Bénédicte de Montlaur, venue de Paris, va remplacer Antonin Baudry au poste de Conseiller Culturel de l’Ambassade de France.
En poste depuis 2010, Antonin Baudry, s’était vu promettre -publiquement- une “promotion” par le ministre Laurent Fabius en septembre dernier. Il s’agissait de “récompenser” l’ouverture de la toute nouvelle librairie française Albertine, à laquelle le diplomate a consacré une bonne part de son activité depuis quatre ans (avec notamment la levée de 5,5 millions de dollars de fonds privés pour financer la librairie). Le ministre a tenu promesse et le diplomate-auteur de BD a été nommé ambassadeur et patron de l’Institut français, l’organisme qui supervise l’action culturelle extérieure de la France.
Pour le remplacer, le Quai d’Orsay a donc choisi une femme -la troisième seulement depuis la création de ce poste aux Etats-Unis. Bénédicte de Montlaur est actuellement sous-directrice “Afrique du Nord” au ministère à Paris, mais elle connait très bien New York. Elle y a été en poste à la mission française auprès des Nations Unies de 2008 à 2011, avant de passer un an comme conseillère du président de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Elle arrivera à son nouveau poste en avril.
Une nouvelle Conseillère Culturelle à New York
7 idées pour passer la Saint-Valentin en solo
Certes vous pouvez décider d’ignorer la Saint-Valentin, mais il faudra trouver un trou bien profond pour y mettre votre tête. Autant essayer de ne pas écouter Katy Perry un jour de Super Bowl: il faut y passer. Pour ceux qui se sentiraient seuls, voici quelques idées pour passer le cap.
Boire: Célébrer son célibat ou noyer son chagrin, le remède du cocktail peut s’appliquer à chacun. Au cours de la Mixology/Bartending party à The World Bar (845 United Nations Plaza) vous prendrez la place du barman pour apprendre à concocter vos propres cosmopolitan, martinis ou breuvages glacés. L’idée est de goûter à toutes vos créations avant d’investir la piste de danse. The New York Social Network qui organise l’événement, assure que 99% des inscrits viendront non-accompagnés. Le 14 février à 7pm. 40$.
Rire: Prendre la Saint Valentin avec humour c’est bien, rire des histoires amoureuses des autres c’est mieux ! What I did for Love est un show humoristique d’improvisation. Partant d’une histoire amoureuse racontée par une personne choisie au hasard dans le public, les acteurs de UCB East Village (153 East 3rd st) devront improviser et vous faire rire. Le 14 février à 10pm. 10$.
Chanter: Toujours dans la catégorie humoristique, le karaoké géant spécial chansons d’amour est une autre option ! Briquets levés et voix à tout rompre, « Love bites : The power ballads sing-along » à Union Hall (702 Union Street, Brooklyn) devrait plaire aux fans d’Aerosmith, de The Bangles ou de Cyndi Lauper. En plus de ce karaoké communautaire sur des tubes des années 80 et 90, vous pourrez également vous déchaîner sur votre guitare imaginaire pour tenter de remporter la compétition de Air Guitar. Et surtout, noubliez pas votre costume de rock star des années 90 ou de chanteur de R&B ! Le 14 février à 9:30pm. 10$.
Verdir (de jalousie): A la Valentine’s Day Traffic Light Party (Dorsett
677 Washington Avenue
Brooklyn) il faut là aussi venir déguisé, mais le costume devrait être moins difficile à trouver : venez en rouge si vous êtes déjà en couple, en vert si vous êtes ouvert à la rencontre et en jaune si vous êtes entre les deux ! Le concept n’est pas compliqué, pour le reste il suffit de danser. Les Margaritas seront offertes avant minuit. Le 14 février à 9:30pm. 20$.
Rencontrer: Ceux qui auraient choisi la couleur verte ci-dessus, peuvent également opter pour une option plus classique, prise avec sérieux ou légèreté : le speed dating. Valentine’s Day Largest Speed Dating Event + Party, organisé par le groupe de rencontre en tout genre Meetup, regroupera 50 femmes et 50 hommes au lounge Pranna (79 Madison Avenue). Vous aurez trois minutes pour raconter votre vie, multiplié par 50, avant d’aller danser. Le 14 février à 6pm. 35$.
