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Un brunch au Consulat de Los Angeles avec Justine Triet et les nommés français aux Oscars

Les deux statuettes dorées trônent, étincelantes, sur la nappe blanche d’un mange-debout, installé tel un piédestal au centre du jardin de la Résidence de France, à Beverly Hills. Gravée sur leur pied, on peut lire l’inscription : « Academy Award to Justine Triet and Arthur Harari, Best original screenplay, “Anatomy of a Fall” 2023 ». Coupes de champagne et smartphones à la main, les premiers invités s’arrêtent devant les trophées pour les immortaliser. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut admirer deux oscars d’aussi près ! 

Ce lundi 11 mars, lendemain de la cérémonie hollywoodienne, le prix du meilleur scénario original attribué à « Anatomie d’une chute » fait la fierté de tous, au brunch organisé par la Consule générale de France à Los Angeles, Julie Duhaut-Bedos, en l’honneur des films tricolores nommés aux Oscars. Parmi un parterre d’invités issus du monde du cinéma et quelques membres de l’Academy, leurs équipes sont là, au grand complet, ou presque. 

Les deux Oscars attribués à Justine Triet et Arthur Harari pour le meilleur scénario. © Agnès Chareton

Au milieu des serveurs qui slaloment avec leurs plateaux de gougères, le duo Swann Arlaud – Milo Machado-Graner (« Anatomie d’une chute ») est inséparable. Sur un petit nuage, la réalisatrice Stéphanie Clément (« Pachyderme ») saute dans les bras de l’Israélienne Tal Kantor (« Letter to a Pig »), sa co-nommée pour le meilleur court-métrage d’animation. Nominée pour la deuxième fois de sa carrière (« Les filles d’Olfa », meilleur documentaire), Kaouther Ben Hania affiche un grand sourire sous sa casquette des Lakers.

Mais la star du jour, c’est elle, Justine Triet. Silhouette reconnaissable entre toutes dans son ensemble de tweed, la réalisatrice se prête à une séance photo près de la piscine. Fatiguée, mais souriante. « Allez, c’est fini, elle a dormi deux heures cette nuit, elle est crevée ! » interrompt Marie-Ange Luciani, co-productrice du film. Dans quelques minutes, Justine Triet doit être en direct du 20h de France 2 d’Anne-Sophie Lapix (la vidéo est disponible ici). La fin d’un marathon de 8 mois d’une campagne très intense, et finalement victorieuse, aux États-Unis.

Les acteurs d'”Anatomie d’une chute” Antoine Reinartz, Swann Arlaud et Milo Machado-Graner posent lors du brunch post-Oscars à la Résidence de France, à Beverly Hills, lundi 11 mars 2024. © Agnès Chareton

Car si « Anatomie d’une chute » repart avec un seul et unique oscar sur 5 nominations, l’heure est, de manière unanime, à la célébration. « Être reconnu pour le meilleur scénario dans la capitale du storytelling n’en est que plus gratifiant. Ce n’est pas quelque chose que nous sommes capables de faire chaque année », applaudit Julie Duhaut-Bedos, la Consule, dans son discours. Martine Melloul, productrice à Los Angeles, et vice-présidente de l’association French in Motion, fait la même analyse : « L’oscar du meilleur scénario, c’est un succès, très peu de films français ont remporté des prix dans ce type de catégorie très “américaine.”»

Avec 10 nominations tricolores aux Oscars* (contre aucune l’année dernière), 2024 est un cru exceptionnel pour la France. Et même sans remporter de statuette, pour les nominés, le voyage à Los Angeles est de nature à changer la trajectoire d’une carrière. Stéphanie Clément, originaire d’Istres, confie repartir transformée par sa semaine hollywoodienne, riche de rencontres avec les autres nominés et l’industrie du cinéma. 

« J’ai découvert que je pouvais réussir à m’exprimer, même en anglais, pour parler de ma démarche », confie cette grande timide, d’ordinaire plus à l’aise avec l’image qu’avec les mots pour dire « ce qui est à l’intérieur. » « Je ne suis plus tout à fait la même personne, j’ai grandi, gagné en confiance et en légitimité. » Un tremplin pour envisager la suite, à savoir un roman graphique qui lui tient beaucoup à cœur, et une série d’animation avec les studios Little Big Story. C’est aussi ça, la magie des Oscars.

