En mai 2010, Banksy a peint un rat géant coiffé d’un béret de Che Guevara, sur l’un des murs extérieurs du Red Victorian Hotel, sur Haight Street.
Connu sous le nom de Haight Street Rat, cette oeuvre d’art a été, peu de temps après, détachée du panneau de bois sur laquelle elle a été peinte par un groupe de soutien à l’artiste. Les propriétaires de l’hôtel souhaitaient en effet repeindre dessus.
Depuis, elle a été exposée à Miami et Los Angeles, et revient pour la première fois à San Francisco : le Haight Street Rat est présenté à la galerie 836M depuis le 21 janvier, et le sera jusqu’au 11 juillet 2015. L’oeuvre est exposée dans la vitrine de la galerie, face à la rue – et donc visible à n’importe quelle heure.
A l’origine, cette oeuvre était, sur le mur, assortie d’un texte écrit en rouge:“This is where I draw the line”. Il s’agirait d’une référence à une boutique de t-shirts et souvenirs des environs, qui utilisait des reproductions d’artistes de rue, dont Banksy, sans en payer les droits.
A San Francisco, le rat de Banksy réfugié dans une galerie
Un docu sur l'univers des dessinateurs politiques au Lincoln Center
La Film Society du Lincoln Center organise, le 23 janvier, la première projection nord-américaine du documentaire de Stéphanie Valloatto “Cartoonists, Foot Soldiers of Democracy”, qui fait le portrait de douze caricaturistes issus de pays démocratiques ou non.
Ce documentaire est le fruit de la collaboration entre son co-auteur et producteur Radu Mihaileanu (“The Concert”, “The Source”, “Train of Life”) et le dessinateur Plantu. Il montre les risques encourus par ces dessinateurs de la démocratie, et les débats que provoquent leurs travaux.
Une séance de questions-réponses avec la réalisatrice Stéphanie Valloatto et le dessinateur Jeff Danziger suivra la projection. Les recettes de l’évènement iront à l’association Reporters sans frontières.
Shapr, le "Tinder pro" de Ludovic Huraux
Les réseaux professionnels peuvent-ils s’inspirer des sites de dating ? Avec Shapr, Ludovic Huraux, 31 ans et récemment installé à New York, tente d’appliquer à ce secteur quelques recettes éprouvées dans le milieu de la drague.
Ses “credo” : la sélectivité, la communauté, l’exclusivité. Attractive World, le site de rencontres qu’il a créé à Paris en 2007, s’est bâti sur ce modèle : la plateforme (600.000 utilisateurs en Europe) a tiré son épingle du jeu grâce à une image haut-de-gamme: abonnement payant, sélection à l’entrée. Rentable, elle a généré 1 million d’euros de résultat net en 2013.
Avec Shapr, lancé le 21 janvier, le principe repose aussi sur cette notion de cercle de qualité: chacun peut inviter 50 personnes maximum dans son réseau professionnel, et a accès aux 50 contacts privilégiés de ses 50 amis. Soit potentiellement 2.500 personnes. Shapr, c’est donc une sorte de Linkedin restreint, et dont le but est de permettre aux utilisateurs de se rencontrer, avec des fonctionnalités qui permettent de prendre des rendez-vous facilement. L’utilisation est gratuite, et pensée pour un usage sur le mobile (Iphone et Android).
“Aujourd’hui, le principe, pour rencontrer des gens, c’est de faire des e-mails d’introduction. Le problème, c’est que cela prend du temps, et ce n’est pas très efficace, car vos contacts ne vous introduisent pas forcément auprès des bonnes personnes. Et Linkedin, ce n’est pas assez qualitatif, tout le monde accepte tout le monde”, raconte Ludovic Huraux, qui a quitté ses fonctions opérationnelles chez Attractive World, et dirige la petite équipe Shapr (six personnes à Paris et trois à New York) depuis des bureaux WeWork à Soho.
