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Où acheter Charlie Hebdo à New York

(Mis à jour 20 janvier) Les exemplaires de Charlie Hebdo à New York ont tous été vendus. 
Après le lancement de “l’opération Charlie” la semaine dernière, quelque 600 exemplaires du numéro des survivants sont arrivés ce dimanche à New York. La moitié sera vendue dans la Grosse pomme, le reste distribué dans d’autres villes du pays.
A New York, Charlie est vendu ($6) dans les 3 librairies suivantes:
-Albertine: 972 fifth avenue, 10075 New York, NY (fermé lundi 19 janvier)
-Book Culture: 450 Columbus Ave, New York, NY 10024
-McNally Jackson Books: 52 Prince St, New York, NY 10012
Attention, le nombre de copies est extrêmement limité, il est sage de vérifier avec la librairie qu’il en reste à vendre avant de se déplacer.
Cette opération est rendue possible grâce au soutien de Uni-Presse, l’association chargée de la promotion de la presse française à l’étranger et Air France. Les librairies participantes ont accepté de ne prendre aucune commission sur la vente. L’intégralité des profits sera reversé à Charlie Hebdo.
D’autres points de vente seront servis dans les tous prochains jours ailleurs aux Etats-Unis. Ils seront annoncés sur French Morning.
Par ailleurs, le distributeur habituel de Charlie Hebdo en Amérique du Nord, LMPI, qui a fait parvenir quelque 300 exemplaires en fin de semaine, immédiatement vendus, espère être en mesure d’acheminer “beaucoup plus de copies ” dans les tous prochains jours. Elles seront en vente dans le réseau habituel, principalement les maisons de la presse.

Pourquoi les Américains n'écrivent pas en attaché?

Cela n’a pas pu vous échapper. Pour les Américains, lorsqu’il s’agit d’attraper un stylo, le script est l’écriture par défaut.
Pourquoi ? Tout d’abord parce que les écoles américaines se focalisent sur l’apprentissage du script. “L’écriture cursive est de moins en moins enseignée aux Etats-Unis, et ne figure pas dans les priorités des enseignants”, regrette Barbara Getty, auteure de manuels d’écriture et coach en la matière. De plus, en dehors de l’école, “c’est un type d’écriture auquel nous sommes de moins en moins confrontés. Beaucoup d’adultes ne savent pas écrire en attaché”, constate-t-elle.
Aux Etats-Unis, le déclin de l’écriture en attaché a commencé dans les années 30, nous append Kate Gladstone, fondatrice de Handwriting Repair/Handwriting That Works. L’enseignement se démocratisait, et l’écriture cursive était considérée comme compliquée (elle intégrait beaucoup plus d’effets de style, de boucles). Les enseignants ont mis la priorité sur l’apprentissage du script, plus simple et neutre.
L’apprentissage de l’écriture cursive a alors été repoussé de quelques années. Puis, il s’est progressivement réduit, en particulier depuis trente ans, les écrans enracinant les jeunes dans l’usage quotidien du script. “Les enseignants d’aujourd’hui ne savent pas comment enseigner l’écriture cursive”, note Kate Gladstone.
D’ailleurs, dans les fameux “Common Core Standards” (tronc commun de connaissances), l’apprentissage de l’écriture en attaché n’est plus obligatoire (certains Etats, comme la Caroline du Nord, ont toutefois voté des lois pour rétablir cet enseignement).
Reste qu’il s’agit d’une vraie différence avec la situation qui prévaut en France, où l’écriture cursive est enseignée en priorité, dès le CP, juste après l’apprentissage des lettres capitales. Les élèves français apprennent à lire le script, mais ils ne l’écrivent pas – ou très peu – à l’école, nous rappelle une enseignante en école primaire.
Qui a raison, qui a tort ? Difficile d’avoir une position tranchée, et le sujet soulève des débats passionnés. Marion Wilm, psychologue, argue que l’écriture cursive permet, plus que le script, de développer des capacités motrices fines, des compétences spatiales et visuelles différentes. Les défenseurs des cursives déplorent aussi que les enfants américains n’arrivent plus à lire une lettre de leurs grand-parents ou un texte historique original, et ne peuvent plus écrire une jolie carte de voeux en attaché.
D’autres, comme Kate Gladstone, rappellent que l’important est de pouvoir lire l’écriture en attaché, mais que maitriser l’art des boucles n’est pas fondamental dans le monde d’aujourd’hui.
Surtout, ce débat cache un autre question, plus préoccupante: le déclin, aux Etats-Unis, de l’écriture manuelle tout court, affirme Barbara Getty. “Nous voyons beaucoup de gens qui ont du mal à écrire à la main, car ils n’ont presque plus d’occasions de le faire. D’ailleurs, pendant leur scolarité, les élèves rendent de moins en moins de travaux écrits à la main. Dans le SAT, il y a une épreuve d’écriture, et elle cause beaucoup d’angoisse aux adolescents.” Qui n’a pas rendu ses lignes ?

