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Charlie Hebdo: Rassemblement à Los Angeles

A l’initiative de journalistes français de Los Angeles, un rassemblement est organisé pour tous les Français, francophiles et autres:
Ce mercredi soir à 6.00 PM au “Figaro Café”, 1802 North Vermont Avenue, Los Angeles, CA 90027.

Charlie Hebdo: l'hommage en français de John Kerry

Le francophone et francophile Secrétaire d’Etat américain John Kerry a rendu hommage aux victimes de la fusillade au siège de Charlie Hebdo, mercredi, en anglais et en français.
Je veux m’adresser directement aux Parisiens et à tous les Français pour leur dire que tous les Américains se tiennent à leurs côtés , a-t-il déclaré, l’air grave, lors d’une conférence de presse à Washington. Aucun pays ne sait mieux que la France que la liberté a un prix car c’est en France que de nombreux idéaux démocratiques ont vu le jour” .
Voir l’intervention en français de John Kerry:
 

Charlie Hebdo: Rassemblement à New York à 19h

A l’initiative de plusieurs Français de New York, un rassemblement est organisé ce soir pour manifester le soutien aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo ce matin à Paris.
ATTENTION CHANGEMENT DE LIEU: Il aura lieu à Union Square à 19h.
L’attaque qui a causé la mort d’au moins douze personnes a suscité la stupeur dans le monde entier. Les Français de New York souhaitent exprimer leur solidarité à leur tour en se rassemblant ce soir.

Français des Etats-Unis, nous sommes Charlie aussi

Ce mercredi matin n’était pas comme tous les autres pour nous, Français des Etats-Unis. A notre réveil, la nouvelle venait de tomber. Les images de personnes évacuées sur des civières des locaux de Charlie Hebdo, dans les rues parisiennes que nous connaissons si bien, défilaient comme un mauvais film à la télévision américaine, sur Facebook, twitter…
Bilan provisoire: au moins douze morts (dont des membres de la rédaction du journal satirique et deux policiers) et dix blessés. Parmi les morts, les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski et Tignous et l’économiste Bernard Maris, qui participaient à la réunion de rédaction hebdomadaire du journal. A l’heure où nous écrivons ces lignes, les auteurs de l’attaque, que François Hollande a qualifiée de “terroriste“, sont toujours en fuite.
Chacun d’entre nous, Français des Etats-Unis, a eu une réaction différente face à ses images crues, choquantes. De la colère, de l’indignation, du dégoût, de la peine. Mais avant tout, une profonde tristesse. Tristesse de voir un totem national touché aussi crument par la violence du terrorisme. Beaucoup d’entre nous n’ont certainement jamais lu Charlie Hebdo. N’ont sans doute jamais vu un dessin de Charb ou de Cabu. Certains pensaient probablement que c’était un torchon. Mais tout le monde avait déjà vu les savoureuses “Unes” de l’hebdomadaire chez le marchand de journaux du coin. Tout le monde connaissait l’humour railleur de ses plumes qui donnait tout son sens à la liberté d’expression et faisait honneur à la presse française. Et pour nous tous, Charlie Hebdo (comme Le Canard Enchaîné, comme Le Monde et Le Figaro et Libé et les autres) était un peu un morceau de chez nous et de notre identité française.
La France, nous l’avons quittée, mais elle reste dans notre cœur et dans nos tripes. Même si nous aimons la critiquer, parfois. Même si elle nous désespère, souvent. C’est dans ces moments de tristesse nationale que nous nous en rendons compte: nous avons beau être loin, nous avons la France au cœur. Et comme un être cher qui va mal, nous voulons être près d’elle dans les moments de douleur. Nos amis américains, qui nous envoient des messages de sympathie depuis quelques heures, nous le rappellent: nous cherchons parfois à oublier d’où nous venons, à gommer notre identité, mais nous ne le pouvons pas. Les tragédies comme celles de Charlie Hedbo nous feront toujours revenir à l’essentiel: avant d’être des Français des Etats-Unis, nous sommes des Français tout court.
Un océan nous sépare de la France, mais nous vous invitons donc à rappeler autour de vous qu’ “aux Etats-Unis, je suis Charlie aussi” .