La réalisatrice israélienne Tal Kantor (au centre) était nominée aux Oscars pour son court-métrage d’animation “Letter to a Pig”. © Agnès Chareton

*Cinq nominations pour « Anatomie d’une Chute » de Justine Triet et Arthur Harari, un pour chacun des films suivants : «Pachyderme » de Stéphanie Clément, « Letter to a Pig » de Tal Kantor, « Les Filles d’Olfa » de Kaouther Ben Hania, « Mon ami Robot » de Pablo Berger, et « Moi, capitaine » de Matteo Garrone. Ce décompte inclut les productions et co-productions françaises, majoritaires comme minoritaires.

Marielle Plaisir s’expose au Coral Gables Museum

Artiste pluridisciplinaire d’origine guadeloupéenne, établie en Floride, Marielle Plaisir va accaparer les murs du Coral Gables Museum dès le jeudi 16 novembre pour les habiller de ses œuvres vibrantes et colorées. Pendant plus de cinq mois, les férus d’art contemporain auront ainsi l’opportunité de (re)découvrir ses dessins, peintures, textiles, sculptures et autres créations visuelles.

Intitulée « The Day I Heard the Sounds of the World », cette exposition temporaire offrira un aperçu de son travail et permettra aux curieux comme aux connaisseurs de s’immerger dans l’univers de cette créatrice touche-à-tout et engagée, récipiendaire en 2021 du Southern Prize & State Fellowships, un prix récompensant les artistes les plus talentueux des États du Sud américain, qui illustre son héritage caribéen et explore les notions d’identité, de culture et les formes que prend la domination à travers les temps.

Les muséophiles seront par ailleurs ravis d’apprendre que le Coral Gables Museum fait partie du Museum Pass Program, qui permet d’accéder gracieusement à une quinzaine d’institutions culturelles de l’aire métropolitaine de Miami.

Publié le 31 octobre 2023. Mis à jour le 13 mars 2024.

[Vidéo] Contribuables américains: respectez vos obligations fiscales pour le 15 avril

Ce webinaire gratuit d’une heure a pour but d’aider toute personne expatriée aux États-Unis, ou projetant de s’y expatrier, à comprendre le système de taxes américain, en répondant notamment aux questions suivantes :

– Qui est un contribuable américain ?

– Quelles sont mes responsabilités fiscales en tant que contribuable américain ?

– Quelles sont les formulaires clés à remplir ?

– Quelles sont les erreurs déclaratives les plus fréquentes commises par les Français·es devenus contribuables américains ?

– Contribuables délinquants, quelles sont les pénalités encourues, et comment régulariser ma situation fiscale ?

– Quelle est la prescription de droit a l’IRS de vérifier ma situation fiscale ?

– Qu’est-ce que la loi FATCA ? Pourquoi ma banque me demande-t-elle de certifier mon statut de résident Américain (Formulaire W-8Ben ou W-9) ? Quelles sont les conséquences liées à cette demande ?

– Pourquoi contacter le duo avocat fiscaliste/expert-comptable ?

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre chaine YouTube

Avec:
Me Michael Vandormael – Carlton Fields, P.A
? [email protected]
? 305 539 7270

Jean-Philippe Saurat, expert-comptable et diplômé de CPA américain – Massat Consulting Group
Prendre rendez-vous: https://calendly.com/jean-philippe-s/consulting-30-min

Julia Malye ressuscite les oubliées de la Salpêtrière dans la Louisiane du XVIIIe siècle

Un livre de 500 pages n’était peut-être pas assez, alors elle en a écrit un deuxième. Julia Malye publie La Louisiane (Stock) en français et Pelican Girls (HarperCollins) en anglais pour les États-Unis. L’histoire est la même : celle de ces oubliées de La Salpêtrière, à Paris, ces 90 femmes enrôlées au XVIIIe siècle à bord d’un bateau, la Baleine, pour venir peupler, et repeupler, la Louisiane alors française. Le récit diffère un peu malgré tout.