Après les attaques, quel avenir pour les juifs de France?

Après les attaques contre Charlie Hebdo, et la prise d’otage sanglante à l’épicerie Hyper Cacher Porte de Vincennes, la presse américaine s’interroge sur le sort de la communauté juive de France, la 3eme au monde par sa taille (500.000 membres) après Israël et les Etats-Unis.
Beaucoup de medias américains insistent sur l’augmentation des actes antisémites en France ces dernières années. Le site d’information Vox parle de “crise de l’antisémitisme” en France nourrie notamment par le conflit israélo-palestinien. “Il n’y a pas de doute, les juifs français ont peur” .
Pour la radio Voice of America, les juifs en France “sont plus anxieux aujourd’hui sur leur sécurité et sur leur avenir” . Dans le Huffington Post, une contributrice juive raconte que les attaques terroristes à Paris lui rappellent qu’ “être juif, c’est parfois difficile  . Pour le New York Times, “les juifs français, déjà assiégés par l’antisémitisme, disent que le traumatisme des attaques en France les laisse apeurés, en colère et incertains sur leur avenir en France, et de plus en plus ouverts à l’idée de considérer Israël, pourtant déchirée par la guerre, comme un refuge” . Enfin, pour The Christian Science Monitorles tragédies de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, “seulement les dernières manifestations en date de la hausse de l’antisémitisme” , rendent la communauté juive “plus nerveuse que jamais.
Le Wall Street Journal consacre lui un long article aux juifs venus en France d’Afrique du nord, notant qu’ils ont “fui la haine en Afrique” , entre en 1948 et l’indépendance de l’Algérie en 1962, seulement pour la retrouver en France en 2015. Le pays était alors vu comme “un refuge” pour eux. Les auteurs retracent l’histoire de cette communauté juive nord-africaine, qui a ouvert des écoles, des restaurants cashers et des synagogues, et placé “la France au centre de la vie juive en Europe” . Mais aujourd’hui, à en croire le quotidien, elle déchante. “Les choses vont de mal en pire en France et cela ne va pas s’arrêter” , dit une interviewée en ouverture de l’article. Comme pour donner le ton.
Dans ce contexte, Le New York Post comprend les juifs de France qui quittent le pays. “Comment leur en vouloir? De plus en plus, l’antisémitisme passe de la parole aux actes” , écrit-il le comité éditorial du journal dans un texte intitulé “Vive les juifs!” , jugeant les autorités européennes “incapables de stopper les attaques (antisémites), même en les condamnant” .
Dans un édito publié vendredi dans le New York Times, le journaliste politique israélien Shmuel Rosner prend le contrepied de cette position. Et considère que le premier ministre Benjamin Netanyahu aurait dû se garder de dire aux juifs de France et d’Europe qu’ “Israël est votre maison” . “Encourager les juifs de tous les pays à venir est dans l’ADN d’Israël, et le pays pourrait bénéficier de l’arrivée d’émigrés français. Mais les leaders israéliens devraient se retenir avant d’appeler à un exode massif des juifs français, écrit-il. L’Etat hébreu veut-il contribuer à mettre un terme aux siècles d’histoire du judaïsme français? Veut-il faire passer le message, comme les terroristes, que les juifs n’ont pas leur place en France? Veut-il simplement signifier que les efforts de la France pour protéger la communauté juive ont été un échec? Veut-il voir des juifs craintifs fuir l’Europe en masse une fois de plus?
Même tonalité dans un autre édito dans le Times. Son auteur, l’écrivain israélo-américain Bernard Avishai, se demande: “Quid de la tradition républicaine française, à laquelle les marcheurs à Paris ont rendu un vibrant hommage? Même si elle a éprouvé des difficultés depuis sa naissance à cause de l’ignorance, la vénalité et la peur, elle n’a pas trahi cette génération. ”
L’émigration juive française en Israël “provoque déjà un débat chez les juifs” , observe pour sa part le Washington Post. “Ils se demandent: est-ce mieux pour les juifs français de se rendre en Israël ou de rester à la maison pour insister que la société française, notamment sa population musulmane grandissante, s’adapte à eux?
Le quotidien note que la vie des arrivants français n’est pas simple en Israël. “Ces dernières années, les Israéliens les considéraient comme des snobs clinquants, qui achetaient de grandes résidences à la plage sans s’embêter à apprendre l’hébreu correctement. Mais la réalité est que ces Français sont issus pour beaucoup de la classe moyenne qui doit faire face, comme la plupart des Israéliens, au coût élevé de la vie” .
Le International Business Times considère lui que les prévisions d’arrivées de France pour 2015 – 15.000 contre 7.000 en 2014 – “sont exagérées” . “Les experts prédisent que ceux qui viendront en Israël faire leur “aliyah” vont se rétracter ou venir pour un peu de temps avant de retourner en France. Pour certains juifs, les difficultés au quotidien –  langue, culture, économie – associées à la vie au Proche-Orient seront plus importantes que les bénéfices d’échapper à l’antisémitisme” .
 
