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Le camp Tékakwitha : un été de plaisir en français dans le Maine

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(Article partenaire) Trésor caché situé à Leeds dans l’Etat du Maine, le camp Tékakwitha a été fondé en 1938 par des pères dominicains aux abords du magnifique lac Androscoggin.
Alors destiné aux enfants de travailleurs francophones gagnant leur vie dans les usines de textile environnantes, l’endroit accueille aujourd’hui des jeunes des quatre coins du globe, la plupart de ceux-ci provenant du Québec. On y trouve toutefois chaque année un contingent important d’Américains francophones.
Bien que la majorité des campeurs y passent quatre semaines, le camp offre la possibilité aux 8 à 10 ans de choisir un séjour plus court de deux semaines. Mais rares sont ceux qui optent pour cette durée écourtée après avoir goûté à tout ce que le camp Tékakwitha a à offrir !
Riche de plus de 75 ans d’histoire et de traditions, le camp Tékakwitha propose aux jeunes des activités axées sur la croissance personnelle et sur la vie de groupe grâce à un contact constant avec la nature, en concordance avec sa devise « Oser pour grandir ».
Par ailleurs, la grandeur du site, la qualité des installations et la proximité du lac permettent une étonnante variété d’activités : soccer, basketball, tir à l’arc, escalade, hébertisme, baignade, kayak, bateau à voile… Impossible de ne pas y trouver son compte !
Mais si ces activités garnissent déjà admirablement les journées des campeurs, ce sont les activités spéciales qui donnent toute sa saveur au camp Tékakwitha. Parmi celles-ci, notons des grands jeux thématiques, des expéditions en forêt ou en montagne, des olympiades et même une journée à la mer. Le tout orchestré par une équipe de membres du personnel dynamique et compétente, composée en grande partie d’anciens campeurs.
Le camp Tékakwitha se démarque également par la qualité de son programme pour les adolescents de 14 à 16 ans, programme gravitant essentiellement autour d’un séjour de randonnée sur la piste des Appalaches. D’une durée de 8 à 17 jours, cette expérience de marche en nature est précédée d’une préparation mentale et matérielle rigoureuse. Au bout de trois étés, les adolescents « tékakwithiens » auront parcouru les plus de 450 km qui composent la section du Maine de ce sentier mythique.
Avec un tel éventail d’activités, il n’est pas étonnant que, bon an, mal an, plus de 75 % des jeunes ayant séjourné au camp reviennent la saison suivante. Parce qu’ils savent qu’à chaque fois, ils seront accueillis à bras ouverts par une équipe passionnée et aguerrie, déterminée à tout mettre en œuvre pour leur permettre d’ « oser pour grandir » .
Plus d’informations sur le camp Tékakwitha
 
