San Francisco Bay Accueil, la plus grosse association de Français de la Bay Area, existe depuis 20 ans. Pour célébrer cet anniversaire, rendez-vous le 14 mars au Verdi Club.
La soirée débutera à 18h par un combo apéritif et dîner, histoire de contenter les estomacs. Le repas se terminera par le mystérieux “gâteaux des 20 printemps”, qui devrait faire son apparition vers 20h30.
A 21h, croisez vos doigts: ce sera le tirage de la tombola. Parmi les lots à gagner, une semaine de vacances au Club Med pour deux. La nuit se clôturera ensuite par une soirée dansante. C’est le DJ Dave Gillis qui sera chargé de mettre l’ambiance. Le tout, accompagné par un petit buffet de desserts, et d’un bar pour vous désaltérer.
Deux formules sont proposées pour la soirée : l’entrée “Or” qui vous garantit l’accès au repas, ou l’entrée “Ambre” pour arriver juste au moment du gâteau.
San Francisco Bay Accueil fête ses 20 printemps
Record de touristes français à New York en 2014
En 2014, 712.000 touristes français se sont baladés à New York. Un chiffre record, en augmentation de 2,1% en un an, selon les chiffres de la Mairie et de l’agence pour le tourisme NYC & Company, révélés hier.
L’augmentation est même de 26% en six ans, si l’on compare ces chiffres avec le nombre de touristes français enregistrés à New York en 2008.
La France est ainsi le quatrième marché touristique international pour la ville. En première place figure la Grande-Bretagne, suivie par le Canada et le Brésil.
Au total, New York a accueilli 56,4 millions de touristes en 2014, dont 12,2 millions d’étrangers, un chiffre jamais égalé jusque-là. En 2004, il y a 10 ans, New York n’accueillait “que” 6,2 millions de touristes étrangers, soit moitié moins qu’en 2014. Au total, les revenus générés par les touristes à New York se sont élevés à 61,3 milliards de dollars l’an dernier.
Par comparaison, la “destination Paris” (un concept qui englobe EuroDisney, Versailles et la petite couronne) a enregistré 47 millions de visiteurs en 2013. Parmi eux, 12 millions d’étrangers, dont 1,8 millions en provenance des Etats-Unis.
Si les touristes français sont donc venus en masse en 2014, il n’est pas certain que la tendance soit de même en 2015, la baisse de l’euro entrainant une réduction directe de leur pouvoir d’achat. Mais dans tous les cas, New York va continuer de faire rêver les Français.
La maternelle du FIAF dans la cour des grands
Article Partenaire. Ouverte en septembre 2012, l’école maternelle (ou “Preschool”) du French Institute Alliance Française (FIAF) est entrée dans la cour des grands… Elle offre aux 3-4 ans un enseignement du français “en immersion”, au coeur d’une institution culturelle française unique à New York.
Philosophie : Située en plein cœur de Manhattan, la maternelle du FIAF offre un enseignement propice aux découvertes culturelles et à l’ouverture sur le monde. Grâce à la petite taille des classes et à la présence de deux enseignantes, une attention individualisée est portée aux enfants, permettant une pédagogie innovante et adaptée au rythme d’apprentissage de chaque enfant. Offrant des activités structurées à la française dans un environnement américain inspiré des dernières innovations de la pédagogie nouvelle, par le jeu, l’enfant est encouragé à exprimer sa curiosité et à apprendre à son rythme.
Curriculum : Tous les enfants sont les bienvenus, quelle que soit la langue parlée à la maison. Au fils des mois, les enfants découvrent la lecture, l’écriture, les nombres et les sciences. Le curriculum est enrichi de cours de cuisine, d’art, de musique, de théâtre, de danse et de yoga qui permettent aux petits d’exprimer leur créativité naturelle.
