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Austin et Dallas continuent de fêter la Chandeleur

La Chandeleur, c’est un peu l’occasion de manger des crêpes sans trop culpabiliser. Même si le Jour-J est passé (c’était le 2 février), Dallas et Austin continuent de se régaler.

A Dallas, rendez-vous est pris le 22 février.  C’est à la librairie The Wild Détectives (314 West 8th Street) que l’on fêtera la Chandeleur. Vous pourrez bien entendu manger des crêpes, mais aussi acheter des livres avec une petite remise de -15%, valable sur une sélection d’articles. Profitez en pour faire votre stock (de livres “indie” comme de douceurs). L’événement débutera à 15h. Plus d’informations ici.

A Austin, l’association Education Française Austin organise le 8 février une “crêpe party” pour célébrer mardi gras. Celle-ci aura lieu à la Highland Park Baptist Church (5206 Balcones Dr) de 14 à 16h. Francophones et francophiles seront les bienvenus, pour papoter dans la langue de Molière autour d’une crêpe (mais pas la bouche pleine s’il vous plait). Les enfants, eux, pourront même s’éclipser dans une salle adjacente où sera projeté un film. Ils peuvent également venir déguisés si l’envie leur prend : après tout, c’est bientôt le Carnaval ! Plus d’informations ici.
L’Alliance Française d’Austin vous donne rendez-vous le 6 février pour fêter la Chandeleur. L’événement se déroulera de 18 à 20h au Sustainable Food Center Kitchen (2921 E 17th street, bldg C). Vous y attendent des crêpes bien sûr, mais aussi du cidre, du vin et d’autres boissons alléchantes. Il est demandé à chacun d’apporter un petit quelque chose pour garnir les crêpes : nutella, fruits, confiture, fromage, jambon, etc. Plus d’informations ici. Bon app’
 
 
 

Le calendrier Sunrise bientôt racheté par Microsoft

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French Morning avait placé Sunrise dans ses start-ups françaises à suivre à New York en 2015. Et avait vu juste! Selon le site TechCrunch, Microsoft est en cours d’acquisition de cette application de calendrier pour 100 millions de dollars. Une information qui n’a pas été commentée par les deux entités.
La start-up Sunrise a été lancée il y a deux ans à New York par un Francais et un Belge, Pierre Valade et Jérémy Le Van. Gratuite, cette application permet de connecter ses agendas et données issues de ses boites mails, cloud et réseaux sociaux dans une seule interface (pour i-phone et Android).
Nous avions rencontré Pierre Valade et Jérémy Le Van au printemps dernier. A l’époque, les deux ex-ingénieurs de Foursquare venaient d’emménager dans des bureaux proches d’Union Square, et leur petite équipe comptait six personnes. L’application revendiquait 100.000 utilisateurs quotidiens.
Depuis, du chemin a été parcouru. De nouvelles fonctionnalités ont été développées. Sunrise a continué d’être à de multiples reprises présentée dans la presse comme l’une des meilleures applications de calendrier. L’été dernier, l’entreprise a levé six millions de dollars auprès de différents fonds et investisseurs. Le rachat par Microsoft clôturerait ce cycle d’ascension rapide.

Café Paulette : la bonne cuisine de mamie à Brooklyn

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Face au Fort Greene Park à Brooklyn, un petit bistrot aux airs parisiens ne désemplit pas. On l’appelle Café Paulette. Ses deux papas, Jean-Noël Frézal et Lionel Brémond, sont français.
Paulette, c’est le nom de la grand-mère de Lionel Brémond, une experte en tomates farcies aujourd’hui âgée de 88 ans. Lionel Brémond a été élevé à la cuisine du sud-ouest et à l’amour des bons ingrédients. C’est donc tout naturellement qu’il a choisi de travailler dans les marmites. A Paris, sur les bords du Canal Saint-Martin, il avait d’ailleurs déjà ouvert son propre restaurant, “le premier qui soit bio et non-fumeur” . A l’époque, on le disait fou.
Lionel Brémond retourne alors à New York, où il avait étudié et travaillé, chez la Goulue et le Zoo notamment. Il ouvre Café Paulette en septembre 2013.

