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Panier, la box gastronomique qui vous fait voyager

(Article partenaire) Une toute nouvelle “box” remplie de bons produits français vient d’arriver sur le marché américain. Son pari ? Vous faire (re)découvrir les plus jolies régions de France, tout en vous régalant.
Ses fondateurs, Pierre et Vicky Crassous, sont de bons vivants. Ce couple franco-indonésien a toujours “aimé la nourriture, découvrir de nouvelles choses” . Si Vicky Crassous est arrivée il y a plus de 20 ans au Texas, son mari lui pose ses valises aux Etats-Unis il y a sept ans. A Baltimore, dans un premier temps, puis dans le New Jersey, où tous deux sont désormais installés. Ils ont une pressante envie de changement. “Au départ, explique Vicky Crassous, on cherchait plutôt à ouvrir un restaurant, ou un magasin, en ligne peut-être, où on pourrait vendre des spécialités culinaires françaises” .
Cette idée leur vient d’un constat très simple : leurs amis américains raffolent de la cuisine bleu-blanc-rouge. Seulement, un magasin nécessite une logistique importante. Le couple se met alors à réfléchir à une “box”, remplie de bons produits, que l’on recevrait tous les mois.
En décembre dernier, c’est avec émotion qu’ils envoient leur toute première boîte, après plusieurs mois de tractations avec des producteurs, importateurs et distributeurs locaux.
A chaque “box” correspond une région. Et il n’est pas question pour eux de se contenter des produits. Les spécialités culinaires du lieu sont mises en valeur, mais aussi “ses paysages, son histoire” , grâce à des brochures, des photos, ou encore des illustrations que leur famille leur envoie depuis la France.
Quand on parle avec des Américains, explique Pierre Crassous, ils connaissent surtout Paris, ou la Côte d’Azur, Cannes. Je n’ai rien contre Paris, mais il y a beaucoup d’autres régions” , qui regorgent de trésors. “On voulait qu’ils découvrent d’autres particularités de la France, sa diversité” , ajoute le fondateur de Panier.
Selon Pierre Crassous, cette boîte s’adresse d’ailleurs tout autant aux Américains curieux qu’aux expatriés. Lui-même a parfois l’impression de “redécouvrir des produits français” depuis qu’il vit aux Etats-Unis. “Comme les Palmito, ou les Prince de LU, ou des gâteaux plus régionaux comme les nonettes ou biscuits roses de Reims.”. Il avoue timidement que la gastronomie de l’Hexagone avec laquelle il a grandit lui manque un peu, “parce qu’elle peut être difficile à trouver, ici, surtout à Baltimore“. C’est d’ailleurs là un challenge que s’est lancé le couple : proposer des produits “qu’on n’arrive pas à dénicher dans les supermarchés américains“.
Pierre et Vicky Crassous proposent trois formats de “box” différents. La “Goûter” est la seule qui ne fonctionne pas uniquement sur le principe des régions. Elle séduira les petits et grands gourmands qui ne jurent que par le grignotage : crackers, bonbons, gâteaux et autres douceurs vous y attendent. La “Terroir”, elle, vous replongera dans vos souvenirs d’antan, avec des produits authentiques et locaux. Quant à la “Luxe”, comme son nom l’indique, elle comporte en plus de certains aliments de la “Terroir” des produits d’exception. Parce que “petite boîte” n’est pas incompatible avec “grande gastronomie”. Ces deux dernières “box” contiennent entre six et huit produits chaque mois, “des choses plus expérimentales que dans la ‘Goûter‘” promet Vicky Crassous.
En achetant ces “box”, vous faites aussi une bonne action. Pour chacune d’entre elles, un montant allant de 1 à 5$ est reversé à l’UNICEF. Panier livre dans tout les Etats-Unis.
Le site de Panier
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
 