Mieux préparés : A la fin de leur cursus au FIAF, nos élèves rejoignent les écoles les plus prestigieuses, américaines, bilingues ou internationales. Nos anciens élèves ont été admis au Lycée Français, à la Chapin School, la Speyer Legacy School, l’Ecole Internationale, au Lyceum Kennedy…
La journée : L’école offre des programmes de demi-journée, du lundi au vendredi.
– 3 ans : de 8h30 à 11h30
– 4 ans : de 13h à 16h
Chaque classe ne compte au maximum que 15 enfants, qui sont accueillis au 3ème étage de l’immeuble du FIAF, sur la 60ème rue. Les deux enseignantes, Soledad Rodas et Emmanuelle Bonin travaillent à l’école depuis sa création.
Portes ouvertes : Des sessions d’information sont organisées pendant l’automne. Après cette période, il est toujours possible de prendre rendez-vous directement avec la directrice, Anne Bellec, [email protected]
FIAF Preschool
22 East 60th Street,
Between Park Avenue
and Madison Avenue,
New York, NY 10022
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Une réunion d'information sur le visa d'artiste avec Stern Deeds
(Article partenaire) Artistes, le visa O-1 peut vous ouvrir les portes des Etats-Unis ! Le 12 février, l’agence Stern Deeds organise un événement exceptionnel (détails ci-contre) pour tous les francophones de New York souhaitant s’informer sur ce visa réservé aux professionnels qui veulent faire carrière aux États-Unis dans les secteurs de la télévision, des films ou des médias.
Les avocats du cabinet d’immigration de JS Barkats participeront à la réunion d’information avec le fondateur Nimmers Stern et la directrice française des services à la clientèle, Julie Guedj. Cet événement offrira une vue d’ensemble concrète et précise sur les chances de réussite des candidats qui cherchent à obtenir ce visa et qui veulent s’informer sur la procédure d’obtention avec Stern Deeds.
Créée en 2013, l’agence Stern Deeds LLC est destinée à aider et à sponsoriser des artistes professionnels internationaux qui souhaitent travailler aux États-Unis. Son fondateur et directeur général, Nimmers Stern, a établi une nouvelle façon d’aider les professionnels souhaitant obtenir ce visa en les accompagnant tout au long de cette longue procédure en proposant des évènements de networking, nommés “Creatives International”, dédiés à la réussite de professionnels qui veulent atteindre de nouveaux sommets dans leur carrière.
La société travaille avec des clients venant du monde entier, notamment de France, d’Italie, du Royaume-Uni, d’Australie, d’Amérique du Sud… Bien que Stern Deeds ne soit pas un cabinet d’avocats, la compagnie s’associe avec les plus grands cabinets juridiques spécialisés dans le visa O afin d’assurer une couverture efficace de tous les aspects juridiques.
De plus, Stern Deeds organise des événements, y compris des webinars et des meetups, pour permettre aux professionnels, titulaires d’un visa O-1 ou en voie d’obtention de ce visa, de se créer un réseau professionnel.
Réunion d’information sur le visa O
Le 12 février, 18h30
JSBarkats PLLC
18 East 41st Street
14th Floor
Tickets ici
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Cinq peintres français à l'honneur à Houston
Le Menil Collection à Houston a choisi en ce début d’année de rendre hommage à cinq peintres français. L’exposition débutera le 27 février.
Elle se focalisera essentiellement sur des dessins du XIXème siècle. Le premier d’entre eux sera Eugène Delacroix, dont vous connaissez sûrement le mythique La liberté guidant le peuple, ou encore La Grèce sur les ruines de Missolonghi. Des oeuvres de Vincent van Gogh seront également au programme. Né aux Pays-Bas, il passa une majeure partie de sa (courte) vie en France. Entre naturalisme, impressionnisme et pointillisme, les oeuvres de ce peintre ont toujours été étonnamment diversifiées. Mort à seulement 37 ans, il aura tout de même réussi à réaliser plus de 2.000 toiles et dessins.