Thérèse Raquin en opéra, à Los Angeles

Los Angeles prendra des airs de Paris au XIXème siècle le 24 janvier et le 1er février. Et ce sera grâce à une version originale de Thérèse Raquin, présentée sous forme d’un opéra, au Warner Grand Theater.
Cet opéra a été créé à la fin des années 90 par Tobias Picker, un compositeur américain, d’après l’oeuvre d’Emile Zola.
Thérèse Raquin figure parmi les œuvres les plus connues de l’écrivain français. Ce fût son troisième roman, et l’auteur l’adapta aussi, six ans après sa parution, en pièce de théâtre. Pourtant, l’accueil ne fût pas des plus chaleureux: Emile Zola reçut d’acerbes critiques. On qualifiait son ouvrage de “pornographique” : une honte à l’époque.
Thérèse Raquin raconte le parcours tragique de l’ambitieuse Thérèse, mariée à Camille (qui n’est pas moins que son cousin) à 21 ans. Très vite, la jeune fille rêve de grandeur. Finis les champs, elle veut s’installer dans la capitale, et y travailler dans l’administration. Mais entre ses rêves et la réalité, Thérèse va se rendre compte qu’il existe un sacré fossé… Jusqu’au jour où elle rencontre le beau Laurent, qui va lui redonner goût à la vie. Ensemble, les deux amants passionnés décident de tuer Camille.
Quatorze ans après la première, l’opéra revient à Los Angeles pour deux dates.

Un Français lance une guerre virtuelle à San Francisco

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C’est en s’inspirant de son jeu de plateau d’enfance, le Risk, qu’Alexandre Delbarre s’est lancé dans l’aventure de Tribe Domination. Cet ingénieur français de 35 ans, qui travaille chez Nokia, dans la baie de San Francisco, va commercialiser son premier jeu mobile pour iPhone et Android le 12 janvier.
« J’ai toujours aimé créer des jeux. Tribe Domination est le premier qui verra publiquement le jour », annonce t-il dans un sourire, après des mois d’élaboration accompagné d’un graphiste, Arjun Mohan.
Dans ce jeu, trois tribus, Geeks, Hipsters et Hippies, se battent pour conquérir la Baie de San Francisco. Chaque joueur dispose de pouvoir spéciaux en fonction de la tribu qu’il s’est choisi. « Le pouvoir spécial du Hippie est de se téléporter, celui du Geek d’encrypter le nombre de troupes occupant un territoire, et celui du Hipster de pouvoir attaquer un territoire à distance en lançant son U-lock, le fameux cadenas des vélos de Hipster. Mais il y aura d’autres tribus au fur et à mesure de l’évolution du jeu », explique Alexandre Delbarre.
« Tribe Domination se joue à deux ou trois joueurs et l’inscription se fait par Facebook. Quand le joueur a terminé de jouer, les autres prennent le relais, et quand c’est de nouveau son tour, il reçoit une notification sur son smartphone. » Si les territoires sont ceux de la Baie de San Francisco et ses différents contés, on imagine sans mal le développement de nouvelles tribus, et le potentiel de nouvelles villes comme New York, Paris, Berlin, Seoul ou Tokyo.
A l’origine, Alexandre Delbarre avait l’idée de créer une application qui permettrait à tous de pouvoir inventer et partager son propre jeu en ligne. Chemin faisant, il s’est dit qu’avant tout, il lui fallait développer un jeu social de A à Z pour mieux connaître la démarche d’un créateur.
Après des mois et des mois de travail les week-ends, soirées et sur les trajets, le lancement beta de Tribe Domination est prévu le jour de l’anniversaire de son inventeur, qui rêve de conquérir le monde avec Tribe Domination et de lever des fonds afin d’accélérer son développement international.

Tuerie à Charlie Hebdo: condamnation de la Maison Blanche

(Mis à jour avec les réactions de Barack Obama et John Kerry). Barack Obama a “fortement” condamné, mercredi, la tuerie qui s’est produite dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo.
La France est le plus ancien allié des Etats-Unis, et s’est tenue aux côtés des Etats-Unis dans la lutte contre les terroristes qui menacent notre sécurité commune et le monde. Encore et encore, le peuple français a défendu les valeurs universelles que des générations (d’Américains) ont défendues. La France, et la grande ville de Paris où cette attaque scandaleuse a pris place, offrent un exemple qui défiera le temps, et durera bien au-delà de la vision haineuse de ces tueurs” , a-t-il réagi dans un communiqué.
Barack Obama précise que l’administration américaine est “en contact” avec les autorités françaises et qu’il lui a donné l’instruction d’offrir “toute assistance nécessaire pour aider à traduire ces terroristes en justice” .
John Kerry a lui rendu hommage aux victimes dans une intervention en français.
Un peu plus tôt, Josh Earnest, porte-parole du président américain Barack Obama, avait, sur la chaîne MSNBC, condamné la tuerie dans “les termes les plus forts” .
Toute la Maison-Blanche est solidaire des familles de ceux qui ont été tués ou blessés dans cette attaque“, a-t-il déclaré.
La fusillade a fait au moins 12 morts (dont des membres de la rédaction et deux policiers) et 10 blessés. Les dessinateurs Charb (également directeur de la publication), Cabu, Wolinski et Tignous sont morts dans cette attaque, selon plusieurs medias, perpétrée par au moins deux hommes équipés d’une arme automatique. Le président François Hollande a dénoncé sur place “un attentat terroriste“. Cette attaque est l’acte terroriste le plus meurtrier en France depuis l’assassinat de sept personnes par Mohammed Merah dans la banlieue de Toulouse en 2012.