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

A Dallas, la dénicheuse de sculptures françaises aux Etats-Unis

Où se trouvent les sculptures françaises aux Etats-Unis ? Un peu partout si l’on en croit FrenchSculpture.org, un répertoire détaillé lancé fin 2014 par l’université du Texas à Dallas et le Nasher Sculpture Center voisin.
D’après le recensement établi depuis cinq ans par l’archiviste française de Dallas Laure de Margerie, on peut voir les œuvres d’artistes français ou ayant séjourné durablement en France dans les musées d’art américains, mais aussi dans ceux de sciences, dans les bibliothèques, les bâtiments publics ou administratifs, l’espace public et même quelques collections d’entreprise, incluses au répertoire lorsque les sociétés l’y ont autorisée. « Riche actuellement d’environ 7.500 sculptures par 680 artistes situées dans plus de 300 lieux différents, y compris des sculptures intégrées aux façades ou décors de bâtiment, il est en constante évolution et le nombre final d’œuvres est estimé à 15 ou 20.000 », souligne l’experte.
Laure de Margerie et plusieurs de ses partenaires français et américains raconteront quelques-unes de des histoires de ces sculptures ce samedi 21 février à partir de 14h au Nasher Sculpture Center de Dallas (voir détails en encadré).
Elle s’est lancé dans ce projet titanesque au hasard d’un séjour aux Etats-Unis. « Juste avant le 11-Septembre, je convoyais une œuvre française au Clark Art Institute de Williamstown, dans le Massachussets, et, une fois le choc passé, j’ai décidé de profiter du blocage de l’espace aérien pour faire des recherches sur les œuvres françaises des musées américains dans leur bibliothèque d’histoire de l’art. »
Quand son conjoint (Olivier Meslay) a été recruté par le musée d’art de Dallas il y a six ans, Laure de Margerie a donc ressorti ce projet de son carton pour le présenter au professeur d’Art et Esthétique de l’université du Texas à Dallas Richard Brettell qui, en tant que francophile, l’a rapidement soutenu en lui consacrant une partie des fonds de son Centre pour l’étude interdisciplinaire des musées.
Même si le répertoire comprend beaucoup de bronzes, car « la France a possédé de très bonnes fonderies de bronze à partir du XIXe siècle et les collectionneurs américains ont acheté beaucoup de ces bronzes français réputés et recherchés », indique Laure de Margerie, la sculpture française aux Etats-Unis est donc loin de se restreindre à Rodin et à la statue de la Liberté. Ainsi, un buste de La Fayette d’après Houdon a rejoint l’Ohio Historical Society à bord d’un train de la reconnaissance française affrété après-guerre par la fédération nationale des anciens combattants des chemins de fer de France et l’Union française.
Ces histoires humaines qui expliquent la présence d’une sculpture à un endroit donné, c’est ce qui motive Laure de Margerie dans son travail d’archiviste. « Je travaille aux Etats-Unis dans l’esprit de la mission de service public que j’accomplissais aux archives de la sculpture du musée d’Orsay » (qui soutient également le projet avec l’institut national d’histoire de l’art, le musée Rodin et l’école du Louvre). « Les informations scientifiques du répertoire sont solides afin que les spécialistes y trouvent leur compte, mais avec ses trois onglets Artistes, Sculptures et Lieux permettant de rapidement interroger la base, le site s’adresse à tout amateur de sculpture, qu’il soit francophone ou anglophone (le site est bilingue), et même à tout curieux qui veut en savoir plus sur le processus de création d’une sculpture ou les expositions de référence. »

Brel, Piaf et Gabriel Fauré au LFNY

Edith Piaf, Jacques Brel et Gabriel Fauré: tel sera le programme du prochain concert au Lycée Français de New York (LFNY).
Celui-ci aura lieu le mardi 24 février, à partir de 7pm. Pour ravir vos tympans, ils seront deux. Le premier, c’est Remy Yulzari, un double-bassiste français, mais aussi un compositeur à ses heures perdues. L’autre, c’est Philip Lasser. Pianiste américain, il a développé au fil des ans une véritable passion pour l’Hexagone.
Ils rejoueront ensemble de grands classiques de la musique francophone, comme “Après un rêve” de Romain Bussine, “Hymne à l’amour” composé par Marguerite Monnot et chanté par la grande Edith Piaf, “Ne me quitte pas” de Jacques Brel, quelques compositions de Gabriel Fauré, et bien d’autres surprises encore.
 
 
 

Caroline de Maigret dévoile les secrets de la Parisienne au FIAF

Caroline de Maigret, c’est un peu l’archétype de la Parisienne vue par les Américains. La co-auteure de How to be a Parisian sera le 13 février à partir de 7PM au FIAF dans le cadre de la série de conférences “Creative leaders”.
Son ouvrage est consacré au style des Parisiennes, qu’elle décortiquera au FIAF. Avant d’écrire son livre, Caroline de Maigret était mannequin, pour Chanel, Dior, Balenciaga, Valentino, Lanvin, et bien d’autres maisons prestigieuses encore. Elle était aussi productrice de musique à ses heures perdues. Née à Neuilly-sur-Seine, ses deux métiers lui ont permis de beaucoup voyager. Mais visiblement ne lui ont pas fait oublier Paris et les Parisiennes.
 