Moins connu, Odilon Redon sera à (re)découvrir au Menil Collection. Ses tableaux sont une invitation au rêve, à l’évasion, avec des chevaux ailés, des hommes-araignées et autres créatures étranges. Si vous êtes plus “paysages ruraux” ou “natures mortes”, vous préfèrerez sans doute admirer les peintures de Paul Cézanne. L’impressioniste vous fera voyager dans sa Provence natale. Enfin, le dernier peintre à être remis sur le devant de la scène sera Georges Seurat. Ce père du pointillisme peint des scènes de baignade qui devraient vous rafraichir.
L’exposition sera visible jusqu’au 14 juin.
10 crêperies pour la Chandeleur à New York
(Mis à jour avec ajout sur Ladurée en fin d’article) A la Chandeleur (2 février), tradition oblige, les crêpes s’invitent dans nos assiettes, y compris à New York. Voici nos adresses pour vous régaler. Comme toujours, vos recommandations sont les bienvenues.
Spécialement pour la Chandeleur, Ladurée (398 West Broadway) ajoute la crêpe à son menu. Et pas n’importe laquelle, celle qui a vraiment le goût de crêpe française, à la fois légère et fondante. Si vous tombez sur l’hôtesse un peu snob à l’entrée, ne vous découragez pas, vous vous ferez chouchouter à l’intérieur. Vous pourrez opter pour la crêpe pistache (pâte parfumée à la pistache, accompagnée d’une mousse pistache) ou pour la crêpe nature accompagnée de sucre, de confitures ou d’un nutella fait maison… Attention, vous risquez de finir le pot ! (en plus il est light!) Comptez 8,5$ les trois petites crêpes. Du 2 au 8 février.
Situé dans Chelsea Market (425 W 15 st), Bar Suzette offre une jolie palette de crêpes. La carte propose des saveurs salées originales comme la truffe (truffe-mozzarella ou truffe-humus), une recette pommes-brie ou poire-noix-gorgonzola. Côté sucré, l’établissement mise sur des douceurs classiques combinées comme nutella-fraises-banane ou chocolat-noix de coco. Les crêpes peuvent être faites sans-gluten. Comptez entre 5 et 13$.
BySuzette, à ne pas confondre avec l’établissement ci-dessus, est né au printemps dernier. Les deux jeunes français fondateurs de l’affaire nous disaient fièrement que leur farine vient tout droit de Bretagne. Les prix sont raisonnables (6 à 7$ en salé, 3 à 6$ en sucré) pour ce “Chipotle” de la crêpe dont cette première boutique de Tribeca (86 Chambers Street) devrait la première d’une chaîne.
Les financiers de New York ont droit eux aussi à une pause crêpe. Situé au cœur de Wall Street (17 South William Street), Crêpes du Nord prépare ses galettes plates à base de farine organique. Les associations ne sont ni trop simples ni trop fantaisistes : poulet-asperge ; œuf sur le plat-jambon-gruyère ou encore jambon de parme-ricotta-roquette. La crêpe benedict (oeufs pochés, jambon, fromage et sauce hollandaise) est servie en brunch le week-end. Pour les sucrées, en plus des accompagnements traditionnels (nutella, sucre..), sont proposés de la glace à la vanille, du chocolat blanc ou encore des marshmallows. Comptez entre 7 et 14$.
Crêperie NYC (112 Macdougal St) ne paye pas de mine, et pourtant… le goût est au rendez-vous ! Vous n’y allez pas pour lézarder pendant des heures, la crêpe y est plutôt à emporter. Fondante, légèrement grasse, elle se rapproche des crêpes que l’on connait. Avec un petit goût inattendu que l’on ne saurait définir. En terme de choix, posez un jour de congé pour vous décider parmi les 57 recettes : brie-dinde-tapenade d’artichaut- basilic ou tiramitsu-fraises-nutella-chantilly ? Les moins intrépides trouveront leur bonheur dans la catégorie dédiée au chocolat ou opteront pour la crêpe suzette (jus de citron pressé, caramel et Grand-Marnier). Comptez entre 5 et 12$. Autre boutique dans le Lower East Side (135 Ludlow Street).
