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Les meilleurs «board game» cafés où jouer à New York

La chaleur est loin d’être arrivée avec le printemps à New York et vous avez peut-être envie de sortir tout en restant au chaud et jouer à vos jeux de société préférés. New York compte quelques adresses de choix où vous pourrez vous retrouver en famille ou entre amis, pour des parties de Cluedo, Risk ou Monopoly enflammées. French Morning vous a sélectionné quelques adresses de board games cafés.

Café et jeux d’échecs

The Uncommons, Greenwich Village 

L’un des pionniers des cafés et jeux de société à New York, à deux pas du Washington Square Park. Vous pouvez jouer aux jeux classiques pour 10$ tout en sirotant un café ou une bière, avec un maximum de 3 heures en heure de pointe. Ou encore vous inscrire à Magic The Gathering, le rendez-vous du jeudi soir. Trois dates pour le jeu Murders at Karlov Manor sont programmées début mars (40$).

Hex & Company 

Cette institution des jeux de société a essaimé sur trois adresses à Manhattan : Upper West Side (76th et 1st Ave), Harlem (Broadway et 114th) et Union Square (Broadway et 11th). Il se couple d’un café où vous pourrez siroter un Americano, une bière ou un verre de vin en affrontant vos amis devant vos jeux préférés. Entrée à 10$, 8$ pour les enfants et étudiants du lundi au jeudi.

Last Place on Earth, Greenpoint 

Cette salle de jeux qui fait aussi office de café, tenue par la dynamique Whitney Wolfe, a ouvert en plein cœur de la pandémie et est devenue une institution de Greenpoint. Vous pouvez avoir accès aux jeux de société sur place, ou vous inscrire à une des nombreuses soirées thématiques qu’elle propose (35$). Parmi elles, l’incontournable Dungeons and Dragons qui a lieu presque tous les jours, mais aussi Good Society, Avatar ou encore Witch is Dead, et des soirées de jeux pour célibataires ou queer. Des after schools d’échecs, d’improvisation et d’escape rooms pour les enfants ont aussi lieu tous les semestres.

© Last Place on Earth

Sip’n’Play, Park Slope 

Né aussi pendant la pandémie, cette adresse de Park Slope a une collection de plus de 300 jeux de société, vous pouvez réserver des sessions de 3 heures pour 15$ par personne. Le fondateur Jonathan Li programme aussi des soirées Magic The Gathering, Murders at Karlov Manor, Lorcana le samedi matin ou encore le poétique Flesh and Blood le jeudi soir.

© Sip’n’Play

The Brooklyn Strategist, Cobble Hill

Ce café de quartier a été fondé par Jon Freeman, un ancien chercheur en neurosciences et professeur, qui a combiné ses différentes passions dans ce lieu. Pour 10$, vous pourrez avoir accès à 500 jeux de société pour une durée de 4 heures. Des soirées Warhammer, Magic the Gathering, Pokemon et d’échecs sont proposées, ainsi que des cours privés. Les after schools initient les enfants aux jeux dès 5 ans, progressant vers des jeux de rôle à partir de 8 ans.

Squarrel Café, Boerum Hill

Ce café propose, outre des entrées et soirées jeux de société, une membership incluant un café par jour (Squarrel Taster, 35$ par mois) et même un accès illimité au lieu (80$ par mois). Choix éclectique de boissons : bubble tea, taro latte etc.

New York-Vendée et Transat CIC: Le navigateur Yoann Richomme retrouve les côtes américaines

Quand la skyline de New York s’offrira à son regard, après une grosse semaine de traversée, Yoann Richomme ne sera pas tout à fait dépaysé. Le navigateur français de la Team Paprec Arkéa a en effet passé son adolescence aux États-Unis. Il y fera son retour, comme plusieurs autres navigateurs, à l’occasion de deux courses dont l’enchaînement va offrir aux passionnés de voile l’opportunité d’admirer de près les bateaux parmi les plus puissants de la planète.

La Transat CIC, qui s’élancera de Lorient le dimanche 28 avril, arrivera à New York autour du vendredi 10 mai. Trois semaines plus tard, le mercredi 29 mai, la New York – Vendée permettra aux navigateurs de faire le chemin inverse, des États-Unis vers la France. Entre temps, les bateaux seront disséminés dans plusieurs marinas de la Grosse Pomme, accessibles aux regards des plus curieux (programme et localisations bientôt disponibles sur French Morning).

Yoann Richomme et la vie à bord de son bateau. Crédit Anne Beaugé

Ces deux courses n’offriront pas seulement l’arrivée ou le départ dans le cadre prestigieux et spectaculaire de New York. Elles possèdent également un intérêt sportif : elles sont qualificatives pour le Vendée Globe 2024 (départ le 10 novembre). La New York – Vendée est même une émanation de la prestigieuse course autour du monde en solitaire, portée par les mêmes organisateurs.

