(Article partenaire) Bien-être et protection de l’environnement, telle est la philosophie de The Provence Touch, une boutique spécialisée dans les produits naturels et organiques pour le corps et la maison. Elle propose une remise de 10% aux lecteurs de French Morning.
Le magasin est le bébé de David Guez. Installé à Miami Beach depuis 1983, il était importateur et distributeur de parfums et produits pour le corps. Ses voyages en France et particulièrement dans la région Provence Côte dʼAzur, l’ont poussé vers l’univers des produits de Provence.
En 2014, il a pris la décision d’ouvrir The Provence Touch à Surfside. L’offre de produits naturels et organiques pour le corps et la maison manquait cruellement sur Miami Beach ainsi que dans d’autres villes de Floride et dans d’autres Etats à travers les USA. Il est entré en contact avec des entreprises “à taille humaine” qui se fournissent auprès de petits producteurs de lavande. Certains d’entre elles existent depuis la fin du XIXème siècle.
Aujourd’hui, il existe d’autres boutiques proposant des produits naturels et organiques. “Mais leur gamme est très limitée et leurs prix plutôt excessifs” , indique David Guez. Objectif de The Provence Touch: plonger les clients dans l’ambiance Provence dès qu’ils entrent en boutique. “Nous avons une multitude de produits qu’aucune boutique peut offrir. Un exemple de prix: 1 litre de Savon Liquide Marseille pour le corps se vend $27.90. Une savonnette 250 grammes à lʼhuile d’olive ou au beurre de Karité se vend $8.90. ”
“Nous proposons à nos clients des produits fabriqués artisanalement, origine Provence, dans le plus grand respect de la nature. Notre critère absolu, c’est la qualité des matières premières” , poursuit-il. L’ensemble des produits vendus est composé d’un minimum de 95% d’ingrédients naturels à partir d’huiles végétales (Huile d’olive, huile d’argan, beurre de karité).
The Provence Touch propose à ses clients une gamme vaste et variée de produits pour le corps (savon de Marseille, gel pour le bain et la douche, soin pour le corps, masques et scrubs, huiles sèches, huiles de massage, huiles essentielles, sels de bain) ainsi que des produits “Hamman” tel que le “Ghassoul”, les sels et boue de la Mer Morte, la Pierre d’Alun, le savon d’Alep ainsi que la ligne de bain au lait d’ânesse.
Des produits pour la maison sont aussi vendus, tels que le savon noir à l’huile d’olive “qui peut remplacer une douzaine de produits achetés dans les supermarchés” , selon David Guez, ainsi que des bougies à la cire végétale, des bouquets aromatiques, parfums d’ambiance, sachets de lavande, des herbes de Provence et bien d’autres produits à découvrir. ”
The Provence Touch
9455 Harding Avenue, Surfside, FL 33154
Tel. 305.864.8944
Ouvert 7 jours sur 7 de 10:00am a 6:00pm
Site internet (opérationnel fin février 2015)
E-mail: [email protected]
Remise de 10% pour les lecteurs de French Morning.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’unannonceur qui en détermine le contenu.
The Provence Touch: un bout de Provence à Miami Beach
A Los Angeles, les mélodies tziganes des Yeux Noirs
Les amateurs de musique tzigane devraient trouver ici leur bonheur. Pour la prochaine étape de leur périple « tzigano-rock », le groupe de musiciens français Les Yeux Noirs s’arrêtera au théâtre Raymond Kabbaz du Lycée français de Los Angeles, samedi 7 mars à 7:30pm.
Accompagnés de leurs violons et de quatre musiciens, les frères Slabiack vous feront découvrir leur univers yiddish et tzigane, mêlant musique populaire d’Europe de l’est et influences inspirées du rock et du jazz.
Baignés depuis leur enfance dans cette ambiance festive et bohème, et récompensés du premier prix du Conservatoire Royal de Bruxelles, Eric et Olivier Slabiak créent le groupe Les Yeux noirs en 1992. Depuis, les six musiciens ont sorti plusieurs albums et fait de nombreuses tournées en France et à l’étranger avec plus de 1 300 concerts.
