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Champagne et Schubert au Salon de Musiques

Schubert, champagne et petits fours: voilà ce qui vous attend au Dorothy Chandler Pavilion, le 8 février, dans le cadre du Salon de Musiques de Los Angeles.
L’événement débutera par une présentation du musicologue Julius Reder Carlson. Trois oeuvres de Schubert seront interprétées dans une ambiance intimiste. La première sera Lieder pour baryton et piano, suivie par Sonata Arpeggione pour violoncelle et piano. Enfin, viendra le quintet pour piano La Truite.
Le concert se clôturera par une série de questions-réponses, et une petite collation, entre champagne français et buffet gourmand.
Le Salon de Musiques en est à sa cinquième saison. Chaque concert met à l’honneur un compositeur différent, appartenant aux courants romantique, néo-romantique, ou impressionniste.

Au festival de Santa Barbara, les Cousteau et cinq films français

La 30ème édition du festival international du film de Santa Barbara débute mardi 27 janvier avec, une nouvelle fois, un impressionnant plateau d’acteurs et de réalisateurs en bonne place pour décrocher des Oscars quelques semaines plus tard.
Patricia Arquette, Jennifer Aniston, Felicity Jones, Rosamund Pike, Michael Keaton, Steve Carrel, Eddie Reydmane, Ethan Hawke ou encore le réalisateur du film Boyhood, Richard Linklater, sont annoncés, une soirée spéciale étant réservée à chacun d’entre-eux jusqu’à la clôture du festival le samedi 7 février.
Parmi ce défilé de stars, le festival décernera une récompense à la famille Cousteau (Jean-Michel, Fabien and Céline), dont la fondation Ocean Futures est basée à Santa Barbara. Les héritiers du commandant au fameux bonnet rouge recevront ainsi le “Attenborough Award” mercredi 28 janvier, afin de saluer “l’excellence de leur travail en matière de documentaire nature”.
Selon Jean-Michel Cousteau, dont la fondation vient de célébrer ses quinze ans d’existence, ce prix ne constitue pas une fin en soi, mais souligne la justesse de son engagement. “Ma vie est liée aux missions de la fondation. Je considère que si je travaille à protéger les océans, je protège les êtres vivants, donc moi-même. Partager l’information et l’éducation, avec tant de personnes dans les écoles et à travers le monde, est une manière de me faire vivre. Nous allons continuer et nous travaillons en ce moment sur un film en 3D sur les secrets des océans, qui sera présenté dans le monde entier. Nous avons aussi un projet de série télévisée appelé Voyager, ainsi qu’un nouveau programme IMAX 3D.”
La France ne sera pas uniquement représentée par la famille Cousteau, puisque cinq films tricolores font partie d’une sélection très éclectique. Cruel d’Eric Cherrière, Qui Vive de Marianne Tardieu, et Bébé Tigre de Cyprien Vial encadreront deux films sur l’univers du vin: Vendange de Paul Lacoste et Résistance naturelle de Jonathan Nossiter. Le film franco-britannique d’Andrew Piddington Les péchés d’un père, avec Lambert Wilson, complète cette liste, à laquelle peuvent être ajoutés des réalisations francophones comme Tous les chats sont gris de la Belge Savina Dellicour, ainsi que les films suisses Je suis Femen d’Alain Margot et Les enfants de l’Arctique de Nick Brandestini.
Au total, le festival proposera plus de 300 projections dans les différents cinémas de la ville, dont 23 premières mondiales et 55 premières sur le territoire américain. Les productions retenues viendront d’horizons aussi différents que la Finlande, l’Australie, la Corée du Sud, l’Ouganda, le Canada, l’Italie, l’Argentine ou le Costa Rica.