Yoann Richomme, lui, est déjà qualifié. Il doit juste prendre le départ d’une Transat pour valider son ticket. Cette traversée aller-retour va lui permettre de se roder dans l’optique du Vendée Globe, une des rares courses qui manque encore à son palmarès (vainqueur de la Solitaire du Figaro 2016 et 2019 et de la Route du Rhum 2018 et 2022). « Chaque instant passé sur l’eau nous permet d’apprendre et de progresser, confie-t-il en Zoom depuis sa Bretagne. Les Transats nous permettent de nous comparer aux autres sur de grandes distances, de s’habituer au bateau, d’en voir les qualités et les défauts et de trouver les améliorations. »

Le but : se rapprocher de la fiabilité maximum, pour éviter la casse le jour de la course. « Le Vendée Globe est une grosse course à la fiabilité, appuie le navigateur. Les bateaux sont des monstres de vitesse et si on doit s’arrêter pour réparer, on perd beaucoup trop de terrain et ça nous met immédiatement hors jeu. » Pour cela, la traversée de l’Atlantique constitue la préparation rêvée : des courants très forts, des eaux difficiles à apprivoiser, et des éléments imprévus.

“Les bateaux sont des monstres de vitesse”, indique Yoann Richomme. Photo Yann Riou / Polaryse

« L’aller est potentiellement plus difficile, estime Yoann Richomme. On va face aux tempêtes et à l’encontre des vents. C’est plus violent. Historiquement, c’est une course où il y a eu beaucoup de casse. Le retour est dynamique mais comporte moins de risques. » L’arrivée près des côtes américaines mettra sur la route des bateaux d’autres écueils : les nombreux cétacés qui peuplent ces eaux. « Il y a beaucoup de baleines ou de Mola Mola, un poisson-lune pesant 3 tonnes de cartilage et détruit tous nos bateaux dès qu’on le tape », précise le skippeur.

Yoann Richomme n’a jamais trop navigué près de New York mais il connaît bien les eaux plus au sud : il a vécu avec sa famille de ses 15 à ses 19 ans aux Etats-Unis, près de Philadelphie. « On avait un bateau dans la Chesapeake Bay (estuaire entre les Etats de la Virginie et du Maryland), raconte-t-il. Quand on est revenu en France, en 2000, on a fait la traversée de l’Atlantique en bateau, avec mon père et ses deux frères. J’ai fêté mon anniversaire le 12 juillet au beau milieu de l’Atlantique. » C’était sa première Transat. Près d’un quart de siècle plus tard, sur des IMOCA un peu plus puissants (des monocoques de 18 mètres de long), Yoann Richomme reviendra un peu sur les traces de son passé.

Cinéma : « Vermines » va terroriser San Francisco

Un immeuble de banlieue voit soudain son quotidien bouleversé par une invasion effrayante : des milliers d’heteropoda maxima, araignées dont l’envergure peut atteindre trente centimètres, infestent les étages et terrorisent les habitants qui se retrouvent confinés face aux arachnides.

Tourné avec de vraies araignées par souci de réalisme, « Vermines » est le premier long métrage de Sébastien Veniček. Le film a trouvé son public en France, avec plus de 275.000 spectateurs, et a été nommé dans deux catégories à la dernière cérémonie des Césars, celles du meilleur premier film et des meilleurs effets visuels.

Plus qu’un film de genre, « Vermines » dépasse le cadre du film d’horreur par le message qu’il entend délivrer. En effet, originaire de Noisy-le-Grand, Sébastien Vaniček n’a pas choisi de situer l’action de son film dans une cité. La peur des araignées, c’est la peur des banlieusards, une peur irrationnelle qui se nourrit plus de l’ignorance de ceux qui la ressentent que d’un réel danger. Le réalisateur a d’ailleurs été repéré par Sam Raimi qui lui a confié la réalisation du prochain « Evil Dead ».

Arachnophiles, venez vous faire peur le jeudi 4 avril au Balboa Theatre de San Francisco, à 8pm. Ce sera la seule projection de ce film, qui sera ensuite uniquement disponible sur les plateformes de streaming.