"Les pêcheurs de perles" de Bizet à Miami
Avant “Carmen”, on oublie souvent qu’il y a eu “Les pêcheurs de perles”. Cet opéra de 1863 composé par Georges Bizet alors qu’il n’avait que 26 ans, sera joué au Adrienne Arsht Center du 28 février au 7 mars.
Cet opéra, qui raconte l’amour de deux amis pour la même femme sur l’île de Ceylan (l’actuel Sri Lanka), surfait à l’époque sur la passion française pour l’Orient. Cependant, il fut accueilli fraichement par le public et la critique. Et ne fut pas rejoué avant la mort de Bizet, à 36 ans, lors des premières performances de “Carmen”. C’est le succès de ce dernier qui permit aux autres œuvres de Bizet de sortir des oubliettes.
Sous-titres en espagnol et en anglais.
Le 26 mai, les conjoints de H-1B pourront demander une autorisation de travail
Voilà de quoi donner de l’espoir à de nombreux conjoints d’expatriés. A partir du 26 mai 2015, certains conjoints de titulaires de H-1B (la principale catégorie de visa pour des travailleurs étrangers qualifiés) pourront demander une autorisation de travail sur le territoire américain.
C’est ce qu’a déclaré, mardi 24 février le Department of Homeland Security. Qui concrétise ainsi une mesure présentée par Barack Obama au mois de novembre, dans le cadre de toute une série d’actions exécutives concernant l’immigration. Actuellement, les époux ou épouses de H-1B sont dépourvus du droit de travailler sur le sol américain.
Toutefois, tous les conjoints ne sont pas concernés par cette réforme. Et il va falloir s’armer de patience. Pour être éligible, il est nécessaire que le ou la titulaire du visa H-1B cherche à obtenir un statut de résident permanent, c’est à dire une carte verte.
En bref : il faut que la personne ait déposé, avec son employeur, une demande du statut de résident permanent via le formulaire I-140. Ce formulaire nécessite, entre autres, qu’elle ait obtenu au préalable de son employeur une “certification de travail” prouvant que ses qualifications ne font pas concurrence à celles de potentiels travailleurs américains. La procédure peut prendre plusieurs mois.
“Etendre l’éligibilité à une autorisation de travail pour certains conjoints de H-1B sous visa H-4 est une des multiples initiatives en cours pour moderniser, améliorer et clarifier la politique des visas, afin de contribuer à la croissance de l’économie et à la création d’emplois”, indique le communiqué de du Department of Homeland Security, qui espère que ce changement “facilite l’intégration de ces familles dans la société américaine, et rende plus facile leur passage à un statut de résident permanent”.
Permettre aux conjoints de travailler légalement aux Etats-Unis “fait parfaitement sens”, a déclaré León Rodríguez, le directeur des services de l’immigration du DHS. “Cela aide les entreprises des Etats-Unis à retenir leurs travailleurs les plus qualifiés, en augmentant les chances que ces travailleurs choisissent de rester dans ce pays pendant cette période de transition” entre le visa et la carte verte. “Cela permet aussi plus de stabilité économique et une meilleure qualité de vie aux familles concernées”, a-t-il dit.
Les conjoints éligibles devront remplir le formulaire I-765, (application for employment authorization) avec les documents demandés, ainsi qu’un chèque de 380 dollars.
Les services commenceront à accepter les premières demandes à partir du 26 mai 2015, et il ne sert à rien de faire une demande avant cette date, précise le DHS. Qui estime que 179 600 individus pourraient faire une demande cette première année, et autour de 55 000 par an pour les années suivantes.
"Une nuit radieuse" avec Le Corbusier à Los Angeles
Charles-Édouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le pseudonyme de Le Corbusier est l’un des plus célèbres architectes modernes du monde, et vous avez sans doute entendu parler de sa “Cité Radieuse”, à Marseille.