Charlie Hebdo s'arrache à New York

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“Un seul exemplaire, par personne, désolé !” Ce mardi 20 janvier, derrière le comptoir, Francois-Xavier Schmitt, le libraire d’Albertine, vendait à la chaine des Charlie Hebdo, empilés sur un tabouret derrière la caisse.
Avant l’ouverture des portes, à 11h, une trentaine de personnes patientaient dehors, le long de la 5ème avenue – majoritairement des Français, mais aussi quelques Américains, tous âges confondus.
Raphaëlle, une Française, qui vit depuis deux mois à New York, est arrivée quelques minutes avant l’ouverture. “C’est la première fois que je vais acheter Charlie Hebdo. Je me sens loin de de la France, c’est donc important pour moi de faire ce geste. C’est ma façon de participer et d’apporter mon soutien aux Français qui se sont mobilisés.”
Entre 11h et 11h30, la file d’attente, qui s’est formée dans le hall marbré des services culturels, avance rapidement. Eddy, venu chez Albertine avec son bulldog emmitouflé, a bientôt son exemplaire en main, acheté “pour la solidarité”. “Mes copains en France n’arrivent pas à en avoir”, dit-il avec ironie.
“Je lisais pas mal Charlie quand j’étais en France, et là, je pense que je vais m’abonner, j’ai vu que c’était possible de le recevoir ici. Je l’ai déjà lu en ligne, mais je suis content de l’avoir. Je pense que je vais l’encadrer dans un petit coin chez moi.”
Matthias Cohen, autre expat français, regarde fièrement son exemplaire. Il en a profité pour faire une photo souvenir de lui au milieu des rayons d’Albertine, avec son Charlie Hebdo et un exemplaire de Soumission, le roman de Houellebecq, qu’il a acheté au même moment. Ce Charlie, il compte bien le garder. “J’ai toujours chez moi l’édition du New York Times du 12 septembre 2001, et ce journal ira dans la même pile. Je ne lisais pas Charlie Hebdo en France et n’adhère pas à tout ce qu’ils disent, mais là, c’est un moment historique”, affirme cet entrepreneur, patron de la marque KidFresh.
Chez Albertine, il aura suffi de deux heures pour écouler les 100 exemplaires reçus. Ce mardi, Book Culture était “sold out” à 12h. Et la librairie McNally avait aussi vendu tous ses Charlie Hebdo à 13h. Au total, quelque 300 exemplaires étaient distribués à New York.
D’autres copies du journal devraient arriver aux Etats-Unis dans les prochains jours. En attendant, pour ceux qui souhaiteraient le lire en format papier, un exemplaire est disponible en consultation chez Albertine.

Attentats: Paris veut porter plainte contre Fox News

(Mis à jour avec la réaction de Fox News) La Ville de Paris a l’intention de porter plainte contre Fox News pour ses “propos qui ont porté atteinte à l’image de Paris” , la mairie de Paris a-t-elle confirmé à French Morning, mardi, sans donner plus de détail.
La maire de la capitale Anne Hidalgo, qui recevait son homologue new-yorkais Bill De Blasio, en fera l’annonce mardi dans l’émission de Christiane Amanpour, journaliste-vedette de CNN. L’enregistrement a déjà eu lieu. La diffusion est prévue pour 2 et 5pm EST.
La journaliste a twitté après l’enregistrement:

La chaine de télévision conservatrice s’est excusée quatre fois ces derniers jours pour sa couverture des attentats en France. Elle avait notamment affirmé dans plusieurs de ses émissions qu’il existait des “no-go zones” à Paris et en banlieue, fermées aux non-musulmans.
Lire et voir: Le terrorisme en France vu par Fox News en 11 videos hallucinantes
Ces affirmations ont provoqué un tollé en France. L’émission satirique de Canal+ Le Petit Journal a mené une campagne pour faire plier la Fox, donnant à l’antenne les e-mails de deux responsables de la chaine et demandant à ses téléspectateurs de les contacter pour manifester leur indignation.
Fox News a réagi à l’annonce de la maire. “Nous compatissons avec les citoyens de France alors qu’ils traversent un processus de guérison et qu’ils retournent à la vie normale“, a indiqué Michael Clemente, vice-président exécutif de Fox, dans un communiqué à CNNMoney. “Toutefois, nous trouvons les commentaires du maire sur une poursuite judiciaire déplacés”.