Son pari ? Que sous le parapluie Shapr, chacun puisse créer des liens avec le réseau de ses contacts directement, sans passer par des présentations. Car Shapr a bien vocation a faire rencontrer les gens dans le monde réel. “Tous les jours, le réseau fera cinq suggestions de mises en relation”, notamment basées sur la géolocalisation. A chacun d’accepter ou de refuser, de façon anonyme. Si les deux parties approuvent, un rendez-vous peut être pris – un peu comme sur Tinder.
Testé en beta depuis l’automne, Shapr a déjà séduit des investisseurs français (les mêmes qu’Attractive World, et d’autres comme le fondateur de BlaBlaCar), qui ont mis au total 2,7 millions de dollars dans ce projet. Une belle somme à laquelle il faut ajouter des fonds récoltés sur une plateforme de crowfunding, portant la levée de fonds totale de Shapr à 3,1 millions de dollars.
Mais pour que Shapr marche, encore faut-il convaincre le public de s’inscrire, télécharger l’application, et qu’ils y amènent leurs amis etc. Loin d’être évident à l’heure où beaucoup se disent saturés de réseaux sociaux. “Certes, mais je crois que la valeur du service est tellement forte que les gens verront très vite l’intérêt. Plus que jamais, tout se fait grâce au réseau.”
10 restaurants qui servent la raclette ou la fondue à New York
En regardant la météo ces jours-ci, on se dit qu’une petite raclette ou une bonne fondue ne feraient pas de mal. A French Morning, on est bien d’accord. Cette liste est non-exhaustive. On attend vos plans en commentaire.
La raclette
Pour retrouver les saveurs du fromage fondu sur une assiette de charcuterie, la raclette de Barawine (200 Lenox Avenue) est le coup de cœur de la rédaction. Tout y est : une portion généreuse du fromage suisse que l’on aime, de délicieuses pommes de terre sautées aux herbes, du pain qui a le goût de pain et…des cornichons ! Une cadre chic et moderne, au coeur de Harlem, mais à l’ambiance détendue, assaisonné d’une playlist Motown et d’un service impeccable. Raclette servie du dimanche au jeudi.
Café Paulette (136 Dekalb Avenue, Brooklyn), un restaurant tenu par deux “Frenchies”, propose aussi une raclette, version traditionnelle. Pas question de la servir sur un appareil basique comme celui que nous avons tous à la maison : dans ce petit bistrot plein de charme, la machine à raclette vient d’Europe, et est une véritable attraction à elle toute seule. On ne vous en dit pas plus… La réservation est obligatoire, et il vous faudra être au moins trois personnes pour partager ce bon fromage suisse. 35$ par personne.
Les fondues
La fondue à la truffe blanche servie à l’Après Ski Chalet à Café Select (212 Lafayette St) est notre fondue préférée! La saveur de la truffe est très prononcée et le fromage, assez liquide, vient en quantité. Pour vous rendre dans cette sorte d’arrière boutique-bar-restaurant, il vous faudra traverser les cuisines de Café Select. Avec ses lampions, boule à facettes, cloches de vache et snowboards accrochés au mur, ce lieu minuscule ( une dizaine de couverts) dégage une atmosphère mi bar-mi-chalet. La musique peut être assez forte. Vous trouverez également au menu une recette trois fromages, une au massaman curry et une méditerranéenne à la tomate, toutes servies avec une assiette de fruits et légumes et du pain. Dommage que l’assiette de charcuterie (en supplément) contienne plus de fromage (encore!) que de viande de grison, saucisson et jambon fumé. Attention, une “raclette” est au menu mais il s’agit d’un plat avec du fromage fondu, et non de l’appareil. Entre 23 et 26$ le pot pour deux personnes.
