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A Miami, un rassemblement business pour faire "gagner la France"

A quoi ressemblera le paysage économique mondial dans dix ans? C’est la grande question qui occupera politiques, grands patrons, start-upeurs et autres acteurs du commerce extérieur français au deuxième symposium mondial des Conseillers du commerce extérieurs (CCE) les 7 et 8 mai à Miami. Thème: “Vision 2025” .
Nous vivons des années incertaines. Les choses évoluent tellement rapidement que certaines entreprises en paient de leur santé, explique Paul Bensabat, président du comité Amérique du Nord des CCE, organisateur du grand raout avec le soutien de plusieurs organismes d’affaires (BPI France, Chambres de commerce franco-américaines, CCI France International, Ambassade de France aux US, Business France).
La première édition de ce symposium mondial s’était tenu en 2012, sur fond de creusement du déficit commercial de la France. Aujourd’hui, le déficit est en voie de réduction (les chiffres pour 2014 montrent un recul pour la troisième année consécutive). Mais les entreprises françaises doivent faire face à plusieurs forces, qui “bouleversent tous les modèles de distribution“, selon M. Bensabat, comme l’émergence de l’économie partagée, le big data ou encore la question environnementale. “Il est crucial pour les chefs d’entreprises à travers le monde d’échanger avec leurs pairs” pour s’adapter à cette nouvelle réalité.
Aller au-delà de 2025, ça devient de la spéculation. Les dix ans à venir vont être cruciales en terme de métamorphose de l’économie, insiste Paul Bensabat. Il suffit de  regarder les évolutions et les révolutions de ces dix dernières années. Ce qui existait il y a cinq ans est déjà obsolète” .
Plusieurs personnalités françaises et américaines du monde des affaires viendront partager leur diagnostic de l’économie pour les dix ans qui viennent. Parmi eux, le général David Petraeus, ancien directeur de la CIA, l’ancien directeur de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) Pascal Lamy, le maire de Montréal Denis Coderre ou encore le fondateur et PDG de Fedex Fred Smith. Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius sera présent aussi.
Une centaine de PME françaises désireuses de s’implanter aux Etats-Unis ont également été invitées.
Le symposium s’adresse aux chefs d’entreprises du monde entier. Au total, entre “700 et 900” personnes de cinquante pays sont attendues lors de la manifestation, dont le programme comprend des conférences, des ateliers, des séances de networking et un diner de gala. “Il faut aussi que nous apprenions à travailler en équipe pour tirer profit de la mondialisation, estime Paul Bensabat. Cela prendra du temps. Mais c’est comme ça que l’on fera gagner la France” .

Christiane Taubira "cherche la ligne" contre le terrorisme aux Etats-Unis

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Un mois après ce que certains ont appelé “le 11 septembre français” , Christiane Taubira est venue faire le pèlerinage de Ground Zero, mais aussi dire que la France ne suivrait pas le modèle américain du Patriot Act.
Malgré le froid glacial, les fontaines de Ground Zero ne désemplissent pas en ce mardi 10 janvier. Quelques badauds se demandent qui est cette femme que tout le monde prend en photo. Il s’agit de Christiane Taubira, bien emmitouflée dans sa doudoune marron, qui fait le tour du mémorial. Elle écoute religieusement Clifford Chanin, directeur de l’éducation et des programmes publics du musée du 9/11. A leurs côtés, Maya Wiley, conseillère du maire de New York.
Christiane Taubira touche quelques noms, entre deux flashs des photographes auxquels elle ne prête pas grande attention. Puis vient la visite du musée. Clifford Chanin la guide entre les décombres et témoignages du 11 septembre 2001. Il n’hésite pas à recadrer la ministre lorsque celle-ci se penche un peu trop par dessus les balcons pour voir ce qu’il se passe en bas. “La sécurité ne va pas apprécier” , dit-il en riant.
La Garde des Sceaux prend son temps, et écoute religieusement les explications de son guide particulier. C’est émue qu’elle termine la visite. Elle laisse un petit mot sur le livre d’hommages virtuel. “Etrange, écrit-elle, ces images qui m’habitent depuis maintenant 13 ans. Et ce sentiment de les voir pour la première fois” .
Cette visite était la dernière étape de son voyage aux Etats-Unis, deux jours pour discuter de mesures contre le terrorisme,  mais aussi lutte contre le racisme et l’anti-sémitisme.
Lundi, elle a rencontré son homologue Eric Holder à Washington. L’occasion pour la ministre de répéter qu’un “Patriot Act” à la française n’est pas la solution. “Il nous faut trouver la ligne entre la sécurité et la protection des libertés individuelles” a-t-elle confié aux journalistes venus l’écouter après la rencontre ministérielle. Evoquant les débats en France qui ont suivi les attentats de janvier, elle a expliqué que le gouvernment avait “conclu qu’il n’y a pas lieu d’imaginer un nouveau texte antiterroriste” , même s’“il y a des éléments législatifs qu’il faudra introduire qui concernent plutôt la lutte contre le racisme et l’antisémitisme” .
A New York, son périple a commencé par un discours devant le Comité contre le Terrorisme des Nations Unies. Elle s’est ensuite entretenue avec des représentants, du Sahel principalement, afin de leur expliquer l’action de la France dans cette région du monde.

"Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ?" à Palo Alto

Le chouchou du box office français 2014, “Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?” sera projeté ce vendredi 13 février au All Saints Church-Paris Hall de Palo Alto.
Forte de son succès dans les salles françaises avec plus de 12 millions d’entrées en 2014, la comédie de Philippe de Chauveron devrait en amuser plus d’un.
Le film n’a pas trouvé de distributeur pour sortir en salles aux Etats-Unis – la faute au “politiquement correct américain” s’était enflammée la presse française (Le Point, par exemple).
Alliant dialogues humoristiques et idées reçues, “Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu” dépeint les déboires d’un couple bourgeois au bord de la crise de nerfs face aux choix amoureux de leurs quatre filles. Fortement porté par la prestation du couple joué par Christian Clavier et Chantal Lauby, le film ne prend de gants avec les clichés communautaires.
En effet, après “Mauvaise foi” et “Il reste du jambon ?”, Philippe de Chauveron s’intéresse cette fois au mariage mixte et au choc des cultures. Du stéréoptype du Juif obsédé par l’argent en passant par celui du Chinois à la serviabilité excessive, le film aligne clichés et gros défauts, pour mieux en faire ressortir le ridicule.
Le casting, alliant jeunes pousses et grands noms du cinéma français, fait son effet. Eclats de rire assurés.

"The Trial of Viviane Amsalem", un film israelien à Los Angeles

Le dernier film de Ronit et Shlomi Elkabetz sera présenté en avant-première au Albert and Dana Broccoli Theatre de Los Angeles, ce mardi 10 février à 7pm, puis sortira en salles le 13 février.
Le duo israelien signe ici un troisième film, après “Prendre femme” (2004), et “Les Sept Jours” (2007) suivant toujours le même personnage, une femme juive prénommée Viviane Amsalem.
“GETT: The Trial of Viviane Amsalem” est l’histoire d’une séparation face à l’absurdité d’une loi religieuse et à l’intransigeance d’un mari toujours amoureux. Mais c’est avant tout la détresse et le combat d’une femme pour sa liberté.
Faire vivre une “expérience physique” au spectateur, invité à suivre en huis-clos le déchirement d’un couple dans un tribunal rabbinique, telle était la volonté de l’actrice et réalisatrice Ronit Elkabetz. La jeune femme a imaginé le procés de son personnage, Viviane, réclamant sans succès le divorce à son mari, tandis que les juges devant lesquels elle plaide ne peuvent, en accord avec la loi juive, lui accorder le droit de refaire sa vie qu’après l’accord de son conjoint.
Le couple R. et S. Elkabetz livre un récit qui s’inscrit fortement dans la réalité israelienne et porte un regard sévère sa société et certaines de ses valeurs.
Le film sera diffusé à partir du vendredi 13 février au Laemmle’s Royal Theatre de Los Angeles.