 

Combien ça coûte: vivre à Bushwick ?

À l’est du quartier branché de Williamsburg se trouve un coin plus calme et plus brut : Bushwick. Davantage préservé de l’embourgeoisement que son voisin, la zone est en pleine ébullition et attire de plus en plus de riverains. L’augmentation de 11,3% des loyers en 2014 place le quartier au deuxième rang des plus fortes progressions dans l’ensemble de Brooklyn. Et tout indique que la tendance n’est pas prête de s’inverser.
En first class : 
Si vous avez les moyens, vous pourrez couler des jours paisibles à Bushwick. Les placards de Manhattan ne sont plus qu’un mauvais souvenir tout comme la colocation. Vous pourrez loger dans un immeuble flambant neuf tout équipé ou dans un vieil immeuble avec murs en brique et poutres apparentes selon vos préférences (comptez entre 2.200$ et 2.700$ pour un spacieux “one bedroom” et entre 2.900$ et 3.300$ pour un “two bedrooms” avec jardin ou balcon).
Si vous êtes tenté par l’achat, vous pourrez acquérir un “one/two bedroom” si vous disposez d’un budget entre 300.000$ et 500.000$ – selon la surface souhaitée.
Côté restaurants, vous pourrez sortir vous offrir un menu dégustation à Blanca, l’une des adresses les plus huppées du coin (160$). Hormis cette adresse, les tables de Bushwick offrent des menus accessibles. Plus votre budget est large, plus la fréquence à laquelle vous irez au restaurant sera élevée. Comptez 30$ par personne pour un repas dans les bons restaurants du quartier. Pour le brunch dominical, allez à Northeast Kingdom, à Dear Bushwick ou chez Mominette pour profiter de leur cour (20-30$). Vous sortirez chez Miles pour siroter leurs fameux cocktails ou chez Rookery (11$)
Pour vos courses, vous trouverez votre bonheur sans problème. Les magasins “sains” sont bien présents dans le quartier (Hana Natural pour n’en citer qu’un) et les supermarchés traditionnels offrent un bon choix de produits.
En classe éco :
Certes, les prix des loyers augmentent à Bushwick. Mais le quartier regorge de logements et il ne sera pas difficile de trouver une colocation. Comptez entre 900 $ et 1.200 $ pour une chambre meublée suivant l’emplacement de l’appartement, la taille et le standing de la chambre. Pour l’achat d’un bien immobilier, vous trouverez des “one bedroom” entre 100.000$ et 120.000$.
Pour vous restaurer, vous pourrez apprécier la meilleure pizza de la New York chez Roberta’s pour seulement 13$ (et beaucoup de patience), manger japonais chez Momo Sushi Shack ou ethiopien chez Bunna Cafe pour une vingtaine de dollars. Pour vos ravitaillements, vous aurez le choix entre plusieurs supermarchés : Associated Supermarket, Food Bazaar ou encore Key Food.
En low-cost :
Il sera très difficile de trouver un logement pour moins de 900$ par mois mais en vous armant de patience, vous pourrez dénicher certaines pépites à 700 ou 800$.  A ces prix, il ne faudra pas être exigent, ni sur le nombre de colocataires ni sur la propreté de votre chambre. Craigslist et spareroom seront des alliés précieux dans cette quête.
Pour l’achat aussi la patience sera de mise. Les studios à moins de 100.000$ sont quasi-inexistants.
Bushwick compte bon nombre de restaurants à bas prix : vous pourrez manger mexicain à la Tortilleria Mexicana Los Hermanos, des salades et des sandwichs à Greenstreets Salads, le tout pour moins de 10$.
Pour vos courses, pas de miracle, la liste des supermarchés ci-dessus vaut également pour vous.
Envie de sortir ? Direction Gotham City Lounge ouvert jusque 04h et où la bière est à 4$. Pour continuer la soirée le Lone Wolf est une autre adresse appréciée du quartier où vous pourrez jouer au billard et au flipper. Des concerts/spectacles y sont fréquemment organisés à prix très doux (environ 5$).

