Accueil Blog Page 1093

La FACC de Miami lance un tournoi de foot

Vous avez toujours voulu montrer à vos potes vos passements de jambe à la Zizou et vos frappes qui font mouche. La FACC de Miami a exaucé votre rêve. Avec le club des Fort Lauderdale Strikers, la chambre organise son premier tournoi de foot ce dimanche 15 mars.
Règles du jeu: des matches en 5 vs 5 (ou 6 vs 6) dans le maillot de votre équipe préférée. Chacun est assuré de jouer au moins une heure. Largement de quoi mettre au moins une lucarne. Venir équipe de chaussures pour terrain synthétique (pas de crampons). Les vainqueurs gagneront deux tickets chacun pour voir les Strikers jouer contre les New York Cosmos le 4 avril.
Inscriptions individuelles ou par équipe de cinq. Que le meilleur gagne!

Combien ça coûte: utiliser une carte française aux US?

0

Une bonne idée d’utiliser sa carte française aux Etats-Unis? Même si on réside pour quelques mois, il peut y avoir des raisons. Ouvrir un compte ici est parfois compliqué. Mais sachez à quoi vous attendre: ça coûte cher. Voire très cher.
1. Les retraits aux distributeurs (ATM)

Avant tout, il faudra bien sûr s’assurer que votre carte est acceptée à l’international (c’est le cas des Visa et Master Card), et que les plafonds de paiement et de retraits sont suffisamment élevés. Si c’est le cas, obtenir du cash ne sera pas un problème. Vous trouverez des distributeurs à tous les coins de rue dans les grandes villes, mais il faut différencier ceux qui sont installés dans les banques, et les autres qu’on trouve un peu partout, notamment dans les “delis”. Ces derniers ont pour eux leur côté pratique, mais les retraits y sont plafonnés à 200$, et surtout, ils prélèvent des frais fixes de 2 à 3$ (voire plus) qui s’ajoutent à la commission de votre banque!
Un retrait avec votre carte en banque occasionne des frais variables selon les établissements (un pourcentage du retrait) et/ou  des frais fixes. Le Crédit Agricole par exemple, facture 3,25€ par retrait, plus 2% du montant. Cela correspond à une moyenne pratiquée dans la majorité des banques. Mieux vaut alors éviter de faire plusieurs petits retraits, car vous laisserez davantage d’argent en frais.
2. Les retraits gratuits
Dans certains cas, les retraits sont gratuits. Les clients de HSBC en France peuvent ainsi retirer sans frais dans les distributeurs américains de la banque. Et si vous êtes à la BNP Paribas, vous pourrez retirer gratuitement dans les établissements de la Bank Of America. Attention, ce bon plan s’applique seulement dans ces distributeurs, et n’est pas valable ailleurs.
3. Les paiements par carte
Les nouveaux arrivants en seront peut-être surpris, on ne vous demandera pas toujours votre code confidentiel lors du paiement. La plupart du temps, votre signature suffira car les cartes à puces sont encore très peu répandues aux Etats-Unis (c’est en train de changer).
C’est aussi plus économique que le retrait, les frais prélevés par votre banque étant généralement moins élevés. A titre d’exemple, le Credit Mutuel applique un prélèvement de 0.33€, plus 2.25% du montant. La BNP facture 0.80€, auquel s’ajoute 2.90% du montant.
A noter que certaines banques ont instauré des montants de commission plafond et plancher. Le CIC notamment prélève une commission de 2.90%, mais ne facturera jamais plus de 8.15€ quel que soit le montant de la transaction. A l’inverse, la Banque Postale ou la Société Générale ponctionnent quoi qu’il arrive un minimum de 1€. Bref, avant votre voyage, pensez à prévoir un petit détour par votre banque, afin d’éviter les mauvaises surprises en revenant de vacances.