A Miami, Alain Godon et son tour du monde en 80 tableaux

Alain Godon a fait ses premiers dessins à même le trottoir, avec une craie. Aujourd’hui, il est bien loin de cette époque “street art”. C’est dans une galerie, la Markowicz Fine Art, qu’il exposera son travail dès le 12 février.
C’est lors de vacances au Touquet que Bernard Markowicz, le galeriste, a eu le coup de coeur pour les tableaux d’Alain Godon. Il lui en achète un. “Ce qui m’a plu chez lui c’est ce côté joyeux, plein de petites blagues, et en même temps plein de rigueur : il est très pointilleux” .
J’ai alors cherché à le contacter, il m’a dit OK, 10 minutes, dans un café” , raconte le collectionneur. Et puis tous deux se découvrent des points communs, comme leur ville d’origine, dans le Nord-Pas-de-Calais. Leurs “10 minutes” se transforment en deux heures. Bernard Markowicz convainc l’artiste de venir voir Miami, où il voudrait exposer ses oeuvres. “Au début, je n’étais pas chaud pour Miami, avoue ce dernier. J’en avais l’image d’une ville balnéaire avec des mecs bodybuildés et des nanas aux seins refaits” .
Mais une fois sur place, Alain Godon est agréablement surpris. Miami n’a rien de la ville surfaite à laquelle il s’attendait. “J’ai été bluffé par l’architecture de la ville” se souvient-il. Quoi de mieux pour un artiste qui a fait des barres d’immeubles et paysages urbains ses muses…
Cette passion pour la pierre et l’urbain lui vient de son oncle, qui l’a élevé après la mort de son père. Son grand-père et lui étaient architectes. Sur ses toiles, Alain Godon peint les villes dans lesquelles il voyage. Méthodiquement, “à l’ancienne” . Il utilise uniquement de la peinture à l’huile, et sculpte avec du bronze, des techniques qui se sont raréfiées avec le temps. Il explique ce “purisme” par la manière dont ces matières vieillissent dans le temps : “mes toiles se sont embellies” . Il ne veut pas faire l’erreur de ces artistes qui dans les années 1950 peignaient “avec des peintures de cuisine” . “Aujourd’hui, ils sont obligés de tout restaurer” .
Cette authenticité semble presque en décalage avec la modernité des toiles d’Alain Godon. Celles-ci sont en effet ancrées dans le présent. Pas seulement à travers l’architecture que le peintre dessine, mais aussi grâce à tout ce qui entoure les immeubles, ces petits personnages et objets du quotidien lourds de sens. Alain Godon appelle cela “l’effet kiss cool à l’intérieur“. Par exemple, cette Deux-Chevaux peinte devant le Moulin-Rouge : rien “d’exceptionnel” à l’époque… Mais aujourd’hui, c’est une scène du passé.
Puisqu’il est persuadé, comme le disait Picasso, qu'”une toile n’est jamais finie“, il a choisi de modifier les siennes. Après les avoir prises en photo, il les a retouchées une à une sur Photoshop. “J’ai amélioré les ombres, le relief, des choses qu’on ne peut pas faire avec la peinture: c’était comme si je reconstruisais une autre oeuvre à partir de la même base” .
Certaines de ces “déclinaisons uniques” seront exposées à la Markowicz Fine Art. Bernard Markowicz a sélectionné 80 oeuvres de l’artiste, pour proposer au spectateur un “tour du monde en 80 oeuvres”. Un “carnet de voyage” composé de peintures et sculptures inédites.
 