Dans l'ombre de La Fayette, ces Français qui ont fait les Etats-Unis

Jacques Bodelle le reconnait volontiers: comme la plupart d’entre nous, l’histoire des Français aux Etats-Unis se résumait pour lui à La Fayette et pourquoi pas Rochambeau. “Mais ça n’est que la partie visible de l’iceberg!” s’exclame-t-il.
C’est ce que ce Français installé à Bethesda (Maryland), ancien conseiller scientifique à l’Ambassade de France, a découvert pendant quatre années de recherche pour son livre: Petite(s) Histoire(s) des Français d’Amérique. Au fil des 371 pages de l’ouvrage, il brosse une fresque des bâtisseurs français du Nouveau monde, des premiers explorateurs à Alexis de Tocqueville. Connus ou inconnus, militaires, ingénieurs, cartographes, entrepreneurs, artistes, religieux: ils ont fait la guerre, dessiné des villes, bâti des infrastructures, créé des entreprises, tenté de lancer des colonies françaises en Floride, au Texas et ailleurs…
Dans l’ombre des La Fayette, Rochambeau et Tocqueville, qui connait Jean-Baptiste Pointe du Sable ou le béarnais Pierre Laclède? Les comptoirs commerciaux ouverts par ces Français au XVIIIème siècle dans le Midwest donneront naissance à Chicago et Saint-Louis. Qui connait Jean Frémont, le Français qui cartographia la mythique Oregon Trail. Ou encore les argonautes français qui participèrent à la Ruée vers l’or. Leur nombre fut tel qu’ils donnèrent naissance à une “Petite France” à San Francisco vers 1850. “20% des participants étrangers à la Ruée vers l’or étaient français” , selon Jacques Bodelle.
J’espère que les Français prendront conscience de l’importance de leur contribution historique aux Etats-Unis, poursuit-il. On a tendance à faire le gros dos depuis la guerre en Irak.  J’aimerais qu’on soit fier” .
Originaire du nord de la France, ce scientifique arrive en 1980 aux Etats-Unis s’est passionné pour l’Histoire sur le tard. Pour ses recherches, il s’est rendu à la Librairie du Congrès à Washington et a déniché des livres anciens sur le web. Il ne s’attendait pas à croiser autant de Français dans l’histoire américaine. Beaucoup d’entre eux ont laissé une trace indélébile sur les Etats-Unis, comme Antoine de Lamothe-Cadillac, fondateur de Detroit, et Pierre L’Enfant, l’architecte de Washington DC, qui se faisait appeler “Peter”. “Avant d’écrire ce livre, avoue Jacques Bodelle, j’ignorais 90% de ce que j’explique dedans” .
Quatre personnages parmi les dizaines évoquées ont retenu son attention: Broutin qui fut “l’un des grands architectes” de la Nouvelle-Orléans et concepteur du Couvent des Ursulines. Et trois ingénieurs venus après la chute de Napoléon en 1815: Claudius Crozet, constructeur des premiers tunnels traversant les Appalaches ; Benjamin Buisson, un ancien militaire, urbaniste (il traça les plans de la ville de Bâton-Rouge), journaliste devenu l’un des plus vieux généraux de l’armée sudiste; et Simon Bernard, un ancien de West Point, concepteur de plusieurs forts militaires américains.
Ces personnages et les autres ont été éclipsés par l’aura du marquis de La Fayette, que les politiques invoquent systématiquement pour parler de l’amitié franco-américaine. “La Fayette avait plus un rôle d’intermédiaire entre la France et les Etats-Unis qu’un rôle militaire, même s’il a connu des batailles victorieuses. Son amitié avec Washington a déclenché cette espèce d’admiration, de reconnaissance éternelle, analyse Jacques Bodelle. Qui regrette qu’on “parle peu de Ternay ou de Grasse” . Tous deux commandèrent d’importantes flottes (de 5.000 hommes pour le premier et 3.200 pour le second) qui prêtèrent main forte aux troupes de Rochambeau en 1780 et 1781 contre les Anglais. Pourtant pris de court, de Grasse défia même avec succès la marine anglaise lors de la fameuse bataille de Chesapeake.
Jacques Bodelle espère traduire le livre en anglais et le distribuer dans les lycées français notamment. “On a fait beaucoup pour les Etats-Unis. On ne revendique pas beaucoup notre héritage culturel. 