Jean Reno s'affiche à Austin

Alliez cinéma et gastronomie avec une touche d’ambiance française, le résultat fait généralement des heureux. Le Café Crème d’Austin vous propose de venir tester la recette lors de sa première soirée spéciale “cinéma français” le vendredi 27 mars. Le café projettera “Le Chef”, avec Jean Reno et Michaël Youn, et proposera gâteaux, crèpes, sans oublier les indispensables cornets de popcorn.
Le film de Daniel Cohen, « Le Chef » est plutôt bien choisi pour l’occasion : petit cuistot amateur de grande cuisine, Jacky Bonnot (Michaël Youn) 32 ans, est doté d’un talent certain. Mais alors qu’il rêve de carrière prestigieuse et de restaurants étoilés, sa situation financière l’oblige à vivre de petits boulots peu prometteurs. Le chef Alexandre Lagarde (Jean Reno) vit lui la situation inverse : à la tête d’un restaurant renommé, sa réputation est menacée par le groupe propriétaire de l’enseigne. Le sort réunira les deux fins gourmets dans un duo particulièrement pimenté !
 
 

Le restaurant de Nafissatou Diallo fermé pour cause d'incendie

Les clients de Chez Amina, le restaurant de Nafissatou Diallo dans le Bronx, devront être patients. Victime d’un incendie en cuisine, l’établissement de l’ancienne femme de chambre est fermé depuis fin février. Il n’est pas clair quand il rouvrira.
Nous avons récemment eu un incendie dans la cuisine. Heureusement, personne n’a été blessé. En conséquence, nous serons fermés pour réparation jusqu’à prochain ordre, peut-on lire sur la page Facebook du restaurant. Soyez patients avec nous, nous travaillons avec diligence pour être en mesure de vous servir” .
Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui a fait chuter Dominique Strauss-Kahn, a ouvert cette tablée africaine sur Boston Road en mai 2014, deux ans après la fin du bras de fer judiciaire qui l’opposait au civil à l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI). Elle aurait obtenu 1,5 million de dollars à l’issue des poursuites.
Un appel au numéro de portable listé pour le restaurant est resté sans réponse.

Stromae va faire danser Miami

Stromae va faire un détour par Miami. La star belge, qui effectuera à partir d’avril une ambitieuse tournée nord-américaine, sera le 12 septembre au James L. Knight Center, avant de prendre la route Washington (16 septembre), Philadelphie (17 septembre), Boston (18 septembre) et New York (le 1er octobre).

Stromae a commencé à faire parler de lui en 2009, avec son titre « Alors on danse ». Ses rythmes électro et ses textes forts ont fait de Paul Van Haver une véritable icône. Et ce, en seulement deux albums, « Cheese » et « Racine Carrée ».

Ce succès rapide et soudain a poussé le chanteur belge à vouloir prendre un petit break artistique, alors que sa carrière était à son zénith. Son dernier album fut d’ailleurs l’album le plus vendu en France en 2013. Un petit conseil: n’attendez pas pour prendre vos tickets.

Envie de Bolivie ?

(Article Partenaire) Mon voyage sur mesure en Bolivie commencera par l’atterrissage à 4000 mètres à La Paz, plus haute capitale du monde, encerclée de géants enneigés perchés à plus de 6000.
 
Rareté de l’oxygène, goût sec des hauts plateaux qui pique la langue, sensation d’ailleurs immédiate.
Je me perdrai dans les couleurs et les senteurs des marchés populaires, assisterai au défilé joyeux et bruyant d’une bande de caporales ou de morenos, m’émerveillerai de voir l’Illimani surgir à tout instant entre deux immeubles.
Puis j’irai contempler le Titicaca, sacré lac, lac sacré, que les incas ont paré de leurs légendes fantastiques.
Et je me dégourdirai les jambes en sautillant de l’île du soleil à celle de la lune.Je traverserai l’altiplano pour dévorer l’immensité blanche du salar d’Uyuni, dont les limites flottent dans l’infini.
J’irai taquiner les flamants qui pataugent, impassibles, dans l’eau glacée des lagunes du Lipez, tandis que des vigognes farouches gambadent alentour.
J’éprouverai l’Histoire, tragique et magnifique à la fois, qui a modelé Potosí et Sucre, villes coloniales aux destins mêlés.
Je ferai monter l’adrénaline en descendant à vélo la route des Yungas.
Quelques heures, à peine plus de kilomètres, pour passer du froid aride des Andes à la chaleur et à l’éxubérance des vallées tropicales.
Elles annoncent la grande plaine qui, plus bas, s’étire interminablement jusqu’aux confins du pays, couverte d’Amazonie au nord, de llanos au sud.
Les Llanos ? Près de Santa Cruz, je découvrirai les Missions Jésuites, exquis vestiges de l’épopée des soldats de Dieu en Amérique latine, et temple moderne de la musique baroque.
La Bolivie m’aura dévoilé, plus que ses mondes, la force de son authenticité.
 
