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La Miami International Art Fair fête sa 5ème édition

Miami met les avant-gardistes à l’honneur pour la 5ème édition de la Miami International Art Fair, du 26 février au 1er mars. La MIA présente chaque année une sélection de travaux innovants et originaux du XXIème siècle.
Avec la participation de galeries d’art et institutions culturelles du monde entier, la MIA célèbre les créations de 28 artistes internationaux précurseurs, explorant des idées et techniques particulièrement innovantes. L’exposition combine photographies de pointe, peintures, multimédia, sculptures et vidéos.
L’objectif : permettre au public et collecteurs de découvrir et encourager de nouveaux talents dans l’art visuel. Pour cette 5ème année, plusieurs grands évènements sont organisés, dont des conférences auxquelles le public peut assister pour se renseigner sur les artistes et travaux exposés. L’exposition à la particularité d’être “flottante”: elle a lieu sur le Seafair Yacht, à Bayfront Park, tout près du nouveau Perez Art Museum.
 

A New York, un show pour rire de l'expatriation

L’expatriation fait rire et vendre. Ce n’est pas Cathy Jacob qui dira le contraire. Les trois premières dates de son one-woman show sur les différences culturelles entre les Français et les Américains, “Pardon my French”, se sont retrouvées “sold out” en à peine trois jours (d’autres dates ont été ajoutées).
Mais pas question pour autant de trouver une salle plus grande. “Le Zénith ça ne m’intéresse pas” affirme-t-elle, avant de se reprendre : “quoique, si on me propose, après, je ne vais peut-être pas dire ‘non’…
Dans sa comédie, elle raconte les petites surprises que rencontrent les Français arrivant à New York: le dating bien entendu, mais aussi l’obsession pour le sport, les anniversaires extravagants et les “stroller moms”. Certes, un peu cliché, mais tellement vrai. “Dès que je suis arrivée à New York, j’ai eu un véritable choc culturel, alors j’ai commencé à prendre des notes” .
Cathy Jacob a fait ses armes en tant qu’animatrice sur M6, TF6 et France 2. Elle a aussi fait du théâtre et des voix-off, “toujours dans le milieu de la comédie” .
En arrivant à New York en 2010, elle a souhaité mettre sur pied un spectacle sur l’expatriation. Elle s’est entourée de Barbara Schulz (connue pour son interprétation de Marie-Antoinette dans “Les correspondances de Marie-Antoinette”), qui deviendra très vite sa metteuse en scène, et sa “moitié” – “enfin amicalement hein, autrement j’ai mon mari” . Avec deux Américaines (Kirsten Russell et Taylor Ferrera), elles décident de former un quatuor de têtes créatives. L’Américaine Kimille Howard vient épauler Barbara Schulz sur la mise en scène.
Le spectacle est en anglais car la comédienne habite désormais aux Etats-Unis, et parce que son spectacle est fait pour “toucher aussi les Américains” . “Je veux leur montrer que les différences entre nos cultures sont parfois plus profondes qu’elles n’en ont l’air” . Parmi ces différences, elle a été marquée par la démesure du pays de l’Oncle Sam, qui se cristallise dans les “birthday parties” où “tu sens que les mamans donnent tout” , ou la cérémonie du drapeau dans les écoles.
Elle veut d’ailleurs aller jouer son spectacle en France “l’année prochaine” pour montrer que les Français sont “pas si mal logés que ça” .

Haïti Optimiste au FIAF avec Paul Haggis

Haïti Optimiste avait fait carton plein l’an dernier avec quelques « guest stars » comme le groupe Arcade Fire et Donna Karan. Les organisateurs remettent le couvert cette année avec le scénariste Paul Haggis (Million Dollar Baby, Crash, Casino Royale…).
Haïti Optimiste 2015 aura lieu le jeudi 26 février au Florence Gould Hall du FIAF. Outre Paul Haggis, plusieurs artistes, comme le photographe Marc Baptiste et le chanteur Paul Beaubrun, ont répondu “présent” pour cette soirée qui célèbre la richesse de Haïti.
Haïti Optimiste vise à lever des fonds pour le Art Institute de Jacmel, en Haïti, un établissement composé d’une école de cinéma créée il y a dix ans (le Ciné Institute) et une école de son. Le rendez-vous à été lancé après le tremblement de terre de 2010, qui a touché Jacmel et cette école fondée par David Belle.
Un clip du groupe Arcade Fire, réalisé avec les élèves du Ciné Institute, sera montré pour la première fois pendant la soirée. Ils avaient partagé un Emmy “Creative Arts” avec le réalisateur du clip Vincent Morisett. Des courts-métrages réalisés par les élèves seront projetés, avant une session de questions-réponses animée par David Belle et une réception.