Trois choses à faire dans l’Inner Sunset, à San Francisco

L’Inner Sunset est un quartier situé à l’ouest du centre ville de San Francisco, en dessous de l’immense Golden Gate Park. En grande partie résidentiel, son cœur s’étend des avenues six a douze et s’apparente à un petit village au milieu de la ville.
Il offre tout ce dont les résidents ont besoin. Si bien qu’il est tentant d’y vivre en autarcie, à l’écart des foules touristiques et de la congestion du centre ville. Voici une liste non exhaustive des choses à y faire.

  1. Muffins, scones et soupes vietnamiennes

Préparez-vous à régaler vos papilles ! En l’espace de cinq blocs de long et deux de large, l’Inner Sunset concentre un nombre de restaurant impressionnant. Pour le petit déjeuner trois adresses à retenir. Si l’exotisme titille vos papilles, rendez-vous chez Hing Wang Bakery (339 Judah St) pour de délicieuses brioches vapeur. Si vous préférez un petit déjeuner plus traditionnel, Arzimendeki (1331 9th Av) sera votre paradis. Croissant « sourdough », muffin de maïs, scone à l’abricot, brownie extra moelleux…
Pour accompagner ces délices, direction Beanery (1307 9th Av) qui sert diverses boissons chaudes, dont un merveilleux macchiato. Pour les autres pauses gourmandes de la journée, vous pourrez opter entre les soupes vietnamiennes de Yummy Yummy (1015 Irving St), les burritos gourmets de Nopalito (1224 9th Av) ou encore les sandwiches et pâtisseries du Secret Garden Tea House (721 Lincoln Way), un romantique parloir moderne.

  1. Shopping « made in SF »

L’estomac bien rempli, vous êtes prêt à arpenter le quartier. Chaque dimanche matin, un marché (1315 8th Av) permet de découvrir des produits fabriqués localement: savons, miel, céréales granola. Toujours sur le thème du made in SF, l’Urban Bazar (1371 9th Av) vend gadgets, bijoux, objets de décoration faits par des artisans de la région.
Si vous êtes à la recherche de vêtements réalisés dans la ville au célèbre pont rouge, poussez la porte de San Franspycho (1248 9th Av). Cette marque née il y a dix ans, travaille avec des artistes locaux pour créer les imprimés qui habillent leurs collections.

  1. Un tour de pédalo

Après une virée citadine, direction le Golden Gate Park pour prendre un bon bol d’air. Un des endroits les plus enchanteurs se trouve non loin de l’entrée qui se situe sur la 9ème avenue. Passés les populaires jardins botaniques et japonais, prenez le chemin sur la droite de la rue principale indiquant le jardin des roses, tournez à gauche, empruntez l’escalier.
Vous êtes arrivés. Face à vous un immense lac au milieu duquel se trouve une île sauvage accessible par un joli pont en pierre centenaire. Pour un premier aperçu de cet endroit paisible, louez un pédalo et laissez-vous dériver au son guilleret de la faune sauvage.

Mort de Jean-Claude Baker, le légendaire patron de "Chez Joséphine"

Jean-Claude Baker, le mythique patron du restaurant “Chez Joséphine” sur la 42eme rue, a été retrouvé mort, jeudi, dans sa propriété d’East Hampton. Agé de 71 ans, il s’est suicidé, selon un de ses proches.
Il avait ouvert “Chez Joséphine” en 1983, le nommant d’après Joséphine Baker, qu’il avait rencontrée en 1958 à l’Hôtel Scribe. L’artiste avait pris le Français sous son aile à Paris, lorsqu’il était parti seul, adolescent, à la recherche de son père à Paris, laissant sa mère et trois sœurs derrière lui.  M. Baker consacrera une biographie à sa mère adoptive, Joséphine Baker: The Hungry Heart, écrit avec Chris Chase.
Situé à Hell’s Kitchen, à quelques pas des théâtres de Broadway, le restaurant aux rideaux de velours attirait de nombreuses célébrités.  Jackie Onassis Kennedy, Bill Murray, Billy Joel et Harry Connick Jr, qui avait joué au piano de “Chez Joséphine” à 17 ans, faisaient partie de sa clientèle. Jean-Claude Baker, qui s’était mis à travailler jeune dans les plus grands hôtels et restaurants de Paris, a aussi été chanteur – sous le nom de Jean-Claude Rousseau – à Berlin-Ouest, où il a ouvert un club, le Pimm’s, qui attirait des artistes comme Mick Jagger,  Jessye Norman et Orson Welles notamment.
Un ami de Jean-Claude Baker a confié au New York Post qu’il souffrait de dépression.