Voguer: Si certains d’entre vous veulent mettre toutes les chances de leur côté pour faire la rencontre de l’année, la Singles Valentine’s Day Cruise on Mega Yacht Atlantis (Départ : Pier 81
West 41st Street) réunit un certain nombre d’ingrédients pour vous donner un petit coup de pouce : une croisière avec vue sur la skyline, des célibataires (de plus de 30ans) et un open bar. Comprend aussi le dîner. Le 14 février de 20h à 11:30pm. 186$.
Aboyer: Enfin, si pour la Saint-Valentin vous vous retrouvez en tête à tête avec votre chien, vous pouvez toujours prendre des billets pour le championnat d’agilité du Westminster Kennel Club Dog Show ( Pier 94 – 711 12th Av ). Vous y verrez gambader gracieusement des chiens parmi les plus agiles au monde à travers differents parcours d’obstacles. La première session aura lieu de 8am à 4pm et la finale à 7pm, le 14 février. Entre 22 et 27$ pour les adultes et 10$ pour les enfants.
Miami International Film Festival voit bleu-blanc-rouge
La 32ème édition du Miami International Film Festival sera tricolore. Du 6 au 15 mars, sept films français y seront en effet présentés dans différents théâtres de la ville
Le premier sera “Lady Grey”, du Drômois Alain Choquart. Le réalisateur nous plonge au coeur de l’Afrique du Sud, dix ans après la fin de l’appartheid. Une petite communauté est toujours hantée par le souvenir d’un massacre irrésolu, et la réconciliation entre Noirs et Blancs n’est pas encore achevée. C’est dans ce contexte tendu que la jeune Estelle, fraîchement arrivée, va devoir prendre ses marques. Le 10 mars à 9:30PM au Cinepolis (53015 Grand Avenue, Coconut Grove); le 11 mars à 6:45PM au Tower 2 (1508 SW 8th st, Miami); site ici
La Franco-American Vocal Academy fait chanter à Austin
Les dix finalistes, âgés de 18 à 25 ans, seront jugés par un panel international d’experts. Vous pourrez assister (gratuitement) à leurs démonstrations, et même voter avant le concert sur la base des chants enregistrés par les candidats et disponibles sur le site de la FAVA. En cas d’égalité, c’est en effet le public qui départagera les prétendants. Les chants sont tirés d’oeuvres de Saint-Saens, Bizet ou encore Massenet.
La finale aura lieu entre 13 et 17h, à l’University of Texas.
Le New York Times transforme les amours présidentiels en conte
Valérie Trierweiler en “humble demoiselle” . Nicolas Sarkozy en chevalier en armure. Cecilia Sarkozy, Ségolène Royal et Carla Bruni en “femme(s) plus belle(s) qu’un coucher de soleil sur la Seine” . Le New York Times consacre un drôle d’article à la vie privée mouvementée des leaders politiques français: une fable que pourrait avoir contée un ménestrel au coin du feu au Moyen-Age.
“Il était une fois, dans un pays lointain…” commence ce texte railleur qui fait passer la vie politique française pour une pièce de théâtre riche en déceptions amoureuses et en intrigues sentimentales. L’auteure, Liesl Schillinger, n’utilise aucun nom, mais les personnages sont facilement identifiables: “Cecilia, avec ses longs cheveux bruns et ses yeux mystérieux, bleus comme la glace” , “Ségolène” “intelligente, vertueuse et patriotique“, “François” “très amical” … Il y a bien entendu d’autres protagonistes: un certain “Dominique”, le “loup rusé” qui voulait devenir président mais qui en a été empêché par un scandale sexuel, “la belle Julie” , “Beyashel” pour BHL…
La fable se veut légère mais s’appuie sur des faits réels. L’auteur raconte notamment la rencontre entre Valérie Trierweiler et François Hollande, leur rupture, la séparation entre Nicolas Sarkozy et sa femme Cecilia. Des épisodes connus mêlés à d’autres qui le sont moins: le rôle de BHL au côté de Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle de 2007, qui “lui a donné des mots magiques pour lutter contre son rival Nicolas” . Ou encore comment Valérie Trierweiler a appris que François Hollande était amoureux d’elle.