 

Un Franco-américain à l'honneur au Coconut Grove Arts Festival

Le Coconut Grove Arts Festival fait son grand retour à Miami le week-end du 14 février, pour une 52eme édition haute en couleurs et en musique. Et cette année, c’est l’artiste franco-américain Duaív qui est mis à l’honneur.
Présenté par Terra Group, le très populaire festival d’art américain réunit et présente chaque année plus de 1.000 artistes d’Amérique du nord spécialisés dans les arts visuels, culinaires et du spectacle. Peintures, photographies, art digital, sculptures, aquarelles, et bien d’autres sont exposés. Et puisqu’il est aussi question de saveurs, les chefs des plus grands restaurants de Floride feront des démonstrations culinaires, chaque jour à midi.
Pour cette 52eme édition, l’attention se portera principalement sur le peintre franco-américain Duaív, artiste officiel du festival, ayant notamment réalisé l’affiche de l’événement. Vous pourrez y admirer ses diverses créations, dont « Voiliers » qui souligne la fascination de l’artiste pour la mer, et met en exergue son style vif et coloré.

Tournoi des Six Nations: Irlande-France sur TV5 Monde

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(Article partenaire) Le tournoi des Six Nations, c’est reparti. Pas d’excuses: pour ne pas en perdre une miette même en étant aux Etats-Unis, rendez-vous sur TV5 Monde.
Le prochain match des Bleus aura lieu à Dublin, ce samedi 14 février. Entre les Irlandais et la Français, on ne va pas fêter la Saint-Valentin. Après une victoire peu convaincante face à l’Ecosse, les hommes de Philippe Saint-André auront à cœur de se racheter. Face à eux, les Irlandais sont gonflés à bloc après leur victoire sans appel 3-26 contre les pauvres Italiens.
Un match qui promet d’être chaud, à suivre en direct sur TV5 Monde USA à partir de midi (EST). Commentaires: Pierre-Étienne Léonard, Daniel Herrero.
Le site de TV5 Monde
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Cabaret français et Mardi gras à Santa Rosa

Cabaret français, crêpes et costumes : il n’en faut pas plus pour fêter un Mardi gras digne de ce nom.
L’Alliance Française de Santa Rosa vous propose de tester cette recette le vendredi 20 février à 6.30 pm au Vista del Lago Recreation Center. Et vous invite à revêtir votre costume le plus fantaisiste.
Pour l’occasion, et pour la première fois, l’événement sera animé par le groupe de musique Cabaret Crème. Composé de Français et de francophiles, Cabaret Crème allie chant, danse et comédie, dans un style léger et français. De quoi ravir les amoureux de la langue de Molière.
Vous aurez l’occasion de déguster les crêpes du chef Christine Piccin et de ses apprentis cuisiniers. Spécialiste de cuisine française, Christine Piccin a fait ses armes dans les cuisines des plus grands restaurants, avant d’écrire et enseigner ses meilleures créations culinaires. Pour les fins gourmets, la jeune chef donne des cours de cuisine au Culinary Arts Center et forme ses apprentis au sein du Culinary Arts program, au SRJC. Bon appétit !

"Five funny French films" : Houston rit français

Amateurs de comédies, ou francophiles bon public, tenez-vous prêts. The Museum of Fine Arts de Houston accueille la cinquième édition de « Five funny French films » à partir du 27 février.
En tête de liste, on retrouve la dernière comédie de Philippe de Chauveron, « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu » .  Les histoires d’un couple bourgeois désespéré par les choix amoureux de leurs quatre filles ont attiré plus de 12 millions de spectateurs en 2014. Les diffusions auront lieu le vendredi 27 février à 7pm, et dimanche 1er mars à 7pm.
A l’affiche le même jour, à 9pm, retrouvez la romance joyeusement compliquée de Charles Nemes, « Hôtel Normandy » , où la jeune  Helena Noguerra – qui interprète une veuve désabusée – se voit offrir pour son anniversaire un séjour dans un grand hôtel, à Deauville. Objectif du séjour : lui faire retrouver l’amour.
Dans un autre genre, plus parodique cette fois, « Quai d’Orsay » de Bertrand Tavernier nous livre un regard amusant sur le monde diplomatique. Mettant en scène un Thierry Lhermitte fantasque et drôle à souhait, le film raconte la vie d’un écrivain de discours sous Dominique de Villepin. Le samedi 28 février à 9pm.
« L’enlèvement de Michel Houellebecq » de Guillaume Nicloux, dans lequel la vie du célèbre auteur bascule de façon soudaine par un enlèvement,  sera projeté le samedi 28 février à 7pm.
Pour finir, vous pourrez assister, dimanche 1er mars à 17 heures, à la projection de « Rue Mandar » d’Idit Cebula, où, lors  de funérailles rocambolesques, trois frères et sœurs, se retrouvent, dans une ambiance particulièrement… électrique.