Julia Malye a commencé par écrire la version en anglais lors de sa bourse d’études aux États-Unis. Elle s’est ensuite attelé à la mouture française, qui constitue bien plus qu’une simple traduction. Elle sera à Albertine (New York) ce mercredi 6 mars (6pm) pour en parler (RSVP ici), ainsi qu’à Montréal le 13 mars (6pm à la Librairie Gallimard), Washington D.C. le 14 mars (6:30pm à Bonjour Books DC, tickets ici), et La Nouvelle-Orléans les 19 (6pm à Garden District Book Shop) et 23 mars (11:30am puis 2:30pm au Tennessee Williams & New Orleans Literary Festival).

Un long travail de documentation

« Quand j’ai commencé à m’intéresser à cette histoire, j’enseignais en anglais et mes premiers lecteurs étaient américains, raconte-t-elle. Écrire dans une autre langue m’a toujours attirée. On se met en danger, on n’écrit pas pareil. Les deux livres sont un peu différents. Je ne raconte pas les choses de la même manière. » Notamment parce que les deux langues ne s’utilisent pas de la même façon. « L’anglais supporte beaucoup mieux la répétition, estime-t-elle. De la même manière, les descriptions des mouvements du corps passe beaucoup mieux en anglais. En français, c’est tout de suite beaucoup plus lourd. »

À 30 ans, Julia Malye en est déjà à son quatrième roman. Le premier (La fiancée de Tocqueville), elle l’a écrit à 15 ans. La Louisiane constitue en France un des événements du printemps littéraire. Ce projet lui a pris plusieurs années, au cours desquelles elle a poussé le souci de vérification très loin. « J’ai commencé par contacter l’un des descendants de ces femmes, qui avait auto-publié un ouvrage mentionnant la liste entière des passagères du bateau, leur nom, prénom, âge, raconte Julia Malye. Pour certaines, il avait même recueilli quelques informations et rédigé une petite biographie. J’avais l’impression de lire des avis de personnes portées disparues. »

Une série en préparation

L’écrivaine entre aussi en contact le chef actuel de la nation Nachez, cette population autochtone au cœur des conquêtes de territoire du XVIIIe siècle dans cette partie de la Louisiane très fertile, sur les rives du Mississippi. Elle visite un bateau amarré au Havre, un jour où elle enseigne à proximité, pour davantage de sincérité et coller au maximum au réel. Elle vérifie également ses informations à Tulane, l’université de La Nouvelle-Orléans et dans des archives de la ville.

Pendant des mois, elle donne vie à une grande fresque en mettant l’accent sur trois personnages, trois de ces femmes emmenées de gré ou de force dans un pays qui n’était pas le leur. « C’est un roman sur la survie, explique Julia Malye. On y rencontre des coups bas et des histoires d’amour. J’ai réinventé ces personnages pour imaginer ce qu’est être une femme en Louisiane au XVIIIe siècle. » Le résultat est tellement réussi que les droits du livre ont déjà été achetés pour une série. Impossible pour l’heure d’en savoir plus. Ni sur la société qui a acquis les droits, ni le pays de sortie. Ni, non plus, lequel des deux livres a le plus séduit les producteurs.

Publié le mars 2024. Mis à jour le 12 mars 2024.

Superprof s’attaque au marché américain du cours particulier

Fondé en 2013 par l’entrepreneur français Wilfried Granier, Superprof met en relation professeurs et élèves pour des cours particuliers dans toutes les disciplines, soit 1200 matières, de l’apprentissage des langues au droit en passant par le sport jusqu’à la musique. L’entreprise surnommée « l’Airbnb du cours particulier », qui devrait réaliser 60 millions d’euros de chiffres d’affaires à la fin de l’année 2024, intégrait même il y a un an, le prestigieux FT120 (French Tech 120), un label consacré aux start-ups en phase d’hyper croissance.