De son côté, Jean-Noël Frézal en avait “marre de Paris“. “J’avais envie de prendre l’air” , dit-il. Après un petit passage à Londres, il s’installe avec sa petite famille à New York. Il travaille dans la publicité, un métier qui lui plaît, mais il lui manque encore un petit quelque chose. Après quinze ans de carrière, il décide alors de “tout plaquer” , et commence à organiser des “pop-up diners” , des dîners franco-américains conviviaux dans un restaurant de Park Slope.

C’est à ce moment-là qu’il rencontre Lionel Brémond. Leurs enfants sont dans la même école, les deux papas sympathisent. Jean-Noël Frézal ressent l’envie d’ouvrir lui aussi son restaurant. Pour ce bon-vivant, la cuisine, c’est une histoire de famille. Petit, il squattait déjà “les brasseries de [ses] grands-parents” . “Je ne sais pas si c’est ce qui m’a donné envie, mais comme on dit, il n’y a pas de fumée sans feu” . Lionel Brémond lui propose de s’associer à Café Paulette.
Nos deux acolytes ne regrettent pas ce choix. Toute la journée, sept jours sur sept, ils saluent les clients, prennent les commandes, les servent, puis ils papotent en français, parce que les Américains “adorent ça” .
En cuisine, ils ont laissé les rênes à John Sagadraca et son sous-chef. Tous deux viennent de chez Boulud. Et si l’on en croit Lionel Brémond, le jeune chef de 27 ans, américain, “connaît la cuisine française aussi bien que ma grand-mère” . En témoigne son respect des traditions, comme la préparation du cassoulet, qu’il cuit trois jours durant.
Chez Paulette, on ne cuisine que des produits de saison (n’en déplaise à ceux qui voudraient pouvoir manger des tomates farcies toute l’année). Tout est local, aussi, jusqu’au pain et aux croissants, qui viennent de la boulangerie Bien Cuit. Selon Lionel Brémond, la clientèle, principalement une clientèle de quartier, y serait très sensible. “On a eu un accueil incroyable, dit-il, on est très fiers d’être dans ce quartier” .
La cuisine elle, se veut sans prétention, et mi-américaine, mi-française. “On fait autant notre propre rillette [“de canard” précise Lionel Brémond] que des assiettes de pickles“. “Ce qui est important pour nous, ajoute Jean-Noël Frézal, c’est surtout que la cuisine soit moderne, et qu’on ait envie de la partager. 
 