Situé dans East Village, Crooked Tree Crêperie (110 Saint Marks Place) est un café-crêperie-restaurant qui offre, en plus de quelques salades, une sélection de six crêpes. A base de thon, de merguez ou de jambon pour les salées. Confitures, crème de marron ou douceur de lait fait maison pour les sucrées. Comptez entre 5 et 9$.
A Chelsea, dans East Village ou à commander si vous êtes au bureau, vous pouvez opter pour les douceurs bio de Golden Crepes. Vous y retrouverez les traditionnelles jambon-gruyère, oeuf-champignons, mais aussi une aux boulettes de viande ou au chorizo. Dans la liste des sucrées, l’établissement préfère les recettes classiques à l’excentricité : chocolat, fruits rouges ou encore miel. Mais celle au beurre de cacahuette y a tout de même sa place. Comptez entre 6 et 10$.
En passant devant Eight Turn Crepes (55 Spring Street), vous pensez qu’il s’agit d’une énième boutique de contrefaçon culinaire française. Certes, mais le résultat n’est pas si mal ! La pâte est plutôt croustillante et la garnir abondante. N’y allez pas pour déguster une crêpe bretonne traditionnelle car il s’agit plutôt d’une adaptation américaine : c’est la porte ouverte à toutes les garnitures ! La “chicken thai” par exemple contient à elle seule poulet, salade, concombres, carottes, sauce thai, sauce wasabi-tofu et graines de sésame. Les sucrées sont aussi délurées, comme la NY Blueberry Cheesecake. La Lychee Valentine est plus sobre mais assez sucrée. Comptez entre 7 et 10$.
Vive la crêpe, comme son nom l’indique, est spécialisée dans la crêpe. Et pourtant, on n’a pu s’empêcher d’être déçu de sa pâte peu goûteuse. Cette fameuse déception de ne pas retrouver les saveurs d’un plat français quand on cuisine avec des produits américains. L’établissement de Soho est mignon avec sa décoration d’intérieur de chalet et l’on se sent rassasié mais les prix sont trop élevés pour le résultat. Comptez entre 7 et 10$. Autres établissements : Plaza, Upper West Side, Union square.
Crêpes et Délices, la nouvelle crêperie de l’Upper West Side (124 West 72th Street, entre Broadway et Columbus Avenue) propose elle une crêpe spéciale pour la Chandeleur: pâte à crêpe chocolatée avec un nappage chocolat blanc et fraises fraiches.
Mise à jour: Ladurée précise que l’hôtesse mentionnée dans la critique ne travaille plus pour l’entreprise.
Portes-ouvertes à la maternelle bilingue Arc-en-Ciel
“Il reste quelques places ” . Arc-en-ciel et sa fondatrice, Vanessa Handal-Ghenania, organisent une heure de portes-ouvertes, mardi 3 février, pour faire connaitre cette nouvelle maternelle bilingue de l’Upper East Side.
Mme Handal-Ghenania, une maman polyglotte née à Port-au-Prince (Haïti) et passée par les Pays-Bas, a lancé Arc-en-Ciel en lieu et place d’une autre pre-school, le Petit Paradis, pour répondre à la demande de parents francophones et francophiles, nombreux aux abords du Lycée français de New York. Elle est à l’origine d’une autre “pre-school” bilingue, les Petits Poussins, à Harlem.
“L’objectif est que les enfants aient les fondations pour intégrer une école primaire francophone, explique-t-elle. J’ai fait toute ma scolarité dans les lycées français. C’est un système stable qui donne aux enfants une grande confiance en eux-mêmes” .