Déjà présent dans 53 pays, Superprof s’invite donc depuis quelques mois aux États-Unis. « Notre arrivée sur le marché américain a pris du temps, explique Wilfried Granier. Nous avons commencé à nous y intéresser il y a 6 ans, et pensions attaquer ce marché de la même façon que nous le faisions pour l’Europe, mais les choses n’ont pas fonctionné ainsi. Au contraire du système des acquisitions que nous opérions en Europe, il fallait faire face au poids de gros concurrents sans espoir d’acquisition immédiate. L’immensité géographique des États-Unis imposait également un positionnement différent. C’est un peu comme si vous passiez de la Ligue de basket français à la NBA. »

Une réseau d’un million de profs aux États-Unis

Sur un marché des cours particuliers dominé par trois géants dont le leader Wyzant et TakeLesson (récemment vendu à Microsoft pour 58 millions de dollars), Superprof a d’abord recruté une experte de la tech, ancienne de chez Google, pour améliorer son référencement naturel et sa notoriété. « Nous avons ensuite investi dans les disciplines niches – les mathématiques à New York, le piano à Los Angeles, et avons progressivement réussi à baisser le coût d’acquisition des profs, le nerf de la guerre. Aujourd’hui, près d’un million de profs aux États-Unis proposent leurs services sur Superprof. Un seuil capital pour occuper l’immensité du maillage du pays et être capable de connecter profs et élèves vivant à proximité. Les campagnes de recrutement et de communication, que nous continuons à intensifier aujourd’hui via Google, Youtube ou les réseaux sociaux, nous ont aidé à faire notre place », poursuit Wilfried Granier.

L’équipe de Superprof. © Superprof

Signe de l’embellie, l’entreprise lancera ses « soirées ambassadeur » à New York, San Francisco et Chicago, un concept déjà testé en Europe par Superprof et qui permet de fédérer les meilleurs profs de chaque ville. « Depuis 18 mois, nos efforts paient, ajoute-t-il. À la fin 2024, le marché américain devrait ainsi nous permettre de réaliser un chiffre d’affaires proche des 8 millions d’euros, juste derrière le marché français qui rapporte lui, chaque année, près de 10 millions d’euros. »

Une croissance sans levée de fonds

Wilfried Granier célèbrera dans quelques jours son entrée sur le marché chinois. « Un marché encore plus compliqué que les États-Unis, confesse-t-il, en termes de régulation, de transferts de données, de serveurs… Tout passe également par l’accréditation du Parti communiste chinois, par l’emploi d’une batterie d’avocats, par la création d’une application chinoise dédiée… Mais nous sommes optimistes. Comme pour les États-Unis, nous avons recruté la meilleure cadre possible. Nous démarrons de zéro et le challenge s’annonce palpitant. La Chine a 20 ans d’avance sur l’Europe en matière de technologies et d’innovations, et cette expérience devrait nous permettre d’apprendre et de nous renforcer. »

Campagne de pub « Superprof, vous aussi devenez énervant » de l’agence Buzzman.

Seule entreprise du FT120 à fonctionner à partir de ses revenus en propre – et donc sans levée de fonds -, Superprof poursuivra ses développements en 2024 sur la France et le Royaume-Uni, deux autres marchés capitaux pour l’entreprise. Dans l’Hexagone, sa dernière campagne de communication « Superprof, vous aussi devenez énervant » réalisée par l’agence Buzzman, lui a d’ailleurs permis d’augmenter de 5 à 6 points son taux de notoriété. « Nous restons très ambitieux, conclut l’entrepreneur. En 2025, nous espérons atteindre les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires et devrions être présents dans 100 pays dans le monde. »

Alain Mabanckou sillonne les États du Sud-Est américain

À l’occasion du mois de la francophonie, le romancier, essayiste et professeur franco-congolais Alain Mabanckou, qui réside aux États-Unis depuis le début du siècle, entame une tournée culturelle au Texas, en Louisiane et en Floride.

Les Texans auront l’occasion de le rencontrer le jeudi 14 mars de 11:30am à 12:30pm à l’Alliance Française de Dallas, où il explorera l’un de ses premiers ouvrages, Verre Cassé, lauréat de plusieurs prix. Le mercredi 20 mars, toujours dans cette ville texane, Alain Mabanckou se rendra à la librairie The Wild Detectives de 7pm à 9pm pour une conférence sur, entre autres, l’évolution de la langue française. Cet événement sera suivi d’une séance de dédicace. Le lendemain, le jeudi 21 mars, l’homme de lettres projettera son documentaire « Noirs en France » à partir de 6pm à la Southern Methodist University de Dallas. Coréalisée avec la cinéaste Aurélia Perreau, cette production audiovisuelle donne la parole à des Français noirs, à l’instar de Yannick Noah, qui fait bien souvent entendre sa voix contre le racisme.