Patticure et lit king size: une vie de chien à San Francisco

A San Francisco, les chiens ont leur nourriture bio, leurs hôtels de luxe et leurs salons de beauté. La ville compterait 120 000 chiens, d’après les services municipaux. Ils sont trois plus nombreux que les enfants de moins de cinq ans.
Il faut dire que les enfants, à San Francisco, coûtent cher. En attendant d’avoir les économies pour fonder une famille, de nombreux couples comblent leur nid vide avec un animal de compagnie. Au point que ceux-ci se substituent parfois au désir d’enfants. “Je ne veux pas d’enfant, je ne ressens pas le besoin”, affirme Carlie Thibault, responsable du Wag Hotel (25 14th St), une pension pour chiens de luxe à San Francisco.
Comme la plupart de ses clients, Carlie considère ses deux chiens et son chat comme des membres de sa famille. “Mon compagnon et moi avons décidé d’adopter un chien très vite après notre rencontre, c’était un signe d’engagement l’un envers l’autre.” La jeune femme, considère ses animaux comme des “êtres humains”, qui exigent “des services de qualité”.
Ainsi, au Wag Hotel, les clients peuvent déposer leur chien à la journée ou pour un long séjour. Butch, un bouledogue français noir, réside dans l’une des suites de luxe depuis quelques jours. Ses journées sont rythmées par des sessions de jeu, des périodes de repos sur son lit king size, des films et chansons choisies par ses “parents” ainsi qu’un appel quotidien à ces derniers via Skype. Chaque soir avant de se coucher, Butch a droit à une histoire et à un gâteau à la lavande pour se détendre.
Avant de retrouver ses maitres, il passera par le salon de beauté où on lui brossera les dents, et où on lui administrera un soin du visage. Ses “parents” auraient aussi pu opter pour un tatouage ou une “patticure” !
“En ville, les chiens ont rarement un jardin et passent donc plus de temps dans le même espace que leurs maitres, parfois ils dorment avec eux. Il est donc important que celui-ci soit propre et joli à regarder. Par ailleurs, l’apparence d’un chien reflète les valeurs et la personnalité de son propriétaire. Si celui-ci aime être apprêté, son animal doit l’être aussi”, détaille Myra Marcelo responsable de Coiffure (3rd St at Mission Bay Blvd), un spa pour chien.
La demande est si grande que des services surprenants se développent. Shear Pets par exemple, est un salon de toilettage mobile : une camionnette transformée en salon de beauté pour chiens. Les soins se réalisent sur un fond en music jazz, classique ou rock. Les plus propriétaires de chiens les plus extravagants pourront même pailleter ou parfumer le pelage de leur animal.
A Happy sounds massage, les chiens peuvent bénéficier de massages médicaux ou relaxants. Shelah Barr, une masseuse professionnelle qui s’est spécialisée depuis huit ans dans ce domaine, explique : “les chiens n’expriment pas leur souffrance, il est important de la détecter et la traiter”.
Et pour satisfaire les papilles canines, Jeffrey’s natural pet food (284 Noe St) propose des tartares 100% biologiques de dinde, poulet, bœuf et légume. Pour le dessert, retour chez Wag Hotel pour un sundae pour chiens, à la glace au yaourt au beurre de cacahuète. Surmonté d’un biscuit en forme d’os, évidemment !