Si vous cherchez un restaurant spécialisé dans la fondue, le bistrot français Taureau (558 Broome Street) est votre animal ! Le “plus” de cette adresse est la grande variété de fromages proposés : du parmesan au fromage suisse en passant par le gouda fumé à la bière. Taureau sert également des fondues bourguignonnes au poulet, au porc ou avec du filet mignon. Les croutons sont maison et la salade est à volonté ! Le cadre est mignon. Les points négatifs : la quantité de fromage par casserole ne suffit pas pour deux personnes. Et la viande en accompagnement se rapproche plus du saucisson américain. La maison n’accepte que du cash et les american express. Entre 18 et 29$ le pot.
Dans un style boudoir chic, The Bourgeois Pig cuisine la fondue selon trois recettes : aux quatre fromages, aux champignons, au gruyère et à l’oignon. Vous y dégusterez votre fromage coulant sous une lumière tamisée, dans des fauteuils de velours et avec vue sur papier-peint et moulures. Bar à vin spécialisé dans le vin français et les cocktails à base de vin, The Bourgeois Pig concocte également des planches de charcuterie et de fromages et des fondues au chocolat. Entre 24 et 26$. L’établissement d’East Village (11 East 7th Street) ferme le 24 janvier, remplacé par celui de West Village (127 MacDougal St).
Si vous aimez votre fondue légèrement alcoolisée et que le cadre vous importe peu, Vintner Wine Market (671 9th Ave) est une option pour une dégustation sur le pouce. Cette boutique-café ose les mélanges cheddar new-yorkais-bière, emmenthal-gruyère-chardonnay ou encore gorgonzola-pinot noir. Entre 20 et 23$.
Artisanal Fromagerie Bistro (2 Park Avenue), spécialisé dans le fromage, affiche également une fondue sur son menu mais les prix sont élevés : 37$ pour la petite, 47$ pour la grande, sans compter les ingrédients qui sont en supplément.
Raclette et fondue
Murray’s Cheese Bar (264 Bleecker St), le spécialiste du fromage, sert ses merveilles sous toutes les formes, y compris en raclette et fondue. En fondue, le fromage est aromatisé au champagne et à la noix de muscade (14$ pour deux personnes). La raclette, elle, est composée de trois sortes de fromages, de pain, de viande et autres condiments (26$ pour deux personnes). Bémol cependant: elle est servie sans pommes de terre. Relativement petite, la raclette pour deux vous laissera sur votre faim. On vous conseille donc de prendre un dessert (le cheesecake est excellent) ou une entrée. Heureusement que le pain est à volonté! L’appareil utilisé pour faire fondre le fromage est en outre peu pratique d’utilisation. Le “plus”: une grande table dans l’entrée permet d’accueillir les groupes. Réservations conseillées.
Pour avoir le choix entre fondue et raclette, Maria’s Mont Blanc (315 W 48th St) propose les deux plats dans un cadre chaleureux et confortable. Cuisiné avec du fromage suisse, vous y trouverez la fondue classique aux quatre fromages mais également une aux fruits de mer et une au boeuf. La raclette est servie avec des pommes de terre, du jambon et de la viande des grisons. Le fromage est savoureux mais petit bémol sur les accompagnements. Entre 48 et 54$ pour deux personnes.
Dans son établissement étroit mais chaleureux, le bar à vins, à tapas et fromages Kashkaval (856 9th Avenue) sert également raclette (12$) et fondues (14$) aux recette originales. En plus de la classique fondue au fromage suisse, ce restaurant aux allures de bar de montagne, en propose une à la truffe, une au cidre et oignons caramélisés et une dernière au vin blanc et au kashkaval (fromage d’Europe de l’Est). Ceux qui aiment les découvertes pourront se laisser tenter par un autre plat à base de fromage comme « la religieuse » ou le « garden poutine ».
A Austin, la virtuose des robes de mariées
La marionnettiste et costumière française d’Austin Lucie Kelche-Cunningham lance une activité de création de robes de mariées: Belle de Jour.