Si vous voulez en savoir davantage sur la vie de ce Franco-Suisse, rendez-vous au théâtre Raymond Kabbaz du Lycée français de Los Angeles. On y jouera, lundi 23 mars, la pièce « Une nuit radieuse » de Jean Winiger, d’après des textes de Le Corbusier.
Interprétée par Jean Winiger, la pièce s’inspire de la vie de Le Corbusier, et tente de cerner le personnage au travers de ses innombrables textes.
Designer, peintre, écrivain, philosophe, Le Corbusier est l’un des pionniers de l’architecture moderne. Né en Suisse en 1887, il a construit son œuvre durant 50 ans, et puisa son inspiration au cours de voyages en Europe, en Amérique et en Inde.
La pièce raconte l’une de ces nuits en Inde, où, sur son dernier chantier, le bâtisseur livre sa vie à un jeune étudiant venu à lui. Pour ce jeune en quête de sens, cette rencontre aboutira à une vision radieuse de son avenir, tandis que le vieux poète percevra la lumière de la fin.
Interprétée par Jean Winiger, Isaac Huerta, et Philippe Thonner, la pièce est jouée en français et sous-titrée en anglais.
Oscars: à l'after-party française, on trinque malgré tout
La nuit aura été courte mais l’occasion de refaire la fête était bien trop tentante. Au lendemain de la cérémonie des Oscars, une centaine de “happy few” triés sur le volet, étaient invités lundi, à l’after-party du consulat français, organisée en l’honneur des nominés, dans les jardins ensoleillés de la Résidence de France.
L’un des héros du jour, en costume bleu marine et lunettes noires, vient d’arriver. Il tente discrètement de se frayer un passage au milieu des convives. Il s’agit d’Alexandre Desplat, le compositeur de la musique du film “The Grand Budapest Hotel”, récompensé dimanche soir pour la meilleure bande originale.
“Je suis très heureux : c’est la première fois que je reçois un Oscar. C’est une récompense tellement rare et exceptionnelle, si difficile à obtenir ! Une vraie reconnaissance de vos pairs !” explique à French Morning le musicien, déjà nommé sept fois aux Academy Awards. Compositeur fétiche d’Audiard, également très demandé par Hollywood, c’est à lui que l’on doit, entre autre, les musiques de “Godzilla”, “The Tree of Life” ou encore “De battre mon cœur s’est arrêté”.
Mis à part Alexandre Desplat, la monteuse Mathilde Bonnefoy (récompensée pour le documentaire “Citizenfour” sur Edward Snowden) et le réalisateur américain d’origine française Damien Chazelle (dont le film “Whiplash” a remporté 3 Oscars), le cru 2015 des Academy Awards n’aura pas été très favorable aux français. La grande absente de l’après-midi, l’actrice Marion Cotillard est, elle aussi repartie bredouille, dimanche soir.
Ils étaient pourtant nombreux à être nominés cette année. Hu Wei, le réalisateur chinois de “La lampe au beurre de yak” (une co-production sino-française en compétition pour le meilleur court-métrage), fait patiemment la queue devant un buffet chargé de fromages français et de macarons colorés. “Je suis déçu” confie-t-il tristement, d’une voix timide.
Ce jeune trentenaire talentueux, pensionnaire de la Villa Médicis de Rome, ne compte pas pour autant se laisser abattre. “Je travaille déjà à un nouveau court-métrage, encore un film franco-chinois. Quelque chose d’assez expérimental, avec un seul personnage, que nous comptons tourner dans une forêt du Canada ou des Etats-Unis” explique-t-il, un brin mystérieux.
Derrière-lui, David Rosier, le producteur du documentaire franco-italo-brésilien, “Le sel de la terre” de Wim Wenders, discute, tout sourire, avec une actrice américaine. “Je jouais la jeune femme, Ika, dans La Guerre du Feu”, explique fièrement Rae Dawn Chong. “Pas possible ? C’était vous ? J’adore Jean-Jacques Annaud !”