Mobilisation pour les programmes bilingues de Miami

Les supporters de l’éducation franco-américaine à Miami ont commencé l’année avec une mauvaise surprise: la perspective de voir disparaitre les trois programmes homologués par l’Education nationale dans le comté de Miami-Dade.
L’association de parents d’élèves FIPA (French International Programs Association) a mis en ligne une pétition contre le possible retrait de l’homologation des programmes français-anglais de Sunset Elementary Public SchoolGeorge Washington Carver Middle School et d‘ISCH, des écoles publiques qui accueillent des programmes bilingues reconnus par l’Education nationale.
Ces écoles ont reçu un dossier de première homologation émanant du ministère de l’Education nationale alors que cette homologation était reconduite de manière tacite depuis une trentaine d’années.
La pétition en français avait recueilli 2.250 signatures mardi soir, dont celles de plusieurs élus des Français de l’étranger, et la pétition en anglais 2.165. Sans compter les plus de 3.200 “likes” sur les pages de soutien sur Facebook.
L’administration veut que la majorité du temps d’enseignement soit désormais fait en français et que les professeurs soient diplômés en France. Or c’est impossible car ces programmes sont hébergés dans des écoles publiques américaines et que le comté, qui paie déjà les professeurs depuis que la France a cessé d’en envoyer, ne peuvent pas les faire venir de France. Miami Dade ne peut pas être sponsor de visas” , tonne Roger Pardo, président de FIPA.
Un millier d’élèves sont actuellement scolarisés dans ces programmes gratuits dits “International Studies” (IS), qui servent notamment les enfants de familles françaises expatriées souhaitant suivre un enseignement en français dans le système public américain. La France envoyait des enseignants dans ces programmes pour les faire vivre, mais ces échanges ont été interrompus en 2012 en raison de “coupures budgétaires successives” et le comté procède depuis à des recrutements locaux.
Roger Pardo craint qu’un retrait de l’homologation pénalise les élèves qui y sont scolarisés, en rendant impossible la reconnaissance de leur niveau en cas d’un éventuel retour en France. “C’est d’autant plus incompréhensible que le gouvernement est en train de mettre en place à New York ce système qui a fait ses preuves mais le détruit à Miami” , déplore le président de FIPA.
Il profite du bras-de-fer pour demander aussi l’homologation d’un autre établissement de la région, Coconut Grove Elementary, qui demande la reconnaissance par l’Education nationale depuis cinq ans.
Du côté de l’Ambassade de France, on relativise. “Dans le cas d’espèce, il y a incontestablement une situation à corriger visant à faire rentrer les établissements concernés dans le droit commun : l’homologation avait été accordée dans le passé à certains des programmes de ces écoles et non aux établissements eux-mêmes comme c’est la règle” , explique Arnaud Guillois, porte-parole à l’Ambassade.
La procédure actuelle n’en est qu’à un stade préliminaire et nul ne peut préjuger de son résultat. Les décisions d’homologation seront prises lors de la prochaine commission nationale d’homologation à Paris qui doit se tenir au mois de mai. Bien évidemment la commission devra prendre en compte l’ensemble des critères de l’homologation mais il est clairement prématuré de parler, à ce stade de l’instruction des dossiers, de “volonté de déshomologation” , poursuit-il dans un e-mail.

Des one-man shows pour les victimes de Charlie Hebdo

A Los Angeles, c’est avec humour qu’on rend hommage aux victimes de l’attentat de Charlie Hebdo. Le 12 février sera présenté le show “Je suis Charlie / Ahmed / Yoav“.
A l’origine de sa création, il y a un Français, Jordan Elgrably, que vous connaissez peut-être pour ses spectacles “Sultans of Satire”. Il rassemblera sur scène des comédiens d’origines, religions et cultures différentes. Avec humour, ils tenteront de répandre un message de paix et d’unité.
En tête d’affiche, l’humoriste Ahmed Ahmed. Américano-égyptien, il a commencé par jouer dans quelques séries, faire des apparitions dans des blockbusters comme Iron Man. Après un passage dans la réalisation de documentaires, il s’est lancé dans la comédie.
Vous pourrez aussi agiter vos zygomatiques devant les shows de Noel Elgrably, Sammy Obeid, Mona Shaikh, Tehran, et bien d’autres comédiens encore.