Comment devenir au pair aux Etats-Unis?

Devenir au pair aux Etats-Unis: beaucoup de jeunes en rêvent pour améliorer leur anglais ou voyager à moindre frais… French Morning vous donne les clés pour devenir au pair en 5 étapes.
1. Quel profil exigé ?
Il faut savoir parler la langue du pays d’accueil, mais on ne vous demande pas d’être bilingue. En théorie, le permis est aussi obligatoire. Dans la pratique, Anna, qui a été au pair aux Etats-Unis, avoue que ces conditions ne sont pas aussi strictes qu’elles n’en ont l’air :  “Je n’avais pas le permis, je ne parlais pas vraiment bien l’anglais, nous dit-elle, mais c’est du business, ils s’en fichent un peu” . Il faut aussi pouvoir justifier d’au moins 200 heures de garde d’enfants.
2. Trouver une agence
Le Département d’Etat a dressé une liste des organismes reconnus, aussi appelés “organismes sponsors” . Vous pouvez la retrouver ici. Ces quinze établissements, parmi lesquels Au Pair International, AuPairCare, Cultural Care Au Pair ou encore USAuPair proposent de mettre en relation au pair et familles, et vous aident dans vos démarches administratives, comme le visa. Certaines agences organisent des réunions mensuelles d’information en France. Se renseigner sur les sites des programmes.
Vient ensuite l’étape du dossier. En plus des documents comme le casier judiciaire, ou une lettre du médecin assurant que vous êtes physiquement apte à vous occuper d’un enfant, on peut vous demander les contacts de vos anciens employeurs. Lisa, partie avec Cultural Au Pair, a aussi du faire une petite vidéo de trois minutes, où elle a du “se filmer avec des enfants” .
3. Dénicher la famille d’accueil de ses rêves
Une fois le dossier terminé (prévoyez quelques mois), on peut enfin commencer à chercher une famille. Anna, elle, a trouvé sa famille avant de trouver une agence. Pour ceux qui choisissent cette voie-là, sachez que n’importe quel futur(e) au pair peut contacter les agences reconnues “pour vérifier que la famille avec laquelle ils sont en contact soit bien enregistrée dans une agence aux Etats-Unis” , selon Hélène Young, responsable d’USAuPair.
Les arnaques existent, comme French Morning l’avait raconté dans un précédent article sur la question. Pour éviter les mauvaises surprises et repérer les “scammers” , voici quelques règles de base :

  • Le mail ne doit pas être totalement impersonnel : si la famille ne pose aucune question sur vous, ou ne vous parle pas du tout des enfants, fuyez.
  • Si on vous propose un salaire bien supérieur au minimum exigé, dites vous bien que “c’est trop beau pour être vrai” .
  • N’envoyez jamais d’argent à la famille (pour un visa, des frais de voyage, ou encore une “agence de voyage”).
  • Dans le doute, copiez-collez une partie du mail dans votre moteur de recherche. Certains blogs recensent les plus gros scammeurs de la toile.
  • Faites toujours un ou plusieurs Skypes avec la famille.