Le texte se termine sur une interrogation très concrète: “Comment est-ce que quelqu’un, en dehors d’un conte de fée, peut succomber à la passion dévorante tout en, de l’extérieur, se montrant comme l’un des personnages les plus puissants du monde occidental? Et… ne souhaiteriez-vous pas en faire de même? Vous le pouvez peut-être, uniquement si vous vous rendez dans la ville de Paris, où les affaires de cœur sont les affaires de l’Etat” .
Lire l’article ici
Pourquoi les enfants fêtent-ils la Saint-Valentin aux Etats-Unis ?
En France, la Saint-Valentin, loin d’atteindre les proportions qu’elle revêt aux Etats-Unis, reste l’apanage des couples. Tandis qu’ici, les enfants sont au cœur du dispositif. Une différence qui n’en finit pas d’étonner les familles françaises expatriées aux Etats-Unis.
Ainsi, le jour de la Saint-Valentin, dès 2 ans et tout au long de l’école primaire, les enfants offrent des petits cadeaux (chocolats, cartes, sucettes…) à leurs camarades. En classe, des lectures, activités ou travaux manuels sont organisés, en lien avec le thème de la Saint-Valentin. Rien de tel en France.
Pour comprendre, il faut savoir que le sens de la Saint-Valentin aux Etats-Unis n’est pas limité à l’amour et au couple. Mais à l’affection en général, l’amitié, la communauté.
“C’est l’occasion de célébrer le bonheur, l’amitié et la tolérance et d’en discuter avec les enfants. Cela leur permet de sentir qu’ils font partie d’une communauté, qu’il y a de l’affection autour d’eux à l’école”, affirme Vanessa Handal-Ghenania, directrice des écoles new-yorkaises Les Petits Poussins et Arc-en-Ciel. En général, l’enfant offre un cadeau à chacun de ses camarades de classe – et pas seulement à ses meilleurs amis. “Ils font aussi un cadeau au maître ou à la maitresse. C’est une façon pour eux de dire ‘merci'”, poursuit-elle.
Depuis quand les enfants fêtent-ils la Saint-Valentin ?
La fête de la Saint-Valentin est entrée dans l’univers des enfants au début du XXème siècle, explique Gary Cross, professeur d’histoire culturelle américaine à Penn State. “Au XIXème siècle, les fêtes américaines, comme Thanksgiving, Pâques, Halloween ou la Saint-Valentin étaient surtout des fêtes d’adultes. Mais leur popularité diminuait, et ces célébrations étaient de plus en plus abandonnées à mesure que la société devenait plus urbaine et individualiste. Ces fêtes ont connu un regain à partir du moment où les enseignants s’en sont emparés et les ont fait entrer dans les écoles”, raconte ce chercheur.
Dans son livre The Cute and the Cool: Wondrous Innocence and Modern American Children’s Culture, il en a tracé l’origine. Dans les années 1910, plusieurs livres offraient des conseils aux enseignants sur la manière de créer des jeux ou projets artistiques afin de préserver des traditions qui disparaissaient, comme la Saint-Valentin.
Un livre de Dorothy Spicer, Parties for Young Americans, publié en 1940, a achevé de “transformer cette fête mineure célébrant l’amour entre adultes” en fête pour enfants. Le livre suggère ainsi d’organiser un goûter avec des jeux où les enfants choisissent un cœur sur un arbre, qui permet de créer des couples filles/garçons. Les adultes trouvaient “charmant” que les enfants célébraient la Saint-Valentin et mimaient l’amour à la manière des adultes, affirme l’auteur.
Une tendance accompagnée, à partir des années 30, par l’essor de la société de consommation, le développement du marketing et de la publicité à destination des enfants… Et la focalisation, toujours plus forte, de la société américaine autour de la famille.
Un budget de 142 dollars par personne en 2015
Certains diront qu’introduire la Saint-Valentin si tôt dans la vie est une manière d’ancrer des pratiques consuméristes dès le plus jeune âge. Cela expliquerait le succès de la Saint-Valentin auprès des Américains. Selon l’enquête 2015 de la National Retail Federation, 55% des adultes américains célèbrent cette fête.