«Alter Ego: Clonage, l’âge de raison?» de Luc Hardy, le 27 mars au Consulat de New York

Tout le monde se souvient de la brebis Dolly. Premier mammifère cloné au monde par une équipe de scientifiques écossais, son existence avait été révélée en février 1997. Son nom faisait référence à Dolly Parton et à sa sa poitrine généreuse, le clonage ayant été réalisé à partir de cellules de glande mammaire. Une avancée considérée alors comme porteuse d’espoirs, dans le domaine médical mais aussi agro-alimentaire. Il y a eu depuis des taureaux, des veaux, des lapins, des chevaux… et même des singes clonés. On n’en a pourtant pas ou peu entendu parlé dans les médias. Ces clones ne vieillissaient pas bien et l’Europe a fini par adopter un moratoire sur le clonage pour des raisons éthiques.

Mais qu’en est-il dans le monde ? C’est à cette question que Luc Hardy, explorateur, réalisateur et producteur français, propose de répondre avec son dernier documentaire « Alter Ego: Cloning, the Age of Reason ? » (« Alter Ego : Clonage, l’âge de raison ? ») réalisé avec Bertrand Delapierre et qui sera projeté le mercredi 27 mars au Consulat général de France à New York.

Passionné de polo, Luc Hardy a (re)découvert le clonage lors de la Coupe du monde de 2013 en Argentine : parmi les chevaux vainqueurs du championnat, plusieurs étaient des clones. Pour en savoir plus sur les dernières avancées scientifiques, l’explorateur a voyagé dans le monde entier et rencontré les plus grands spécialistes. Le film dresse un état des lieux du clonage 27 ans après Dolly, des chevaux de compétition aux cerfs de chasse en passant par les chameaux vendus des millions de dollars au Moyen-Orient. Les États-Unis sont l’un des rares pays à encore autoriser le clonage.

Un film à voir donc mercredi 27 mars au Consulat de 6pm à 9pm. La projection du documentaire sera suivie d’une séance de Q&A avec Luc Hardy puis d’un cocktail permettant d’échanger avec l’explorateur. Places à réserver ici (gratuit).

Le chorégraphe français Noé Soulier invité par une prestigieuse compagnie new-yorkaise

C’est l’histoire d’une rencontre artistique longtemps désirée. Le chorégraphe français Noé Soulier, Directeur du Centre national de danse contemporaine à Angers, a été sollicité par la prestigieuse Trisha Brown Company de New York pour élaborer une pièce. « In the Fall » sera montrée au Joyce Theater (175 8th Avenue) du mardi 26 au dimanche 31 mars pour sa première américaine.

Depuis le décès de Trisha Brown en 2017, Noé Soulier n’est que la deuxième personne invitée à créer une nouvelle œuvre pour la très réputée troupe de huit danseurs et danseuses. « Quand ils m’ont sollicité, j’ai été très impressionné », confie ce trentenaire qui avait déjà travaillé aux États-Unis, il y a quelques années, en élaborant une pièce pour la LA Dance Project de Benjamin Millepied. « J’ai toujours été un admirateur du travail de Trisha Brown, poursuit-il. Elle a réellement inventé sa propre manière de bouger, de se mouvoir. »

Un livre bientôt traduit pour les Etats-Unis

Le chorégraphe français, lui aussi, a su inventer petit à petit son propre langage des corps. Il le développe dans son livre Actions, Mouvements et Gestes, bientôt traduit en anglais et qui va paraître aux États-Unis. L’ouvrage débute justement par sa découverte de Trisha Brown, et par la difficulté à reproduire les mouvements de l’artiste américaine. Face à cette difficulté, Noé Soulier en tire le besoin de se détacher de sa formation classique pour faire naître une nouvelle approche. 

Le chorégraphe français Noé Soulier, directeur du CNDC d’Angers, a été invité par la Trisha Brown Dance Company pour créer une nouvelle pièce. © Wilfried Thierry

« Ce que j’ai développé depuis est né de ma rencontre avec le travail de Trisha Brown, explique Noé Soulier. Mais il y a des différences entre nos approches : dans le travail de Trisha, tout est très fluide. Chez moi, on trouve quelque chose de plus rugueux, plus haché. » Ce qui lui a évité de tomber dans le piège de la copie ou du pastiche quand il s’est agi d’imaginer une œuvre pour la compagnie de la chorégraphe qui l’a tant marqué.

La pièce, qui joue sur le double-sens du mot « Fall », puisqu’elle met en scène une chute, a été imaginée l’automne dernier lors de la résidence du danseur français à Albertine. Pendant un bon mois, il a travaillé avec la troupe dans un studio de l’East Village. Le loft était auparavant occupé par le Boy’s Club of New York et en gardé les vestiges (douches, vestiaires, etc.) qui lui donnent un charme un peu désuet. Noé Soulier, lui, n’a pas boudé son bonheur de faire partie un temps de la Grosse Pomme.