On sent que pour certains, la nuit a été longue. “Allez, cette fête-là, je crois bien que c’est la dernière ! Après, j’entre en hibernation, jusqu’aux prochains Oscars”, s’esclaffe Jon Bloom, l’un des gouverneurs des Academy Awards, qui arbore fièrement son pin’s distinctif à la boutonnière.
“Parmi les français, j’aurais bien aimé voir gagner La lampe au beurre de yak ou Le chant de la mer, un très beau dessin animé ” , confie-t-il à voix basse, alors que le Consul de France à Los Angeles Axel Cruau, s’apprête à prendre la parole.
Une grande année pour le cinéma français
“L’année 2014 a été une grande année pour le cinéma français dans le monde ! 13 films ou co-productions ont été présentées pour l’Oscar du meilleur film étranger”, rappelle le Consul devant une foule de journalistes et de professionnels du cinéma, avant de saluer, un à un, les nominés, et de trinquer avec eux au champagne.
Le réalisateur du film franco-mauritanien “Timbuktu”, Abderrahmane Sissako, qui a triomphé vendredi aux Césars, est invité à s’exprimer.
“Nous avons été honorés il y a quelques jours par sept Césars. Nous étions déjà si heureux en arrivant ici, que nous ne pouvons que le rester ! ” explique le cinéaste, dont le film évoque la résistance des habitants du nord du Mali face à la violence des djihadistes.
“Il n’y a pas de chocs des civilisations”, ajoute Sissako en terminant sur une note plus politique. “Timbuktu le prouve. Le monde est magnifique. Croyons au monde et dressons-nous contre la peur.”
Programmes bilingues à New York: le Québec veut s'impliquer
Cookies, pommes et café de Dunkin Donuts étaient de rigueur, lundi matin, à PS 84 dans l’Upper West Side. L’école publique, qui fut parmi les premières à lancer un programme bilingue français-anglais, accueillait la ministre québécoise chargée des relations internationales et de la francophonie Christine St-Pierre.
Accompagnée de l’ambassadeur de l’OIF auprès de l’ONU, Paul Robert Tiendrebéogo, et du délégué général du Québec à New York, Jean-Claude Lauzon, elle est venue montrer l’intérêt du Québec pour ces programmes d’immersion français-anglais, au nombre de 12 cette année à New York (sans compter ceux qui sont dans les cartons). Et voir comment la province peut s’impliquer.
Lire aussi: où sont les projets de programmes bilingues à New York?
“Nous voulons faire valoir qu’en tant que société québécoise, nous avons des choses à dire. Nous avons de très bons auteurs, des artistes. On peut alimenter les programmes avec ce qu’on a. La maison-mère de la langue française, c’est la France. Mais le français se parle avec différentes perspectives, différentes cultures” , a confié la ministre.
Pendant près d’une heure, la directrice de l’école Robin Sundick, des parents et des enseignants du programme, ont vanté les mérites du programme, lancé par des parents d’élèves. “Nous avons des parents qui nous appellent du monde entier, de France, Belgique, des Caraïbes, de la Suisse…” , a souligné la directrice.
Mme St-Pierre indique que le Québec pourrait par exemple fournir aux programmes bilingues des émissions pour enfants produites par la chaine de télévision publique éducative et culturelle Télé-Québec, ainsi que des livres jeunesse. “Chez nous, nous avons réussi à sauvegarder le français, rappelle la ministre. On a de bonnes histoires à raconter sur l’immersion“. Le Département de l’Education new-yorkais veut lancer et renforcer 40 programmes bilingues (toutes langues confondues) en 2015.
La Miami International Art Fair fête sa 5ème édition
Miami met les avant-gardistes à l’honneur pour la 5ème édition de la Miami International Art Fair, du 26 février au 1er mars. La MIA présente chaque année une sélection de travaux innovants et originaux du XXIème siècle.