Ce documentaire poignant sera également diffusé le lundi 25 mars à partir de 6:30pm à l’Alliance Française de La Nouvelle-Orléans, où Alain Mabanckou fera également halte. Le lendemain, le mardi 26 mars, celui qui enseigne la littérature à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) ira à la rencontre de ses lecteurs et se prêteront à une séance de dédicace à partir de 6:30pm à l’Ashé Power House Theater de la métropole louisianaise.

Récipiendaire du prix Renaudot pour son roman Mémoires de porc-épic, Alain Mabanckou poursuivra sa route jusqu’à la fin du mois en Floride. Il participera le mercredi 27 mars dès 6:30pm à une conférence intitulée « Francophonie, Afrique et Au-delà » à l’University of Miami. Le lendemain, le jeudi 28 mars, l’auteur franco-congolais posera ses livres à l’Alliance Française Miami Metro à 12:30pm pour rencontrer son public, avant d’aller assister à la projection de son documentaire « Noirs en France » le soir même dès 6:30pm au Little Haiti Cultural Complex de la métropole floridienne.

Le travail de Claude Viallat mis en lumière à la Galerie Templon

Quoi de plus naturel pour un artiste ayant essaimé dans ses œuvres tout un tas d’influences américaines que d’exposer aux États-Unis ? Claude Viallat, un des peintres contemporains français les plus connus, exposera à la Galerie Templon (293 10th Avenue) de New York du jeudi 14 mars au samedi 27 avril.

Aujourd’hui âgé de 88 ans, Claude Viallat s’est faire connaître dans les années 1970 avec ses formes reconnaissables entre toutes, ces rectangles pleins, irréguliers et inclinés qui se multiplient sur la toile. On a souvent comparé son motif au haricot, d’où son nom. Les Américains préfèrent parfois parler de « petit os » (small bone), certainement plus évocateur dans la langue anglaise.

Claude Viallat, Sans titre n°219, 2022. © Galerie Templon

L’artiste, originaire de Nîmes où il vit toujours, a déjà été exposé aux États-Unis dans le passé, au MoMA de New York, au Musée des Beaux-Arts de Montréal ou encore au Philadelphia Museum of Art in the USA. Mais c’est la première fois que la Galerie Templon de la Grosse Pomme montrera son travail. Les plus curieux pourront tenter d’y déceler les traces de l’art américain que Claude Viallat a tant aimé, lui qui a notamment été influencé par la culture native-américaine. L’exposition présentera une toute nouvelle série d’une vingtaine d’œuvres de moyen et grand format soigneusement sélectionnées et peintes entre les années 1960 et aujourd’hui.

Norse Atlantic Airways, la compagnie norvégienne, lance ses vols directs entre Paris et Los Angeles

À partir du 1er mai 2024, la compagnie norvégienne Norse Atlantic Airways, un nouvel opérateur low cost et long courrier, lancera ses premiers vols directs entre les aéroports de Paris-CDG et LAX à Los Angeles.

Six vols par semaine sont programmés (sauf le mardi) à bord de Boeing 787 Dreamliner avec des départs programmés depuis Paris à 16h15 et une arrivée le même jour à Los Angeles à 19h05 (7:05pm). Depuis Los Angeles, les départs s’organiseront à 21h10 (9:10pm) pour une arrivée prévue à Paris à 17h le lendemain.

Sur le site de la compagnie, les premiers vols affichés en aller simple (depuis Los Angeles) annoncent trois catégories de prix en classe Economie, à partir de 378$ en catégorie Economie Light (sans bagage et avec des sièges à partir de 25$), à partir de 438$ en Economie Classic (avec bagage cabine, en soute et repas) et à partir de 578$ en Economie Flextra (incluant les mêmes options plus le choix gratuit des sièges). Le prix en premium est affiché à 1023$.

Enfin, pour un aller-retour, les premiers prix commencent à partir de 503$.

Lancée en mars 2021, la compagnie norvégienne fondée par Bjørne Tore Larsen s’invitera sur un créneau de vols où la concurrence est déjà forte. Outre la présence d’Air France, les compagnies French Bee, Air Tahiti Nui et Delta assurent déjà les trajets entre Paris et Los Angeles.