VideoDesk, le "chat" qui vaut des millions

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“En France, c’est vrai, je connais tout le monde.” Olivier Coste le dit presque en s’excusant. Ancien administrateur à la Commission européenne, conseiller industriel de Lionel Jospin à Matignon, cadre dirigeant chez Alcatel-Lucent, cet X-Mines a, comme on dit, un bon carnet d’adresses dans le milieu politico-industriel français.
Et pourtant, c’est à New York qu’il a décidé de s’installer, en septembre, pour développer VideoDesk – une start-up qui permet à des sites de e-commerce d’intégrer une interface de “chat” (texte, audio ou video) entre clients et vendeurs. Il juge les Etats-Unis plus réceptifs à ce type de business.
“S’installer aux Etats-Unis était devenu une évidence, car 90% de notre chiffre d’affaires venait des USA”, poursuit Olivier Coste, qui a lancé VideoDesk en 2012. “Les entreprises américaines sont beaucoup plus habituées à intégrer l’innovation, et sont plus en avance qu’en Europe sur tout ce qui concerne les services clients”, poursuit-il, depuis ses bureaux au 36ème étage d’une tour proche de Times Square, qui dominent tout le sud de Manhattan. A contrario, “les entreprises françaises attendent souvent qu’une innovation se soit bien développée aux Etats-Unis avant de l’adopter, plutôt que de prendre le risque de se lancer”, regrette-t-il.
Et pourtant, l’argent, il l’a trouvé en France: l’année dernière, VideoDesk a levé 4,8 millions de dollars auprès d’investisseurs français, de deux fonds et de la BPI. Comme la plupart des start-ups montées par des Français à New York, le patron a décidé de garder son équipe R&D (vingt personnes) dans l’Hexagone, profitant de la qualité des ingénieurs sur place et de l’environnement scientifique. Son associé, Igor Schlumberger (fondateur du Guide.com et de Prestashop) est lui aussi resté à Paris. En revanche, la partie commerciale et marketing – dix personnes – est basée à New York depuis la rentrée dernière. “Par rapport à San Francisco, c’est plus central, et notre marché est plutôt sur la Côte est”, relève Olivier Coste.
Ici, l’accueil de ses clients est “très positif, assure-t-il. C’est plus simple de vendre aux Etats-Unis qu’en Europe. Les relations commerciales sont plus pragmatiques, et pour rencontrer quelqu’un, il n’y a pas besoin de lettres de créances, comme en France, observe-t-il. Et pourtant, quand je suis arrivé ici, je n’avais aucun réseau.”
Après quelques mois d’existence, VideoDesk affirme que 7.000 sites web utilisent sa solution. Pour lui, il ne fait pas de doute qu’à l’avenir, la plupart des sites seront équipés de telles interfaces, qui permettent aux clients “d’être mieux conseillés” lorsqu’ils font leur shopping en ligne, et incitent à l’achat.
Ce sera aussi banal que d’avoir des vendeurs en magasins. 90% du business qui n’est pas en ligne pourrait passer en e-commerce avec ce type d’outils. Avec le “chat”, les vendeurs peuvent non seulement répondre à vos questions mais aussi vous montrer le produit et le manipuler, vous aider à vous repérer sur le site ou à remplir un formulaire, vous envoyer une brochure ou un document…” 
Prochaine étape pour Olivier Coste : continuer le développement R&D de VideoDesk, afin de rendre les choses “encore plus intuitives et évidentes”.  Et prendre un peu plus ses marques dans ce milieu new-yorkais qu’il découvre encore. “Même si je venais aux Etats-Unis une à deux fois par mois depuis 15 ans, s’installer, c’est autre chose, c’est un vrai choc culturel. Mes deux enfants ont fait le choix d’aller dans une école américaine, ce qui n’est pas facile tous les jours.” Sa femme, quant à elle, n’est pas bien loin: ancienne dirigeante d’une boite de production de concerts, elle est la patronne financière de VideoDesk. Pas besoin de chatter, leurs bureaux sont côte à côte.