Entre Brooklyn et Manhattan

« Être un mois à New York à l’automne est quelque chose de génial, reconnaît-il. En y passant quelques jours, on a juste le temps de visiter quelques lieux. En y restant plusieurs semaines, on peut vivre un peu dans la ville, éprouver son rythme, sentir son énergie. Je logeais à Brooklyn et je traversais tous les jours le pont à vélo. Je me régalais de voir devant moi ce paysage moderniste qui ne ressemble à aucun autre. »

La pièce a déjà commencé à être rodée à travers diverses dates en France fin 2023. À New York, elle a été présentée en studio auprès, notamment, d’anciens danseurs de la compagnie. « La réception a été très chaleureuse, ils ont tous été très touchés par ma proposition et y ont vu une résonance avec le travail de Trisha Brown », exprime Noé Soulier. L’histoire donc d’une rencontre entre des artistes du corps qui se sont longtemps tournés autour. Quoi de plus naturel, finalement, pour des danseurs.

Où voir le Cherry Blossom à San Francisco et ses environs ?

Avec l’arrivée du printemps, les cerisiers sont en fleur dans la Bay Area. Et si on est loin des floraisons spectaculaires que l’on peut voir à Washington, nous avons trouvé plusieurs parcs où admirer ces cerisiers et des festivals pour les célébrer.

Dans le Golden Gate Park, à San Francisco

Quoi de plus zen que d’amirer les cerisiers en fleurs dans le Japanese Tea Garden ? Jusqu’au lundi 15 avril, les cerisiers sont à leur pic de floraison dans ce jardin japonais créé en 1894 dans le Golden Gate Park. Il offre un havre de paix zen en plein cœur de la ville : on s’y promène entre plan d’eau peuplé de poissons koi, petit pont de bois et pagode où l’on peut prendre le thé. En même temps que les cerisiers, on peut admirer les azalées et la glycine qui sont également en fleurs à cette saison. 75 Hagiwara Tea Garden Drive, San Francisco, 94118. Entrée gratuite pour les habitants de San Francisco, ainsi que de 9 à 10am les lundi, mercredi et vendredi ; le tarif pour les non résidents est de 15 dollars. Réservations recommandées, même pour les San Franciscains. 

A deux pas du Japanese Tea Garden, le Botanical Garden possède également quelques cerisiers, situés dans le Temperate Asia Garden. 1199 9th Ave, San Francisco, CA 94122. Entrée gratuite pour les habitants de San Francisco, et de 7:30 à 9am. 17$ pour les non-résidents. Billets

Dans Japantown, à San Francisco

Incontournable, surtout à la saison du cherry blossom, le quartier de Japantown offre un dépaysement garanti en plein cœur de la ville. Les cerisiers se situent sur la Peace Plaza, facilement reconnaissable à son monument en forme de pagode. Les San Franciscains ont un attachement particulier à ces cerisiers : plantés en 1994 en l’honneur de la visite de l’empereur du Japon, ils ont été sauvagement élagués par un vandale en janvier 2021. Une levée de fonds populaire a permis de les remplacer la même année, et ils fleurissent depuis chaque année. 

Le point culminant du cherry blossom à San Francisco est le festival du même nom. Chaque année, il attire près de 220 000 personnes qui se rassemblent pour célébrer l’arrivée du printemps et la culture nippone. Musique, spécialités culinaires japonaises et élection de la reine du festival, c’est l’un des festivals annuels les plus importants qui se déroulent sur deux week-ends dans l’un des trois derniers Japantown américains. Une grande parade du Civic Center à Japantown se déroulera le dimanche 21 avril à 1pm. 13, 14 et 20, 21 avril. Japantown, Post et Buchanan, San Francisco. Site.

Hakone Estate and Gardens, à Saratoga

En 1917, inspirée par l’exposition internationale Panama Pacific qui s’était tenue deux ans plus tôt à San Francisco, Isabel Stine fait construire une maison de vacances d’inspiration japonaise qu’elle baptise Hakone. Les matériaux et les plantes sont importées du Japon, recréant un jardin à la japonaise typique, avec l’indispensable bassin rempli de poissons koi, la cérémonie du thé et celle du kimono. L’endroit est désormais un parc municipal. Du lundi au vendredi, entre le 20 mars et le 18 avril, le parc ouvre jusqu’à 9:30pm afin d’admirer les cerisiers en fleurs de nuit. 21000 Big Basin Way, Saratoga, CA 95070. Site.