Réunion publique avec la sénatrice Mélanie Vogel à NY

La sénatrice des Français de l’étranger Mélanie Vogel est à New York pour l’ouverture de la 68e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (11-22 mars). À cette occasion, l’élue écologiste rencontrera la communauté française le mardi 12 mars à 6pm au People’s Forum, 320 W 37th St

Cette rencontre publique permettra d’échanger sur les sujets qui préoccupent les expatriés en matière de droits des femmes, mais aussi, pour la coprésidente des Verts européens, d’évoquer le scrutin des Européennes du mois de juin et surtout de revenir sur le vote historique en France de la constitutionnalisation du droit à l’IVG, projet de loi que la parlementaire a porté au Sénat.

Pour assister à la réunion publique, s’inscrire ici (gratuit).

Brèves new-yorkaises: Contrôle des sacs dans le métro, cerisiers en fleurs et changement d’heure

Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

Ⓜ️ Attendez-vous à plus de contrôles dans le métro dès cette semaine et de fouilles de sacs et de bagages aux détecteurs de métaux. Avec une augmentation de 45% des actes criminels en janvier, le maire a souhaité un contrôle de police renforcé avec l’aide de militaires. « Mais a-t-on vraiment besoin de 750 soldats de la Garde nationale pour ça ? » se plaignent de nombreux New-Yorkais.

?️ Les restaurants qui disposent actuellement de terrasses couvertes sur la rue tolérées pendant le la pandémie ont jusqu’au 3 août pour demander un permis. S’ils l’obtiennent, les structures seront autorisées du 1er avril au 29 novembre, mais démontées en dehors de cette période.

? Whole Foods va ouvrir des petites boutiques où l’on pourra principalement acheter des plats à emporter sous l’enseigne Whole Foods Daily Shop. Une sorte de Daily Monop finalement.

? 55 % des Américains déclarent se sentir fatigués après le changement d’heure – on est passé à l’heure d’été ce week-end, une heure de sommeil en moins…

?️ Il était fermé depuis 2022, le Boathouse, très célèbre restaurant à Central Park, vient de rouvrir ses portes après rénovation. Au menu, des pâtes maison au homard, des burgers et du saumon.

? Fans de la série The Sopranos ? Une partie du décor qui a servi à la dernière scène de la série a été mise en vente sur e-bay – on parle d’une table et d’un peu de matériel. Le propriétaire pensait en tirer 10.000$. L’ensemble est parti à plus de 80.000$.

? New York et les États-Unis ont connu leur hiver le plus chaud depuis 1893.

? 2023 a été l’année la plus meurtrière pour les cyclistes depuis 1999. Sur les 30 cyclistes décédés, 24 utilisaient des vélos électriques.

? À New York, comme dans plusieurs autres villes des États-Unis, il est interdit d’offrir de l’eau ou de la nourriture à une personne faisant la queue pour voter. C’est la loi.

? Plusieurs personnes ont été arrêtées pour avoir importé illégalement depuis la Chine des intestins d’oie et de canard en les cachant sous des serpents à sonnettes morts. La loi fédérale interdit l’importation de produits à base de volaille crue en provenance de Chine.  

⚽️ La serviette de table en papier sur laquelle le FC Barcelone a proposé à Lionel Messi, alors âgé de 13 ans, son premier contrat, est en vente aux enchères à NYC. Prix estimé (fourchette basse) : entre 380.000 et 635.000$.

?‍♂️ 18 personnes ont été inculpées, dont cinq employés du Département des services aux sans-abri, un employé du MTA et un membre de la police de New York pour avoir participé à une vaste opération consistant à voler l’identité des gens afin d’obtenir frauduleusement des prestations liées au COVID, pour un montant de 1,2 million de dollars au total.

☔️ À défaut de neige, il a beaucoup, beaucoup plu la semaine dernière avec plus de 7 cm d’eau au-dessus des normes saisonnières.

? Les coupes budgétaires les avaient supprimées des cantines : les boulettes de viande et les tenders de poulet sont de retour dans les assiettes des écoles publiques.

? Un an après l’arrivée de la responsable de la lutte contre les rats, les habitants de New York n’ont pas vraiment l’impression d’une diminution spectaculaire du nombre de rongeurs.

? Le procès du vol des paroles d’Hôtel California s’est soldé par un non-lieu et un abandon de toutes les charges.

