ont imaginé un concept de restaurant de luxe, L’Appart – qui ouvrira en mai. Il faudra prévoir une addition comprise entre 200 à 300 dollars par personne, en comptant les boissons. “Ce sera plus une expérience qu’un dîner gastronomique classique. La salle reproduira une salle à manger, avec des banquettes, des livres dans des bibliothèques, une cuisine ouverte, une atmosphère très chaleureuse. L’idée, c’est que le chef surprenne les clients en leur faisant tester divers plats, selon le marché du jour”, explique Laurent Vasseur. Toute la cuisine sera supervisée par le chef Jordi Vallès (ex chef du St Régis, à Miami) ainsi que par Fabrice Renaudino et Nicolas Abello.
Si Le District gère directement les restaurants et tous les stands, deux entités sont indépendantes. La fleuriste Yasmine Karrenberg dispose d’un corner. Installée à New York depuis 1996, cette Française, qui a monté son entreprise de fleurs en ligne en 2011, a sauté sur l’occasion. Il s’agit de son premier point de vente physique. “En plus, je suis basée à Tribeca, ce n’est vraiment pas loin. Je suis ravie de pouvoir rencontrer mes clients dans cet espace propice aux échanges”, dit-elle.
Egalement indépendante, la boutique provençale La Cure Gourmande, qui possède une trentaine de magasins en France et dans le monde, occupera tout un coin. Et permettra de se remplir les poches de nougats, calissons, caramels et chocolats.

Pourquoi ne peut-on pas payer par carte aux péages américains?

L’histoire est arrivée à plus d’un Français aux Etats-Unis. Quand Benjamin prend le péage de sortie du George Washington Bridge, entre New York et le New Jersey, il n’a pas de liquide pour payer.
Sans E-ZPass, ce pass qui permet de payer automatiquement le péage sans avoir à s’arrêter, il ne lui reste que sa carte de crédit. Problème : les péages n’acceptent pas la carte. La galère commence. « L’agent de service dans la guitoune appelle un autre agent qui vous donne un formulaire – Deferred Toll Payment Request – à remplir. On y note noms, plaque d’immatriculation et numéro de permis de conduire. » Pour certains, il est demandé de faire demi-tour auparavant pour ne pas encombrer la circulation. « Ensuite, il faut payer par carte sur internet en renseignant un numéro disponible sur le formulaire. »
Compétence des Etats, les routes aux Etats-Unis connaissent des systèmes de péage différents. Depuis 2009, l’Ohio par exemple propose un système de paiement par carte, en plus de l’E-ZPass local et du liquide, pour offrir un « service complet et accommodant pour le consommateur ». Mais dans d’autres Etats, comme New York, ce n’est pas le cas. Pourquoi?
La réponse est tout d’abord pratique. Les autorités autoroutières à travers les Etats-Unis ont entamé dès les années 80 une réflexion sur la réduction de la pollution et des temps d’attente aux abords des péages. Payer par carte, comme en liquide, ralentit le passage des véhicules et génère des bouchons.
L’autre raison est économique: “Mettre en place un système de paiement par carte engendre des coûts. Nous ne l’avons pas encore envisagé”, avoue Ron Marsico du département des Relations publiques du Port Authority of New York and New Jersey, en charge de la gestion des ponts et des tunnels.
Plutôt que la carte bancaire, les autorités new-yorkaises et les gestionnaires d’autoroutes ailleurs dans le pays ont décidé de développer des systèmes de paiement automatique, qui permettent de fluidifier le trafic aux péages (E-ZPass à New York et dans 14 autres Etats, Sun Pass en Floride, Tx Tag au Texas…), voire des portiques qui débitent directement votre carte bancaire. «Deux tiers des automobilistes new-yorkais utilisent E-ZPass et parmi ceux-ci, 83% ont lié leur carte de crédit à leur pass » explique Dan Weiller, directeur de la communication du New York State Thruway. « Il est très simple d’acheter un E-Z Pass dans des magasins ou sur internet. Le système est de plus en plus prisé car il permet de faire des économies. »
Une réponse séduisante mais qui laisse sur le bas-côté les automobilistes comme Benjamin, qui n’a pas d’E-ZPass. « Le système est ainsi et les incidents liés au manque de liquide sont très rares » poursuit Ron Marsico. D’ailleurs, la plupart des péages possèdent heureusement des bornes de retrait de liquide en cas d’oubli. Cela vous évitera quelques klaxons et insultes.

2017: l'appel de Jacques Attali aux Français de l'étranger

Jacques Attali veut présenter un programme présidentiel pour 2017. Et pour trouver des idées neuves, il compte notamment sur les Français de l’étranger. Il le dit en exclusivité à French Morning.
“Il faut éviter que le débat de 2017 ne s’enlise dans une querelle de personnes”. Pour réaliser ce miracle, Jacques Attali a une solution: concocter un programme sans candidat, ou en tout cas avant le candidat. “Sans être candidat moi-même -bien sûr- je veux proposer aux Français un programme de bon sens, dès l’automne 2015, pour que l’année 2016 soit une année de discussions, de débat”.
Screen Shot 2015-03-20 at 10.17.30 PMPour ce faire, le célèbre conseiller des princes français a rassemblé “un très grand nombre d’experts, qui ont commencé à travailler”. Mais il veut aussi recueillir les contributions de tous ceux qui le voudront et lance pour cela un site internet. France2022.fr est en ligne depuis ce vendredi. Il s’adresse à tous les Français mais Jacques Attali souhaite “en appeler plus particulièrement aux Français de l’étranger” dit-il à French Morning. “Là où ils habitent, ou ont habité, ils ont remarqué des modes de gouvernement, des législations, des formes politiques, culturelles, sociales (…) qui peuvent êtres des idées importables en France”.
Quant au supposé désamour des Français de l’étranger pour leur pays d’origine, l’économiste dit se méfier des discours à l’emporte-pièce: “quand je voyage et que je parle à des Français à l’étranger, 8 fois sur 10 ils commencent par me dire que tout va très mal en France puis ils m’expliquent que leur travail là où ils sont est de vendre des produits français! On connaît cette schizophrénie française, mais le plus important est que ces Français ont une fierté nationale, une envie de voir leur pays s’en sortir et eux savent mieux que quiconque que la France est un grand pays exportateur, ouvert sur le monde, qui doit s’attaquer à ses problèmes structurels, pas se refermer sur lui-même”.
Sur le site France2022.fr, les contributeurs volontaires peuvent donc choisir entre 4 thèmes:

  • La société: les fondements du vivre-ensemble
  • L’économie: le plein emploi et la résilience de l’appareil économique
  • Les territoires
  • L’environnement
  • La France dans le Monde

Pour chaque thème, plusieurs sous-thèmes sont proposés, puis l’internaute se voit demander de résumer son idée en 5 lignes, avant de la développer en maximum 2000 mots.
Au final, ce sont les experts réunis par Jacques Attali (qui ne sont pas identifiés sur le site), qui rédigeront ce qui n’est pas un nouveau rapport Attali “mais un programme électoral qui sera donc publié à l’automne 2015″. Ces propositions seront ensuite débattues tout au long de 2016 “et le programme pourra alors être changé en fonction de ces débats”. “Notre souhait est ensuite qu’un candidat ou une candidate s’en empare, que son programme s’inspire de ce que nous aurons publié”. Dans ce cas, et dans ce cas seulement, dit-il “je soutiendrai ce candidat”.