En moyenne, il suffit de quelques semaines pour trouver une famille. Pour Hélène Young, d’USAuPair, il y aurait “une forte demande pour des Au Pair français, réputés pour leur éthique de travail et surtout, parce qu’ils aiment les enfants” .
4. Le visa
Comme une autre au pair, Marina, nous l’a expliqué, “le visa, ce n’était pas trop compliqué (…) ce qui est embêtant, c’est surtout d’aller à Paris” . Le rendez-vous à l’Ambassade dans la capitale est en effet une étape obligatoire. Le tout, pour “juste trois questions, comme ‘de combien d’enfants allez-vous vous occuper ? 
5. L’arrivée aux Etats-Unis
Quelle que soit votre destination aux Etats-Unis, et quelle que soit l’agence que vous choisissez, vous passerez par New York pour une formation. Pendant quatre jours, ambiance colonie de vacances. Ou presque. Durant cette formation accélérée, vous apprendrez “les premiers secours” , “quelles activités faire faire à un enfant de 4, 8 ans, les bases quoi” explique Lisa. Ensuite, les au pair rejoignent leur famille d’accueil.
Celles-ci doivent respecter quelques règles basiques : l’au pair doit travailler au maximum 10 heures par jour, 45 heures par semaine, avoir au moins un week-end de libre par mois, deux semaines de congés payés par an, être payé environ 190$ par semaine. Il est nourri, et logé.
Dans la pratique là encore, les choses peuvent être bien différentes. Lisa a travaillé “12 heures par jour” . Pomme nous explique que “quand on vit chez eux, la limite est parfois très floue” entre travail et temps de repos…
En cas de désaccords avec la famille ou de “mal du pays” , vous aurez deux semaines pour trouver une nouvelle famille. Autrement, c’est retour au pays…
Les filles interrogées ont toutes gardé un très bon souvenir de cette expérience, malgré “les enfants-rois” et quelques autres surprises. Elles ont pu voyager, et perfectionner leur anglais, surtout l’oral. Comme nous l’a expliqué Marina, elle se sentait plus à l’aise avec la langue de Shakespeare (ou d’Elvis) après ce voyage. “Il y a plein de choses que je ne comprenais pas en arrivant ici, raconte-t-elle. Par exemple, je ne comprenais pas pourquoi la maman disait toujours à son fils ‘Let’s go to the party’ . J’ai appris plus tard qu’elle lui disait en fait ‘Let’s go to the potty’ ” … En effet.
 

A San Francisco, projection et débat sur le "Black Paris"

La Maison de la Culture Noire Américaine (MCNA) rendra hommage aux Noirs de France et en particulier de Paris, avec une projection de photos et une conférence à l’Alliance Française de San Francisco.
Pour ce projet, la MCNA a fait appel à deux experts. Le premier s’appelle Lewis Watts. Professeur à l’Université de Californie de Santa Cruz, organisateur d’expositions et archiviste, il est aussi photographe. La diaspora africaine, il la connaît bien pour l’avoir immortalisée sur papier glacé dans plusieurs villes des Etats-Unis, à Cuba et en France. Ses clichés ont d’ailleurs déjà été exposé à Paris, à la Cité de la Musique. Lewis Watts prépare par ailleurs un travail plus vaste sur le “Black Paris” et l’immigration dans la capitale.
Le second expert est Ricki Stevenson. Elle fût journaliste et présentatrice dans la région de San Francisco, avant de poser ses valises à Paris en 1998. Elle y fonda les Black Paris Tours, classés par le site Trip Advisor comme l’un des “must see” à Paris.
La projection se tiendra à l’Alliance Française de San Francisco. Vous pourrez aussi échanger avec Lewis Watts et Ricki Stevenson.

San Antonio célèbre les cowboys

Batailles de cowboys et balades en poney vous attendent du 12 février au 1er mars au Freeman Coliseum de San Antonio.
La S.A.L.E (San Antonio Livestock Exposition) est l’un des événements les plus importants organisés dans la ville, avec plus d’un million de visiteurs par an. Sa toute première édition s’est déroulée en… 1854. Si le festival a bien changé depuis, son objectif, lui, reste le même : les bénéfices servent au développement de l’agriculture et de l’éducation, afin d’aider les jeunes texans.
Côté activités, cette année encore, il y en aura pour tous les goûts, et tous les âges. Pour les plus petits, vous aurez le choix entre des balades à poney, un zoo, un carnaval, ou encore une découverte de la faune sauvage (alligators à l’appui). Pendant ce temps, les parents pourront s’initier aux rites de Lucky Luke, goûter de bons vins, faire du shopping ou écouter chanter des cowboys. Entre autres… Le clou du spectacle reste bien entendu les démonstrations de rodéo !
 