13 adresses pour un bon chocolat chaud à New York

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Alors qu’on se les pèle franchement à New York, l’heure est venue de se servir un bon chocolat chaud. Epicés, alcoolisés ou mentholés, dans un décor de film ou de salon de thé, voici nos adresses pour vous réchauffer.

Ambiance cosy

Passée la boutique de chocolats aux allures de maison de poupée de MarieBelle (484 Broome St), on découvre une charmante pièce qui a tout du salon de thé mais où le chocolat est roi. Le chocolat noir épicé – piment, noix de muscade et cannelle – à la texture de carrés fondus (et pourtant il est en poudre) est inoubliable. Ici, vous choisissez votre chocolat fondu dans de l’eau ou dans du lait. Les adeptes de saveurs originales opteront pour le chocolat au lait avec pulpe de banane ou le chocolat chaud blanc à la vanille de Tahiti. Vous dégusterez votre boisson dans une jolie tasse en admirant lustres, miroirs, photographies et tapisseries. Comptez 5$ la petite tasse.

Décor digne d’un film de Noël, One if by Land, Two if by Sea (17 Barrow Street) est le lieu magique pour déguster un chocolat chaud. Servi dans un grand verre, celui-ci repose sous un lit de marshmallows fondus. Réservez une table pour un brunch dominical ou installez-vous simplement au bar et savourez votre breuvage agrémenté par les notes jazzy des pianiste et trompettiste qui jouent derrière vous, au coin du feu. Comptez 6$.

Autre café, autre décor: le petit Café Keko (121 Madison Avenue) à l’ambiance orientale. Son chocolat chaud est tellement bon qu’il attire les journalistes de la rédaction de French Morning, que vous risquez bien de croiser si vous vous y rendez.

Les détentes

Chez Cocoa Bar (21 Clinton Street), le chocolat chaud se boit tranquillement, au bar en discutant avec le patron, pendu à son livre (le calme du lieu le permet!) ou en pianotant sur son ordinateur (wifi gratuit). Servi avec un marshmallow, le lait très chocolaté est décliné en différents parfums : chocolat blanc, menthe, gingembre, cannelle ou encore épicé (à l’effet wasabi, notre préféré). Comptez 5,44$ la petite tasse.
Pour une détente alcoolisée, choisissez Ayza (1, 7th Avenue South ou 11 West 31st Street). Si ce chocolat-ci est froid, c’est l’alcool qui vous réchauffera : vous y trouverez une gamme de chocolat-martini à la menthe, framboise ou encore amande. Les mordus de cacao miseront sur la fondue au chocolat. Comptez 15$ le chocolat martini.
A Astoria, dans le Queens, on vous recommande Martha’s Country Bakery (36-21 Ditmars). Vous y trouverez un chocolat chaud au “red velvet”, un gateau colore dont les New-Yorkais rafollent. Et si votre organisme redemande du sucre, la patisserie propose un large eventail de gateaux et sucreries.
Tout aussi riche en pâtisseries (surtout en délicieux cheesecakes), le très parisien Café Lalo (201 West 83th St) dans l’Upper West Side. Ce petit café, très chic et soigné, propose un chocolat chaud riche, épais, mais tellement bon. On vous conseille de prendre votre mal en patience. Le lieu est souvent bondé et il n’y a pas beaucoup de place pour circuler entre les tables. Mais il vaut le détour.

A emporter

Pour un chocolat chaud à déguster rapidement, François Payard Bakery (lieux multiples) vous conviendra. De son chocolat noir ajouté à un lait bien riche on obtient une texture épaisse et une boisson très chocolatée. En trois gorgées, vous serez rassasié. Comptez environ 5$ la petite tasse.