Près de Dallas, on reconstitue l'attaque contre Charlie Hebdo

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Au Texas, l’auteur du blog TheTruthAboutGuns.com, Robert Farago, s’est demandé après l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo, « si l’un des journalistes était armé ». « Aidez-nous à démontrer l’intérêt de l’auto-défense armée » a ensuite lancé ce militant du port d’armes à feu sur son site, qui rassemble deux millions de lecteurs réguliers.
Comment? En participant à une reconstitution de l’attaque contre Charlie Hebdo, propose ce défenseur du port d’armes en toutes circonstances. Une douzaine de bénévoles ont répondu mardi à cette invitation à vérifier, au sein des installations prêtées par un stand de tir de la région de Dallas, « si un employé armé de Charlie Hebdo aurait pu défendre ses compatriotes contre deux tireurs terroristes ».
Le site a fait appel à un « expert d’analyse du risque », ayant déjà collaboré avec le blog pour reconstituer la tuerie de Newtown, afin que « la simulation réponde aux critères scientifiques ». Problème : la simulation ne prend pas en compte le fait que le policier chargé de la protection de Charb était armé. Mais peu importe pour Robert Farago. « Cela signifie que notre simulation correspondait mieux à la réalité. »
Bilan : une personne seule contre deux tireurs équipés d’armes automatiques n’a aucune chance. Les faux dessinateurs de Dallas n’ont réussi à éliminer l’un des attaquants que dans deux des douze simulations. Un seul a survécu à la fausse attaque. Mais Robert Farago ne souhaite pas en rester là. Il a déjà lancé un nouveau défi à son lectorat : « Comment les gens de Charlie Hebdo auraient dû être équipés pour faire à l’attaque ? ». Le post, relayant à nouveau l’idée fausse qu’il n’y avait pas de présence policière au siège de Charlie Hebdo, a déjà suscité plus de cent réponses. Pourquoi fait-il tout cela? Il « adore la France et trouve ses lois sur le port d’armes trop strictes ».

Glenn Beck déclenche une vague d'appels au Consulat de France

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Glenn Beck, présentateur star américain connu pour ses opinions très conservatrices, a appelé le Consulat de France à New York en direct dans son émission du 13 janvier sur le réseau The Blaze.
Il voulait présenter ses condoléances personnelles à la France, à la suite des attentats de la semaine dernière. Habituellement très virulent contre Barack Obama, ce coup de fil était un moyen, pour le présentateur, d’exprimer son désaccord avec l’absence du président à la marche républicaine parisienne de dimanche.
Glenn Beck, qui semble avoir confondu le consulat et l’Ambassade de France à Washington, a parlé quelques secondes avec une personne du service de presse, et ensuite appelé tous ses auditeurs à appeller le Consulat de New York pour faire de même, donnant le numéro de téléphone à l’antenne.
L’effet a été immédiat. “Depuis le jour de l’attaque de Charlie Hebdo, nous avions eu en moyenne une vingtaine d’appels par jour d’Américains, qui voulaient présenter leurs condoléances. Le jour de l’émission de Glenn Beck, ce chiffre est passé à une centaine. Nous étions trois personnes pour répondre”, affirme Yann Yochum, conseiller presse du Consulat.
“Ce qui était frappant, c’est que nous avions des appels de partout aux Etats-Unis – San Francisco, Dallas –  alors que jusqu’ici, les appels venaient surtout de New York”, poursuit-il. Mais l’effet Glenn Beck n’a pas duré, et le lendemain, le nombre d’appels a diminué.
En revanche, les visites de personnes venant signer le registre de condoléances du Consulat de New York se sont poursuivies, jusqu’à jeudi matin. Au total, environ 250 personnes ont écrit un mot et signé ces cahiers. Le registre a été officiellement clôturé jeudi.
 

Marion Cotillard nominée aux Oscars 2015

Les Golden Globes viennent tout juste de se terminer, et voilà que l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences, organisateur des Oscars, a annoncé, jeudi, les prétendants aux petites statuettes dorées. La cérémonie aura lieu le 22 février.
Parmi eux, la Française Marion Cotillard. En 2008 déjà, pour son rôle dans “La Môme” où elle interprétait Edith Piaf, elle reçut un César, un Golden Globe, et un Oscar. Cette fois-ci, elle sera nominée pour sa participation au film “Deux jours, une nuit” des frères Dardenne. Elle y interprète une jeune femme qui doit se battre pour garder son emploi, et convaincre ses collègues de refuser une prime, qu’ils ne toucheront que si elle est mise à la porte.
Autre “Frenchy” en compétition, le compositeur Alexandre Desplat (pour The Grand Budapest Hotel et The Imitation Game). Le musicien a été nominé à de nombreuses reprises, mais n’a jamais remporté le Graal.
Il y aura aussi la coproduction franco-mauritanienne “Timbuktud’Abderrahmane Sissako, nominé dans la catégorie “meilleur film étranger”. Il représentera la Mauritanie.
Côté courts-métrages, “La lampe au beurre de yak” (“The Butter Lamp”), co-réalisé par le Français Julien Féret, fera partie des nominés.
“Song of the Sea”, co-produit par des Français, s’est trouvé également nommé dans la catégorie “meilleur film d’animation”.
 