✈️ Selon une étude, JFK fait partie des aéroports les plus luxueux au monde.

? Pour vivre confortablement à Williamsburg (Brooklyn), vous devrez gagner au moins 170.000$.

?‍? Les écoles publiques de la ville étudient la possibilité de décaler l’heure de début des cours afin d’éviter que ne se reproduisent les problèmes techniques auxquels les élèves ont été confrontés lors d’une journée d’école à la maison, pendant les chutes de neige du mois dernier.

? Les Pays-Bas ont-ils vraiment acheté Manhattan pour 24 dollars ?

? Il s’inspire de la série Dexter pour tuer, démembrer et toucher la prime d’assurance de sa victime.

? Les premières fleurs de cerisiers sont officiellement sorties sur plusieurs arbres de Central Park.

? Bon plan : nous vous avions déniché un studio à 1.300$ par mois. Malheureusement, il ne fait que… 5m2.


Le weekly cartoon de NCA

Illustration : NCA

? Jusqu’à récemment, vous pouviez admirer la silhouette de l’Empire State Building en remontant la 5e avenue. C’est terminé : la construction d’une nouvelle tour aussi étroite que haute bouche la vue. La colère gronde sur TikTok.

« Anatomie d’une chute » remporte l’Oscar du meilleur scénario

« Anatomie d’une chute » rentre dans l’Histoire des Oscars ! Nominé dans 5 catégories, le drame judiciaire de Justine Triet et Arthur Harari a été récompensé de la statuette du meilleur scénario lors de la grand-messe hollywoodienne, qui a eu lieu ce dimanche 10 mars à Los Angeles. L’ultime consécration, pour le film français, Palme d’Or 2023 du festival de Cannes, qui parachève son incroyable moisson de récompenses dans les plus grands festivals à travers le monde.

« Merci beaucoup. Ça va m’aider à traverser la crise de la quarantaine ! C’est une année folle, a réagit la réalisatrice sur la scène du Dolby Theatre, aux côtés de son compagnon et co-scénariste, Arthur Harari. C’est glamour ce soir, comparé à là où tout a commencé. C’était le confinement, avec deux enfants, et nous les avions collés devant des dessins animés pour avoir la paix »  a-t-elle poursuivi dans son costume étincelant, faisant rire un parterre de stars en évoquant la genèse de son film.

https://www.youtube.com/watch?v=7FcqYbbI3zY

Nominé pour le meilleur film, la meilleure réalisatrice, la meilleure actrice (pour Sandra Hüller) et le meilleur montage, le film français décroche un seul et unique Oscar, mais il s’agit bien là d’une victoire. C’était la première fois qu’un film français obtenait autant de nominations aux Oscars après «The Artist» de Michel Hazanavicius, en 2012. 

Le « troisième » Oscar

Considéré comme « le troisième Oscar » (après celui du meilleur film et du meilleur réalisateur, qui sont allés à « Oppenheimer » et Christopher Nolan, son réalisateur), l’Oscar du meilleur scénario était espéré pour « Anatomie d’une chute », particulièrement salué à Hollywood pour son écriture. 

Et si Emma Stone a remporté le prix de la meilleure actrice face à Sandra Hüller, la star d’« Anatomie d’une chute» peut se consoler grâce au succès de la « Zone d’intérêt». Le film de Jonathan Glazer, où l’actrice allemande interprète l’un des rôles « les plus difficiles de sa carrière », triomphe avec deux Oscars (Meilleur film en langue étrangère, pour le Royaume-Uni et meilleur son.)

Les autres productions en lice pour la France aux Oscars repartent sans statuettes, avec la fierté d’avoir été nominées. Dans la catégorie du meilleur documentaire, « 20 jours à Marioupol », de Mstyslav Tchernov, l’emporte, devenant le premier film ukrainien oscarisé, devant la co-production française « Les filles d’Olfa » de la Tunisienne Kaouther Ben Hamia. 

Dans la catégorie du meilleur court-métrage d’animation, où deux films concouraient pour la France (« Pachyderme» de Stéphanie Clément et « Letter to a Pig», de Tal Kantor), c’est « War Is Over ! Inspired by the music of John &Yoko » de Dave Mullins et Brad Booker qui décroche l’Oscar.  « Le Garçon et le Héron» d’Hayao Miyasaki, remporte l’Oscar du meilleur long-métrage d’animation, dans la catégorie où « Mon ami Robot», de Pablo Berger, portrait les couleurs de la France.