Toujours dans la gamme des chocolats plus sympa à emporter, Jacques Torres Chocolate (plusieurs boutiques: Upper East Side, Upper West Side, Soho, Grand Central…) propose une palette de chocolats chauds aux parfums originaux : white chai, orange, beurre de cacahuète, caramel ou encore menthe. Le « wicked », légèrement épicé, à la texture légère est particulièrement délicieux. Le chocolat concassé en dégustation compense l’accueil un peu froid de la boutique de Soho. Comptez 3,25 $ le petit.

On aime aussi les chocolats chauds de Maison Kayser (Bryant Park, Upper East Side, Upper West Side, Gramercy, Columbus Circle). Ils sont coûteux (4,50$) mais onctueux.

Les réputés

Chez Max Brenner (841 Broadway), on ne goûte pas à la tranquillité (salle bondée un après-midi d’hiver), mais bien au délice d’un breuvage bien chocolaté et pourtant très doux, presque léger ! Derrière le comptoir on vous servira un chocolat noir, blanc ou au lait, avec le sourire.

Serendipity 3 (225 East 60th Street) également touristique, est réputé pour son chocolat chaud recouvert de chantilly, mais aussi et surtout pour son chocolat chaud glacé. Pour les plus aventureux, le “frrrozen hot chocolate” existe aussi version beurre de cacahuète. Le restaurant est connu pour avoir servi de décors à plusieurs films et séries. Comptez entre 6 et 9,50$.
Pour ceux qui en redemanderaient, un festival du chocolat chaud aura lieu chaque jour de février à The City Bakery (3 West 18th Street)

6 restaurants pour manger face à l’océan à Miami

Pour profiter de Miami, offrez vous un petit resto avec vue! French Morning vous recommande six restaurants « with a view » pour admirer l’océan.
Rusty Pelican 
Situé à l’entrée de l’île de Key Biscayne, le Rusty Pelican fait face à la baie et offre une vue imprenable sur la skyline de Brickell. On y vient pour le coucher du soleil, d’autant que le happy hour est très intéressant, du lundi au vendredi de 16h à 19h. L’endroit est chic (les prix en conséquence), idéal pour un dîner romantique ou pour impressionner des visiteurs de passage. Rusty Pelican, 3201 Rickenbacker Causeway, Key Biscayne, FL 33149.
Shuckers Waterfront Grill
Dans un tout autre registre, le Shuckers est un sport bar à l’américaine disposant d’une immense terrasse posée sur l’eau, face à la baie de North Miami Beach. En retrait de l’agitation de South Beach mais très connu des locaux, ce restaurant offre sans doute une des plus belles vues de la ville. On peut y déguster tous les plats traditionnels du restaurant américain ainsi que de nombreuses spécialités de poisson. Les prix sont très raisonnables et l’happy hour encore plus, du lundi au vendredi de 17h à 19h. Shuckers Waterfront Grill, 1819 79th street Causeway, Miami Beach FL 33141.
Casablanca on the Bay
Casablanca est la meilleure adresse de Miami pour les fruits de mer et le poisson. Historiquement situé au bord de la Miami River, Casablanca a ouvert un deuxième restaurant à Downtown, face à la baie. On vous recommande la paella et la parillada, sans oublier en saison le crabe et le homard, en provenance directe des Keys. Casablanca on the Bay, 1717 North Bayshore Drive, Miami FL 33132.
Juvia
Soyez prévenus l’endroit est trendy et les prix élevés, mais dispose d’une vue à 360 degrés sur Miami (oui oui). Situé en haut d’un immeuble de Lincoln Road à South Beach, Juvia ne donne pas directement sur l’eau mais offre une vue sur l’Atlantique d’un côté, la baie et la skyline de Miami de l’autre. La cuisine est d’inspiration franco-péruvienne-japonaise, mais on peut aussi y venir pour un simple verre sur la terrasse, en début ou fin de soirée. Idéal pour une « date » très Miami Beach ! Juvia, 1111 Lincoln Road, Miami Beach FL 3139.
 Smith & Wollensky
Situé à South Pointe, au sud de la presqu’île de Miami Beach, Smith & Wollensky a installé son bar et sa terrasse tout au bord de l’eau. On peut y regarder passer les immenses bateaux de croisière qui partent quotidiennement de Miami et y manger d’excellents steaks. Evitez l’intérieur et réservez absolument dehors, une deuxième terrasse à l’étage et à l’écart des passants est par ailleurs disponible. Smith & Wollensky, 1 Washington Avenue, Miami Beach FL 33139.
Le Standard
Comme à New-York, l’hôtel Standard est fréquenté aussi bien par les touristes que les locaux et les stars internationales. Soyons honnêtes, la nourriture est décevante et le service laisse à désirer mais le cadre est exceptionnel. On vous le recommande chaudement pour boire un verre en fin de journée et prendre des photos du coucher de soleil. The Standard, 40 Island Avenue, Miami Beach FL 33139.