Le Cherry Blossom Festival de Cupertino

© cupertinocherryblossomfestival.org

Jumelée avec la ville japonaise de Toyokawa, Cupertino célèbre chaque année ses liens avec la culture nippone pendant le Cherry Blossom Festival. Au programme: démonstration de Taiko, calligraphie, ikebana, origami ou du maniement de l’épée, stands de sushis et de sake, sous les auspices des cerisiers du parc. Les 27 et 28 avril, Memorial Park, 10185 N. Stelling Road, Cupertino, California 95014. Site.

Cécile Largeau & Fanny Mezeau (Miami): Une histoire d’expatriation, d’amitié et d’entrepreneuriat

Si vous écoutez French Expat depuis un moment, vous connaissez peut-être mon affection particulière pour les témoignages croisés. Je trouve que ce type de récit, dans lequel chaque partie prenante me raconte son histoire séparément, offre une saveur unique aux histoires : des nuances, des émotions, des vérités. On l’a fait pour des amoureux, pour des familles, et aujourd’hui, je vous propose de découvrir l’histoire de Cécile Largeau et Fanny Mezeau, les cofondatrices de La Petite Crème basées à Miami, que rien ne prédestinait à se rencontrer.

Pour Cécile Largeau, c’est en terminant son école d’ingénieurs et en décrochant son premier CDI que le déclic a eu lieu. Il était hors de question de rester vivre en France toute sa vie. Elle a toujours rêvé de vivre à l’étranger, et ce fut d’ailleurs un critère de sélection lorsqu’elle a rencontré son mari. De son côté, Fanny Mezeau était une puéricultrice épanouie dans le milieu hospitalier en France, et elle n’avait jamais envisagé la vie à l’étranger. Alors comment le destin s’est-il amusé à faire se rencontrer ces deux entrepreneures en Floride, il y a un peu plus de dix ans ?

Fanny Mezeau en fait va devenir la nanny des enfants de Cécile Largeau dès leur naissance. Et rapidement, c’est l’évidence : Cécile et Fanny se rapprochent au point même de devenir les meilleures amies du monde. Aujourd’hui, elles sont les cofondatrices d’une entreprise de liniment, La Petite Crème. Le liniment est une solution oléo-calcaire que l’on applique sur les fesses des bébés pour éviter les rougeurs et les fameux diaper rash (ou érythème fessier). Il s’agit d’une crème communément utilisée en France, mais encore assez peu aux États-Unis.

Dans French Expat, cette semaine on célèbre donc l’amitié en compagnie de Fanny Mezeau et de Cécile Largeau.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Crispy Heaven Bakery remporte le Prix Best Baguette de New York 2024

Dix-sept boulangeries représentées, près d’un millier de visiteurs au Market Line, dans Lower East Side, pour plus de 300 kilos de baguettes distribuées et grignotées tout au long de la soirée… Cette édition 2024 du concours de la meilleure baguette de New York a encore multiplié les superlatifs, ce mardi 19 mars, et réjoui les aficionados de boulange traditionnelle ! Ceux qui étaient dans le pétrin cette année ? Les membres du jury évidemment ! Apparence, arôme, originalité, saveur… Ils ont dû attribuer une note entre 1 et 5 pour chacun de ces critères et ont finalement élu à l’aveugle celle de Crispy Heaven Bakery. 

Le jury avait la lourde tâche de départager baguettes et pains spéciaux de 17 boulangeries. © Geraldine Bordère

« On n’a pas débattu énormément, il y avait trois baguettes qui se détachaient du lot. On a choisi celle-ci pour son côté artisanal. L’extérieur croquant, le son quand on la manipule, ce crissement caractéristique d’une croûte parfaite, des alvéoles larges et une mie avec juste assez d’humidité pour rester moelleuse, fondante. C’est une baguette réalisée dans les règles de l’art, pas trop travaillée, assez salée contrairement à d’autres moins savoureuses et fades » a commenté Gabriel Kreuther, membre du jury, et chef du restaurant éponyme doublement étoilé.

Jury Best Baguette NY 2024, de gauche à droite : Natasha Pickowicz, Cécilia Jourdan, Gabriel Kreuther, Thierry Atlan, Jonathan Pereira, Scott Cioe et Dorie Greenspan. © E. Guédel

De mannequin à boulangère

La Best Baguette de New York a en outre le bon goût d’avoir une belle histoire à raconter. La primée, Fel Cassieli, est arrivée à New York il y a 8 ans. D’origine tchèque, la jeune femme a quitté son métier de mannequin pour se consacrer à la boulangerie, poussée par ses proches. Et c’est émue aux larmes qu’elle est venue récupérer sur scène son prestigieux prix ! « Je savais que je faisais du bon boulot. J’ai tellement travaillé pour en arriver là ! Cette récompense, c’est aussi pour mon équipe qui fait un travail formidable tous les jours pour rendre les gens heureux. Le pain, c’est la vie et c’est la joie » nous a confié l’heureuse gagnante qui délivre son bonheur en barre chaque jour dans sa boutique de Soho. 