Chez Nafissatou Diallo, "the best cuisine in New York"

Chez Amina, “The Best Cuisine in New York” comme son menu l’indique, on sert des plats africains à base de riz, du mafé, du poisson grillé, des haricots rouges et de la pintade braisée.
Mais ce mardi après-midi, ce restaurant du Bronx de quarante couverts ressemble plutôt à une salle de presse, avec, sur les banquettes en faux-cuir bordeaux, une petite dizaine de journalistes français et américains. Chacun a pris un gobelet de café, et patiente, avec son appareil-photo, sa caméra, son enregistreur ou son ordinateur étalés sur les tables en formica. En fond sonore, deux grands écrans plasma retransmettent les journaux de CNN.
Ce restaurant tout neuf, au décor très simple et sans aucun charme est celui de Nafissatou Diallo, l’ancienne femme de chambre du Sofitel qui a porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle.
Ce mardi, Nafissatou Diallo n’est pas là. Elle n’est pas venue de la journée. Derrière le comptoir, le responsable, qui parle français, affirme qu’on peut laisser une carte de visite. “Peut-être qu’elle vous rappellera”, nous dit-il, servant dans des barquettes en aluminium de grosses cuillerées de riz et de viande en sauce, qu’un client est venu chercher.
“Oui, il y a beaucoup de journalistes qui viennent depuis hier”, nous dit-il, en français. Lundi, RTL et Paris Match ont révélé que l’ancienne femme de chambre d’origine guinéenne avait ouvert ce restaurant. Une information tombée pile moment où Dominique Strauss-Khan comparait à Lille, dans l’affaire du Carlton.
Jusqu’ici, la nouvelle vie de Nafissatou Diallo était passée inaperçue. Fréquenté par la communauté africaine et caribéenne de ce quartier calme du Bronx, Chez Amina a ouvert au mois de juin dernier, le long d’une rue passante, dans un bloc qui compte aussi une mosquée et un supermarché.
Nafisatou_PlatLa gérante du petit cabinet de comptabilité attenant ne savait même pas que la propriétaire du restaurant était cette femme qu’elle avait vu à la télévision, quatre ans auparavant. “Je pensais qu’elle s’appelait Amina, comme son restaurant ! Je l’ai déjà vue souvent qui entrait et sortait. Il  y a régulièrement du monde dans son restaurant”, affirme-t-elle. Lasana, un Malien qui travaille dans l’épicerie juste à coté, ne la connaît pas. “Je savais que Nafissatou Diallo était la propriétaire. Mais je ne lui ai jamais parlé, elle ne venait pas ici”, affirme-t-il. Chez Amina, les clients n’en diront pas plus. Ne la connaissant pas, ou laissant à la propriétaire des lieux la discrétion de sa nouvelle vie.

"Les fantômes de Versailles" hantent Los Angeles

La Metropolitan Opera Company l’avait commandé pour ses 100 ans. L’opéra “The Ghosts of Versailles” sera joué sur la scène du Dorothy Chandler Pavilion à partir du 7 février.
Il a fallu sept années de travail à Corigliano et Hoffman pour venir à bout de “The Ghosts of Versailles”. La grande première a eu lieu en 1991. Rejoué quelques fois depuis, l’opéra n’avait pas été donné en représentation depuis 2008.
L’histoire se déroule à Versailles, château peuplé de fantômes. Elle est inspirée de la troisième pièce de la trilogie de Beaumarchais, La Mère Coupable.  Vous y retrouverez d’ailleurs les mêmes protagonistes, Beaumarchais en plus. Dans l’opéra, ce dernier est fou amoureux de Marie-Antoinette, et tente vainement de réécrire l’histoire pour lui éviter de se trouver guillotinée. Mais celle-ci semble ne pas prêter attention à l’auteur… La pièce vire très vite au vaudeville, entre amour vache, problèmes de filiation et autres aventures rocambolesques.
L’opéra sera en anglais, sous-titré en anglais. Vous pourrez le voir jusqu’au 1er mars.