« C’est le premier métier que j’ai exercé à la sortie du Saint Martins College of Art and Design de Londres », confie-t-elle dans son atelier rempli de patrons, toiles, livres, fils, rubans et autres baleines de bustiers. « J’étais costumière du théâtre de l’école, de petites compagnies londoniennes et au Royal Opera de Londres, tout en développant mes connaissances en matière de marionnettes, mais aussi assistante d’une créatrice de robes de mariées. J’ai beaucoup appris auprès d’elle et j’ai alors créé ma première robe de mariée, pour ma sœur. »
Rien ne remplace « l’aspect brut de la scène » pour cette violoniste diplômée du conservatoire de Nancy ayant fait le choix des beaux-arts afin de « ne pas faire que du violon », instrument parmi les plus exigeants. Mais « la création de robes de mariées, c’est très proche de ce que je fais au quotidien dans l’atelier de création de costumes du théâtre de l’université St Edwards ou le mien, souligne l’artiste. Je dessine, découpe et couds de la soie, brode… » Et met en œuvre « la même créativité. »
Un séjour à Taïwan l’a tenue éloignée de cette activité pendant six années, au cours desquelles elle s’est formée à l’art traditionnel de la marionnette taïwanaise. Une aventure hors du commun démarrée dans un village de montagne situé à deux heures de route de Taïpei, à l’issue d’une rencontre fortuite à Londres. Ce séjour a culminé par son « adoption » par son maître Chen XiHuang, dont la famille de marionnettistes fait l’objet du film “Le maître de marionnettes“, retraçant l’occupation japonaise de Taïwan pendant la Seconde Guerre Mondiale.
C’est toutefois cette expérience taïwanaise qui amènera la Française à renouer avec la création de robes de mariées, puisqu’elle rencontre son conjoint texan à Taïwan et crée, pour célébrer leur union américano-franco-taïwanaise, une robe en soie asiatique et peau de boa blanc texan.
Une fois installée à Austin, plusieurs demandes lui font prendre conscience du potentiel de cette activité, nourrie par la vague du local et du fait-main. « Je me suis dit “si ça commence à marcher, pourquoi ne pas lancer une marque officielle ?” »
Le nom de sa petite entreprise a failli être “Pins and needles”. Ca sera finalement “Belle du Jour“, pour jouer la carte française à fond. « C’est une amie qui m’a fait prendre conscience de l’aura dont bénéficie la France en matière de préparation de mariages. On m’a suggéré des noms dans lesquels je ne me reconnaissais pas. Belle du Jour, cela me correspond et je pense que les mots “belle” et “du jour”, comme dans “soupe du jour”, sont compréhensibles pour tous les Américains. »
Escargots et macarons à la Restaurant Week de Los Angeles
La Restaurant Week est un peu aux gourmets ce que la Fashion Week est aux fashionistas. Los Angeles accueille cet événement bien particulier depuis le 19 janvier.
Comme son nom ne l’indique pas, la Restaurant Week Dine LA dure jusqu’au 1er février, soit deux semaines. Deux semaines durant lesquelles les meilleurs restaurants de la ville proposent des menus spéciaux, entre 15 et 50$. Ce sera par exemple l’occasion de renouer avec vos racines en dégustant de bons escargots, chez Abigaile.
Si vous êtes plus à l’aise derrière les fourneaux, des ateliers culinaires seront organisés jusque mi-février. Et pour affiner sa technique et impressionner les copains, on vous conseille les cours de cuisine française. La marque d’ustensiles de cuisine Sur la Table proposera de vous apprendre à réaliser vos propres macarons français (et aussi vos pizzas, risottos et riz cantonnais).
Du côté du Westlake Culinary Institute, entre les cours de cuisine indienne et l’initiation à la paella, vous pourrez aussi choisir l’option “dîner français romantique pour deux personnes”, le 24 janvier. Cook LA vous apprendra les règles de l’art des repas végétariens “à la française”, le 26 janvier à 18h45, ou celui des macarons bleu blanc rouge, le 7 février à 10h30.