——————————————————–
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Vincent Macaigne: "Je ne suis pas un grand fan de New York"

C’est l’histoire d’un type qui s’entête à rester à New York pour reconquérir la femme qu’il aime. Ce type, c’est Vincent Macaigne, cet acteur, réalisateur et metteur en scène devenu en trois ans une sorte d’icône du jeune cinéma français (“Tonnerre”, “Deux automnes, trois hivers”, “Eden”, “Tristesse Club”).
En France, il est à l’affiche depuis le 11 février d’ “Une Histoire Américaine”. Ce deuxième long-métrage d’Armel Hostiou sort le 10 mars aux Etats-Unis, sous le titre “Stubborn”. Un film sur New York, le statut de l’étranger, le rapport hostile que cette ville peut entretenir avec ses nouveaux arrivants. Vincent Macaigne y joue un trentenaire paumé à la calvitie naissante, qui parle anglais avec un fort accent français.
Un personnage qui n’entre pas exactement dans la case du “Frenchy” charmeur perdu à New York, à la Melvil Poupaud dans “Broken English” ou Romain Duris dans “Les Poupées Russes”.“En fait, je joue un rôle de Francais un peu sale, un peu méchant, un peu agacant. Je ne suis pas charmant, le film ne laisse pas de place au charme d’ailleurs, et cela devient une tragédie”, dit-il par téléphone, tout en marchant quelque part en Pologne, où il tourne un film en costumes d’Anne Fontaine.
“Une Histoire Américaine” a été tourné de manière “très libre, sans scenario”, affirme Vincent Macaigne. “Armel m’a proposé cette idée et deux semaines plus tard on était dans l’avion. On a trouvé des acteurs rapidement sur place, on n’était pas payé, ça s’est fait à l’arrache, sans budget, au débotté. C’était pour le geste : on voulait essayer quelque chose, et voir ce qui allait se passer”, explique l’acteur, qui a aussi participé à l’écriture du film.
Le tournage a eu lieu en deux temps, en 2012 et 2013, à Harlem, Manhattan, Brooklyn, et dans le Bronx. L’équipe logeait au fin fond de Brooklyn, près du métro Kingston Avenue à Crown Heights, puis pour le second tournage, encore plus loin. “Je ne me souviens plus où exactement mais ça craignait un peu…. C’était au-dessus d’un resto du coeur où il y avait des gens pas très bien, des malades, des mutilés.”
A une époque où beaucoup de Français s’enthousiasment pour New York, Vincent Macaigne reste assez imperméable à tout cela. “Les gens adorent New York, moi j’aime bien, mais je suis pas un grand fan, c’est pas la ville dont je rêve. C’est une très grande ville, je n’ai rien contre, on peut y vivre heureux, mais je ne ressens pas nettement cette énergie dont les Français parlent”, avance-t-il, avec cette manière de dire une chose, de revenir en arrière, de refuser toute forme de schématisation.
“Tout ce côté hispter, ça me parle pas trop”, poursuit-il. Le New York qu’il préfère se situe plutôt dans les lisières. Dans le Bronx. Ou du côté des docks de Red Hook, où l’équipe s’est rendue pour un repérage. “C’est très beau là-bas, il y a quelque chose d’assez sauvage.” 