Le cinéma tricolore aura néanmoins été exceptionnellement bien représenté en 2024 aux Oscars, comme French Morning vous en parlait ici. Lundi 11 mars, les équipes des productions françaises nominées étaient conviées à un brunch à la Résidence de France de Los Angeles, par la Consule, Julie Duhaut-Bedos, afin de célébrer leurs accomplissements.

Les comptes Instagram sur New York à suivre en ce moment

Unique, New York l’est à bien des titres : unique par sa liberté et sa fantaisie, que ce soit dans ses comportements ou ses looks vestimentaires, par la richesse de son offre culturelle et culinaire, des fast-food aux restaurants étoilés. Les comptes Instagram sur New York font légion et French Morning a sélectionné quelques comptes incontournables, qui font la part belle à cette ville qui ne ressemble à aucune autre.

New York et les New-Yorkais

Compte incontournable pour tous ceux qui fréquentent le métro : @subwaycreatures, défilé hilarant de tous ces moments cocasses qu’on peut rencontrer dans le métro new yorkais. L’auteur de ce compte, Rick McGuire, est également auteur du compte Insta @whatisnewyork, et du nouveau venu @whatisnewyorkdating, qu’on a hâte de voir grandir ! Et pour ceux qui préfèrent le train, dans la même veine, @peopleofpennstation.

On se régale également des pépites entendues au hasard d’une conversation sur les rues de New York avec @overheardnewyork.

Elle a 98 ans, et c’est une star sur Instagram. Dorothy Wiggins a un sens de l’humour décapant et l’esprit new-yorkais incomparable. Dévastée par la mort de son mari il y a 3 ans (après 61 ans de mariage), Dorothy Wiggins a commencé à alimenté un compte Instagram @dorothylovesnwyork ouvert par son fils « parce qu’il pensait que cela me ferait oublier mon chagrin » expliquait-elle dans le New York Times. Irrésistible.

Dans un style plus sérieux, le photographe autoproclamé « people’s paparazzi » Johnny Cirillo documente les looks les plus stylés de la ville sur son compte @watchingnewyork, et @humansofny reste une référence incontournable : le compte créé par Brandon Stanton, auteur du livre éponyme best-seller, continue de proposer de jolis portraits et interviews de New Yorkais.

New York et ses foodies

On estime qu’il y a à New York plus de 26.000 restaurants. Au rythme d’un déjeuner et d’un dîner par jour, il faudrait donc plus de 36 ans pour les essayer tous ! Heureusement, de nombreux comptes Instagram sont là pour nous aider à choisir. Parmi nos préférés :

@infatuation_nyc pour ses sélections à thèmes (les meilleurs smashburgers, les meilleurs deals de la Restaurant Week…) et les dernières tendances gastronomiques de la grosse pomme. À compléter avec @eater_ny et @grubstreet pour un tour d’horizon des news gastronomiques et des nouveaux restos. On peut aussi suivre le compte instagram de @pete_wells, critique gastronomique du New York Times depuis 2012, connu des restaurateurs new yorkais comme le loup blanc.

En mode plus food porn, on savoure les photos de @new_fork_city. Natalie Landsberg, Gillian Presto et Emily Morse écument les restaurants et nous proposent des photos appétissantes, sans critique malheureusement.

New York et sa scène culturelle

Depuis 2016, @Secret_NYC n’a plus de secret que le nom, un compte indispensable pour être au jus de ce qui se passe à New York, des sorties à ne pas rater ce week-end aux meilleurs restos pour une date de la St Valentin. A bookmarker également : @nybucketlist et @timeoutnewyork. Et pour les fans de galeries, @galleriesnow liste les plus belles expos. Seul regret : pas possible de filtrer les expos de New York seulement.

Et pour finir, New York en dessins

Et pour finir, on ne peut pas lister les comptes Instagram sur New York sans recommander @newyorkercartoons, les célèbres dessins du New Yorker magazine. En bon New Yorkais, n’oubliez pas de tenter votre chance au Cartoon Caption contest, c’est toutes les semaines sur le site newyorker.com/cartoons/contest !

@newyorkercartoons