Skier en famille à moins de 3 heures de New York

Dans les Catskills, les Adirondacks  ou encore les Poconos, la région de New York regorge de stations de ski. Mais quand on part avec des enfants, mieux vaut tout prévoir. Alors pas trop loin, pas trop cher ou alors avec des pistes adaptées aux débutants… voici une sélection des meilleures stations pour petits New-Yorkais, à moins de 3 heures de Manhattan.
5. Campgaw Mountain
Distance de NYC : 1 h
Pour les grands débutants ou les très jeunes enfants, Campgaw Mountain, à seulement trente kilomètres du George Washington Bridge, est la destination idéale, avec une  altitude ne dépassant pas les 224 m et des pentes très douces. Les bambins peuvent même remonter les pistes en tapis roulant. Pendant ce temps, les plus grands peuvent se laisser aller au plaisir du “tubing”  (descendre les pistes sur une bouée). Forfaits adultes et enfants journée en week-end : 38$. Site ici
4. Thunder Ridge Ski Resort
Distance de NYC : 1h30
A environ une heure en voiture, Thunder Ridge Ski Resort fera le bonheur des petits et grands. Les pistes sont faciles et très adaptées aux débutants. Le domaine skiable est composé de trente pistes, trente télésièges et quatre tapis roulants. Plusieurs hôtels, dont The Pawling House Bed & Breakfast, le Hilton Garden Inn, le Maron Hotel et le Holiday Inn Danbury-Bethel proposent des formules “ski and stay” .
Des cours de ski sont proposés pour les enfants dès 3 ans et des clubs de ski feront le bonheur des jeunes skieurs new-yorkais plus aguerris. Le “Thunder Ridge Race Team Program” propose en effet aux jeunes de 8 à 20 ans un entraînement intense à la compétition sur 14 semaines et 140 de cours. La “Thunder Ridge Developmental Race Team” s’adresse elle aux champions entre 6 et 9 ans, ayant en tête le ski de compétition. Forfaits adultes journée en week-end : 50$-Enfants : 37$. Site ici
3. Hunter Mountain
Distance de NYC : 2h30
Au cœur des Catskills, Hunter Mountain est une valeur sûre des sorties hivernales new-yorkaises. Elle propose une multitude d’activités pour les familles. Là aussi, le snow tubing est de mise, en après-ski. Mais aussi une myriade de restaurants, spas, shopping. Plusieurs motels aux alentours permettent de se loger. A noter toutefois pour les mamans qui ne voudraient pas venir en famille: le “Ladies Day Wednesday” au prix de 66$. Forfaits adultes journée en week-end : 76$- Enfants : 52$. Site ici 
2. Windham Mountain
Distance de NYC : 2h30
Si votre objectif premier est d’apprendre à vos enfants (entre 4 et 12 an)  à skier, sachez que l’école de ski de Windham Mountain est considérée comme l’une des meilleures du pays. Les enfants peuvent y être confiés en journée ou demi-journée laissant ainsi les parents la liberté d’aller découvrir les 53 pistes du domaine. Une garderie est aussi disponible pour les enfants entre 2 et 7 ans. Comptez 28$ de l’heure, 74$ la demie journée ou 148$ pour toute la journée.
Ne repartez pas sans avoir testé les nombreuses activités après-ski.  Patin à glace, tubing mais aussi … le “big air bag” pour faire de très grands sauts en snowboard. Enfin, après tous ces sauts et glissades, pourquoi ne pas se retrouver au “Patio”, avec tous les samedis un DJ de 11am à 3pm. Forfaits adultes journée en week-end : 78$-Enfants : 67$ – Site ici
1. Mohawk Mountain Ski Area
Distance de NYC : 2h30
Dans le Connecticut, la “Mohawk Mountain Ski Area” , avec des pistes variées et de tous niveaux saura satisfaire tous types de skieurs. Son école de ski jouit également d’une excellente réputation.  Avec un grand point fort : les “Snowhawks” . Soit une formule pour les enfants comprenant deux heures de cours, un forfait illimité  et la location du matériel. Le tout pour 99$. D’autres formules sont disponibles rendant la station très accessible financièrement aux familles. Forfaits adultes journée en week-end : 60$- Enfants : 52$. Site ici.