12 bars et restaurants avec feux de cheminée à New York

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Vous avez froid? Visitez donc l’un de ces bars-restaurants pour faire remonter la température. On sera u bar.
12. Blue Bird (Lefferts Garden)
On aime beaucoup ce bar spacieux, aux abords de Prospect Park à Brooklyn. Idéal après une promenade dans le parc. Le feu de cheminée se trouve dans la salle du fond, avec le bar et une cuisine ouverte. L’autre salle, spacieuse aussi, a une baby foot, un billard et plusieurs écrans de télévision. Côté menu, on vous conseille le burger et leur “apple strudel”, coiffé d’une bonne crême Chantilly. 504 Flatbush Ave. Site ici
11. Le Barricou (Williamsburg)
Ce restaurant lancé par le Français Jean-Pierre Marquet saura séduire les amateurs d’ambiance rustique. Cette tablée connue pour son brunch et son coq au vin à tomber comporte une cheminée dans sa salle du fond, mais celle-ci est réservée aux évenements privés. 533 Grand Street. Site ici
10. Black Forest Brooklyn (Fulton Street)
On a hésité à inclure Black Forest dans notre sélection car son feu de cheminée est électrique. Mais on a sauté le pas car ce kaffeehaus / biergarten allemand au cœur de Brooklyn vaut vraiment le détour. On aime la grande sélection de bières et ses plats (saucisses et soupes vous réchaufferont comme jamais). Il y a quelques places autour du faux feu de cheminée, dans l’entrée. Sinon, le bar est très bien. 733 Fulton St. Site ici
9. Shoolbred’s (East Village)
Ce bar écossais cosy est idéal pour un “date” (deux boissons pour le prix d’une avant 8pm durant l’happy hour) mais les places (fauteuils très confortables) près du feu de cheminée sont prises d’assaut. Elles sont situées dans une salle annexe, donc sont assez éloignées du bar. Le bar est constamment bondé. Admirez aussi les beaux Ecossais en kilt représentés dans le bar. 197 Second Ave. Site ici
8. Alewife Queens (Long Island City)
On ne vient pas uniquement dans ce bar pour le feu de cheminée, mais pour sa selection de bières, de cidres et aussi son burger. Il est equipé d’une table de billard. Il a figuré dans la liste 2012 de Time Out des meilleurs nouveaux bars à bière.  5-14 51st Ave., Long Island City. Site ici
7. Camp Brooklyn (Cobble Hill)
Dans ce bar (photo ci-dessus), avec ses meubles en bois, son mur de brique, sa tête de cerf empaillée au dessus du feu, vous vous sentirez à la campagne… mais en plein Brooklyn.  Les pintes ne sont pas très chères, et les fauteuils petits. Parfait pour sortir entre amis et si on aime les jeux de société. 179 Smith St. Site ici
6. Art Bar (West Village)
Ce bar est hyper-touristique qui a 20 ans mais vaut le détour. Il y a un juke box, des artistes locaux viennent exposer… L’endroit est différent à chaque visite. Les prix sont abordables. Mais on vous conseille de l’éviter pendant l’happy hour. 52 8th Avenue. Site ici
5. The Place (West Village)
The Place est surtout un restaurant, connu pour son brunch. Le lieu est élégant et l’ambiance, tamisée grâce au feu de cheminée justement, est romantique. Le nourriture est excellente et servie en grande quantité pour le prix (jusqu’à 24$). On vous conseille de réserver car The Place est petit. 310 West 4th St. Site ici
4. Brooklyn Ice House (Red Hook)
Ambiance plutôt hipster dans ce bar de Brooklyn. La bière y est pas chère et disponible en grande quantité (70 bières). Il y a également des jeux de société gratuits, et comme l’espace est plutôt grand, vous y trouverez facilement une place. 318 Van Brunt Street. Site ici
3. Molly’s Shebeen (Gramercy) 
Bar irlandais (voire taverne) qui se présente comme le plus traditionnel de New York, Molly’s Shebeen se veut authentique (avec traces de sciure sur le sol) et très cosy. Son burger est excellent, à environ 15$. Ouvert de 11am à 4am A éviter les vendredis et en semaine. 287 Third Avenue. Site ici
2. The Long Room (Midtown)
La particularité de cet endroit, c’est son très joli plafond en arcs.  The Long Room est un gastropub qui revisite les classiques irlandais. 120 West 44th St. Site ici
1. Black Mountain Winehouse (Carroll Gardens)
On se croirait dans un mini-chalet dans cet endroit tout petit, caché sur la paisible Union Street à Brooklyn. Le plus: des plats à 10$, des verres de vin et des bières abordables. On aime beaucoup l’ambiance rustique de cet endroit. N’y aller pas si vous avez faim: les plats servis sont petits, et conçus pour être partagés. 415 Union St. Site ici
 