Terrine, brasserie frenchy pour les amoureux de charcuterie

Tête de veau, rillettes de porc, pâté de foie de volaille, boudin blanc aux pommes rôties, sanglier sauvage aux olives… A Los Angeles, chez Terrine, les amateurs de charcuterie française vont pouvoir s’adonner sans retenue à leur péché mignon.
«Nous faisons tout nous-même: les saucisses, le pâté, les terrines », explique Stéphane Bombet, fondateur et co-propriétaire de ce nouveau restaurant qui a ouvert ses portes il y a quelques semaines sur Beverly Boulevard, et qui connaît un joli succès auprès des foodies de Los Angeles.
Sur sa façade, l’illustration d’un cochon rouge perché sur une terrine, est loin de passer inaperçu: il attire autant la curiosité des gastronomes que les foudres des défenseurs de la cause animale, qui ont d’ailleurs bruyamment manifesté devant le restaurant début janvier, après la levée de l’interdiction du foie gras en Californie.
« A la base, l’idée de Terrine, ce n’était pas de recréer une brasserie française à L.A, mais d’imaginer à quoi pourrait ressembler une brasserie créée spécifiquement ici, à Los Angeles », poursuit Stéphane Bombet. Ainsi, contrairement à une brasserie française classique, le restaurant est ouvert uniquement à l’heure du dîner, à l’exception du brunch du vendredi et du week-end.
Nombre de ces plats sont des classiques de la gastronomie hexagonale. « Du cassoulet à l’andouille en passant par le boudin blanc, le steak-frites, la choucroute garnie ou la soupe à l’oignon. Le chef et co-propriétaire de Terrine, Kris Morningstar, est d’ailleurs un ancien de chez Patina », l’un des meilleurs restaurants français haut-de-gamme à downtown Los Angeles.
Le chef met un point d’honneur à n’utiliser que des produits de saison. « Vous ne trouverez jamais de tomates chez nous en hiver », assure Stéphane Bombet. « Le matin, on fait le marché et on s’approvisionne le plus possible auprès de petits producteurs et de coopératives locales, situés dans un rayon de 100 km maximum. » 
Ancien gérant de boîtes de nuit à Saint-Tropez, arrivé il y a cinq ans dans la Cité des Anges, Stéphane Bombet n’en est pas à son premier coup à Los Angeles. Avant de créer Terrine, il a co-fondé plusieurs restaurants, dont Picca, une cantine moderne péruvienne ultra-tendance, près de Beverly Hills, dont il est toujours co-propriétaire.
Pour Terrine, Stéphane Bombet a recruté un autre Français, le sommelier François Renaud. Sa cave à vins, située dans la pièce principale du restaurant, compte près de 1 000 bouteilles, dont beaucoup de crus français. Mais l’ultime atout de Terrine demeure son joli patio, « le plus grand de Los Angeles », selon Stéphane Bombet, où l’on peut dîner le soir à la bougie, sous les branches du vieil arbre qui abrite la cour.

Marché de l'immobilier: un séminaire gratuit à Beverly Hills

Lorsqu’il s’agit d’acheter un bien immobilier aux Etats-Unis, les règles du jeu sont-elles les mêmes qu’en France ? C’est à cette question que Jean-Baptiste Rugiero propose de répondre, mardi 10 février à 6.30 pm dans le cadre d’un séminaire gratuit consacré à l’immobilier.
Puisque devenir propriétaire à l’étranger requiert, au préalable, une bonne connaissance du pays, cet agent de chez Barnes International Luxury Real Estate lèvera le voile sur les similitudes et différences entre les systèmes français et américains.
Licencié en immobilier en France et en Californie avec 14 ans d’expérience en tant qu’agent et plus de 200 biens vendus sur les deux continents, il fera en sorte de vous signaler les erreurs à éviter.
J.B Rugiero sera assisté par Steve Chocron, courtier en prêts immobiliers français installé depuis plus de 10 ans en Californie.
Les deux experts vous recevront au Héritage Fine Wines de Beverly Hills pour partager leur expérience dans une ambiance détendue. Un tarif « happy hours » est maintenu jusqu’à 8 pm.

Networking pour jeunes entrepreneurs avec la FACC de New York

Le premier événement de la série des “Young Executive networking events 2015”, organisé par la FACC de New York, aura lieu le 19 février de 6pm à 8pm. Elle est destinée aux jeunes professionnels et entrepreneurs français de New York.
Entre deux échanges de cartes de visite, vous pourrez aussi profiter de délicieux mets fournis par le restaurant-bar-lounge O Cabanon, où se déroulera l’événement. Vous aurez aussi droit à une bière Jenlain. Tous les invités participeront à un tirage au sort pour gagner un certificat-cadeau O Cabanon d’une valeur de 100 dollars.
Réservation indispensable sur le site internet de la FACC, section “Upcoming Events”.
 

Anne Roumanoff: "C'est très excitant de jouer aux Etats-Unis"