Les dessins-performances de Thomas Henriot dans le Lower East Side

On est encore loin de l’été, mais l’exposition de Thomas Henriot qui débarque le 9 janvier à New York s’appelle pourtant “The Color of Summer”… De quoi réchauffer votre âme d’artiste.
Cette exposition itinérante, qui tient son nom d’un roman de Reinaldo Arenas, poète et romancier cubain, restera à l’Abrazo Interno Gallery (Lower East Side) jusqu’au 21 janvier.
Diplômé (et avec les félicitations du jury, s’il-vous-plaît) de l’Ecole des Beaux-Arts de Besançon, Thomas Henriot est ensuite parti avec ses pinceaux aux quatre coins du monde. Maroc, Togo, Argentine, Mali, Mauritanie, Inde, Cuba, Brésil : le Français a posé tous ces beaux voyages sur ses toiles.
Ses paysages, l’artiste les peint à même le sol, faisant de ses oeuvres de véritables “dessins-performances”. Entre le sol et lui, des bandes de papier japon, qui peuvent s’étendre sur près de 25 mètres au gré de son imagination, et surtout, de son degré d’inspiration.
Ce sera la toute première exposition de l’artiste à New York. Un vernissage aura lieu le 8 janvier de 18h à 21h à la galerie.
 

Le groupe jazzy "Ajoyo" lance un appel aux dons

“Ajoyo”, c’est un groupe de musiciens venus du monde entier. Son papa, Yacine Boulares, est un jeune français plein d’ambition. Il voudrait d’ailleurs enregistrer avec sa clique un premier album, à New York. Et a donc lancé une campagne de financement en ligne.
Yacine Boulares a fondé le groupe, savoureux mélange entre jazz et rythmes de l’Afrique de l’ouest et du nord, en août 2012. Ce franco-tunisien jongle entre ses deux casquettes. Tantôt compositeur, tantôt saxophoniste, il a suivi des études au prestigieux Conservatoire National de Paris, à la Nouvelle Ecole du Jazz, et… à la Sorbonne, en philosophie.
Guilhem Flouzat, le percussionniste d’Ajoyo, a d’ailleurs lui aussi fréquenté les bancs du Conservatoire et de la Sorbonne. Les a rejoint Sarah Elizabeth Charles, et sa voix d’or. Linton Smith a ensuite ajouté sa trompette, venue tout droit de La Nouvelle-Orleans. Puis sont venus Alon Albagli, à la guitare, et Can Olgun, au pianiste. Enfin, côté basse, c’est un Camerounais, Fred Doumbe, qui se charge de faire danser le public.
Le groupe tente d’enregistrer son tout premier album en studio, un opus regroupant 8 chansons “célébrant la vie, l’amour et la justice” . Pour mener à bien ce projet à Brooklyn, Yacine Boulares a lancé une campagne de crowdfunding sur le site Indiegogo. Pour l’instant, le groupe tente de rassembler 10.000$, et en a déjà levé un peu moins d’un millier. Si vous voulez vous aussi participer, sachez que vous pouvez donner 1$ comme 5.000$ (vous aurez alors droit à un concert gratuit à domicile).
 

"Macbeth" sur les planches près de Houston

Venue tout droit de Londres, une troupe d’acteurs viendra interpréter le classique Macbeth, tragédie de William Shakespeare, à College Station. La représentation aura lieu au Rudder Theatre dès 19h.

Tout commence par une terrible guerre entre l’Ecosse et la Norvège. Macbeth est le cousin du roi, Duncan. C’est aussi lui qui dirige l’armée. Un jour, des sorcières lui promettent un glorieux avenir : Macbeth serait voué à devenir roi. Lorsque Duncan nomme Macbeth “thane de Cawdor”, un titre prestigieux, pour le récompenser d’une victoire militaire, la femme de ce dernier y voit le début du succès annoncé.

Lady Macbeth encourage alors son mari à assassiner le roi, pour presser un peu le destin. Ce qui aurait du être bénéfique aux deux amants va s’avérer être une porte d’entrée vers la folie et les remords…

Macbeth oscille ainsi entre reconstitution réaliste et pièce surnaturelle. Si elle s’inspire bel et bien d’un personnage historique, roi d’Ecosse en son époque, la pièce bascule ensuite dans le fantastique.