Le Français Alexandre Desplat remporte son premier oscar

Alexandre Desplat a remporté, dimanche, son premier oscar. Le  compositeur français a été distingué dans la catégorie “meilleure musique de film” pour “The Grand Budapest Hotel” lors des 87eme Academy Awards au Dolby Theater à Los Angeles. Il était également nominé dans la même catégorie pour “The Imitation Game”.
Un succès qui s’est fait attendre pour Alexandre Desplat, qui a connu six nominations avant les deux de dimanche soir. Marion Cotillard, qui concourrait pour l’oscar de la “meilleure actrice” pour son rôle dans « Deux jours, une nuit » des frères Dardenne, est repartie bredouille. L’oscar dans cette catégorie est revenu à Julianne Moore pour son rôle dans “Still Alice”.
La France était présente dans la course aux Oscars à travers plusieurs co-productions, dont le franco-mauritanien “Timbuktu” d’Abderrahmane Sissako, nominé dans la catégorie « meilleur film étranger », « Song of the Sea » dans la catégorie « meilleur film d’animation » et le court-métrage franco-israélien « Aya » produit par Yaël Abecassis.

Le rodéo fait son show à Houston

Au Texas, où le rodéo est pratiquement un sport d’Etat, l’évènement est incontournable: Le Houston Livestock and Rodeo viendra animer Houston du 3 au 22 mars. Considéré comme la plus “grande exposition de bétail au monde”, le festival a rassemblé en 2014 des milliers de participants venus de 70 pays différents.
Le festival dure une vingtaine de jours et met en scène des compétitions de rodéo et de bétail. Des concerts et des carnavals sont au programme, le tout autour d’un immense barbecue. Des spectacles sont également mis en scènes avec les plus grands athlètes de rodéo, en costume de compétition.
Le Houston Livestock and Rodeo a été crée en 1922 à des fins caritatives pour soutenir l’industrie du bétail aux Etats-Unis. Ses bénéfices sont utilisés chaque année pour encourager l’élevage et le commerce des animaux de ferme.

Stand Up For Passion fête sa première année !

Stand Up For Passion s’apprête à fêter son premier anniversaire. Le principe: plusieurs intervenants viennent partager leur passion quelques minutes sur scène, dans un mélange de stand-up et de story-telling à l’américaine.
Le co-fondateur, Arnaud Collery, vous invite à souffler la première bougie de « SU4P ». La réception aura lieu le mardi 3 mars de 6 :30 pm à 8 :45pm, au Consulat de France à New-York, et mettra en scène 7 intervenants, chaque séquence étant suivi d’un « questions-réponses » de 10 minutes. A l’issue de la récéption, les convives se retrouveront autour d’un verre, pour « networker », échanger. Tarif: $20 en “early bird”.
Programme des interventions :
Ilan Abehassera – There is no success without support
Ilan est le co-fondateur et président de la société Insensi. Il a auparavant fondé Producteev, rachetée par Jive Software en november 2012. Il est également investisseur dans plusieurs startups, telles que Wit.ai, Sunrise, Checkr.io, OKPanda, Circa, ou encore Algolia.
Rasanath Das – Living the tension
Rasanath est un ancient consultant en management et banquier d’affaires devenu moine. Il racontera l’histoire de sa vie.
Patrycja Slawuta – How I hacked myself
Patrycja Slawuta est chercheuse et entrepreneuse. Née en Pologne, Patrycja est une spécialiste de la complexité et la non linéarité de la nature humaine. Ses recherches se concentrent sur les sentiments de honte et de culpabilité, les dynamiques de groupe et le pouvoir du langage.
Chiyoko Osborne – The greatest liar
Chiyoko a passé 10 ans dans l’industrie de la mode et du marketing, comme développeur de stratégies commerciales. En 2010, une pratique régulière du Yoga et de la méditation ont transformé ses perspectives et aspirations, générant en lui le désir de créer une compagnie alliant bénéfices du Yoga et monde professionnel.
Joshua Spodek – The point of no return
Joshua Spodek a co-fondé plusieurs compagnies, enseigne l’art du “leadership” pour le Columbia Business School’s Program on Social Intelligence et enseigne à NYU.
Michael Wolk – Listening to the secret you
Michael Wolk est producteur et directeur, connu pour ses films don’t “Innocent Blood” (1992), “You Think You Really Know Me: The Gary Wilson Story” (2005) et “Deep Six” (1999).
Donnalynn Civello – Sometimes, you have to lose everything to find real happiness
Donnalynn Civello est directrice exécutive chez Ethereal Wellness Counseling. Elle est “coach de vie intuitive et certifiée” et nutritionniste holisitique. Elle aide principalement ses clients à trouver un équilibre dans chacun des aspects de leur vie.
 