Frédéric Chesnais et la nouvelle vie d'Atari

Dans les locaux d’Atari, qui surplombent Park Avenue South, à New York, Frédéric Chesnais a choisi d’installer son bureau dans la salle de conférence. C’est là, devant un grand tableau blanc recouvert de chiffres, que le PDG au tutoiement facile nous reçoit. “Atari est une vraie marque, glisse le Français, une marque qui fait rêver, qui rappelle de bons souvenirs à tout le monde” .
1972. Atari sort “Pong”, une partie de ping pong virtuelle sur borne d’arcade qui devient l’un des premiers jeux vidéo de l’histoire. A l’époque, son créateur Nolan Bushnell voulait concevoir un jeu si simple que “même les gens bourrés pourraient y jouer dans les bars” . La borne est un succès commercial. Cinq ans plus tard, Atari est l’une des premières marques à proposer, avec son Atari 2600, une console de jeu pour le grand public.
Mais dans les décennies qui viendront, l’éditeur de jeux fera face à une concurrence croissante dans un marché en plein boom. L’entreprise est découpée, renommée, fragmentée et accumule les difficultés financières. En 2001, elle est rachetée par le groupe français Infogrames (alors dirigé par Bruno Bonnell), qui adpote alors le nom d’Atari. Mais les difficultés financières ne vont pas cesser et en janvier 2013, endettée, la maison-mère française dépose le bilan et ses filiales américaines se placent sous la protection du “Chapter 11” qui régit le droit des faillites aux Etats-Unis. Le cours en bourse est suspendu. Le fonds britannique, BlueBay, qui était entré au capital d’Atari, jette l’éponge.
En février 2013, Frédéric Chesnais, adepte de “Driver” et de jeux “post-apocalyptiques” rachète les parts de BlueBay via sa holding Ker Ventures. Il devient le directeur général d’Atari et président du conseil d’administration de l’entreprise, qu’il connait bien. Il y avait travaillé entre 2001 et 2007, sous Bruno Bonnell. En 2007, il est parti diriger la société de production de jeux Microprose, connu pour son jeu de simulation sportive “Jillian Michaels: Fitness Ultimatum” pour Wii.
Il n’a “pas hésité une seconde” à revenir chez Atari, dit-il, malgré un salaire mensuel ramené à 1.000 dollars. Il y avait le challenge de montrer qu’on pouvait faire mieux, mais aussi le potentiel de la marque, qui restait sous exploitée. Il y avait l’opportunité de produits intéressants” . 
La voilure est réduite. Exit les grandes équipes de “2.000 salariés” de l’Atari d’antan, Frédéric Chesnais travaille avec “moins de 20 personnes” dans ses locaux de Manhattan et externalise les activités de production. Il se positionne sur le marché des jeux de fitness et de casino virtuel en sortant plusieurs applications pour mobile et des plateformes de jeux. “On était dans une situation de faillite aux Etats-Unis. On a mis un an pour en sortir. Ce qui m’intéresse, c’est de recréer des jeux. C’est ce qui me fait lever le matin. 

Pong

Atari est-il sorti d’affaire? La société vient d’annoncer un chiffre d’affaires de 7,6 millions de dollars (5,8 millions d’euros) sur les neuf premiers mois de l’exercice 2014/2015 (qui sera clos le 31 mars 2015). Une forte progression par rapport aux 2,3 millions de dollars enregistrés sur la même période de l’année précédente qui s’explique par les bonnes ventes de plusieurs jeux sur mobile et d’arcade.
Frédéric Chesnais parie sur la sortie en ligne prochaine d’anciens jeux (“RollerCoaster Tycoon”, “Alone in the Dark”, “Asteroids”) pour renforcer ces bons chiffres. Début 2015, Atari sortira “Pridefest”, un jeu pour tablettes et mobile tourné vers la communauté LGBT dans lequel on pourra créer sa propre “marche des fiertés” dans la ville de son choix.
On a encore plein de territoires dans lesquels les consoles ne sont pas introduites, où les téléphones ne sont pas à la hauteur de ce qu’on peut trouver aux Etats-Unis. On a encore des bonds technologiques à faire, mais surtout, on a toute une frange de la population qui ne joue pas. Au- delà de 40 ans, il y a un grand vide, surtout chez les hommes. C’est une question de génération.
On continue de travailler. Les premiers jeux vont ressortir. Ça prend du temps, poursuit le PDG. Quand on voit le jeu pour la première fois, on se dit: ‘zut! Est-ce qu’il ne faudrait pas ajouter ça, ça et ça pour avoir vraiment çe qu’on voulait!’ Je l’ai toujours dit: ce n’est pas un exercice à deux ans, mais à sept ans” . La marque est, en tout cas, déjà rentrée au musée: certains de ses jeux mythiques étaient au MoMA pour l’exposition “A collection of ideas” .

Et revoilà la Restaurant Week à New York!

C’est le moment de l’année où l’on peut s’offrir les meilleurs restaurants de New York en dépensant un peu moins d’argent: la Restaurant Week remet le couvert à New York du 16 février au 6 mars.
Plus de 300 restaurants participent à l’opération, pendant laquelle les New-Yorkais peuvent bénéficier de repas à trois plats à prix fixes (déjeuner, diner ou les deux). On a passé en revue la longue liste des établissements participants. Il y a quelques français dans le lot (Bar Boulud, Café d’Alsace, Brasserie 8 1/2, Pigalle pour ne citer qu’eux).
Mais si vous avez envie de vous aventurer en dehors de votre zone de confort culinaire, on vous recommande Acme à NoHo, The Cecil à Harlem, le japonais Morimoto, le jazz club Smoke ou encore quelques-uns des excellents « steak houses » de la ville (Morton’s, Strip House, l’Arlington Club ou Bobby Van’s Steakhouse sur Park Avenue).