 

Good France: la cuisine française pour moins cher aux US

Le gouvernement français met le couvert. Pour promouvoir la gastronomie française, il lance l’initiative Goût de / Good France, ce jeudi 19 mars.
Le principe : 1.300 restaurants, partout dans le monde, proposeront des menus gastronomique à tarifs avantageux (prix variables selon l’établissement). Parmi eux, 45 sont situés aux Etats-Unis.
Attention, mieux vaut avoir faim. Les chefs proposeront “un menu à la française avec un apéritif de tradition française, une entrée froide, une entrée chaude, un poisson ou crustacé, une viande ou volaille, un fromage français (ou une sélection), un dessert au chocolat, des vins et un digestif français”.
Voici quelques restaurants participants (la liste complète ici):
– A New York : Ladurée, Racines, Madison Bistro, Provence en boîte, Tessa, OCabanon, Benoit New York, Atrium Dumbo, CORE:club…
– A Los Angeles : Church & State, On Sunset, Face…
– A San Francisco : Café de la presse, Zola.
– Au Texas : Cadot (Dallas), Bistro Vatel (San Antonio), Kris (Houston), Saint-Emilion (Fort Worth).
– En Floride : Chez Boet (Naples), Maison Blanche (Longboat Key).
D’autres restaurants participent à l’opération à San Diego, Chicago, Boston, ou encore à Montpelier.

Un salon musical français à Carnegie Hall

Le Carnegie Hall se transforme en salon musical. La harpiste Caroline Léonardelli et la mezzo-soprano Julie Nesrallah allieront leur talent et leur charme au Weill Recital Hall, ce samedi 21 mars (8pm), pour un concert appelé “Impressions de France”.
Les deux artistes joueront des morceaux de Grandjany, Saint Saëns, Roussel, Hahn, Debussy et Büsser. La Franco-canadienne Caroline Léonardelli a sillonné le Canada avec sa harpe, jouant avec les orchestres symphoniques de Montréal, Québec, d’Ottawa et de Gatineau. Julie Nesrallah, elle, squatte les ondes de CBC, le groupe de médias public canadien, où elle anime une émission musicale , “Tempo” . Elle joue et dirige “Carmen on Tap” , un opéra inspiré de l’œuvre de George Bizet.
 