Depuis ses premières armes dans « La Classe » de Guy Lux à 22 ans, Anne Roumanoff a beaucoup voyagé grâce à la scène. “Montréal, les pays du Maghreb, Londres et même Saint-Pierre et Miquelon” , énumère-t-elle. Mais jamais aux Etats-Unis. Elle pourra bientôt ajouter le pays à sa liste.
Celle qui figure parmi les comédiennes préférées des Français sera à New York le 21 février et à Miami le 23 pour jouer son dernier spectacle “Aimons-nous les uns les autres”, un show qu’elle vient de dévoiler en avant-première à guichet fermé à l’Olympia et qui a été retransmis dans plus de 100 cinémas en France, Belgique et Suisse. “C’est très excitant de venir jouer aux Etats-Unis. Jouer à l’étranger permet de découvrir une autre culture différemment. Et quand on dit aux gens qu’on va jouer à New York, ça ne laisse pas indiffèrent!
Ce n’est pas la première fois qu’on lui propose de traverser l’Atlantique, mais les tentatives précédentes ne s’étaient pas concrétisées. Elle va marcher désormais dans les pas d’autres comédiens français comme Gad Elmaleh et Patrick Bosso.
Dans son show “Aimons-nous les uns les autres”, elle évoque l’actualité française et incarne plusieurs personnages comme une conseillère municipale front national, une femme atteinte de phobie administrative ou encore une Américaine qui critique le pessimisme français. “Ce dernier sketch a super bien marché à Londres, j’imagine qu’aux Etats-Unis aussi” .
Ce voyage aux Etats-Unis, dont elle avoue ne pas beaucoup connaître la scène comique, donne le coup d’envoi d’une année chargée pour la comédienne. Elle sera pour 100 dates au théâtre parisien l’Alhambra de juillet à décembre. En septembre, elle fêtera donc ses 50 ans sur scène. “Mais pour le moment, j’ai 49 ans” , glisse-t-elle. Et un avion à prendre pour les Etats-Unis.

La librairie française Albertine se met à la vente en ligne

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Albertine vs Amazon.fr : le match a commencé. La librairie française de l’ambassade de France à New York vend désormais des livres sur son site internet.
Depuis le 2 février, “plus d’un million” de titres sont disponibles à la vente en ligne. “Le site donne accès à l’ensemble du catalogue des éditeurs français”, expliquent les Services Culturels de l’ambassade, qui supervisent ce bookshop ouvert en septembre dans Manhattan.
Les ouvrages en français sont vendus, en dollars, à des prix proches de ceux pratiqués dans l’Hexagone. Le site indique qu’ils seront livrés en 2-3 jours partout aux Etats-Unis. Les tarifs de livraison sont plutôt élevés : 5 dollars pour chaque livre. Un prix qui reste néanmoins inférieur à ceux pratiqués par Amazon.fr pour une livraison aux Etats-Unis.
Pour continuer de s’étendre dans le reste du pays, l’institution a signé des partenariats avec sept libraries hors de New York (à Washington, Boston, Chicago…), qui vont vendre une sélection de 75 livres fournis par les Services Culturels de l’ambassade. Le tout à des prix proches de ceux pratiqués chez Albertine – les libraires se sont engagés à ne pas les dépasser de 15%.
Pour ce démarrage, la sélection des “French Corners” d’Albertine comprend des classiques (Balzac, Simone de Beauvoir, Proust) et des titres plus contemporains (Patrick Modiano, Michel Houellebecq, Emmanuel Carrère, Jean Echenoz ou Yasmina Reza). Chaque librairie participante a créé un French Corner sur ses étagères, avec soit une collection de 75 livres en français, soit une collection de 60 livres français traduits en anglais plus 15 livres en français.
La liste des librairies avec les French Corners d’Albertine :
– Politics and Prose (Washington DC). Livres en français.
– Brookline Booksmith (Boston). Livres en français.
– Books and Books (Miami). Livres en français.
– Nunu Arts and Culture (Arnaudville, Louisiana). Livres traduits en anglais + 15 titres en français.
– Brazos Bookstore (Houston). Livres en français.
– Powell’s Books (Portland). Livres en français.
– The Book Cellar (Chicago). Livres traduits en anglais + 15 titres en français.
D’autres partenariats devraient suivre.

Foot: Victoire historique des Bleues face aux US

L’équipe de France féminine a sorti le grand jeu, dimanche. Numéro 3 au classement mondial, elles ont dominé les Etats-Unis 2-0 en match amical devant plus de 15.000 personnes à Lorient, repoussant même un penalty. Les buts ont été marqués par Eugénie Le Sommer et Jessica Houara.
C’est la première victoire des Françaises face à l’équipe américaine depuis 1992. Une belle revanche sportive pour les Bleues, qui avaient subi leur seule défaite de 2014 face aux Etats-Unis. L’équipe de Philippe Bergeroo continue sur sa belle lancée après ses victoires contre le Brésil (2-0) et l’Allemagne (2-0), le numéro un mondial. Prometteur à quatre mois de la coupe du monde (du 6 juin au 5 juillet au Canada).
Revoir les buts:
 

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Que faire avec un bébé à San Francisco ?