A la rentrée de septembre, l’école comptera deux classes (petite et moyenne sections de maternelle), composée de quinze élèves chacune. Ils seront encadrés par deux enseignants, un francophone et un anglophone.
L’école, qui a ouvert en janvier, compte des élèves français, américains et d’autres nationalités. Elle suit le programme de l’Education nationale française et prévoit d’offrir trois journées de cours en français et deux en anglais à partir de septembre.
L’école proposera également un camp d’hiver du 9 au 13 février de 8h30 à 15h30 pour un coût de 400 dollars.
"Bande de filles", la banlieue au féminin
Après sa projection dans de prestigieux festivals (Festival de Cannes, Toronto International Film Festival), voilà que “Bande de filles” débarque aux Etats-Unis le 30 janvier. Si Céline Sciamma cherchait à “donner un visage” à la jeunesse, c’est chose faite avec ce film nominé quatre fois aux César.
“Bande de filles” raconte les désillusions successives de Marieme, une jeune fille qui vit en Seine-Saint-Denis. “C’est mon troisième film autour de la jeunesse, et mon troisième film en banlieue” explique Célina Sciamma. Bien loin de l’esprit rural de “Tomboy”, la réalisatrice a cette fois-ci choisi “la banlieue officielle du cinéma, le ‘quartier'”.
A 16 ans, Marieme rêve de quitter ces barres d’immeubles austères dans lesquelles elle a grandi. Elle voudrait passer en seconde générale, avoir un travail intéressant. Surtout, ne pas finir comme sa mère, femme de ménage aux Quatre Temps. Et encore moins femme au foyer. A la sortie d’un rendez-vous désastreux avec la conseillère d’orientation, elle fait la rencontre de trois filles. Avec elles, elle va découvrir l’insouciance, entre les soirées à l’hôtel à boire du whisky et les bagarres entre bandes.
“Bande de filles” est avant tout le récit de cette amitié puissante, à la fois destructrice et salvatrice. Pour incarner le quatuor, Céline Sciamma a misé sur de jeunes pousses : Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsay Karamoh et Mariétou Touré. “Je n’avais pas envie de prendre des filles de 25 ans pour jouer une ado de 16 ans“. En voyant celles qui deviendront ses héroïnes sur grand écran, elle les sent “capables d’incarner quelque chose“. Après avoir vu le film, on ne peut que donner raison à cette intuition : la complicité entre les actrices, choisies parmi 300 candidates, crève l’écran.
A travers ces filles, Céline Sciamma dresse une “radiographie du féminin“. Elle parle de la construction de l’identité, de ce moment où les jeunes aspirent à “être amoureuses, coucher avec des garçons, et s’émanciper de leur famille“. “Bande de filles” n’en devient pas pour autant un film niais. Céline Sciamma l’a aussi voulu politique. “A partir du moment où l’on met des personnages principaux féminins qui ne parlent pas que d’hommes, c’est un film engagé” .
Dans le scénario comme dans la mise en scène, la réalisatrice a choisi de se jouer des codes, et du “refus des assignations” . Pas question pour elle de filmer la banlieue comme un endroit maussade et repoussant. Avec sa caméra sur pied, elle esthétise ces quartiers, à coups d’aplats de couleurs et de plans osés. Sa façon à elle de “réinventer la réalité” .
Les étonnants paysages de Thomas Henriot à Miami
On est encore loin de l’été, mais l’exposition de Thomas Henriot qui débarque le 29 janvier à Miami s’appelle pourtant « The Color of Summer »…
Cette exposition itinérante, qui tient son nom d’un roman de Reinaldo Arenas, poète et romancier cubain, restera à la Lelia Mordoch Gallery jusqu’au 14 février.
Diplômé (et avec les félicitations du jury, s’il-vous-plaît) de l’Ecole des Beaux-Arts de Besançon, Thomas Henriot est ensuite parti avec ses pinceaux aux quatre coins du monde. Maroc, Togo, Argentine, Mali, Mauritanie, Inde, Cuba, Brésil : le Français a posé tous ces beaux voyages sur ses toiles.
