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10 restaurants qui servent la raclette ou la fondue à New York

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En regardant la météo ces jours-ci, on se dit qu’une petite raclette ou une bonne fondue ne feraient pas de mal. A French Morning, on est bien d’accord. Cette liste est non-exhaustive. On attend vos plans en commentaire.
La raclette

Pour retrouver les saveurs du fromage fondu sur une assiette de charcuterie, la raclette de Barawine (200 Lenox Avenue) est le coup de cœur de la rédaction. Tout y est : une portion généreuse du fromage suisse que l’on aime, de délicieuses pommes de terre sautées aux herbes, du pain qui a le goût de pain et…des cornichons ! Une cadre chic et moderne, au coeur de Harlem, mais à l’ambiance détendue, assaisonné d’une playlist Motown et d’un service impeccable. Raclette servie du dimanche au jeudi.

Café Paulette (136 Dekalb Avenue, Brooklyn), un restaurant tenu par deux “Frenchies”, propose aussi une raclette, version traditionnelle. Pas question de la servir sur un appareil basique comme celui que nous avons tous à la maison : dans ce petit bistrot plein de charme, la machine à raclette vient d’Europe, et est une véritable attraction à elle toute seule. On ne vous en dit pas plus… La réservation est obligatoire, et il vous faudra être au moins trois personnes pour partager ce bon fromage suisse. 35$ par personne.

Les fondues

La fondue à la truffe blanche servie à l’Après Ski Chalet à Café Select (212 Lafayette St) est notre fondue préférée! La saveur de la truffe est très prononcée et le fromage, assez liquide, vient en quantité. Pour vous rendre dans cette sorte d’arrière boutique-bar-restaurant, il vous faudra traverser les cuisines de  Café Select. Avec ses lampions, boule à facettes, cloches de vache et snowboards accrochés au mur, ce lieu minuscule ( une dizaine de couverts) dégage une atmosphère mi bar-mi-chalet. La musique peut être assez forte. Vous trouverez également au menu une recette trois fromages, une au massaman curry et une méditerranéenne à la tomate, toutes servies avec une assiette de fruits et légumes et du pain. Dommage que l’assiette de charcuterie (en supplément) contienne plus de fromage (encore!) que de viande de grison, saucisson et jambon fumé. Attention, une “raclette” est au menu mais il s’agit d’un plat avec du fromage fondu, et non de l’appareil. Entre 23 et 26$ le pot pour deux personnes.

Si vous cherchez un restaurant spécialisé dans la fondue, le bistrot français Taureau (558 Broome Street) est votre animal ! Le “plus” de cette adresse est la grande variété de fromages proposés : du parmesan au fromage suisse en passant par le gouda fumé à la bière. Taureau sert également des fondues bourguignonnes au poulet, au porc ou avec du filet mignon. Les croutons sont maison et la salade est à volonté ! Le cadre est mignon. Les points négatifs : la quantité de fromage par casserole ne suffit pas pour deux personnes. Et la viande en accompagnement se rapproche plus du saucisson américain. La maison n’accepte que du cash et les american express. Entre 18 et 29$ le pot.

Dans un style boudoir chic, The Bourgeois Pig cuisine la fondue selon trois recettes : aux quatre fromages, aux champignons, au gruyère et à l’oignon. Vous y dégusterez votre fromage coulant sous une lumière tamisée, dans des fauteuils de velours et avec vue sur papier-peint et moulures. Bar à vin spécialisé dans le vin français et les cocktails à base de vin, The Bourgeois Pig concocte également des planches de charcuterie et de fromages et des fondues au chocolat. Entre 24 et 26$. L’établissement d’East Village (11 East 7th Street) ferme le 24 janvier, remplacé par celui de West Village (127 MacDougal St).
Si vous aimez votre fondue légèrement alcoolisée et que le cadre vous importe peu, Vintner Wine Market (671 9th Ave) est une option pour une dégustation sur le pouce. Cette boutique-café ose les mélanges cheddar new-yorkais-bière, emmenthal-gruyère-chardonnay ou encore gorgonzola-pinot noir. Entre 20 et 23$.