La joie de Fel Cassieli, fondatrice de Crispy Heaven Bakery, en recevant le prix Best Baguette New York 2024. © LiAnn Grahm/French Morning

Le podium du Grand Prix de la Meilleure Baguette

1-Crispy Heaven Bakery 

2-Breads Bakery, vainqueur de l’édition 2022

3-Ole & Steen US

Une nouvelle récompense pour Breads Bakery, lauréat de la Best Baguette de New York en 2022. © LiAnn Grahm/French Morning

Dans les bras de la lauréate, ce n’est pas un mais deux prix puisque Fel Cassieli repart également avec la troisième place du Meilleur Pain Spécial, qui récompense le savoir-faire et la créativité des boulangers. Dans cette catégorie, c’est Frenchette Bakery qui remporte la mise… enfin la miche. Peter Edris, le chef boulanger de l’établissement qui vient de s’installer au Whitney Museum, avait décidé de présenter sa fougasse olives-poivron doux-thym. Une spécialité italienne qui n’a pas laissé indifférent notre jury gourmet. 

Le podium du Grand Prix du Meilleur Pain Spécial

1-Frenchette Bakery pour la Fougasse

2-Pistache pour son Pain de Printemps tomate séchée, graines de pavot et basilic

3-Crispy Heaven Bakery pour son pain multi-graines sur poolish (une méthode de fermentation)

Le chef exécutif de Pistache Nicolas Buchot et le propriétaire de l’entreprise traiteur Yvan Bedouet reçoivent des mains d’Emmanuel Saint-Martin, CEO et fondateur de French Morning, le 2e Prix du Meilleur Pain Spécial. © LiAnn Grahm/French Morning

Un tonnerre d’applaudissements pour La Bicyclette

Quant au Prix du public de la meilleure baguette, il y a des signes annonciateurs qui ne trompent pas… Toute la soirée, le stand de Florent Andreytchenko n’a pas désempli autour de la star de ses boulangeries de Brooklyn, cette fameuse baguette qu’il revendique être la moins chère de New York (2$). La moins chère et la meilleure donc maintenant. On prédit que l’artisan va avoir du pain sur la planche pour répondre à la demande ! 

Prix du Publix pour la Bicyclette de Florent Andreytchenko. © LiAnn Grahm/French Morning

Au moment de l’annonce du résultat, La Bicyclette a en tout cas explosé tous les scores à l’applaudimètre ! Le secret de son pain : « Du levain liquide, 48h de fermentation pour un arrière goût lactique et beaucoup de passion ». Dans le public, Laurent, gourmand averti, est ravi. « C’était ma préférée. Avec la croûte bien craquante et un vrai goût de levain. Sans vraiment pouvoir vous expliquer, elle m’a directement replongée en enfance. Comme une Madeleine de Proust ! »

Le Consul général de France par intérim, Damien Laban, est venu remettre le prix du Public Best baguette 2024. © Consulat général de France à New York

Mais au fait, c’est quoi une bonne baguette ? Au-delà de la subjectivité propre aux goûts de chacun, il y a des marqueurs forts qui doivent être respectés. « Une croûte croustillante, bien cuite, une mie aérée mais surtout pas élastique », explique Thierry Atlan, chocolatier et Meilleur Ouvrier de France. Et d’ajouter « Mais pour moi, une bonne baguette, c’est une bouchée qui me rappelle des souvenirs liés à la France. C’est en acheter deux et en grignoter une sur le chemin de la maison et manger la deuxième avec un bon beurre salé et un comté 18 mois ». 

Dégustation de baguette pendant la soirée Le jury avait la lourde tâche de départager baguettes et pains spéciaux de 17 boulangeries. © Geraldine Bordère

Classée en novembre 2023 au patrimoine immatériel de l’Unesco, la baguette fait depuis le début du XXe siècle la fierté des Français et elle est aujourd’hui le premier pain consommé dans l’Hexagone. Et qui sait, peut-être bientôt aussi dans la Grosse Pomme… 

Mois de la francophonie: Tous les évènements au Texas

Ce mois-ci, on fait le plein d’évènements culturels en français à l’occasion du mois de la francophonie, qui célèbre la richesse et la diversité de la langue française aux quatre coins du monde. French Morning fait le point sur les dates à ne pas manquer au Texas.  

Dallas

L’écriture

Révélez vos talents d’écrivain en participant au concours de création littéraire « dis-moi dix mots », ouvert jusqu’au dimanche 31 mars. L’édition 2024 vous invite à explorer et à vous approprier le lexique du sport et de l’Olympisme à travers le thème « Sur le podium ».