Björk fête ses 50 ans à New York
La chanteuse s’offrira aussi quelques concerts en mars, avril et juin pour faire la promotion de son album Vulnicura. Deux auront lieu au Carnegie Hall (les 7 et 14 mars).
La chanteuse Björk, de son vrai nom Björk Guðmundsdóttir (nous non plus, on n’a pas réussi à le prononcer correctement), est d’origine islandaise. Après avoir été membre de plusieurs petits groupes, elle intègre The Sugarcubes. Ce groupe est une révélation pour Björk. Elle part en tournée dans le monde entier, où beaucoup de fans sont subjugués par sa personnalité. Avec sa pop électronique, punk et jazzy, il faut dire que la belle a su imposer un style pour le moins unique.
Elle débute une carrière solo, à laquelle elle se consacre à plein temps dès 1992. Elle sort alors son premier album à Londres, qui lui rapporte tout de même le prestigieux Brit Award de la meilleure nouvelle artiste internationale. Elle s’offre ensuite quelques petits plaisirs, comme écrire une chanson pour Madonna, travailler avec Timbaland, ou encore laisser à Michel Gondry le soin de réaliser son clip.
La guerre s'expose à Brooklyn
La garlerie Momenta Art de Brooklyn expose du 18 janvier au 23 mars les travaux de neuf artistes différents. Tous parlent d’un seul et même sujet : la guerre.
L’exposition “Frames of War” doit son nom au livre éponyme de Judith Butler, dans lequel cette professeure de littérature étudie la couverture médiatique des conflits armés et les processus qui en découlent : déshumanisation, interventionnisme, légitimations. Elle s’est notamment demandée pourquoi les morts irakiens comptaient “moins” que les morts d’Américains.
Découvrez la maternelle du Lycée Franco Américain de New York
(Article partenaire) Le Lycée Franco-Américain de New-York (FASNY) ouvrira les portes de son campus de Scarsdale le samedi 31 janvier de 10h à 12h, à l’occasion d’une Matinée portes-ouvertes spéciale Maternelle. Pour vous inscrire à cet événement cliquez ici
Situé dans le comté du Westchester (à environ 30 kilomètres de Manhattan), le Lycée Franco-Américain de New York accueille les élèves de la Petite Section à la Terminale.
Le Lycée Franco-Américain de New York est un établissement homologué par le Ministère de l’Education nationale et accrédité par l’Association des Ecoles Indépendantes de l’Etat de New York (NYSAIS). Fondé en 1980, il accueille aujourd’hui plus de 850 élèves.
Soigneusement organisé de manière à promouvoir le bilinguisme, le programme anglophone est comparable à celui des meilleures écoles américaines. Avec un taux de réussite aux épreuves du Baccalauréat de 100% (93% de mentions dont 25% de mentions Très Bien en 2014), les jeunes diplômés de la FASNY sont acceptés dans les meilleures écoles et universités françaises, nord-américaines et britanniques.
Le lycée offrira aussi le programme de l’International Baccalaureate (IB Diploma programme) à partir de Septembre 2015 en classe de Première.
Avec plus de 54 nationalités représentées, le Lycée Franco-Américain de New York propose un enseignement bilingue et biculturel à une population internationale, et encourage l’excellence académique, l’épanouissement personnel et l’appréciation de la diversité.
Contactez la FASNY à [email protected] ou au 914-250-0401 ou inscrivez-vous à la Matinée Portes Ouvertes
Pour plus d’informations sur l’école, consultez le site Internet www.fasny.org
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Où acheter Charlie Hebdo à Miami?
Après le lancement de “l’opération Charlie” la semaine dernière, quelque 600 exemplaires du numéro des survivants sont arrivés ce dimanche à New York. La moitié sera distribué dans d’autres villes des Etats-Unis, dont Miami.