En 2015, l’Américain a dépensé, en moyenne, 142 dollars en bonbons, bijoux, cartes et fleurs à destination de son partenaire, de ses enfants, de ses amis, de ses collègues, des copains de la classe du fils et de son chien (oui, 21% des Américains vont offrir un cadeau à leur animal pour la Saint-Valentin). Plus de 150 millions de cartes seront échangées à cette occasion. Au total, la Saint-Valentin aux Etats-Unis devrait générer, cette année, 18,9 milliards de revenus.
Par comparaison, en France, 47% des Français prévoient de fêter la Saint-Valentin, d’après une étude Ifop de 2014. Et 52% des interrogés estiment que cette fête est, en premier lieu, une “opération commerciale” (ah, ces Français…). Ceux qui la fêtent ne vont pas se ruiner pour l’occasion : une autre étude, citée par Cosmopolitan, affirme que le budget Saint-Valentin serait de 71 euros pour les hommes… et 32 euros pour les femmes.
"Anne et Valentin" débarque à Brooklyn
La lunette française en met plein la vue aux Américains… Moins de deux ans après avoir débarqué à Manhattan, la marque Anne et Valentin vient d’ouvrir à Brooklyn.
“Le magasin de Nolita (ouvert en mars 2013) a pris très vite, tellement qu’on a décidé d’ouvrir ici à Carroll Gardens” raconte Rama Valentin, le fils des fondateurs Anne et Alain Valentin, qui est installé aux Etats-Unis depuis 15 ans. La marque -qui est aussi distribuée chez des opticiens indépendants- réalise désormais autant de chiffre d’affaires aux Etats-Unis qu’en France.
Basée à Toulouse, la petite entreprise fait fabriquer dans le Jura pour l’essentiel (à l’exception des montures en titane, faites au Japon) en envoie 80 % de sa production à l’export. “Il y a un besoin aux Etats-Unis pour les opticiens créateurs comme on en a beaucoup en France, souligne Rama Valentin. Ce secteur est en pleine explosion depuis 10 ans ici, avec de plus en plus de boutiques spécialisées dans le haut de gamme”.
Les montures inventives et raffinées ne sont pas la seule “french touch” de la nouvelle boutique installée sur Smith Street. “Nous sommes de vrais opticiens traditionnels, comme ça se fait peu ici, souligne Gabriel Gestin, associé de Rama Valentin dans les deux boutiques new-yorkaises. Aux Etats-Unis la plupart du travail est envoyé en laboratoire, nous ne le faisons sur place dans notre atelier”.
Pour cette marque branchée, icône pour bobos, l’ouverture au coeur du boboland brooklynite s’imposait. “D’abord il y a beaucoup de Français qui vivent ici, qui nous connaissent, note Rama Valentin. Et puis c’est un quartier qui aime les indépendants, les créateurs. On s’y sent chez nous!”
Anne et Valentin, 200 Smith Street, Brooklyn.
Jacques Gamblin dans la peau de Romain Gary au FIAF
L’acteur Jacques Gamblin joue depuis plus de deux ans son adaptation théâtrale de La nuit sera calme, un roman de Romain Gary où le narrateur se pose des questions et y répond lui-même. Saluée par les critiques, la pièce sera au FIAF à New York le 18 février, pour sa grande première américaine.
Romain Gary, de son vrai nom , Roman Kacew est un diplomate (il fut notamment consul de France à Los Angeles), et surtout un grand écrivain du XXème siècle. Il reçut deux prix Goncourt durant sa carrière, une première dans l’histoire de cette distinction. Sous son vrai nom ou ses pseudonymes favoris, dont “Emile Ajar” , il signe des dizaines de romans. Parmi eux, Les Racines du Ciel, La Vie Devant Soi, Chien blanc ou Le Grand Vestiaire .
Sur la scène du Florence Gould Hall, Jacques Gamblin se glissera dans la peau de cet auteur français aux multiples facettes. L’acteur a notamment joué dans “Le premier jour du reste de ta vie”, “Pédale douce” ou encore “Le nom de gens”. Trois films qui lui ont d’ailleurs valu d’être nominé aux Césars dans les catégories “meilleur acteur”, et “meilleur second rôle”.
La pièce sera jouée en français, et sous-titrée en anglais.