Pourquoi le "French Kiss" est-il français pour les Américains ?

S’il y a bien une chose que les Français feront toujours mieux que les Américains, à part la grève, c’est embrasser. Le “French Kiss” est devenu légendaire aux Etats-Unis et – parlons franchement – cela ne nous dérange pas de passer sous silence le fait que ce baiser passionné, où les langues s’entremêlent, n’est en rien propre aux Français. Question bête: pourquoi donc les Américains l’appellent-ils ainsi?
En réalité, le “French Kiss” devrait plutôt être un “Indian Kiss”, si l’on en croit Vaughn Bryant Jr., professeur et directeur du département d’anthropologie de la Texas A&M University et spécialiste de l’histoire du baiser. Il explique que le “French Kiss” tel qu’on l’entend aujourd’hui apparaissait déjà dans le Kama Sutra, écrit au 5eme siècle avant JC, comme le plus passionné des trois principaux types de baisers. Alexandre le Grand, qui conquiert l’Inde un siècle plus tard, le propage dans son immense empire, de l’Inde jusqu’au pourtour méditerranéen.
Lire aussi: Selon une étude, le French Kiss est dégueulasse
Il arrive en Gaule sous l’Empire romain, où il s’appelait  “savium”. “C’était le baiser le plus fougueux de tous, précise Vaughn Bryant Jr. Le baiser était très présent dans la culture romaine. Les Romains l’ont répandu. Ils ont converti les peuples de leur empire, en Afrique, en Europe, en Asie, qui ne s’embrassaient pas. Les Français l’ont appris de là” .
Si les Etats-Unis pensent que ce baiser est une invention française, c’est simplement parce que les Américains l’ont découvert dans notre beau pays aux XVIIIe et XIXème siècles, quand le développement des transports transatlantiques ont rendu la France plus accessible.
“Les Français ont obtenu tout le crédit en raison du nombre important de riches voyageurs américains qui se sont rendus en Europe et en France à ce moment-là, explique Vaughn Bryant Jr. Il faut rappeler que les Etats-Unis ont été fondés par des religieux puritains, qui avaient des règles limitant le baiser. Embrasser quelqu’un était synonyme de l’épouser! Le plaisir était quelque chose de terrible! Quand les Américains sont venus en France, ils ont vu que les femmes étaient plus accueillantes. De retour aux Etats-Unis, ils répétaient autour d’eux: ‘quand vous êtes en France, faites-vous embrasser par les femmes’ . C’est devenu une expression: ‘get a French kiss’ ”
L’expression s’est répandue avec le retour aux Etats-Unis des soldats américains à la fin de la 1ere Guerre mondiale. “A l’époque, les Français avaient la réputation d’avoir des pratiques sexuelles plus aventureuses“, note l’Associated Press dans un article sur l’entrée de l’expression dans le Petit Robert. Vous savez tout, maintenant vous êtes prêts à aller en boite.

La FASNY se met à l'heure du Maroc pour son gala

Le Maroc s’invite dans le Westchester. La French American School of New York (FASNY) organise le 7 mars son gala 2015 dans la ville de Rye sous les auspices du pays des 1001 nuits. Son ambassadeur aux Etats-Unis, Rachad Bouhlal, sera l’invité d’honneur de l’évènement, dont le thème sera “Moonlight over Morocco”.
Le gala de la FASNY, école franco-américaine du Westchester composée de 850 élèves, sert à lever des fonds pour financer les activités de l’établissement et l’aide à la scolarité. Les enchères en ligne sont ouvertes depuis le 21 février. Ses campus sont situés à Larchmont, Scarsdale et Mamaroneck. L’établissement, qui se décrit comme bilingue et biculturel, lancera à la rentrée 2015 un programme IB (International Baccalaureate) à partir du 11th Grade.