Artisanal Fromagerie Bistro (2 Park Avenue), spécialisé dans le fromage, affiche également une fondue sur son menu mais les prix sont élevés : 37$ pour la petite, 47$ pour la grande, sans compter les ingrédients qui sont en supplément.

Raclette et fondue

Murray’s Cheese Bar (264 Bleecker St), le spécialiste du fromage, sert ses merveilles sous toutes les formes, y compris en raclette et fondue. En fondue, le fromage est aromatisé au champagne et à la noix de muscade (14$ pour deux personnes). La raclette, elle, est composée de trois sortes de fromages, de pain, de viande et autres condiments (26$ pour deux personnes). Bémol cependant: elle est servie sans pommes de terre. Relativement petite, la raclette pour deux vous laissera sur votre faim. On vous conseille donc de prendre un dessert (le cheesecake est excellent) ou une entrée. Heureusement que le pain est à volonté!  L’appareil utilisé pour faire fondre le fromage est en outre peu pratique d’utilisation. Le “plus”: une grande table dans l’entrée permet d’accueillir les groupes. Réservations conseillées.

Pour avoir le choix entre fondue et raclette, Maria’s Mont Blanc (315 W 48th St) propose les deux plats dans un cadre chaleureux et confortable. Cuisiné avec du fromage suisse, vous y trouverez la fondue classique aux quatre fromages mais également une aux fruits de mer et une au boeuf. La raclette est servie avec des pommes de terre, du jambon et de la viande des grisons. Le fromage est savoureux mais petit bémol sur les accompagnements. Entre 48 et 54$ pour deux personnes.

Dans son établissement étroit mais chaleureux, le bar à vins, à tapas et fromages Kashkaval (856 9th Avenue) sert également raclette (12$) et fondues (14$) aux recette originales. En plus de la classique fondue au fromage suisse, ce restaurant aux allures de bar de montagne, en propose une à la truffe, une au cidre et oignons caramélisés et une dernière au vin blanc et au kashkaval (fromage d’Europe de l’Est). Ceux qui aiment les découvertes pourront se laisser tenter par un autre plat à base de fromage comme « la religieuse » ou le « garden poutine ».

A Austin, la virtuose des robes de mariées

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La marionnettiste et costumière française d’Austin Lucie Kelche-Cunningham lance une activité de création de robes de mariées: Belle de Jour.
« C’est le premier métier que j’ai exercé à la sortie du Saint Martins College of Art and Design de Londres », confie-t-elle dans son atelier rempli de patrons, toiles, livres, fils, rubans et autres baleines de bustiers. « J’étais costumière du théâtre de l’école, de petites compagnies londoniennes et au Royal Opera de Londres, tout en développant mes connaissances en matière de marionnettes, mais aussi assistante d’une créatrice de robes de mariées. J’ai beaucoup appris auprès d’elle et j’ai alors créé ma première robe de mariée, pour ma sœur. »
Rien ne remplace « l’aspect brut de la scène » pour cette violoniste diplômée du conservatoire de Nancy ayant fait le choix des beaux-arts afin de « ne pas faire que du violon », instrument parmi les plus exigeants. Mais « la création de robes de mariées, c’est très proche de ce que je fais au quotidien dans l’atelier de création de costumes du théâtre de l’université St Edwards ou le mien, souligne l’artiste. Je dessine, découpe et couds de la soie, brode… » Et met en œuvre « la même créativité. »
Un séjour à Taïwan l’a tenue éloignée de cette activité pendant six années, au cours desquelles elle s’est formée à l’art traditionnel de la marionnette taïwanaise. Une aventure hors du commun démarrée dans un village de montagne situé à deux heures de route de Taïpei, à l’issue d’une rencontre fortuite à Londres. Ce séjour a culminé par son « adoption » par son maître Chen XiHuang, dont la famille de marionnettistes fait l’objet du film “Le maître de marionnettes“, retraçant l’occupation japonaise de Taïwan pendant la Seconde Guerre Mondiale.
C’est toutefois cette expérience taïwanaise qui amènera la Française à renouer avec la création de robes de mariées, puisqu’elle rencontre son conjoint texan à Taïwan et crée, pour célébrer leur union américano-franco-taïwanaise, une robe en soie asiatique et peau de boa blanc texan.
Une fois installée à Austin, plusieurs demandes lui font prendre conscience du potentiel de cette activité, nourrie par la vague du local et du fait-main. « Je me suis dit “si ça commence à marcher, pourquoi ne pas lancer une marque officielle ?” »
Le nom de sa petite entreprise a failli être “Pins and needles”. Ca sera finalement “Belle du Jour“, pour jouer la carte française à fond. « C’est une amie qui m’a fait prendre conscience de l’aura dont bénéficie la France en matière de préparation de mariages. On m’a suggéré des noms dans lesquels je ne me reconnaissais pas. Belle du Jour, cela me correspond et je pense que les mots “belle” et “du jour”, comme dans “soupe du jour”, sont compréhensibles pour tous les Américains. »