7 médias américains qui n'ont pas publié la "Une" de Charlie Hebdo

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Il y a ceux qui l’ont montrée, d’autres non. Depuis quelques jours, le débat autour de la publication ou la diffusion de la couverture du dernier Charlie Hedbo fait rage aux Etats-Unis. Voici les médias qui ont décidé de ne pas la montrer. Et pourquoi.
7. CNN
Concernant ce choix éditorial, les journalistes de CNN se sont expliqués dans un enregistrement audio. “CNN ne vous montrera pas la nouvelle couverture, qui représente le prophète Mahomet, parce que notre politique est de ne pas montrer des images potentiellement offensantes sur le prophète” . La chaine s’est donc contentée d’une photo où un homme accroche une pancarte en hommage aux dessinateurs tués pendant l’attentat.
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6. NBC News

La chaîne NBC News s’est aussi contentée de décrire la couverture du dernier Charlie Hebdo, “un dessin du prophète Mahomet (…) qui risque bien sûr d’énerver encore plus les fondamentalistes musulmans” . Si sur vos écrans vous n’avez pas eu le droit à un aperçu de ce “Mahomet aux yeux exorbités” , c’est, selon les dires de la présentatrice de MSNBC Rachel Maddow, que “NBC News ne nous a pas autorisés à vous la montrer” . La journaliste a ajouté : “nous opérons selon les règles de NBC News” , “c’est pour cela que je vous décris la couverture plutôt que de vous la montrer” . La chaîne quant à elle dit ne pas vouloir “d’offenser les musulmans” .

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5. Mashable
Le magazine a préféré afficher une photo d’un mur où sont placardés des hommages aux victimes de l’attentat plutôt que la couverture. Il ne s’est pas exprimé sur les raisons de ce choix, mais a tout de même consacré un article entier à une censure identique ordonnée par une Cour turque, un brin étonné que cela soit possible “dans un pays officiellement laïc” .
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4. NPR
La radio publique NPR a décidé, pour faire taire les curieux, de consacrer un article à l’explication de son choix éditorial. Le journaliste commence par y décrire les dessins qui seraient à l’origine de la colère des assaillants le 7 janvier dernier. Il rappelle ensuite que, selon lui, “ce n’est pas parce que des images offensantes font partie de l’histoire qu’un média doit les publier ou les poster dans ses reportages” . Il poursuit : “dans ce cas, poster juste les couvertures (…) pourrait s’avérer fallacieux” et “pourrait laisser croire aux lecteurs que Charlie Hebdo est juste un peu plus nerveux que les autres publications satyriques” . Or, selon NPR, l’intérieur du journal prouverait que cela n’est pas le cas. Il évoque notamment à ce propos des dessins du prophète, nu. Chez NPR, rappelle Mark Memmott, “la politique sur le ‘langage potentiellement offensant’ s’applique aussi aux images postées en ligne“. Normal, selon lui, pour un “une société médiatique responsable” .
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3. New York Times
Le New York Times a lui aussi fait le choix de ne pas publier la couverture du dernier Charlie Hebdo, lui préférant une photo des rédacteurs du journal réfugiés dans les locaux de Libération. Le directeur du quotidien, Dean Baquet, s’est expliqué : selon lui, rien ne sera publié qui soit “destiné à délibérément heurter les sensibilités religieuses” . Selon eux, la description fournie de la “Une” aura été suffisante pour informer les lecteurs. Le quotidien a aussi mis un lien hypetexte vers la “Une” .
 
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2. Fox News 
Si les “Unes” vertes sont bel et bien diffusées dans les reportages vidéos de la chaîne, son site internet, lui, semble ne pas faire pareil. En effet, la couverture n’apparait pas dans son intégralité dans les articles du site
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1. Associated Press 
De son côté, l’agence de presse américaine Associated Press a écrit un article expliquant pourquoi la Une de toutes les discordes n’apparaîtrait pas sur son site. Déjà il y a quelques années, la société avait fait le choix de ne pas montrer les couvertures de Charlie Hebdo se moquant du prophète Mahomet. “Bien que nous relayions beaucoup de photos qui soient politiquement ou socialement provocantes, explique l’agence, il y a des zones aux limites des discours haineux dont nous nous méfions” . L’explication se poursuit : “cette politique est conforme à notre approche du reportage, dans lesquels nous évitons les injures raciales, religieuses ou sexuelles” . Ils admettent se limiter à de brèves descriptions de la “Une” , malgré le fait que celle-ci, ne nient-ils pas, soit au coeur de l’actualité. Pour l’agence de presse, cette décision n’aurait rien à voir avec une éventuelle auto-censure, dans la mesure où de telles images “peuvent aisément être trouvées par quiconque le veut” .
 
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