Abd Al Malik, chez lui à New York

Abd Al Malik est bien loin de la France et de ses polémiques, en ce vendredi après-midi. On retrouve le rappeur-slameur-écrivain-réalisateur sur les marches de l’université Fordham (Manhattan), où il vient parler de son film, “Qu’Allah bénisse la France”, qui retrace son enfance en banlieue entre études brillantes le jour et délinquance le soir, rap et islam. “Je viens dire aux Etats-Unis, voilà la situation de votre amie la France. En tant qu’amie, on a besoin de votre aide” .
On ne peut s’empêcher de penser qu’Abd Al Malik serait plus heureux aux Etats-Unis qu’en France. Raillé dans l’Hexagone pour être “bien-pensant”, ce défenseur des différences et des communautés a déclenché une tempête médiatique en déclarant récemment dans Télérama que Charlie Hebdo n’aurait pas dû multiplier les caricatures du Prophète en raison du contexte de “pression extrême sur les musulmans” . Cette sortie n’aurait choqué personne aux Etats-Unis. Certains grands medias ont d’ailleurs appliqué à la lettre cette philosophie, quand ils ont décidé de ne republier la “Une” du “numéro des survivants” de Charlie Hebdo.
Il plaide aussi pour l’enseignement du “fait religieux” à l’école et décrit comme “merveilleux” le fait que Bill de Blasio ait décidé que deux fêtes musulmanes seraient jours fériés dans les écoles publiques new-yorkaises. “Je suis admiratif de la mentalité d’une ville comme New York. Evidemment, c’est une histoire différente de l’histoire française. Mais il y a un dynamisme ici, une volonté de relever ce qui est pour moi le défi du XXIème siècle: le vivre-ensemble. Il ne s’agit pas de reproduire ce système en France, mais les Américains sont venus il y a quelques siècles en France pour s’inspirer des idéaux démocratiques, l’inverse doit se produire aujourd’hui” .
L’artiste l’admet lui-même: il connait peu les Etats-Unis, qu’il a visités pour le travail uniquement. Il les considère cependant comme “une grande civilisation, dont la France doit s’inspirer. Comme Alexis de Tocqueville nous a encouragés à le faire” . Les Américains, eux, le découvrent. Il a fait l’objet d’un portrait en 2012 dans le New York Times. Le quotidien était intrigué par l’ascension de ce rappeur d’origine congolaise, musulman mais élevé dans une famille catho, admirateur de Camus, qui “pousse pour créer une nouvelle identité française” . “Je suis au carrefour de plusieurs identités, la banlieue, l’école, le savoir, la religion…, aime répéter Abd Al Malik. Je peux mettre des mots sur les maux. 
Le 11-Septembre, origine des “confusions entre islamisme et islam” , a donné une autre dimension à son message. En 2006, il sort “12 septembre 2001” , dans son album “Gibraltar”, dans lequel il raconte la difficulté d’être musulman après les attentats. Une chanson qu’il aurait très bien pu écrire en 2015? “Oui, sauf que, corrige-t-il, j’ai le sentiment que les choses se sont dégradées. Une partie de la communauté nationale est rejetée en France de manière systémique, dit-il. On vit une époque dangereuse. Si on ne fait pas attention, on peut être au bord de quelque chose qui pourrait donner une guerre civile.
Film à New York
Alors, pour répondre à cette France qui “a peur” , il écrit. Des chansons, mais aussi des livres. Son petit dernier, Place de la République, publié chez l’éditeur d’ Indignez-vous! de Stéphane Hessel, accuse la république de ne pas traiter tous les Français de manière égale. D’interview en interview, il critique une classe politique et médiatique “irresponsable et incompétente” , “pas à la hauteur de l’Histoire et du patrimoine de la France” , qui nourrit le Front national. Il dénonce une “crise des valeurs” . Et plaide pour promouvoir l’éducation comme rempart à la division. “Je n’ai aucune volonté politique, je suis là pour faire du lien, pour témoigner” .
Abd Al Malik utilise maintenant l’image pour faire passer son message. Son premier film, “Qu’Allah bénisse la France”, est basé sur son autobiographie du même nom sortie en 2004. Dans ce film en noir et blanc, similaire à “La Haine”, il décrit son enfance dans la cité strasbourgeoise Neuhof, entouré d’une fresque de figures attachantes comme son frère, sa mère, sa future femme et une enseignante qui l’encourage à aller de l’avant. “Les réalisateurs sont les romanciers du XXIème siècle” , dit-il, pour expliquer son choix de se lancer dans le 7eme Art.
Peu après son interview à French Morning, Abd Al Malik s’est retrouvé devant des étudiants de Fordham, les élèves du French  Heritage Language Program et quelques curieux, venus l’écouter parler de son engagement lors d’une masterclass. “Etre humaniste, c’est pas un trip. C’est vital” , leur a-t-il dit, en les exhortant à “changer le monde” . “Vous le devez! 
Il repartira en France après la présentation, dimanche 8 mars, de son film au festival Rendez vous with French Cinema d’uniFrance, mais reviendra le 30 pour une discussion a Albertine et pour participer au festival Focus on French Cinema à Greenwich. Il retrouvera New York cet été pour tourner son deuxième film, qui est actuellement en cours d’écriture. “Ça sera un grand roman social mis en image” entre la France et New York, souffle-t-il, sans en dire plus. “Moi j’aime la France, j’aime mon pays. Mais j’aime un pays idéal, qui n’existe pas encore” .

Des soirées de ciné francophone à l'Alliance française de LA

Dans le cadre du mois de la francophonie, l’Alliance Française de Los Angeles organise un festival de découverte de films francophones. Tous les films seront suivis d’une discussion avec la salle, et d’une réception.
– Louis Cyr, l’homme le plus fort du monde (Québec)  Jeudi 12 mars à 7pm
Un biopic sur l’histoire de l’homme le plus fort du monde, à la fin du XIXème siècle, et son combat pour garder ce titre.
– Pas son genre (Belgique)  Jeudi 19 mars à 7pm
Dans ce film de Lucas Belvaux, un jeune prof de philo tombe amoureux d’une coiffeuse un peu vulgaire.
– Guillaume et les garçons, à table ! (France)  Jeudi 26 mars à 7pm
Comédie autobiographique signée Guillaume Gallienne, acteur de la Comédie française. Elle raconte, avec beaucoup d’humour, l’histoire d’un jeune garçon à la recherche de son identité, et sa relation complexe avec sa mère.