Ses paysages, l’artiste les peints à même le sol, faisant de ses oeuvres de véritables « dessins-performances ». Entre le sol et lui, des bandes de papier japon, qui peuvent s’étendre sur près de 25 mètres au gré de son imagination, et surtout, de son degré d’inspiration.
Petit bonus pour la Saint-Valentin : le 14 février, sera aussi proposée une édition limitée d’écharpe en soie. Imprimées à Lyon, ces écharpes reprennent les motifs de l’oeuvre de Thomas Henriot intitulée “I love porn”, à savoir… des roses.
Rififi autour de l'expo de Loris Gréaud à Dallas
Quand une critique du Dallas Observer ose s’attaquer au travail d’un artiste français, celui-ci réplique aussitôt, sans faire dans la dentelle.
Loris Gréaud, le plasticien de génie tout droit venu de l’Hexagone, expose son travail à Dallas. Un travail abstrait, trop abstrait pour la critique du journal local Dallas Observer Lauren Smart qui n’a pas été franchement “impressionnée” par la visite. Dans son article, elle décrit “une tentative si désespérée de dire quelque chose que rien n’est dit” . Entre les “moutons mutants” et la vidéo “d’un homme et d’une femme en train de faire l’amour” , la journaliste a peiné à trouver ses marques face à ce travail d'”art vraiment ennuyant” .
Loris Gréaud s’est empressé de répondre à la critique par un savoureux message privé sur Facebook, reproduit dans le Dallas Observer. Jugeant sa critique la “plus mal informée, frustrée, inculte et mal écrite” qu’il ait lue, il conseille à la journaliste de “faire des études” et, plus étonnant encore, de se trouver “un petit ami avec au moins 400mg d’Anadrol par jour” (l’Anadrol étant un stéroïde). La suite de la conversation ne manque pas non plus de sel.
Qu’à cela ne tienne, la journaliste réplique à son tour dans un second article intitulé “Est-ce qu’une journaliste à besoin de coucher pour comprendre l’art? Loris Gréaud pense que “oui” ” . Elle lui conseille ni plus ni moins que de “monter sur son cheval mutant” et de “sortir de ce conte de fée bidon” . “Quand vous êtes une femme et que vous avez une opinion sur le travail de cet artiste français omnipotent (…) et qu’il n’est pas d’accord avec vous, vous avez naturellement besoin de coucher avec quelqu’un” , raille-t-elle.
Quant au musée, le Dallas Contemporary, il a sobrement souligné “les efforts des critiques d’art et des membres de la communauté qui ont choisi de participer au dialogue critique autour du programme de l’exposition” , évitant soigneusement de prendre part à la polémique. Quand aux “échanges privés” plus si privés entre l’artiste et Lauren Smart, ils ne seraient “pas représentatifs” de l’avis de l’institution.
Possible avantage à cette dispute par médias interposés : elle aura fait parler de l’exposition, The Unplayed Notes Museum. Loris Gréaud ne s’est d’ailleurs pas gêné pour remercier la critique de cette publicité gratuite, mais pas moins “mauvaise” selon le Los Angeles Times.
J'ai testé: le "speed-roommating" à New York
Utiliser les techniques du speed-dating pour la recherche d’une colocation, voilà l’idée loufoque de Matt Hutchinson.
En 2004, il crée à Londres le SpeedRoommating, un speed-dating où vous ne cherchez pas l’amour, mais le colocataire de vos rêves. Il y a deux ans, fort de son succès, il exporte son concept à New York, « parce que New York et Londres ont en commun des loyers très élevés, et qu’il y est très difficile de trouver un logement (…) tellement difficile que c’en est presque devenu un job à plein temps pour certains » .