La lecture 

L’Alliance met à l’honneur les livres de deux romanciers congolais, Alain Mabanckou et Fiston Mwanza Mujila. L’écrivain Alain Mabanckou fera halte à Dallas pour aller à la rencontre de ses lecteurs à l’occasion de 4 dates: le lundi 11 mars en ligne pour « lettre à un jeune romancier sénégalais », le jeudi 14 mars à l’Alliance pour « verre cassé », le mercredi 20 mars à la librairie the Wild Detectives, et le jeudi 21 mars à Dallas International School (réservé aux élèves de DIS) ainsi qu’à la Southern Methodist University. Le romancier Fiston Mwanza Mujila parlera quant à lui de son livre « la danse du vilain » à l’occasion d’une session en ligne le samedi 6 avril qui sera suivie d’un repas congolais à l’Alliance. Details ici.

Le cinéma

Deux projections de films inscrites au calendrier, celle du film « Animal » de Cyril Dion le vendredi 8 mars au Dallas Contemporary ainsi que celle du documentaire « Noirs en France » le jeudi 21 mars à la Southern Methodist University en présence d’Alain Mabanckou. Enfin, la réalisatrice Johanna Makabi se rendra au Texas Theatre le mardi 2 avril pour la projection de plusieurs courts métrages suivie d’une séance de questions réponses.  

Documentaire Noirs en France. © Alliance Française de Dallas

Houston

À Houston, ce sont plus de 40 évènements culturels et éducatifs qui auront lieu entre les mercredi 20 mars et le samedi 20 avril, regroupés sous le label French Cultures Festival. Cette initiative des services culturels du consulat français de Houston vise à attirer l’attention sur la diversité des cultures francophones tout en créant des synergies avec des partenaires locaux. Rendez-vous le vendredi 22 mars au Discovery Green pour la soirée d’inauguration avec au programme des matches de foot amicaux organisés par la PSG Academy, la diffusion du film « Le grand bain », et bien d’autres surprises.

L’Alliance française de Houston célèbrera le mois de la francophonie avec de nombreux évènements autour de la gastronomie, la lecture, la musique et l’art.

Les plus gourmands pourront se rendre à l’Alliance le mercredi 20 mars pour une dégustation à l’aveugle de chocolats confectionnés par les Ouvriers de France.

L’auteur Alain Mabanckou fera halte à l’Alliance quelques jours plus tard pour rencontrer ses lecteurs et partager des plats congolais avec eux le samedi 23 mars.

Côté musical, ce sont trois concerts aux styles variés qui seront organisés sur les mois de mars et avril : le pianiste français Raphael Gadot et son trio de jazz seront présents a l’Ovations Night club le samedi 23 mars, Martial Caillebotte jouera des mélodies françaises de la belle époque à l’Alliance le dimanche 7 avril, et enfin une soirée jazz Django se tiendra dans les locaux de l’Alliance le samedi 13 avril.

Enfin, l’exposition « un monde sans fin », inspirée de la bande dessinée de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain, clôturera le mois de la francophonie par une présentation dans les locaux de l’Alliance du vendredi 5 avril au samedi 25 mai.

À noter que l’ensemble de ces évènements est ouvert aux membres et non membres avec des prix spéciaux réservés aux membres.

Le monde sans fin. © Institut Français

Austin

Le musée Bullock célèbrera la francophonie le jeudi 21 mars dans le cadre du French Cultures Festiv

al. Au programme, un jeu sur la culture et l’histoire de la France organisé par Austin Accueil, une dégustation de vins avec French Connection Wines, et un atelier de confection d’une breloque pour verre à vin.

Public le 7 mars 2024. Mis à jour le 21 mars 2024.

Le concept-store français Please Do Not Enter inaugure une nouvelle boutique à Los Angeles

Connue pour sa sélection avant-gardiste autour de l’art, du design et de la mode, la paire française Nicolas Libert et Emmanuel Renoird vient d’inaugurer à Los Angeles, dans le quartier de l’Arts District, la seconde adresse Please Do Not Enter, après celle de Downtown.

C’est au sein du complexe commercial Signal, censé revitaliser un quartier de l’Arts District durement touché par la pandémie, et déjà occupé par les boutiques M5, Flamingo Estate, Periode Correct et Alchemy Works, et prochainement rejoint par le magasin de mode Departamento, que les Français s’invitent aujourd’hui.