Bruno Le Maire, entre politique et dessous sexy à New York

Moi, c’est Bruno, pas Monsieur le ministre” . A New York, Bruno Le Maire s’est livré, vendredi, à un échange à bâtons rompus avec une centaine de militants et sympathisants UMP. Le cadre avait de quoi inspirer: les photos de mannequin sexy et les soutiens-gorge dentelés qui peuplent les locaux d’Adore Me, la société de vente de lingerie en ligne du Français Morgan Hermand-Waiche.
UMP, Front national, Europe, menace terroriste et même calcul de la pénibilité pour les agriculteurs sur leur tracteur: l’ancien ministre de l’agriculture de Nicolas Sarkozy, surprise de la primaire pour la présidence de l’UMP avec 29% des voix, n’a pas ménagé sa peine. Il a livré un diagnostic “pas très optimiste” sur la France, que “le PS est en train de couler” . Et mis en garde son camp en vue des échéances de 2017. “Le mieux que nous puissions faire, collectivement, c’est de nous préparer mieux que nous le faisons” , a-t-il dit.
La rencontre est venue conclure deux journées chargées pour le député de l’Eure, riches en photo-ops pour celui qui doit se prononcer “fin 2015-début 2016” sur sa candidature aux primaires de l’UMP pour la présidentielle. A New York, accompagné de deux collaborateurs (dont un basé à Boston), il avait notamment rendez-vous avec Henry Kissinger, le représentant permanent de la Chine à l’ONU, le secrétaire général à l’ONU Ban Ki-Moon et le président de l’American Jewish Committee David Harris, avec lesquels il a évoqué l’Ukraine, la lutte anti-terroriste et l’antisémitisme en France.
bruno lemaire
Son déplacement intervient dans un contexte politique mouvementé, marqué par le passage en force du gouvernement sur la loi Macron et la montée du Front National. “Est-ce que la droite est prête à revenir au pouvoir? Non! , a-t-il prévenu. Demain, si on est derrière le bureau et qu’on doit décider quelles personnes on appelle, quels décrets on signe, quelles lois on vote, on n’est bien incapables de répondre à ces questions” .
Devant des militants qui seront amenés à se choisir un candidat pour la présidentielle, l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy s’est livré à un drôle de numéro d’équilibriste: rester solidaire du parti tout en se présentant comme un “représentant politique libre” , soucieux de faire entendre sa différence. Un positionnement qui ne plait pas à tous. Lors des échanges, parfois directs, un participant lui a reproché de faire cavalier seul, sans “respecter” la ligne fixée par Nicolas Sarkozy de “nettoyer les écuries d’Augias” .
Mon choix politique, ma démarche c’est d’aller voir les Français pour les interroger. Je suis un homme politique libre. Ma liberté, je l’ai gagnée en allant devant les militants UMP, s’est défendu l’élu. Si on me demande d’aller réfléchir sur le nouveau nom de l’UMP, ça ne me parait pas la priorité absolue. Le pays va trop mal pour qu’on parle de nos problèmes internes. J’assume et je revendique ce choix. Je respecte le président de l’UMP, je travaille très bien avec lui, mais c’est lui qui est en charge du parti, avec mon soutien total. Mais mon job n’est pas celui-là” .
Referendum
Sa différence, Bruno Le Maire veut la faire entendre sur des sujets aussi divers que la revalorisation de la profession d’enseignant, la flexibilisation du droit du travail, la réforme de la fonction publique et l’intégration européenne. Il a mis en place des groupes de travail pour l’aider à réfléchir sur l’économie et la justice notamment.
A New York, il a aussi plaidé pour l’interdiction du cumul des mandats et leur limitation dans le temps, l’abaissement du nombre de députés à “400 maximum” et l’interdiction pour les politiques de conserver un poste dans la haute fonction publique. “Ces mesures passeront uniquement par referendum, estime-t-il. S’il y a un seul referendum à faire, c’est bien sûr la classe politique française et son fonctionnement” .
Le public est reparti sans trop de doutes sur les intentions de Bruno Le Maire. “Il est clairement en campagne” , observe un militant, au terme de plus d’une heure d’échanges. “Ca fait des années que je suis à l’UMP et c’est la première fois que je vois autant de jeunes. Ils sont intéressés par la politique, et le personnage en particulier” , raconte un autre. Officiellement, l’intéressé n’a toujours pas pris sa décision pour se lancer dans la bataille des primaires. “Il se prépare à se préparer” , raconte son entourage.