Escargots et macarons à la Restaurant Week de Los Angeles

La Restaurant Week est un peu aux gourmets ce que la Fashion Week est aux fashionistas. Los Angeles accueille cet événement bien particulier depuis le 19 janvier.
Comme son nom ne l’indique pas, la Restaurant Week Dine LA dure jusqu’au 1er février, soit deux semaines. Deux semaines durant lesquelles les meilleurs restaurants de la ville proposent des menus spéciaux, entre 15 et 50$. Ce sera par exemple l’occasion de renouer avec vos racines en dégustant de bons escargots, chez Abigaile.
Si vous êtes plus à l’aise derrière les fourneaux, des ateliers culinaires seront organisés jusque mi-février. Et pour affiner sa technique et impressionner les copains, on vous conseille les cours de cuisine française. La marque d’ustensiles de cuisine Sur la Table proposera de vous apprendre à réaliser vos propres macarons français (et aussi vos pizzas, risottos et riz cantonnais).
Du côté du Westlake Culinary Institute, entre les cours de cuisine indienne et l’initiation à la paella, vous pourrez aussi choisir l’option “dîner français romantique pour deux personnes”, le 24 janvier. Cook LA vous apprendra les règles de l’art des repas végétariens “à la française”, le 26 janvier à 18h45, ou celui des macarons bleu blanc rouge, le 7 février à 10h30.

Björk fête ses 50 ans à New York

La chanteuse, compositrice et musicienne Björk fête déjà ses 50 ans. Au lieu de lui offrir un gateau, le MoMA fête l’événement en lui consacrant une exposition multimédia, du 8 mars au 7 juin. Elle comportera des sons, films, objets, musiques, mais aussi des collaborations entre la chanteuse et des photographes, ou même avec des designers de mode.
La chanteuse s’offrira aussi quelques concerts en mars, avril et juin pour faire la promotion de son album Vulnicura. Deux auront lieu au Carnegie Hall (les 7 et 14 mars).
La chanteuse Björk, de son vrai nom Björk Guðmundsdóttir (nous non plus, on n’a pas réussi à le prononcer correctement), est d’origine islandaise. Après avoir été membre de plusieurs petits groupes, elle intègre The Sugarcubes. Ce groupe est une révélation pour Björk. Elle part en tournée dans le monde entier, où beaucoup de fans sont subjugués par sa personnalité. Avec sa pop électronique, punk et jazzy, il faut dire que la belle a su imposer un style pour le moins unique.
Elle débute une carrière solo, à laquelle elle se consacre à plein temps dès 1992. Elle sort alors son premier album à Londres, qui lui rapporte tout de même le prestigieux Brit Award de la meilleure nouvelle artiste internationale. Elle s’offre ensuite quelques petits plaisirs, comme écrire une chanson pour Madonna, travailler avec Timbaland, ou encore laisser à Michel Gondry le soin de réaliser son clip.
 