L'auteur Russell Banks se confie chez Albertine

La librairie Albertine accueille le 20 janvier, 19h, une fine plume américaine: l’auteur Russell Banks. Il échangera avec Clémence Bouloque, écrivaine, et ancienne critique littéraire pour France Culture et Le Figaro.
On lui doit pas moins de douze romans, six recueils de nouvelles, deux de poésie, et deux essais. Deux de ses romans se sont même accordés le petit plaisir d’une adaptation à l’écran. Parmi ses titres les plus connus, Lost Memory of Skin, Continental Drift, ou encore Affliction. Les livres de cet auteur engagé, membre depuis 1998 de l’Académie Américaine des Arts et des Lettres, ont été traduits dans pas moins de 20 langues.
Avant de devenir auteur, Russell Banks quitta les bancs de l’université une première fois pour voyager, notamment en Amérique latine. Puis après cette période tourmentée, il retourna aux Etats-Unis, où il s’installa en Floride, pour renouer avec les études. En plus de vivre de sa plume, il est aujourd’hui également professeur d’université, à Princeton.

Terrorisme: Bill de Blasio mardi à Paris

Bill de Blasio se rendra mardi à Paris pour rendre hommage aux victimes des attentats terroristes dans la capitale.
Le maire de New York sera reçu par son homologue, Anne Hidalgo, avec laquelle il avait affiché sa proximité lors du déplacement de cette dernière à New York en mai.
Dans la matinée, il déposera une gerbe devant l’Hyper Cacher de l’avenue de la Porte de Vincennes, en présence du maire-adjoint Bruno Julliard et de représentants de la communauté juive.
A midi, avec Anne Hidalgo, il déposera une gerbe devant les locaux de Charlie Hebdo puis sur le lieu du décès du policier Ahmed Merabet.
Sa visite se conclura par une visite des deux maires du Cent Quatre-Paris, un espace culturel ouvert en 2008.
Bill de Blasio fut l’une des premières personnalités internationales à appeler Anne Hidalgo, pour lui faire part de son soutien” , indique la Mairie de Paris.

Un café-débat à Larchmont sur le stress des enfants expatriés

Pour son premier rendez-vous, une nouvelle association de parents d’enfants francophones dans le Westchester s’intéresse au stress chez les enfants expatriés.
Le café-débat inaugural d’APEDA New York (“Association de parents d’enfants en difficulté d’apprentissage)”, aura lieu à 9h30 le vendredi 23 janvier au restaurant la Parisienne, à côté de la gare de Larchmont. “Stress, anxiété, efforts, motivation, estime de soi, groupe de parole…” feront partie des sujets débattus, indiquent les organisateurs. Parents, enseignants et psychologues interviendront.
Montée par plusieurs mamans du Westchester, APEDA New York vise à aider les parents francophones dont les enfants sont précoces et/ou dits “dys” (dyslexiques, dyspraxiques, dysphasiques…). Elle est antenne d’APEDA France.

Une conférence sur le financement de votre start-up à New York

MAJ: en raison des intémpéries, l’évènement a été reporté au mardi 3 février, toujours à 18h.
Vous voulez trouver des fonds pour soutenir votre entreprise mais vous ne savez pas comment faire? Le FAEA (French American Entrepreneurship Award) et French Morning vous ont concocté pour le 26 janvier une soirée networking et conférence au restaurant OCabanon, à 18h, sur le thème du financement de votre start-up.
Trois entrepreneurs français qui ont lancé leur business aux Etats-Unis viendront parler (en anglais) de leur expérience: Ilan Abehassera, fondateur et PDG de Insensi & Angel Investor, Florent Peyre, co-fondateur et COO de Placemeter, et enfin Melchior Scholler, co-fondateur de Voice Polls. Ils seront interviewés par Emmanuel Saint-Martin, président et fondateur de French Morning.
Cette soirée aura lieu quelques jours avant la fin des inscriptions au FAEA, un concours destiné aux entrepreneurs francophones aux Etats-Unis. La date butoire est prévue pour le 31 janvier. Les semi-finalistes seront annoncés le 16 février. Deux gagnants seront sélectionnés le 6 avril 2015. Ces derniers recevront chacun 10.000$, un coaching avec un membre du Club 600 et des bureaux à New York pendant six mois, ainsi qu’une adhésion d’un an à la Chambre de commerce franco-américaine de New York.
Inscriptions ici