Un jardin d’enfants français s’installe à Burbank

Décidément, l’initiation des tout-petits à la langue française a le vent en poupe à Los Angeles. Après la création d’un programme d’éveil au LILA en janvier, une école maternelle d’immersion en français ouvre ses portes début février à Burbank.
« Le Jardin des Enfants est une extension d’une école située à Brooklyn, à New York, appelée The Language and Laughter Studio. C’est sa directrice, Pascale Setbon, qui a voulu exporter ce programme formidable à Los Angeles, sous la forme d’une école maternelle », explique Ali Keech, nouvelle directrice du Jardin des Enfants.
Toutes les activités sont en réalisées en français. L’enseignement « combine les dernières recherches en pédagogie progressiste et les outils linguistiques développés depuis plusieurs années au sein du Language and Laughter Studio », explique cette enseignante, titulaire d’un master en éducation bilingue et biculturelle à l’université de Columbia.
Cette pédagogie « progressiste » s’inspire de plusieurs méthodes : de Reggio Emilia à Maria Montessori, en passant par Waldorf et Bank Street. « L’enfant est au centre de son apprentissage et n’est pas passif, comme dans une éducation traditionnelle. Le programme est centré autour de l’apprentissage du jeu, de l’art, des sciences et du monde imaginaire des enfants qui sont aussi encouragés à poser des questions » explique Ali Keech. En fin de maternelle, « ils ont confiance en eux, sont créatifs, prévenants et partagent une vraie passion pour l’apprentissage et le développement de compétences ».
Un programme à la carte
Concernant l’apprentissage spécifique du français, les enfants suivent un programme intitulé Premiers Pas en Français (Families First Steps in French), qui s’adapte aussi bien aux enfants anglophones sans aucune connaissance de la langue de Molière qu’aux francophones.
Le Jardin d’Enfants a débuté il y a un an, sous forme de simples cours de français pour enfants. C’est en constatant une « augmentation du nombre de familles françaises à Los Angeles » et un intérêt croissant des familles anglophones en faveur d’une éducation bilingue que l’idée de cette maternelle est née.
Le programme est offert à la carte. Les parents peuvent choisir les jours qui leur conviennent. L’école est ouverte seulement le matin, les lundis, mardis et mercredis. Les enfants doivent venir en présence d’un parent ou d’un baby-sitter. Le mardi, les enfants âgés de plus de 2 ans et demi (jusqu’à 5 ans) peuvent être non-accompagnés.
Comptez 1 000 dollars par an si vous choisissez d’inscrire votre enfant un jour par semaine, 1 700 dollars pour 2 jours, et 2 750 dollars pour 3 jours. «Les parents peuvent inscrire les enfants en cours d’année, tant qu’il reste de la place, comme c’est encore le cas », précise Ali Keech, qui accueillera une douzaine d’enfants au total.

Slimane Zeghidour parle Moyen-Orient à Los Angeles

Si les subtilités de la politique au Moyen-Orient vous intéressent, courrez vous inscrire à la conférence de Slimane Zeghidour, qui aura lieu à l’Alliance Française de Los Angeles, jeudi 5 février.
Slimane Zeghidour est à la fois écrivain, illustrateur, chercheur et journaliste. Il a dessiné pour Libération, écrit pour Le Monde, Le Nouvel Observateur, El Pais et d’autres médias. Il est rédacteur en chef de TV5 Monde.
Ce Franco-Algérien a fait du monde arabe et de l’Amérique latine ses sujets de prédilection. Il donne régulièrement des cours sur la géopolitique ou les religions, notamment à Sciences Po. Et comme si cela ne l’occupait pas assez, Slimane Zeghidour fait à ses heures perdues de la recherche pour l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques).
Lors de sa conférence, il parlera de la situation au Moyen-Orient, et surtout décryptera son traitement médiatique par TV5 Monde et d’autres médias.
La conférence, en français, débutera à 19h.