La guerre s'expose à Brooklyn

La garlerie Momenta Art de Brooklyn expose du 18 janvier au 23 mars les travaux de neuf artistes différents. Tous parlent d’un seul et même sujet : la guerre.
L’exposition “Frames of War” doit son nom au livre éponyme de Judith Butler, dans lequel cette professeure de littérature étudie la couverture médiatique des conflits armés et les processus qui en découlent : déshumanisation, interventionnisme, légitimations. Elle s’est notamment demandée pourquoi les morts irakiens comptaient “moins” que les morts d’Américains.

Pour nous faire prendre conscience de l’étendue de ces guerres qui deviennent à nos yeux presque “banales”, neuf artistes, venant de Tunisie, d’Allemagne ou des Etats-Unis, se sont unis pour cette exposition. Entre deux oeuvres d’art, vous pourrez assister à la projection du film “Babylon”, présenté le 7 février à 15h. Ce documentaire collectif prend pour décor le sud de la Tunisie. Des millions de réfugiés venant de Lybie s’y retrouvent, dans l’espoir de s’éloigner des combats entre révolutionnaires et partisans de Kadhafi. Immersion dans une ville éphémère, construite autour de ces réfugiés. Des discussions sont également programmées. Le programme complet est à retrouver ici.

Découvrez la maternelle du Lycée Franco Américain de New York

(Article partenaire) Le Lycée Franco-Américain de New-York (FASNY) ouvrira les portes de son campus de Scarsdale le samedi 31 janvier de 10h à 12h, à l’occasion d’une Matinée portes-ouvertes spéciale Maternelle. Pour vous inscrire à cet événement cliquez ici
Situé dans le comté du Westchester (à environ 30 kilomètres de Manhattan), le Lycée Franco-Américain de New York accueille les élèves de la Petite Section à la Terminale.
Le Lycée Franco-Américain de New York est un établissement homologué par le Ministère de l’Education nationale et accrédité par l’Association des Ecoles Indépendantes de l’Etat de New York (NYSAIS). Fondé en 1980, il accueille aujourd’hui plus de 850 élèves.
Soigneusement organisé de manière à promouvoir le bilinguisme, le programme anglophone est comparable à celui des meilleures écoles américaines. Avec un taux de réussite aux épreuves du Baccalauréat de 100% (93% de mentions dont 25%  de mentions Très Bien en 2014), les jeunes diplômés de la FASNY sont acceptés dans les meilleures écoles et universités françaises, nord-américaines et britanniques.
Le lycée offrira aussi le programme de l’International Baccalaureate (IB Diploma programme) à partir de Septembre 2015 en classe de Première.
Avec plus de 54 nationalités représentées, le Lycée Franco-Américain de New York  propose un enseignement bilingue et biculturel à une population internationale, et encourage l’excellence académique, l’épanouissement personnel et l’appréciation de la diversité.
Contactez la FASNY à [email protected] ou au 914-250-0401 ou inscrivez-vous à la Matinée Portes Ouvertes
Pour plus d’informations sur l’école, consultez le site Internet www.fasny.org
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Où acheter Charlie Hebdo à Miami?