Dates et lieux des prochaines permanences consulaires au Texas

Le consulat de France à Houston vient d’annoncer les dates et lieux des prochaines permanences consulaires dans la circonscription en dehors de Houston.
Pour faire une demande de passeport ou de carte nationale d’identité lors de la permanence, il est nécessaire de prendre rendez-vous auprès du consulat, qui précise néanmoins que tous les besoins liés aux passeports ne pourront pas être satisfaits et que le “nombre de rendez-vous sera nécessairement limité” . La procédure à suivre pour les demandes de documents est indiquée sur le site du consulat.
Dallas :
Quand : 24 au 26 février
Où : Dallas International School
Secondary School
17811 Waterview Parkway
Dallas, Texas 75252
Quand : 18 au 20 mai
Où : dans les bureaux de M. Robert LAVIE, consul honoraire
1911 N. Lamar, Suite 300
Dallas, TX 75202
Austin :
Quand : 28 au 30 avril
Où : dans les bureaux de M. Pierre RIOU
Cantilo & Bennett, LLP
11401 Century Oaks Terrace, Suite 300
Austin, TX 78758
La Nouvelle-Orléans :
Quand : mai (les dates précises seront publiées prochainement)
Où : Consulat général de France à La Nouvelle-Orléans
1340 Poydras Street- Suite 1710
New Orleans, LA 70112
Little Rock  : Cette permanence aura lieu si un nombre suffisant de demandes sont déposées auprès du consulat. Si vous souhaitez faire une demande de passeport à Little Rock, merci d’en informer le consulat ([email protected]) avant le 15 mars 2014.
Quand : mai
Le consulat précisera, si elle a lieu, la date et le lieu de la permanence après le 15 mars.
San Antonio :
La date (fin mars/début avril) et le lieu seront annoncés prochainement.

Austin-Angers : la pétanque connection

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Coutumier des tournois internationaux, le Heart of Texas (HOT) pétanque Club d’Austin a de nouveau démontré son savoir-faire en France ces dernières semaines. Le groupe a profité de sa récente participation au championnat du monde de pétanque tête-à-tête à Nice au sein de la délégation états-unienne pour faire un tour de France des clubs et compétitions de pétanque. Cette visite l’a mené de la patrie du champion du monde de pétanque Marco Foyot, en Auvergne, jusqu’au 3 jours de Poitiers en passant par La Ciotat, ville natale de la pétanque, mais aussi Angers, la ville jumelle d’Austin en France.
« Le président du Heart of Texas pétanque club, Arsène Dupin, a recontacté le comité de jumelage à Austin pour lui demander de le mettre en relation avec la Ville d’Angers, ce qui leur a permis d’être reçu en mairie lors de leur passage à Angers », explique Valérie Cochin-Bodet, la secrétaire du comité de jumelage, baptisé Austin Angers Connect.
Les joueurs ont été reçus par le président d’un des clubs de pétanque locaux, le président du comité départemental de la fédération française de pétanque dans le Maine-et-Loire, le délégué de l’office municipal de sports à la pétanque, puis le maire et différentes personnalités municipales.
« Angers a des joueurs fantastiques et nous étions invités à jouer dans leur boulodrome couvert, ce qui représente un terrain difficile quand on n’est pas habitué à jouer dessus. Et bien sûr, ils avaient monté une équipe solide pour jouer contre nous. Mais on s’en est bien sortis” , raconte Arsène Dupin, le président du HOT pétanque club, qui voyageait avec le vice-président du club, Jim Schwobel, et un troisième membre représentant ce groupe de plus d’une centaine de joueurs, Jo Sanchez. “Ce fut un très bon moment et on a noué un bon contact pour approfondir les liens entre Austin et Angers dans le cadre du jumelage, ce qui fait de nous des pionniers de ce genre de relations entre villes jumelles » .
Les Angevins ont été invités à venir rendre visite à leurs homologues du centre du Texas. « On va voir ce qu’on peut faire pour répondre à leur invitation », indique Yvan Epaillard, le président du comité départemental de pétanque du Maine-et-Loire, qui dénombre quelque 70 clubs. Mais son homologue austinite a déjà bon espoir que les joueurs ligériens participent au tournoi annuel du club d’Austin, « peut-être dès le mois d’avril prochain ».
Le comité de jumelage d’Austin avec Angers évoquera ce projet et d’autres dans les domaines culturel, économique et éducatif, notamment dans le cadre du prochain festival South by Southwest, lors de sa prochaine réunion, lundi 9 février à 18h à l’université St Edward’s.