Des soirées speed-dating pour améliorer son anglais

Envie d’améliorer votre anglais et, en échange, d’aider des anglophones à progresser dans la langue de Molière, le tout autour d’un verre ? Le 10 février, FrenchMEETenglish, une soirée linguistique basée sur le concept du speed-dating, débarque à Los Angeles pour sa première édition.
A l’origine de cet événement, l’auteur et journaliste américain francophile, Bruce Smith, et son confrère belge Jean-Philippe Darquenne, correspondant à Hollywood.
« En janvier 2012, lors d’un voyage à Paris, j’ai découvert le concept des soirées Franglish, qui sont très populaires en France. Ces échanges linguistiques entre francophones et anglophones ont lieu jusqu’à quatre fois par semaine dans la capitale, explique Bruce Smith. J’ai trouvé l’ambiance et l’idée géniales, et j’ai décidé d’importer le concept à Los Angeles, en m’associant à un francophone, Jean-Philippe, que j’ai rencontré il y a quelques années à L.A. »
Le principe de FrenchMEETenglish est simple: comme lors d’une soirée speed-dating, il s’agit d’échanger successivement avec plusieurs personnes, pendant une durée limitée. « Chaque anglophone est mis avec un francophone. Ils discutent pendant sept minutes en français, puis pendant sept minutes en anglais. Ensuite, ils se séparent, passent à un autre partenaire à la table suivante, et ainsi de suite. »
Connecter francophones et francophiles
Pour Bruce Smith, cet événement est surtout l’occasion de connecter deux communautés de la Cité des Anges qui partagent des affinités communes. « D’un côté, vous avez plus de 20 000 francophones expatriés à L.A, fiers de leur langue et de leur culture, et de l’autre, un grand nombre de Californiens francophiles passionnés, dont je fais partie » affirme cet amoureux de Paris, qui a réalisé l’un de ses plus beaux rêves en 2013, en assistant à la représentation d’une de ses propres pièces dans la plus petite salle de théâtre de la capitale, le petit Théâtre du Bonheur, à Montmartre.
« Il existe de nombreuses options pour apprendre le français à Los Angeles. FrenchMEETenglish propose un cadre un peu différent, plus décontracté. L’enjeu n’est pas seulement linguistique, il est aussi social. Nous voulons faire découvrir aux gens un maximum de nouveaux bars et de restaurants sympas à Los Angeles. »
Pour son premier événement, FrenchMEETenglish a choisi le Three Clubs, un bar culte d’Hollywood, où a été tourné en 1996 le film « Swingers » avec Vince Vaughn.
A la fin de la soirée, il est prévu que les participants se retrouvent autour du verre de l’amitié. L’entrée, à 15 dollars, inclut au choix une bière, un verre de vin, ou un cocktail créé pour l’occasion, et baptisé, soirée francophile oblige, French Kiss.