Après le lancement de “l’opération Charlie” la semaine dernière, quelque 600 exemplaires du numéro des survivants sont arrivés ce dimanche à New York. La moitié sera distribué dans d’autres villes des Etats-Unis, dont Miami.
Charlie sera vendu ($6) dans une librairie:
-Books & Books : 927 Lincoln Road, Miami Beach, FL 33139.
Tel: 305 532 3222 – Site ici
Attention, le nombre de copies est extrêmement limité, nous vous conseillons de vérifier avec la librairie qu’il en reste avant de vous déplacer. Mercredi, les exemplaires n’étaient pas encore sur place.
Cette opération est rendue possible grâce au soutien de Uni-Presse, l’association chargée de la promotion de la presse française à l’étranger et Air France. Les librairies participantes ont accepté de ne prendre aucune commission sur la vente. L’intégralité des profits sera reversée à Charlie Hebdo.
Par ailleurs, le distributeur habituel de Charlie Hebdo en Amérique du Nord, LMPI, prévoit d’obtenir 20.000 copies qui seront distribuées dans le réseau des maisons de la presse. Nous publierons les informations quand elles seront disponibles.
 

Piaf, Gainsbourg, Brel et Dassin chantés à Los Angeles

Paris revisité en chansons, ça vous tente ? Rendez-vous alors le 3 février au Sofitel de Los Angeles.
Le groupe métissé Paris Chansons rendra hommage à cette ville ô combien romantique. Trois chanteurs, accompagnés de leurs musiciens, interpréteront tour à tour Piaf, Aznavour, Brel, Dassin, Gainsbourg, Macias, et, dans un répertoire plus contemporain, Zaz. Sans compter quelques surprises.
Parmi les chanteurs, il y aura Max Cohen. Né au Maroc, il a ensuite grandi en Israël. Pendant tout ce temps, il fut bercé par la musique française et la douce voix d’Enrico Macias.
Julie Kantor, quant à elle, est à la fois chanteuse et actrice. Elle nous vient d’Ukraine, mais “son coeur réside en France”, où elle a fait ses études. Elle a d’ailleurs récemment collaboré à un album de chansons pour enfants en français, intitulé Habla Blah Blah.
La dernière voix sera celle de Jean-Louis Darville. Comme son nom laisse à penser, ce chanteur est Français. Malgré un exil à Los Angeles, il reste attaché aux grands classiques de l’Hexagone. En tant qu’acteur, il a participé à de nombreuses pièces de théâtre, et a fait partie de la troupe du Cirque du Soleil.
Le show commencera à 20h.

Les fromages français à la conquête de la Californie

De plus en plus de Californiens osent enfin mettre le nez dans nos fromages. Pour preuve : le vif succès qu’a remporté vendredi dernier l’opération « Cheeses of Europe », sur la Third Street Promenade, à Santa Monica.

Des milliers de  gastronomes et de simples curieux ont défilé toute la journée pour venir goûter à une quinzaine de stars fromagères françaises des plus odorantes : du camembert à la mimolette en passant par le comté, le bleu, l’emmental ou encore le Petit Pont l’Evêque.

Cette vente-dégustation, organisée par le Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière (CNIEL) s’inscrit dans le cadre de la vaste campagne de publicité « Make it Magnifique », consacrée aux fromages européens, lancée en juillet 2014 à New York.

« Nous ciblons les grandes villes aux Etats-Unis où la tranche d’âge des 25-55 occupe une place importante, où l’on trouve une clientèle aisée, éduquée et ouverte sur le monde » , explique Charles Duque, directeur de la CNIEL pour la région des Amériques.

La Californie, marché de nouvelles tendances

Selon lui, le marché des fromages français dans le Golden State possède déjà un excellent potentiel qui ne demande qu’à être développé. «La Californie a toujours été un marché de nouvelles tendances, comme avec  le bio par exemple, qui a vraiment commencé ici. Cet aspect avant-gardiste est toujours d’actualité» estime Charles Duque.

« A Los Angeles notamment, on constate un vrai dynamisme dans le domaine de la gastronomie, avec l’ouverture ces dernières années de nombreux restaurants et de nouveaux commerces de bouche spécialisés». La Cité des Anges compte aujourd’hui près d’une dizaine de fromageries bien achalandées : du Beverly Hills Cheese Store à Andrew’s en passant par DTLA Cheese au sein du Grand Central Market, pour n’en citer que quelques-uns. Mais ces boutiques restent encore réservées à un public de connaisseurs.