Une Française importe le "cat café" à New York

C’est un endroit d’un genre un peu particulier qui vient d’ouvrir ses portes à New York : le Meow Parlour. Le concept ne peut qu’intriguer: manger des pâtisseries tout en caressant des chats…
C’est pourtant un business très sérieux : le “cat café” . C’est en Asie de l’Est que le concept est né, dans les années 90, alors que la réduction de la taille des appartements rendait difficile le fait d’avoir des animaux de compagnie. Le concept a donné lieu à un business florissant. Tokyo en compterait une quarantaine.
A l’origine du Meow Parlour, une première à New York, deux “cat ladies” . L’une d’elles,  Emilie Legrand, est française. La co-fondatrice, l’américaine Christina Ha, travaillait avec elle à Macaron Parlour, une pâtisserie dédiée aux macarons à Manhattan.
En cuisine, on parlait tout le temps de chats” , confie-t-elle. Christina Ha, qui vient alors d’adopter son tout premier chat (elle en a depuis adopté trois autres en l’espace de quelques mois) demande conseil à Emilie Legrand, déjà propriétaire de deux bebêtes.
En adoratrice des chats, elle lui raconte aussi ses expériences dans des “cat cafés” , au Japon, puis à Paris. A New York, où le prix des loyers est élevé, le concept prend alors tout son sens. Il aura pourtant fallu du temps à Emilie Legrand et Christina Ha pour accepter cette idée. “Au début, on en rigolait, ça a duré plusieurs mois comme ça. Et puis un jour, on s’est dit que ce n’était peut-être pas si idiot que ça en avait l’air” . Nos “catwomen” montent alors un business plan, et décident de se lancer.
A New York, impossible de préparer de la nourriture et avoir des chats au même endroit. Les deux filles ne renoncent pas pour autant. Au lieu d’un, elles ouvrent deux espaces. Dans le premier, on vend les gâteaux : des macarons, surtout, mais aussi de divins gâteaux “Oreo” (en forme de chat). Dans le second, on vient manger ces mêmes gâteaux, ou boire un thé, et jouer avec Felix pour 4 dollars la demie-heure.
Les chats viennent tous de KittyKind, un refuge situé à Union Square. “Ce sont eux qui choisissent les chats qu’ils nous envoient, explique Emilie Legrand. Généralement, ce sont ceux qu’ils n’arrivent pas à faire adopter” . Loin de leurs austères cages, les chats au Meow Parlour gambadent en ronronnant et multiplient les bêtises. Ce qui, semblerait-il, jouerait en leur faveur : “on a déjà deux chats qui ont été adoptés” .

Sur le comptoir, Fang fait frétiller ses moustaches. Lui et la petite dizaine d’autres chats cherchent toujours une famille pour les accueillir. Mais qu’ils se rassurent, ça se bouscule au portillon pour venir les voir. Dès l’ouverture des réservations, indispensables pour venir au Meow Parlour car les propriétaires veulent limiter l’accès au local pour laisser les chats se reposer un peu, “le site a crashé en 15 minutes” .
Chaque jour, de nouveaux créneaux se libèrent. Mais il vous faudra être patient : “c’est plein jusqu’en mars“, poursuit Emilie Legrand. L’engouement de la presse locale, dont le New York Times, ne devrait pas raccourcir les temps d’attente.
Les clients sont souvent “de gros gros fans de chats” . “Ils ont envie de parler de chats, viennent avec la photo de leur chat, nous racontent son histoire” , avoue la jeune Française. D’autres, plus timides, viennent au Meow Parlour pour travailler. Ordinateur portable sur la table, et chat endormi sur les genoux. “New York est une ville tellement bruyante, explique Emilie Legrand, alors qu’ici, vous voyez, c’est très très calme, c’est reposant !” Et puis, “c’est assez drôle, parce que les chats font souvent des bêtises” . Et comme ils dorment 16h par jour, ils disposent aussi d’un petit espace à l’abri des regards pour leur permettre de se reposer. Une vie de chat!