A Miami, un rassemblement business pour faire "gagner la France"

A quoi ressemblera le paysage économique mondial dans dix ans? C’est la grande question qui occupera politiques, grands patrons, start-upeurs et autres acteurs du commerce extérieur français au deuxième symposium mondial des Conseillers du commerce extérieurs (CCE) les 7 et 8 mai à Miami. Thème: “Vision 2025” .
Nous vivons des années incertaines. Les choses évoluent tellement rapidement que certaines entreprises en paient de leur santé, explique Paul Bensabat, président du comité Amérique du Nord des CCE, organisateur du grand raout avec le soutien de plusieurs organismes d’affaires (BPI France, Chambres de commerce franco-américaines, CCI France International, Ambassade de France aux US, Business France).
La première édition de ce symposium mondial s’était tenu en 2012, sur fond de creusement du déficit commercial de la France. Aujourd’hui, le déficit est en voie de réduction (les chiffres pour 2014 montrent un recul pour la troisième année consécutive). Mais les entreprises françaises doivent faire face à plusieurs forces, qui “bouleversent tous les modèles de distribution“, selon M. Bensabat, comme l’émergence de l’économie partagée, le big data ou encore la question environnementale. “Il est crucial pour les chefs d’entreprises à travers le monde d’échanger avec leurs pairs” pour s’adapter à cette nouvelle réalité.
Aller au-delà de 2025, ça devient de la spéculation. Les dix ans à venir vont être cruciales en terme de métamorphose de l’économie, insiste Paul Bensabat. Il suffit de  regarder les évolutions et les révolutions de ces dix dernières années. Ce qui existait il y a cinq ans est déjà obsolète” .
Plusieurs personnalités françaises et américaines du monde des affaires viendront partager leur diagnostic de l’économie pour les dix ans qui viennent. Parmi eux, le général David Petraeus, ancien directeur de la CIA, l’ancien directeur de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) Pascal Lamy, le maire de Montréal Denis Coderre ou encore le fondateur et PDG de Fedex Fred Smith. Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius sera présent aussi.
Une centaine de PME françaises désireuses de s’implanter aux Etats-Unis ont également été invitées.
Le symposium s’adresse aux chefs d’entreprises du monde entier. Au total, entre “700 et 900” personnes de cinquante pays sont attendues lors de la manifestation, dont le programme comprend des conférences, des ateliers, des séances de networking et un diner de gala. “Il faut aussi que nous apprenions à travailler en équipe pour tirer profit de la mondialisation, estime Paul Bensabat. Cela prendra du temps. Mais c’est comme ça que l’on fera gagner la France” .