« L’un des buts de cette dégustation gratuite est de permettre à des gens qui n’auraient peut-être pas osé, de goûter pour la première fois à de nouveaux fromages, voire d’en acheter à des prix spéciaux, relativement raisonnables : entre 3 et 5 dollars,  explique Charles Duque. Nous y effectuons aussi tout un travail de pédagogie. Il y a encore souvent chez le consommateur américain une certaine appréhension, une timidité quant à la manière d’utiliser le fromage au quotidien : peut-on le tartiner ? Avec quoi peut-on le manger?…».

Dans le cadre de sa campagne 2015 en Californie, Cheeses of Europe a notamment prévu une série de dégustations organisées dans les supermarchés Ralph’s. Dans le courant du mois de janvier, elle diffusera aussi sur son site Internet www.thecheesesofeurope.com, de courtes vidéos mettant en scène des  chefs célèbres qui expliqueront au grand public comment préparer certaines recettes à base de fromages français.

La Floride se mobilise pour l'Hermione, mais ne la verra pas

En 1780, l’Hermione du marquis de La Fayette n’a pas jeté l’ancre en Floride. En 2015, une reproduction de la frégate fera le chemin de France jusqu’aux Etats-Unis, sans en faire davantage.
Qu’importe, pour les passionnés de La Fayette dans le Sunshine State, hors de question de rester les bras ballants. Quatre événements – deux réceptions, deux galas – auront lieu d’ici fin avril à Miami, Naples, Palm Beach et Tampa (programme ci-contre) afin de lever des fonds pour le voyage de la nouvelle Hermione, qui doit avoir lieu à la mi-2015. Le premier évènement aura lieu ce jeudi 22 janvier à la résidence du Consul de France à Miami.
Nous voulons lever 150.000 dollars sur les quatre opérations. A Naples, quelqu’un a bien fait un chèque d’un million de dollars pour faire un parc à chiens !” remarque Brigitte Smith, président du comité de l’Association des amis américains de l’Hermione-La Fayette pour la Floride et organisatrice des manifestations.
Le voyage de cette Hermione 2.0 aura lieu 235 ans après que son ancêtre a transporté le jeune militaire, qui a combattu les Anglais au côté de George Washington.
La frégate arrivera le 5 juin 2015 à Yorktown, avant de gagner Mount Vernon, Alexandria, Baltimore, Philadelphie, Newport, Greenport, Boston, Castine et enfin Lunenberg en juillet 2015. Son voyage sera ponctué de manifestations culturelles et éducatives avec, en point d’orgue, le passage du navire devant la Statue de la Liberté, le 4 juillet.
Mme Smith, qui fait partie des Daughters of the American Révolution, une association qui regroupe les descendantes des soldats de la révolution américaine, a découvert l’Hermione à la fin des années 90 lors d’un voyage en France. Son “amour pour le projet” est né un 4 juillet, en assistant à la pose de la quille du navire à Rochefort, la ville charentaise où la construction de la réplique a commencé en 1997.
Lorsque l’association des Amis américains de l’Hermione-La Fayette a vu le jour à New York, Mme Smith s’est mobilisée en Floride, où elle avait emménagé. “Ils m’ont dit: ‘tu as carte blanche’ . ” Contrairement à New York, où un gala a déjà eu lieu – à bord du porte-avion l’Intreprid en présence de Christine Lagarde et de Henry Kissinger – aucune collecte de fonds n’a eu lieu en Floride.
Mme Smith veut croire que la présence des “snowbirds” et la mobilité de la population floridienne portera le projet. “Plusieurs personnes m’ont dit qu’elles iront voir l’Hermione lors de son escale à Greenport. Beaucoup de personnes d’ici vont monter, dit-elle. La mer a toujours attiré la Floride” .
Elle compte aussi sur la contribution de grands groupes français présents en Floride, comme Bic et les sirops Monin, et de sociétés de vins pour soutenir la campagne. L’Hôtel Mazin La Fayette à Paris, où le marquis est mort, a fait don d’un buste du militaire, qui sera mis aux enchères. Une exposition sur la frégate voyagera également dans certaines écoles de Floride, précise Brigitte Smith. “Avec le bouche-à-oreille, il va y avoir un effet boule de neige” , assure-t-elle.
L’Américaine espère d’ailleurs faire venir le navire en Floride “en 2017 ou 2019“, probablement à l’occasion de l’anniversaire du jumelage entre Tampa et Le Havre. “Elle va venir en Floride, assure Mme Smith. L’Hermione a de l’avenir ici” .