Perspectives franco-américaines sur les attentats en France
Qui est Charlie? Experts et journalistes reviendront sur les attentats terroristes en France le 18 février à New York,
Ensemble, ils reviendront sur les réactions aux attaques. Ils parleront aussi de la liberté d’expression et de la liberté de la presse.
Le bijou "Sur le chemin de l'école" sort à New York
Ils vivent en Patagonie, au Kenya, au Maroc, en Inde, et ont entre 11 et 13 ans. Pour rejoindre les bancs de l’école, il leur faut jusqu’à quatre heures de marche. Des heures sur des chemins escarpés, dangereux, à tenter d’éviter les éléphants et de contourner en fauteuil roulant les camions qui bloquent le passage. Quatre enfants nous font partager ce long périple.
“Sur le chemin de l’école” a obtenu l’an dernier le César du meilleur documentaire. Il sortira à New York le 6 février au Quad.
Dans ce documentaire, pas de voix-off, pas de longs discours et dialogues. Seules les images parlent. On y découvre de splendides paysages, des montagnes ou des plaines qui s’éloignent à perte de vue. C’en est presque à se demander où les enfants vont trouver une école parmi ces déserts démographiques.
“Sur le chemin de l’école” nous montre des parents attentionnés qui font tout pour que leurs enfants aient une meilleure vie, et des jeunes pousses débordantes d’ambition et de courage. Des “héros d’un jour” touchants qui mesurent combien ils sont chanceux d’aller à l’école. Si on regrette un peu de ne pas en savoir plus sur ces familles, on se console bien vite avec les prises de vue à couper le souffle.
Austin et Dallas continuent de fêter la Chandeleur
La Chandeleur, c’est un peu l’occasion de manger des crêpes sans trop culpabiliser. Même si le Jour-J est passé (c’était le 2 février), Dallas et Austin continuent de se régaler.
A Austin, l’association Education Française Austin organise le 8 février une “crêpe party” pour célébrer mardi gras. Celle-ci aura lieu à la Highland Park Baptist Church (5206 Balcones Dr) de 14 à 16h. Francophones et francophiles seront les bienvenus, pour papoter dans la langue de Molière autour d’une crêpe (mais pas la bouche pleine s’il vous plait). Les enfants, eux, pourront même s’éclipser dans une salle adjacente où sera projeté un film. Ils peuvent également venir déguisés si l’envie leur prend : après tout, c’est bientôt le Carnaval ! Plus d’informations ici.
L’Alliance Française d’Austin vous donne rendez-vous le 6 février pour fêter la Chandeleur. L’événement se déroulera de 18 à 20h au Sustainable Food Center Kitchen (2921 E 17th street, bldg C). Vous y attendent des crêpes bien sûr, mais aussi du cidre, du vin et d’autres boissons alléchantes. Il est demandé à chacun d’apporter un petit quelque chose pour garnir les crêpes : nutella, fruits, confiture, fromage, jambon, etc. Plus d’informations ici. Bon app’
Le calendrier Sunrise bientôt racheté par Microsoft
French Morning avait placé Sunrise dans ses start-ups françaises à suivre à New York en 2015. Et avait vu juste! Selon le site TechCrunch, Microsoft est en cours d’acquisition de cette application de calendrier pour 100 millions de dollars. Une information qui n’a pas été commentée par les deux entités.
La start-up Sunrise a été lancée il y a deux ans à New York par un Francais et un Belge, Pierre Valade et Jérémy Le Van. Gratuite, cette application permet de connecter ses agendas et données issues de ses boites mails, cloud et réseaux sociaux dans une seule interface (pour i-phone et Android).
Nous avions rencontré Pierre Valade et Jérémy Le Van au printemps dernier. A l’époque, les deux ex-ingénieurs de Foursquare venaient d’emménager dans des bureaux proches d’Union Square, et leur petite équipe comptait six personnes. L’application revendiquait 100.000 utilisateurs quotidiens.
Depuis, du chemin a été parcouru. De nouvelles fonctionnalités ont été développées. Sunrise a continué d’être à de multiples reprises présentée dans la presse comme l’une des meilleures applications de calendrier. L’été dernier, l’entreprise a levé six millions de dollars auprès de différents fonds et investisseurs. Le rachat par Microsoft clôturerait ce cycle d’ascension rapide.