Charlie sera vendu ($6) dans une librairie:
-Books & Books : 927 Lincoln Road, Miami Beach, FL 33139.
Tel: 305 532 3222 – Site ici
Attention, le nombre de copies est extrêmement limité, nous vous conseillons de vérifier avec la librairie qu’il en reste avant de vous déplacer. Mercredi, les exemplaires n’étaient pas encore sur place.
Cette opération est rendue possible grâce au soutien de Uni-Presse, l’association chargée de la promotion de la presse française à l’étranger et Air France. Les librairies participantes ont accepté de ne prendre aucune commission sur la vente. L’intégralité des profits sera reversée à Charlie Hebdo.
Par ailleurs, le distributeur habituel de Charlie Hebdo en Amérique du Nord, LMPI, prévoit d’obtenir 20.000 copies qui seront distribuées dans le réseau des maisons de la presse. Nous publierons les informations quand elles seront disponibles.
Piaf, Gainsbourg, Brel et Dassin chantés à Los Angeles
Les fromages français à la conquête de la Californie
De plus en plus de Californiens osent enfin mettre le nez dans nos fromages. Pour preuve : le vif succès qu’a remporté vendredi dernier l’opération « Cheeses of Europe », sur la Third Street Promenade, à Santa Monica.
Des milliers de gastronomes et de simples curieux ont défilé toute la journée pour venir goûter à une quinzaine de stars fromagères françaises des plus odorantes : du camembert à la mimolette en passant par le comté, le bleu, l’emmental ou encore le Petit Pont l’Evêque.
Cette vente-dégustation, organisée par le Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière (CNIEL) s’inscrit dans le cadre de la vaste campagne de publicité « Make it Magnifique », consacrée aux fromages européens, lancée en juillet 2014 à New York.
« Nous ciblons les grandes villes aux Etats-Unis où la tranche d’âge des 25-55 occupe une place importante, où l’on trouve une clientèle aisée, éduquée et ouverte sur le monde » , explique Charles Duque, directeur de la CNIEL pour la région des Amériques.
La Californie, marché de nouvelles tendances
Selon lui, le marché des fromages français dans le Golden State possède déjà un excellent potentiel qui ne demande qu’à être développé. «La Californie a toujours été un marché de nouvelles tendances, comme avec le bio par exemple, qui a vraiment commencé ici. Cet aspect avant-gardiste est toujours d’actualité» estime Charles Duque.
« A Los Angeles notamment, on constate un vrai dynamisme dans le domaine de la gastronomie, avec l’ouverture ces dernières années de nombreux restaurants et de nouveaux commerces de bouche spécialisés». La Cité des Anges compte aujourd’hui près d’une dizaine de fromageries bien achalandées : du Beverly Hills Cheese Store à Andrew’s en passant par DTLA Cheese au sein du Grand Central Market, pour n’en citer que quelques-uns. Mais ces boutiques restent encore réservées à un public de connaisseurs.
« L’un des buts de cette dégustation gratuite est de permettre à des gens qui n’auraient peut-être pas osé, de goûter pour la première fois à de nouveaux fromages, voire d’en acheter à des prix spéciaux, relativement raisonnables : entre 3 et 5 dollars, explique Charles Duque. Nous y effectuons aussi tout un travail de pédagogie. Il y a encore souvent chez le consommateur américain une certaine appréhension, une timidité quant à la manière d’utiliser le fromage au quotidien : peut-on le tartiner ? Avec quoi peut-on le manger?…».
Dans le cadre de sa campagne 2015 en Californie, Cheeses of Europe a notamment prévu une série de dégustations organisées dans les supermarchés Ralph’s. Dans le courant du mois de janvier, elle diffusera aussi sur son site Internet www.thecheesesofeurope.com, de courtes vidéos mettant en scène des chefs célèbres qui expliqueront au grand public comment préparer certaines recettes à base de fromages français.