Max Laniado, un dénicheur de talents à Chelsea

Max Laniado, le propriétaire de la galerie de Chelsea Visio Dell’Arte, n’est pas un galeriste comme les autres. D’ailleurs, il déteste ce mot. Pour lui, il est « marchand-promoteur », bien loin de ces « commerçants qui vendent des artistes contemporains suiveurs ». Ce qui plaît à Max Laniado, c’est plutôt de « dénicher les nouveaux », ceux qui innovent. Innovation ne doit pourtant pas rimer avec rupture avec le passé : « c’est très important que l’œuvre garde un lien génétique avec l’histoire ».
Cette ligne directrice, il avoue s’en écarter parfois, lorsqu’il a un véritable coup de cœur, lorsqu’il trouve l’un de ces « talents dont je crois être capable d’être de grands maîtres ». Il fait confiance à son œil. Un œil aiguisé par plus de vingt ans de carrière dans les salons historiques du Grand Palais, où il a vu passer les plus grands. Ces salons, il les a quittés lorsque « leur qualité a baissé » qu’ils sont devenus « plus commerciaux », rongés par un « copinage néfaste ». De ces « machines à stocker des tableaux », il a beaucoup appris, mais il rêvait d’autre chose.
Alors il a ouvert une galerie, puis deux. Max Laniado nous confie que ce n’était pas toujours facile d’y promouvoir de nouveaux talents : « on prend un artiste qui n’est pas connu, et tout de suite, le public cherche des références pour se rassurer ». Il ne compte toutefois pas céder à la tentation de multiplier les grands noms. « Cosmina, par exemple, était mon assistante. Quand je l’ai vue peindre, ce qu’elle m’avait caché, je l’ai virée, et l’ai payée pendant 3 ans pour qu’elle prenne le temps de mûrir son art. En 2005 je l’ai lancée, ses tableaux valaient 5.000€. Aujourd’hui, ils valent 85.000€. ».
Sa galerie à Paris rencontrait déjà un franc succès : « 5 à 10 artistes par jour viennent me proposer leurs projets. Je n’en retiens qu’un tous les deux ans ». Mais « en France, on atteignait un plafond, parce qu’il y a peu de collectionneurs, ils s’en vont tous avec la pression fiscale ». Les Etats-Unis, en comparaison, c’est 35% du marché de l’art, dit-il. New York, la première place mondiale. Et pour Max Laniado, « c’est un devoir aujourd’hui que d’avoir une présence sur ces grands marchés ». Il ne regrette d’ailleurs pas son installation dans ce pays qu’il se plaît à appeler “un bouillon de cultures à stimuler“.