Première étape obligatoire : l’inscription sur le site Golden Gate Mothers Group, véritable mine d’or d’informations. Il contient un calendrier qui référence toutes les activités pour les petits à San Francisco.
On y découvre des bons plans tels que des cours de musique gratuits à Seesaw (600 Octavia St), ou des infos sur des réunions organisées entre nouvelles mamans. Vous pourrez ainsi trouver un groupe de jeu (playgroup) à coté de chez vous pour votre petit – ce dernier a le double avantage de permettre aux parents de partager leurs expériences et aux bébés de socialiser.
Bouger
Quand on devient maman, l’un des défis est de trouver le temps de reprendre une activité physique. Deux solutions existent : le fitness avec poussette ou le yoga.
La première option est proposée par Baby boot camp. L’idée est d’utiliser sa poussette comme outil pour l’exercice. Le bébé fait partie intégrante du cours.
Si vous souhaitez une reprise plus en douceur, optez pour le yoga. Des dizaines de studio tel que Yoga Tree (519 Hayes St) ou it’s yogakids (569 Ruger Street) proposent des cours pour maman et bébé. Abigail se rend chaque semaine à l’Ocean Beach Yoga (3925 Judah St) avec sa fille Eliza. « Cela me permet de souffler un peu. J’aime le fait que ce soit une activité pour adulte a laquelle le bébé participe. Malheureusement je vais devoir arrêter car ma fille ne tient plus en place ! » Le yoga tout comme le fitness avec poussette sont en effet plus adaptées aux bébés de moins de six mois, pas vraiment mobiles et donc plus aptes à suivre les instructions.
Apprendre
Si vous souhaitez développer les sens de votre petit, adoptez les cours de musique. Les cours de Music SF Together (1414 Castro Street) sont particulièrement entrainants. Pendant quarante-cinq minutes, enfants et parents chantent, jouent des instruments, et dansent.
Les bibliothèques de San Francisco proposent des sessions de chants incluant des lectures d’histoires. Appelées Baby Rhyme and Playtime, elles ont le grand avantage d’être gratuites.
Si vous souhaitez placer l’accent sur la gestuelle de votre bébé, les cours de natation seront pour vous. Le Janet Pomeroy Center (207 Skyline Blvd) apprend aux bébés à mettre différentes parties de leur corps dans l’eau, le tout en chanson. Jenna, mère de Faye, huit mois, explique un sourire aux lèvres que ces leçons ont facilité son quotidien. « Ma fille dépense toute son énergie et fait une sieste de deux heures après le cours. Cela n’arrive jamais ! »
Autre option, les cours de langue des signes proposés par Sprout (1828 Union St). Bill Austin White, professeur dans cet établissement explique : « à partir de six mois les bébés développent leur mémoire et leur coordination, et au bout d’un mois de cours, ils peuvent exprimer leur faim ou fatigue ».
Jouer
Du côté des aires de jeu, vous aurez amplement le choix. Il en existe dans tous les quartiers de la ville. Très vaste, avec des installations variées, le Koret’s children quarter dans le Golden Gate Park mérite une mention spéciale.
Pour les jours de brouillard, vous aurez besoin d’avoir quelques aires couvertes sous le coude. Peek-a-boo factory (2 West Portal Av) est la plus adaptée aux petits, avec son espace dédié aux 0-3 ans. Peekadoddle (Ghirardelli Sq, 900 North Point Street) et le Bay Area discovery museum (Fort Baker, 557 McReynolds Road, Sausalito) valent aussi le détour.

Best of France: Times Square "Frenchy" en septembre

Le Taste of France, la grand-messe dédiée à l’art de vivre français qui avait attiré 100.000 curieux à Bryant Park en 2013, fait son retour à New York les 26 et 27 septembre 2015 sous un autre nom: Best of France. L’évènement devrait avoir lieu à Times Square.
“A priori, il aura lieu à Times Square, a indiqué le président de la manifestation Paul Bensabat. Face au succès de 2013 que tout le monde a applaudi, nous voulions faire encore plus grand” . Les préparations battent déjà leur plein, notamment pour l’obtention des complexes autorisations nécessaires à l’utilisation de Times Square.
M. Bensabat explique que le nom de la manifestation a été changé pour éviter “toute confusion” avec d’autres évènements centrés sur la gastronomie. L’édition de 2013 avait rassemblé quelque 120 exposants issus de secteurs différents (cuisine, tourisme, technologie, PME, éducation, culture…). Pour 2015, les organisateurs veulent attirer 250 exposants et attendent 500.000 personnes sur plusieurs blocs le long de Broadway. L’accent sera mis sur la mode, précise Paul Bensabat, avec une piste centrale qui accueillera des défilés. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, inaugurera la manifestation.