Avec la participation de galeries d’art et institutions culturelles du monde entier, la MIA célèbre les créations de 28 artistes internationaux précurseurs, explorant des idées et techniques particulièrement innovantes. L’exposition combine photographies de pointe, peintures, multimédia, sculptures et vidéos.
L’objectif : permettre au public et collecteurs de découvrir et encourager de nouveaux talents dans l’art visuel. Pour cette 5ème année, plusieurs grands évènements sont organisés, dont des conférences auxquelles le public peut assister pour se renseigner sur les artistes et travaux exposés. L’exposition à la particularité d’être “flottante”: elle a lieu sur le Seafair Yacht, à Bayfront Park, tout près du nouveau Perez Art Museum.
A New York, un show pour rire de l'expatriation
L’expatriation fait rire et vendre. Ce n’est pas Cathy Jacob qui dira le contraire. Les trois premières dates de son one-woman show sur les différences culturelles entre les Français et les Américains, “Pardon my French”, se sont retrouvées “sold out” en à peine trois jours (d’autres dates ont été ajoutées).
Mais pas question pour autant de trouver une salle plus grande. “Le Zénith ça ne m’intéresse pas” affirme-t-elle, avant de se reprendre : “quoique, si on me propose, après, je ne vais peut-être pas dire ‘non’…”
Dans sa comédie, elle raconte les petites surprises que rencontrent les Français arrivant à New York: le dating bien entendu, mais aussi l’obsession pour le sport, les anniversaires extravagants et les “stroller moms”. Certes, un peu cliché, mais tellement vrai. “Dès que je suis arrivée à New York, j’ai eu un véritable choc culturel, alors j’ai commencé à prendre des notes” .
Cathy Jacob a fait ses armes en tant qu’animatrice sur M6, TF6 et France 2. Elle a aussi fait du théâtre et des voix-off, “toujours dans le milieu de la comédie” .
En arrivant à New York en 2010, elle a souhaité mettre sur pied un spectacle sur l’expatriation. Elle s’est entourée de Barbara Schulz (connue pour son interprétation de Marie-Antoinette dans “Les correspondances de Marie-Antoinette”), qui deviendra très vite sa metteuse en scène, et sa “moitié” – “enfin amicalement hein, autrement j’ai mon mari” . Avec deux Américaines (Kirsten Russell et Taylor Ferrera), elles décident de former un quatuor de têtes créatives. L’Américaine Kimille Howard vient épauler Barbara Schulz sur la mise en scène.
Le spectacle est en anglais car la comédienne habite désormais aux Etats-Unis, et parce que son spectacle est fait pour “toucher aussi les Américains” . “Je veux leur montrer que les différences entre nos cultures sont parfois plus profondes qu’elles n’en ont l’air” . Parmi ces différences, elle a été marquée par la démesure du pays de l’Oncle Sam, qui se cristallise dans les “birthday parties” où “tu sens que les mamans donnent tout” , ou la cérémonie du drapeau dans les écoles.
Elle veut d’ailleurs aller jouer son spectacle en France “l’année prochaine” pour montrer que les Français sont “pas si mal logés que ça” .
Haïti Optimiste au FIAF avec Paul Haggis
Haïti Optimiste avait fait carton plein l’an dernier avec quelques « guest stars » comme le groupe Arcade Fire et Donna Karan. Les organisateurs remettent le couvert cette année avec le scénariste Paul Haggis (Million Dollar Baby, Crash, Casino Royale…).
Haïti Optimiste 2015 aura lieu le jeudi 26 février au Florence Gould Hall du FIAF. Outre Paul Haggis, plusieurs artistes, comme le photographe Marc Baptiste et le chanteur Paul Beaubrun, ont répondu “présent” pour cette soirée qui célèbre la richesse de Haïti.