Le serveur parisien, cet "incompris"

Nous sommes encore sous le choc: un journal américain prend la défense du garçon de café parisien. Le Wall Street Journal a publié, jeudi, un long article pour vanter ce personnage “souvent incompris et moqué” . Un acte de bravoure journalistique.
Son auteure, Cristina Nehring, expatriée américaine à Paris, avoue pourtant être revenue de loin. “J’étais intimidée par les serveurs français. Ils semblaient impolis – et en effet ils semblaient répondre abruptement aux clients pour différentes raisons que je ne pouvais pas comprendre en tant qu’expatriée américaine à Paris. Tout comme avoir une voiture du Los Angeles Police Department se mettre à ma hauteur sur l’autoroute californienne, le fait de voir un serveur parisien arriver à ma table me rendait nerveuse. Je faisais toujours quelque chose de mal. Au fil du temps, toutefois, j’ai appris à reconnaitre – et apprécier- leur volonté curieusement exprimée de plaire, leur expertise, et la beauté de ce qu’ils fournissent et la manière dont ils le font” .
Elle va plus loin: si les Américains redoutent autant le garçon de café, c’est en raison d’un grand malentendu. Des “différences culturelles” , dit-elle. “S’ils corrigent votre prononciation, c’est parce qu’ils pensent que vous voulez bien prononcer les choses. Ils ne vous apportent pas l’addition si vous ne lui demandez pas, car il considère que c’est impoli de s’immiscer dans votre groupe. Il peut sembler parler – en particulier pour les Américains – avec une froideur impénétrable, mais c’est parce qu’il est là pour vous servir, pas pour être votre pote. ” Contrairement à son homologue américain, adepte des interventions intempestives, il ne se permettrait pas d’interrompre “le rituel du repas” pour demander “comment ça va?” . Oui, le serveur parisien se soucie de vous.
L’article comporte quelques anecdotes qui font sourire, comme l’histoire de ce serveur qui refuse de faire un jambon-beurre alors qu’il y a un sandwich au jambon et un autre au beurre au menu – “Any combination, ce n’est pas possible!’” . Ou encore le serveur qui suggère à Cristina Nehring qu’elle devrait prendre un kir plus sucré, laissant entendre que sa commande initiale n’était pas bonne pour elle. “Un homme ne contredit jamais une dame” , lui a sorti son serveur, décidemment royal au bar. Et d’ajouter “si Monsieur (son compagnon, ndlr) avait commandé ce kir, je l’aurais contredit sans hésiter” .
Pour elle, les garçons de café sont des acteurs, des “virtuoses” , qui connaissent les plats sur le bout des doigts et agissent avec élégance et professionnalisme face aux situations d’urgence, comme un verre de vin renversé. “Ces performances sont devenues normales pour moi, mais elles m’émerveillent toujours autant, même après des années dans les bistrots et cafés français. Comment font-ils? Comment équilibrent-ils ces verres, jonglent avec ces assiettes et effacent la tache de sang qui survient de temps en temps?” , se demande Cristina Nehring.
Réponse: les écoles culinaires, d’où 60% des serveurs sortent. “Les élèves à Ferrandi (une prestigieuse école de cuisine à Paris, ndlr) ne font pas que démembrer un poulet (…), ils font des exercices de théâtre, ils prennent des cours de posture, de respiration et de mode” .
“Mais non! nous ne sommes pas arrogants, raconte un serveur cité dans l’article. Nous sommes fiers” de la tradition culinaire française. Voilà, tout s’explique.
Lire l’article ici