Les films français envahissent les campus de Floride

“Tournées Festival”, le festival du 7ème art français sur les campus américains, sera en Floride du 26 janvier au 6 avril. Trois universités sont concernées : la Florida Atlantic University à Boca Raton, la Florida State University à Tallahassee, et l’University of Florida à Gainesville. French Morning vous dévoile le programme.
Florida State University
A la Florida State University, six films vous attendent du 26 au 30 janvier. Il y aura d’abord le sulfureux et controversé “La Vie d’Adèle” (“Blue is the Warmest Color”). Ce film d’Abdellatif Kechiche reçut une Palme d’Or. Il raconte l’histoire d’Adèle, une adolescente qui mène une vie banale sans se poser trop de questions, jusqu’à ce qu’elle rencontre cette autre  fille aux cheveux bleus. Cette dernière va lui apprendre à s’affirmer, à sa manière.
Dans un tout autre registre, vous pourrez voir “Ernest & Célestine”, un film d’animation pour petits et grands enfants. Ernest l’ours va se lier d’amitié avec la souris Célestine, une amitié mal perçue dans un monde où Ernest ne devrait en théorie ne traîner qu’avec des ours.
“L’inconnu du Lac” (“Stranger by the Lake”) sera aussi projeté. Autour d’un lac où vont et viennent des baigneurs, la plupart du temps naturistes, et souvent homosexuels, les aventures amoureuses se multiplient. Jusqu’à ce que Franck, le protagoniste, soit un jour malgré lui le témoin d’un meurtre…
Vous pourrez également aller voir Fabrice Lucchini dans “Dans la Maison” (“In The House), ou le film “A Bout de Souffle” (“Breathless”), grand classique du cinéaste Godard, et enfin, “Le Passé” (“The Past”), dans lequel jouent les sublimes Bérénice Bejo et Tahar Rahim.
Plus d’informations ici.
University of Florida
Du 5 au 25 février, seront projeté cinq autres films. Il y aura d’abord “La Grande Illusion” (“Grand Illusion”), de Jean Renoir. Pendant la Première Guerre Mondiale, deux officiers français vont se retrouver malgré eux dans un camp allemand, où ils vont tenter tant bien que mal de survivre. Un jour, ils décident de creuser un tunnel pour s’en échapper. Mais rien ne va se passer comme prévu.
Côté documentaires, vous pourrez aller voir “Le Sommeil d’Or” (“Golden Slumbers”). Il raconte à travers de nombreux témoignages l’âge d’or du cinéma cambodgien, dont les productions ont en grande partie été détruites ou perdues sous les Khmers rouges. Second documentaire, “Le dernier des Injustes” (“The Last of the Unjust”), qui s’appuie sur le récit du rabbin Benjamin Murmelstein, et son rôle dans la communauté juive de Vienne pendant l’occupation nazie.
Enfin, seront projetés “Augustine”, une fiction sur l’hypnose comme moyen de guérison, et “Grigris”, un drame franco-tchadien sur un jeune qui, en dépit de son handicap, n’a qu’une passion : danser.
Plus d’informations ici.
Florida Atlantic University
Du 9 mars au 6 avril, six films seront présentés à la Florida Atlantic University. Il y aura tout d’abord “Les Salauds” (“Bastards”), avec Vincent Lindon et Chiara Mastroianni en tête d’affiche. Après le suicide du mari de sa soeur, Marco revient précipitamment en France, bien décidé à se venger des responsables. Mais ce qu’il va découvrir sur le défunt est bien au delà de ce qu’il pouvait imaginer…
“La Grande Illusion” (“Grand Illusion”) de Renoir y sera aussi projetée. Il y aura ensuite “Quai d’Orsay” (“The French Minister”) de Bertrand Tavernier, qui s’invite dans les coulisses de la diplomatie française.
Le documentaire-fiction “Berlin 1885, la ruée sur l’Afrique” (“Berlin 1885 : The Division of Africa”) vous racontera comment, pendant la conférence de Berlin cette année-là, s’est organisé entre les grandes puissances le partage du continent. Le documentaire “L’image manquante” (“The Missing Picture”) reviendra lui sur les crimes perpétrés par les Khmers rouges au Cambodge à la fin des années 1970.
De son côté, “Camille Claudel 1915” retrace la vie de l’artiste, soeur de l’écrivain Paul Claudel, sa paranoïa de façade, et son internement forcé.
Plus d’informations ici.