La gougère, nouvelle fétiche des boulangers de San Francisco

Après les macarons, les quiches et les éclairs, voilà que les gougères débarquent dans les boulangeries branchées de San Francisco.
“Je suis en rupture de stock tous les jours !” s’exclame gaiement Belinda, chef pâtissier chez B.Patisserie. Chaque matin, et établissement spécialisé dans la pâtisserie française écoule ses quarante-cinq gougères en quelques heures.
Cette spécialité bourguignonne quelque peu oubliée chez nous connait un succès grandissant grâce à l’initiative d’une poignée de chef pâtissiers américains. “Je travaillais avec des boulangers Français et il y avait toujours des gougères qui trainaient”, explique William, chef de Craftsman and Wolves. “J’ai goûté, j’ai adoré et je l’ai adopté !” raconte celui qui a intégré la gougère à son menu lors de l’ouverture de sa pâtisserie il y a deux ans et demi.
Cependant, conscient du caractère nouveau de ce produit aux Etats-Unis, il a tenu à l’adapter au goût américain. “La texture de ce gros chou au fromage est très nouvelle pour les palais américains. Par ailleurs, la plupart de nos clients ne savent pas comment prononcer le mot gougère”, remarque William. “C’est intimidant de commander un produit que l’on ne connaît pas”, complète Belinda.
Les deux pâtisseries ont donc créé une version dépoussiérée de la gougère. Dans sa forme traditionnelle, ce mets de la taille d’un poing fermé est réalisé avec de la pâte à choux et du fromage. Chez Craftsman and Wolves, William ajoute du cheddar fumé et du piment. “Ces deux ingrédients sont appréciés et souvent utilisés aux Etats-Unis, et ils mettent les clients tout de suite à l’aise. Ils permettent de faciliter l’introduction de la gougère.” Le chef a aussi combiné tomate et parmesan, ou encore gruyère, échalotes et ciboulette.
B.Patisserie est allée plus loin. Pour se différencier de ses collègues, Belinda a remplacé la pâte à choux par de la pate feuilletée, et gardé la forme de la gougère et un seul ingrédient: le fromage. En bouche, le résultat est un peu similaire à un croissant en forme de boule.
La seule adresse qui propose la gougère dans sa version originale à San Francisco est la pâtisserie Tartine. Chaque jour, une file d’attente interminable se forme devant l’établissement dès son ouverture, chacun patientant pour acheter un croissant, une brioche, un pain au chocolat… ou une gougère au thym. Cette popularité explique en partie pourquoi l’établissement n’a pas eu besoin de redoubler de créativité pour s’assurer la vente de ses produits.

Le violoniste Renaud Capuçon en concert à San Francisco

Dvorak, Franck et Grieg: voici les compositeurs auxquels Renaud Capuçon et son violon s’attaqueront le 15 février.
Si vous ne connaissez pas Renaud Capuçon, sachez qu’il est considéré comme l’un des violonistes les plus doués de sa génération.
Né au coeur des montagnes de Chambéry, c’est à au Conservatoire de Paris que Renaud Capuçon fait ses premières armes, avant d’entamer une carrière internationale. Il a joué avec le Philharmonique de Berlin, le Los Angeles Philharmonic, le Gewandhaus Orchester ou la Staatskapelle de Dresde. Il est marié à la journaliste Laurence Ferrari.
Sur la scène du Marines’ Memorial Theatre, le soliste sera accompagné par la pianiste géorgienne Khatia Buniatishvili. Précoce, elle rejoignit son premier orchestre à l’âge de six ans. S’en est suivi une carrière internationale, partagée entre autres entre la Suisse, la France, la Russie, Israël et les Etats-Unis.
Ensemble, ils interpréteront “Four Romantic Pieces, Op 75” de Dvorak, “Sonata” de Franck, et “Sonata N°3 in C minor, Op 45” de Grieg.
A voir (et surtout à entendre) à San Francisco.

San Francisco Bay Accueil fête ses 20 printemps

San Francisco Bay Accueil, la plus grosse association de Français de la Bay Area, existe depuis 20 ans. Pour célébrer cet anniversaire, rendez-vous le 14 mars au Verdi Club.
La soirée débutera à 18h par un combo apéritif et dîner, histoire de contenter les estomacs. Le repas se terminera par le mystérieux “gâteaux des 20 printemps”, qui devrait faire son apparition vers 20h30.
A 21h, croisez vos doigts: ce sera le tirage de la tombola. Parmi les lots à gagner, une semaine de vacances au Club Med pour deux. La nuit se clôturera ensuite par une soirée dansante. C’est le DJ Dave Gillis qui sera chargé de mettre l’ambiance. Le tout, accompagné par un petit buffet de desserts, et d’un bar pour vous désaltérer.
Deux formules sont proposées pour la soirée : l’entrée “Or” qui vous garantit l’accès au repas, ou l’entrée “Ambre” pour arriver juste au moment du gâteau.