Une récéption pour l'Hermione à Tampa

L’Hermione arrive à Tampa. Ou ses supporters, du moins.
Les Amis américains de l’Hermione-La Fayette en Floride, le bras floridien de l’association qui soutient le voyage de la réplique de la frégate de La Fayette en 2015 aux Etats-Unis, organise une réception au Tampa Bay Automobile Museum le 18 février.
Le président de l’association de “Friends of Hermione Lafayette in America”, Miles Young, viendra parler du projet, qui verra la frégate traverser l’Atlantique mi-2015 pour s’arrêter dans plusieurs villes de la côte-est.
C’est la deuxième manifestation (sur quatre) organisée en Floride pour soutenir le voyage de l’Hermione. Elle est organisée avec le groupe d’affaires French American Business Council of West Florida.
 

L'islam a-t-il sa place en France?

L’islam a-t-il sa place en France? C’est en substance la question posée par le New York Times. Le quotidien raconte, dans un article daté du 2 février, le débat “crispant mais potentiellement décisif” qui s’est engagé en France sur la compatibilité de l’islam avec la tradition républicaine de laïcité après les attentats de janvier.
Au cœur du débat, écrit le correspondant du Times à Paris Steven Erlanger, il y a l’idée que le sens français de l’identité est devenu tellement entremêlé au sécularisme que le pays manque à ses idéaux, alors qu’elle devient une société multiculturelle dans laquelle l’islam prend une place plus importante” .
Les valeurs françaises se sont-elles retournées contre l’islam? Pour les musulmans de France “marginalisés” ,”qui voient peu de distinction entre la vie publique et la religion” , la devise “Liberté, Egalite, Fraternité” de la république française serait “distante” et “vide” , poursuit Erlanger. “Ils pensent que les valeurs de l’Etat sont souvent vues comme étrangères, blasphématoires même, imposées comme une forme de colonialisme culturel et parfois utilisées comme un prétexte pour la discrimination raciale et religieuse” .
Le journaliste s’est rendu dans la ville de Clichy-sous-Bois, “40% de chômage“, “l’une des communes les plus pauvres de France“, pour prendre le pouls au sein de la communauté musulmane. Le décor brossé par Steven Erlanger se veut dramatique: depuis les émeutes en banlieue de 2005, dont Clichy était l’épicentre, il y a “plus de criminalité, plus de chômage, plus de pauvreté, plus d’aliénation et maintenant, encore plus de radicalisation au sein de la jeunesse musulmane” .
Plus fondamentalement, l’article laisse entrevoir une société qui “du mal à changer” comme le dit l’un des interviewés, peinant à “reconnaitre son cosmopolitisme” . Citant le spécialiste français de l’islam, Gilles Kepel, il suggère que la “blessure non soignée” de la guerre d’Algérie se fait encore sentir.
L’auteur ne donne pas de solutions, mais choisit de terminer l’article en citant la maire-adjointe de Clichy-sous-Bois, qui souligne que les “mêmes problèmes de 2005” , année des émeutes, continueront en 2015 si les questions sensibles de l’immigration et de l’intégration ne sont pas soulevées.

Une conférence sur les femmes journalistes à Columbia

Etre journaliste au féminin n’a pas toujours été une évidence : le milieu fut longtemps la chasse gardée des hommes. Une conférence vous expliquera comment petit à petit, les choses ont changé. Elle se déroulera le 18 février à la Maison française de Columbia.
Marie-Eve Thérenty, professeure de littérature française, directrice d’un centre de recherche à Montpellier, décryptera la place des femmes dans ce milieu de l’écriture. Une place qui fut difficile à conquérir, tant la société y était réticente. Marie-Eve Thérenty illustrera ses propos à travers trois exemples marquants : Françoise Giroud, Marguerite Duras et Florence Aubenas.
La conférence débutera à 6pm. Elle sera entièrement en français.