Pourquoi les Américains adorent-ils le brunch ?

Comment y échapper ? Le brunch, à New York en particulier, est la norme du repas de fin de semaine. Le samedi et le dimanche, la carte habituelle des restaurants fait place à une sélection de plats à base d’oeufs, de pancakes et de bacon. Le dimanche à midi, il n’est pas rare de devoir patienter quarante minutes dans certains restaurants avant d’obtenir une table.
Si la France s’est aussi mise à l’heure du brunch depuis une dizaine d’années, rien à voir avec l’ampleur que ce repas a pris aux Etats-Unis. Pourquoi ?
Première raison: l’ancienneté du phénomène. Les Etats-Unis se sont mis au brunch depuis plus d’un siècle. Au départ, le brunch n’est pas américain, mais anglais. Il a été inventé dans certaines familles aisées, qui attendaient que les hommes soient revenus de leur partie de chasse matinale pour se rassasier avec le gibier en milieu de matinée. Aux Etats-Unis, où il est importé à la fin du XIXème siècle, le brunch est d’abord introduit dans la haute société, dans les clubs et les fraternités étudiantes. Repas transgressif et regressif, qui mélange sucré et salé et sans horaire fixe, il devient une manière insolite d’affirmer sa distinction sociale.
Dans ces milieux bourgeois, le brunch est aussi une “manière socialement acceptable de boire de l’alcool pendant la journée, notamment pendant l’époque de la prohibition”, constate Farha Ternikar, auteure du livre Brunch, a history. C’est dans ce cadre que sont inventés des cocktails de brunch, comme le bloody mary ou le mimosa.
Puis, comme de nombreuses habitudes bourgeoises, le brunch commence à se diffuser dans l’ensemble de la classe moyenne à partir des années 30. “Le brunch est entré dans les foyers américains parce que c’était pratique, économique, que cela permettait de préparer un repas le dimanche au lieu de deux, et donc de passer moins de temps à cuisiner, explique-t-elle. Le brunch marche moins en France car ce pays possède une forte culture gastronomique. Les Français envisagent moins la cuisine comme une perte de temps, ou quelque chose de très compliqué. Ils aiment aller au marché le dimanche matin. Aux Etats-Unis, on veut tout faire rapidement.” 
Dans les années 50 et 60, le brunch accompagne l’essor de la “convenience food” : mélanges tout faits pour pancakes ou cookies, boites de conserve, arrivent dans les supermarchés. “Le brunch était présenté comme le repas des femmes modernes, qui ne veulent plus s’embêter à faire la cuisine”, poursuit l’experte.
Enfin, le succès actuel du brunch aux Etats-Unis est à chercher du côté de ce qu’il représente. Adopté, depuis la fin des années 90, par les restaurants des quartiers branchés, il est le repas de la “classe supérieure et créative blanche”. “Il incarne la norme hipster”, explique Farha Ternikar, au point qu’il est devenu “le symbole de la gentrification de certains quartiers”. 
Pas étonnant qu’il soit l’objet de detestation. Dès 2000, dans Kitchen Confidential, le chef Antony Bourdain évoque la face cachée du brunch. “Les cuisiniers détestent le brunch. Le brunch est la punition pour l’équipe B de cuisiniers, le moment où des jeunes qui font la plonge commencent à aiguiser leurs couteaux”, écrit-il. Il raille le côté machine à cash de ces plats, réalisés à partir d’ingrédients bon marché, réutilisant les restes de la veille, et pas vraiment de bon goût. 
Dans le récent The Trouble with Brunch, l’universitaire Shawn Micallef en rajoute une couche, et explique que le brunch est devenu l’opposé de ce qu’il veut être : un moment relaxant entre amis. La réalité ressemble davantage à une file d’attente, des salles remplies, un service expéditif, et un mauvais rapport qualité/prix…
Plus récemment, dans la suite des événements de Ferguson, plusieurs manifestations intitulées “Black Brunch” ont éclos dans divers endroits aux Etats-Unis, prenant pour cible le brunch, afin de dénoncer la situation raciale aux Etats-Unis. Comme quoi, des oeufs bénédictes peuvent signifier beaucoup de choses.