Haïti Optimiste vise à lever des fonds pour le Art Institute de Jacmel, en Haïti, un établissement composé d’une école de cinéma créée il y a dix ans (le Ciné Institute) et une école de son. Le rendez-vous à été lancé après le tremblement de terre de 2010, qui a touché Jacmel et cette école fondée par David Belle.
Un clip du groupe Arcade Fire, réalisé avec les élèves du Ciné Institute, sera montré pour la première fois pendant la soirée. Ils avaient partagé un Emmy “Creative Arts” avec le réalisateur du clip Vincent Morisett. Des courts-métrages réalisés par les élèves seront projetés, avant une session de questions-réponses animée par David Belle et une réception.
Patticure et lit king size: une vie de chien à San Francisco
A San Francisco, les chiens ont leur nourriture bio, leurs hôtels de luxe et leurs salons de beauté. La ville compterait 120 000 chiens, d’après les services municipaux. Ils sont trois plus nombreux que les enfants de moins de cinq ans.
Il faut dire que les enfants, à San Francisco, coûtent cher. En attendant d’avoir les économies pour fonder une famille, de nombreux couples comblent leur nid vide avec un animal de compagnie. Au point que ceux-ci se substituent parfois au désir d’enfants. “Je ne veux pas d’enfant, je ne ressens pas le besoin”, affirme Carlie Thibault, responsable du Wag Hotel (25 14th St), une pension pour chiens de luxe à San Francisco.
Comme la plupart de ses clients, Carlie considère ses deux chiens et son chat comme des membres de sa famille. “Mon compagnon et moi avons décidé d’adopter un chien très vite après notre rencontre, c’était un signe d’engagement l’un envers l’autre.” La jeune femme, considère ses animaux comme des “êtres humains”, qui exigent “des services de qualité”.
Ainsi, au Wag Hotel, les clients peuvent déposer leur chien à la journée ou pour un long séjour. Butch, un bouledogue français noir, réside dans l’une des suites de luxe depuis quelques jours. Ses journées sont rythmées par des sessions de jeu, des périodes de repos sur son lit king size, des films et chansons choisies par ses “parents” ainsi qu’un appel quotidien à ces derniers via Skype. Chaque soir avant de se coucher, Butch a droit à une histoire et à un gâteau à la lavande pour se détendre.
Avant de retrouver ses maitres, il passera par le salon de beauté où on lui brossera les dents, et où on lui administrera un soin du visage. Ses “parents” auraient aussi pu opter pour un tatouage ou une “patticure” !
“En ville, les chiens ont rarement un jardin et passent donc plus de temps dans le même espace que leurs maitres, parfois ils dorment avec eux. Il est donc important que celui-ci soit propre et joli à regarder. Par ailleurs, l’apparence d’un chien reflète les valeurs et la personnalité de son propriétaire. Si celui-ci aime être apprêté, son animal doit l’être aussi”, détaille Myra Marcelo responsable de Coiffure (3rd St at Mission Bay Blvd), un spa pour chien.
La demande est si grande que des services surprenants se développent. Shear Pets par exemple, est un salon de toilettage mobile : une camionnette transformée en salon de beauté pour chiens. Les soins se réalisent sur un fond en music jazz, classique ou rock. Les plus propriétaires de chiens les plus extravagants pourront même pailleter ou parfumer le pelage de leur animal.
A Happy sounds massage, les chiens peuvent bénéficier de massages médicaux ou relaxants. Shelah Barr, une masseuse professionnelle qui s’est spécialisée depuis huit ans dans ce domaine, explique : “les chiens n’expriment pas leur souffrance, il est important de la détecter et la traiter”.
Et pour satisfaire les papilles canines, Jeffrey’s natural pet food (284 Noe St) propose des tartares 100% biologiques de dinde, poulet, bœuf et légume. Pour le dessert, retour chez Wag Hotel pour un sundae pour chiens, à la glace au yaourt au beurre de cacahuète. Surmonté d’un biscuit en forme d’os, évidemment !