Pour tester le concept, nous avons rendez-vous dans un bar à Times Square. L’ambiance ne ressemble en rien à celle d’un speed-dating classique, avec ses petites tables bien alignées et la clochette qui sonne toutes les trois minutes. Autour de nous, il n’y a que des individus bière à la main, qui arborent fièrement sur la poitrine une petite étiquette pour préciser ce qu’ils cherchent, “chambre: ou “colocataire” . Matt Hutchinson a voulu créer « un espace relaxant, un environnement sympa pour que les gens se rencontrent ».
A l’événement, nous rencontrons Nicolas, un Frenchy qui cherche une colocation. C’est un habitué de New York, il y a déjà vécu pendant plusieurs mois. Après un séjour en France, il est revenu s’y installer. Ne lui manque plus qu’un appartement… « J’ai d’abord cherché depuis la France, sur Craigslist, explique-t-il, mais il y a pas mal d’arnaques » . Il a aussi envisagé de passer par une agence, quitte à payer des frais. En venant au SpeedRoommating, Nicolas ne s’attendait pas à trouver LA colocation de ses rêves : « finalement j’ai presque l’impression que les gens viennent plutôt pour boire une bière et rencontrer du monde » . Il semble plutôt sceptique sur le concept : « il n’y a presque personne qui propose une chambre, avoue-t-il, ou alors, ce sont plutôt des agents que de potentiels colocataires… » . Et il n’y a qu’à voir les deux femmes avec une dizaine d’étiquettes « I have a room » pour comprendre de quoi il parle…
Pour Matt Hutchinson, « on ne peut rien y faire. C’est comme ça. Sur le marché à New York, il y a plus de demandes que d’offres… Certains trouvent quand même des chambres, mais beaucoup trouvent surtout d’autres personnes avec qui s’allier pour chercher ensemble un appartement » .
Et ce n’est pas Ashley, rencontrée le même soir, qui dira le contraire. L’Américaine a bien sympathisé avec certains, avec qui elle espère créer une nouvelle colocation. « C’est pour ça que je suis venue en fait, je cherchais des personnes avec lesquelles partager un appartement. Là, je crois que j’en ai trouvé un ou deux ! » . Nicolas, lui, n’a toujours pas déniché la perle rare.
Mais qu’il se rassure, d’autres SpeedRoommating auront lieu, toutes les deux semaines environ.
Une librairie de Houston lance un "French Corner"
La librairie Brazos à Houston a inauguré, mercredi, un “French Corner”, qui comporte plusieurs dizaines de livres français.
“Je me réjouis qu’en cette ère digitale, les gens apprécient le côté tactile du livre et que dans cette initiative, Houston soit sur la carte comme Los Angeles ou New York“, a déclaré le consul Sujiro Seam. Il était accompagné de Sylvie Christophe, attachée culturelle au consulat de France.
Ce coin français a été monté en partenariat avec Albertine, la librairie des Services culturels de l’ambassade de France et seule librairie française de New York. Albertine ambitionne de s’allier avec des librairies indépendantes à travers le pays pour implanter des sections de littérature française, classique et contemporaine.
L’équipe d’Albertine a envoyé un assortiment de 50 titres (deux exemplaires par titre) pour le lancement du “French Corner” à Brazos. On y trouve les ouvrages du Prix Nobel Patrick Modiano, de Laurent Binet et d’Annie Ernaux notamment.
Jeremy Ellis, le manager de Brazos, voit dans ce projet « l’opportunité de répondre aux besoins de la communauté expatriée en terme de livres en français, et l’occasion pour nos clients de découvrir des titres différents ou des auteurs avec lesquels ils ne sont pas familiers. Notre librairie propose un service unique que les e-books ou les medias n’offrent pas: le conseil, puisque nous lisons aussi ces livres.»
La librairie du quartier de Kirby veut porter l’offre à une centaine de titres, en fonction de la place disponible dans les rayons. Il est possible de commander le livre s’il n’est pas disponible.