Christiane Taubira "cherche la ligne" contre le terrorisme aux Etats-Unis

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Un mois après ce que certains ont appelé “le 11 septembre français” , Christiane Taubira est venue faire le pèlerinage de Ground Zero, mais aussi dire que la France ne suivrait pas le modèle américain du Patriot Act.
Malgré le froid glacial, les fontaines de Ground Zero ne désemplissent pas en ce mardi 10 janvier. Quelques badauds se demandent qui est cette femme que tout le monde prend en photo. Il s’agit de Christiane Taubira, bien emmitouflée dans sa doudoune marron, qui fait le tour du mémorial. Elle écoute religieusement Clifford Chanin, directeur de l’éducation et des programmes publics du musée du 9/11. A leurs côtés, Maya Wiley, conseillère du maire de New York.
Christiane Taubira touche quelques noms, entre deux flashs des photographes auxquels elle ne prête pas grande attention. Puis vient la visite du musée. Clifford Chanin la guide entre les décombres et témoignages du 11 septembre 2001. Il n’hésite pas à recadrer la ministre lorsque celle-ci se penche un peu trop par dessus les balcons pour voir ce qu’il se passe en bas. “La sécurité ne va pas apprécier” , dit-il en riant.
La Garde des Sceaux prend son temps, et écoute religieusement les explications de son guide particulier. C’est émue qu’elle termine la visite. Elle laisse un petit mot sur le livre d’hommages virtuel. “Etrange, écrit-elle, ces images qui m’habitent depuis maintenant 13 ans. Et ce sentiment de les voir pour la première fois” .
Cette visite était la dernière étape de son voyage aux Etats-Unis, deux jours pour discuter de mesures contre le terrorisme,  mais aussi lutte contre le racisme et l’anti-sémitisme.
Lundi, elle a rencontré son homologue Eric Holder à Washington. L’occasion pour la ministre de répéter qu’un “Patriot Act” à la française n’est pas la solution. “Il nous faut trouver la ligne entre la sécurité et la protection des libertés individuelles” a-t-elle confié aux journalistes venus l’écouter après la rencontre ministérielle. Evoquant les débats en France qui ont suivi les attentats de janvier, elle a expliqué que le gouvernment avait “conclu qu’il n’y a pas lieu d’imaginer un nouveau texte antiterroriste” , même s’“il y a des éléments législatifs qu’il faudra introduire qui concernent plutôt la lutte contre le racisme et l’antisémitisme” .
A New York, son périple a commencé par un discours devant le Comité contre le Terrorisme des Nations Unies. Elle s’est ensuite entretenue avec des représentants, du Sahel principalement, afin de leur expliquer l’action de la France dans cette région du monde.

"Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ?" à Palo Alto

Le chouchou du box office français 2014, “Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?” sera projeté ce vendredi 13 février au All Saints Church-Paris Hall de Palo Alto.
Forte de son succès dans les salles françaises avec plus de 12 millions d’entrées en 2014, la comédie de Philippe de Chauveron devrait en amuser plus d’un.
Le film n’a pas trouvé de distributeur pour sortir en salles aux Etats-Unis – la faute au “politiquement correct américain” s’était enflammée la presse française (Le Point, par exemple).
Alliant dialogues humoristiques et idées reçues, “Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu” dépeint les déboires d’un couple bourgeois au bord de la crise de nerfs face aux choix amoureux de leurs quatre filles. Fortement porté par la prestation du couple joué par Christian Clavier et Chantal Lauby, le film ne prend de gants avec les clichés communautaires.
En effet, après “Mauvaise foi” et “Il reste du jambon ?”, Philippe de Chauveron s’intéresse cette fois au mariage mixte et au choc des cultures. Du stéréoptype du Juif obsédé par l’argent en passant par celui du Chinois à la serviabilité excessive, le film aligne clichés et gros défauts, pour mieux en faire ressortir le ridicule.
Le casting, alliant jeunes pousses et grands noms du cinéma français, fait son effet. Eclats de rire assurés.

"The Trial of Viviane Amsalem", un film israelien à Los Angeles

Le dernier film de Ronit et Shlomi Elkabetz sera présenté en avant-première au Albert and Dana Broccoli Theatre de Los Angeles, ce mardi 10 février à 7pm, puis sortira en salles le 13 février.
Le duo israelien signe ici un troisième film, après “Prendre femme” (2004), et “Les Sept Jours” (2007) suivant toujours le même personnage, une femme juive prénommée Viviane Amsalem.
“GETT: The Trial of Viviane Amsalem” est l’histoire d’une séparation face à l’absurdité d’une loi religieuse et à l’intransigeance d’un mari toujours amoureux. Mais c’est avant tout la détresse et le combat d’une femme pour sa liberté.
Faire vivre une “expérience physique” au spectateur, invité à suivre en huis-clos le déchirement d’un couple dans un tribunal rabbinique, telle était la volonté de l’actrice et réalisatrice Ronit Elkabetz. La jeune femme a imaginé le procés de son personnage, Viviane, réclamant sans succès le divorce à son mari, tandis que les juges devant lesquels elle plaide ne peuvent, en accord avec la loi juive, lui accorder le droit de refaire sa vie qu’après l’accord de son conjoint.
Le couple R. et S. Elkabetz livre un récit qui s’inscrit fortement dans la réalité israelienne et porte un regard sévère sa société et certaines de ses valeurs.
Le film sera diffusé à partir du vendredi 13 février au Laemmle’s Royal Theatre de Los Angeles.