« L’esprit du complexe Signal voulu par ses fondateurs Raan et Lindsay Parton, nous a tout de suite parlé, explique Nicolas Libert. Notre univers, qui joue à la fois sur l’art, le design et la mode correspondait bien à la philosophie souhaitée. Comme dans chacun de nos projets, nous présentons surtout des artistes et designers émergents, d’autres confirmés que nous aimons et suivons au fil de leurs projets. »

Créations inattendues, choix décalé

Passée l’installation ultra graphique tout en papier-carton accordéon du studio de design Molo, et qui sert de salon d’essayage, Please Do Not Enter présente, sur une série de cubes et consoles, sa sélection d’objets, d’accessoires et bijoux. S’y retrouvent quelques pièces vintage Dior, un sac vampire Moschino, une paire de lunette de soleil à chaîne signée Yvsim, la collection de bagues pour chaque doigt signée du label français Egonlab ou les bijoux pour nez du créateur brésilien Alan Crochetti.

La sélection bijoux et accessoires de Please Do Not Enter

Toujours inattendue, souvent décalée, la curation de Please Do Not Enter passe aussi des photographies de Grégoire Cheneau, une série de portraits d’acteurs et d’actrices réalisée dans l’un des derniers cinémas pornographiques au monde, aux appliques céramiques en forme de sein de l’artiste belge Hugo Meert. Et en vitrine, une collection de moules de masques reprenant les personnages de Hulk, des Gremlins ou de Scream rappelle l’histoire de la manufacture César, un fabricant français du XIXe siècle, d’abord spécialiste de la plume avant de se spécialiser dans la confection de masques en plastique à l’effigie de personnages et notamment des héros Disney.

Des créateurs confirmés aux marques émergentes

« Sur les portants, nous invitons les vestiaires créatifs et graphiques de jeunes marques à l’image des japonais Taakk et Facetasm, et les collections signées du label Very Rare qui s’amuse lui aussi des incursions dans le milieu de l’art et du design, poursuit Nicolas Libert. Un choix qui fait aussi la part belle aux créateurs confirmés, et réservant toujours des surprises à l’instar du designer belge Walter Van Beirendonck, des chapeaux du danois Henrik Vibskov ou de la marque coréenne Wooyoungmi. »

Ouverte en format pop-up, la boutique Please Do Not Enter devrait s’installer pour plusieurs mois. La maison-mère est, quant à elle, située à quelques blocs dans le quartier de Downtown au neuvième étage de l’immeuble Art déco The Oviatt Building, et reçoit sur rendez-vous. Nicolas Libert et Emmanuel Renoird sont également à l’origine de la boutique The Mind, un concept d’anti-boutique de musée situé au Orange County Museum of Art à Costa Meza.

FACCSF: 4e édition du French Gastronomy Festival

C’est un rendez-vous que les gourmands et les gourmets ne manqueraient pour rien au monde : le samedi 30 mars prochain, la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF) organise son quatrième French Gastronomy Festival sur le campus du Lycée Français. Les gastronomes et amoureux du savoir-faire culinaire tricolore pourront découvrir de nombreuses spécialités.

Parmi les exposants déjà confirmés, on retrouvera Maison Porcella, My French Cuisine, La Cave, 1.2.3 Chocolat, les crêpes d’A la French, Beeopic, Petit Pot, Galaxy Desserts, Lamia Cuisine, Goudy’s, Boisset Collection, Fabrique Délices, The French Spot, la sélection de cafés de Lux Cafe Club, et les délicieuses babkas de Braid Bakery.

Une tombola et des activités pour toute la famille seront également organisées. Ce festival de la gastronomie se déroulera de 10:30am à 4pm.

[Vidéo] Investir sur les marchés financiers américains en tant qu’expatrié

Avec plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis, Alexandre Quantin fait partie de la liste Forbes des meilleurs professionnels de la finance en 2023. Il a notamment fait ses gammes en France chez BNP Paribas Private Banking et Credit Agricole CIB.

Alexandre était présent en ligne mardi 19 mars 2024 pour partager son expérience et répondre à vos questions en direct lors d’un webinaire dédié à l’investissement sur les marchés financiers américains.

Lors de cette conférence, nous nous sommes intéressés aux tendances du marché financier en 2024, ainsi qu’aux opportunités patrimoniales qui s’offrent à vous en tant que résident fiscal américain.

Alexandre a abordé les thèmes suivants :
– Comment mettre en place une stratégie d’investissement internationale ?
– Point sur les marchés boursiers en 2024
– Maximisation des rendements et diminution des risques

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre chaine YouTube

? À propos du speaker
Alexandre Quantin est Wealth Management Advisor & Partner chez USAFrance Financials. Avec plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis, Alexandre Quantin fait partie de la liste Forbes des meilleurs professionnels de la finance en 2023.
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