Panier, la box gastronomique qui vous fait voyager

(Article partenaire) Une toute nouvelle “box” remplie de bons produits français vient d’arriver sur le marché américain. Son pari ? Vous faire (re)découvrir les plus jolies régions de France, tout en vous régalant.
Ses fondateurs, Pierre et Vicky Crassous, sont de bons vivants. Ce couple franco-indonésien a toujours “aimé la nourriture, découvrir de nouvelles choses” . Si Vicky Crassous est arrivée il y a plus de 20 ans au Texas, son mari lui pose ses valises aux Etats-Unis il y a sept ans. A Baltimore, dans un premier temps, puis dans le New Jersey, où tous deux sont désormais installés. Ils ont une pressante envie de changement. “Au départ, explique Vicky Crassous, on cherchait plutôt à ouvrir un restaurant, ou un magasin, en ligne peut-être, où on pourrait vendre des spécialités culinaires françaises” .
Cette idée leur vient d’un constat très simple : leurs amis américains raffolent de la cuisine bleu-blanc-rouge. Seulement, un magasin nécessite une logistique importante. Le couple se met alors à réfléchir à une “box”, remplie de bons produits, que l’on recevrait tous les mois.
En décembre dernier, c’est avec émotion qu’ils envoient leur toute première boîte, après plusieurs mois de tractations avec des producteurs, importateurs et distributeurs locaux.
A chaque “box” correspond une région. Et il n’est pas question pour eux de se contenter des produits. Les spécialités culinaires du lieu sont mises en valeur, mais aussi “ses paysages, son histoire” , grâce à des brochures, des photos, ou encore des illustrations que leur famille leur envoie depuis la France.
Quand on parle avec des Américains, explique Pierre Crassous, ils connaissent surtout Paris, ou la Côte d’Azur, Cannes. Je n’ai rien contre Paris, mais il y a beaucoup d’autres régions” , qui regorgent de trésors. “On voulait qu’ils découvrent d’autres particularités de la France, sa diversité” , ajoute le fondateur de Panier.
Selon Pierre Crassous, cette boîte s’adresse d’ailleurs tout autant aux Américains curieux qu’aux expatriés. Lui-même a parfois l’impression de “redécouvrir des produits français” depuis qu’il vit aux Etats-Unis. “Comme les Palmito, ou les Prince de LU, ou des gâteaux plus régionaux comme les nonettes ou biscuits roses de Reims.”. Il avoue timidement que la gastronomie de l’Hexagone avec laquelle il a grandit lui manque un peu, “parce qu’elle peut être difficile à trouver, ici, surtout à Baltimore“. C’est d’ailleurs là un challenge que s’est lancé le couple : proposer des produits “qu’on n’arrive pas à dénicher dans les supermarchés américains“.
Pierre et Vicky Crassous proposent trois formats de “box” différents. La “Goûter” est la seule qui ne fonctionne pas uniquement sur le principe des régions. Elle séduira les petits et grands gourmands qui ne jurent que par le grignotage : crackers, bonbons, gâteaux et autres douceurs vous y attendent. La “Terroir”, elle, vous replongera dans vos souvenirs d’antan, avec des produits authentiques et locaux. Quant à la “Luxe”, comme son nom l’indique, elle comporte en plus de certains aliments de la “Terroir” des produits d’exception. Parce que “petite boîte” n’est pas incompatible avec “grande gastronomie”. Ces deux dernières “box” contiennent entre six et huit produits chaque mois, “des choses plus expérimentales que dans la ‘Goûter‘” promet Vicky Crassous.
En achetant ces “box”, vous faites aussi une bonne action. Pour chacune d’entre elles, un montant allant de 1 à 5$ est reversé à l’UNICEF. Panier livre dans tout les Etats-Unis.
Le site de Panier
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.